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08 : Soirée d'Halloween & Escaliers turbulents


08




— Soirée d'Halloween
& Escaliers turbulents





31 octobre 2008,







DÉPÊCHEZ-VOUS, LE BANQUET VA BIENTÔT COMMENCER, hurla Freya en rentrant en trombe dans le dortoir des filles.

Leta laissa échapper un cri de surprise alors qu'elle était en train de se changer, et soupira de soulagement en voyant que ce n'était que Freya.

— On arrive, répondit doucement Evie.

Plus calme que Freya, Evie était d'une grande douceur. C'était une jeune fille blonde au visage arrondi, rêveuse et appliquée. À l'inverse, Freya était une fillette rousse aux yeux verts clairs constamment en pleine forme.

Les quatre Gryffondor sortirent de leur salle commune en riant, et se dirigèrent vers la Grande Salle où devait avoir lieu le traditionnel repas d'Halloween.

La salle avait été parfaitement décorée pour l'occasion. Des citrouilles avaient été disposées aux quatre coins de la pièce, et des chandelles étaient pendues au plafond alors que les murs avaient été recouverts de toiles d'araignées. Le plafond aussi reproduisait l'ambiance d'Halloween ; le ciel sombre était zébré d'éclairs orageux.

Impressionnées par la décoration, les quatre fillettes s'assirent à la table des Gryffondor en parlant avec animation.

— Mon cousin m'a dit que le repas d'Halloween était encore plus délicieux que celui de bienvenu, déclara Leta en salivant d'avance.

Celle-ci avait d'ailleurs insisté pour que les jeunes filles ne se goinfrent pas au repas du midi afin de profiter pleinement de celui du soir.

En voyant les plats se remplir d'une multitude de mets décorés avec soin dans le thème d'Halloween, Laurel ne regretta pas cette décision et oublia complètement que son ventre avait gargouillé bruyamment toute l'après midi.

Tout en mangeant, Laurel gardait un œil sur Shacklebolt, assis au milieu d'élèves en deuxième années à Gryffondor. Elle commençait à cerner le caractère du garçon, et cela ne l'étonnerait pas qu'il lance un ou deux pétards en plein milieu de la pièce.

Après un copieux dessert, le professeur Bibine demanda le silence en frappant sa petite cuillère contre son verre de vin.

— Silence, la directrice voudrait dire quelque chose.

Les discutions diminuèrent et s'arrêtèrent complètement lorsque la sorcière se leva de son siège et prit la parole.

— Après ce bon repas, je n'ai qu'une seule chose à dire ; je vous souhaite à tous une très bonne nuit et de beaux rêves.

Un brouhaha et quelques applaudissements saluèrent sa déclaration. Les élèves de toutes les maisons se levèrent des bancs d'un même mouvement et se dirigèrent vers la sortie.

— Je vous rejoins dans la salle commune, lança Laurel à ses amies avant de se ruer vers le groupe de Serpentard qui se dirigeait vers les cachots.

Aniel aperçu sa soeur se diriger vers lui et murmura quelque mot à l'un de ses amis de Serpentard qui hocha la tête et partit devant. Laurel rejoignit son frère avec un grand sourire que celui-ci lui rendit.

— On va se promener ? Proposa le vert et argent.

La jeune fille acquiesça et les deux jumeaux grimèrent les escaliers, explorant à chaque fois un peu plus l'école dont les secrets semblaient infinis.

....



Laurel courrait dans les couloirs. Elle avait passée un long moment assise sur les marches menant à la tour d'astronomie, à discuter de tout et de rien avec Aniel. Et, résultat elle n'avait pas vu l'heure. Elle n'avait donc que deux minutes pour rejoindre sa salle commune sans se faire prendre par Rusard, ou elle écoperait à nouveau d'une retenue pour violation du couvre-feu.

— Hors de question de nettoyer à nouveau la Salle des Trophées, marmonna la jeune fille pour elle-même.

Laurel monta quatre à quatre les marches des escaliers, mais une secousse la fit tituber et elle dû se rattraper à la balustrade pour ne pas tomber. La plupart des escaliers s'étaient brusquement mis en mouvement.

— Oh non, gémit Laurel. Les escaliers n'en font qu'à leurs têtes, il ne manquait plus que ça !

L'escalier sur lequel elle se trouvait vira brusquement vers la droite faisant tomber la jeune fille qui  dévala les marches en roulades, jusqu'à ce qu'elle chute dans le vide.

Se rattrapant de justesse à la balustrade, Laurel ne se tenait maintenant à l'escalier que d'une main. Une nouvelle secousse lui arracha un cri.

— Au secours, hurla la jeune fille.

Elle agita ses pieds dans le vide en se forçant à ne pas regarder en bas mais son épaule commençait à lui faire extrêmement mal alors qu'elle tentait d'attraper la balustrade avec son autre main.

— Au secours, hurla t-elle à nouveau d'une voix étranglée, dans l'espoir que quelqu'un l'entende.

— Ne bouge surtout pas !

Laurel ne reconnue pas la voix qui venait de crier et elle se retint de répondre que de toute façon elle ne pouvait pas bouger sans tomber. Elle sentit une pression dans son dos et un bras lui encercla la taille.

— Tu peux lâcher, lui dit la personne à l'oreille.

Laurel obéit de mauvaise grâce, et l'inconnu la tira sur le balai sur lequel il était perché. La jeune fille n'ouvrit les yeux que lorsqu'elle sentit le sol dur sous ses pieds.

Le jeune homme qui se tenait devant elle était sans aucun doute plus âgé. Il avait des cheveux châtains indisciplinés et de beaux yeux bleus. Une fossette apparue lorsqu'il sourit à la jeune fille pour la rassurer. Elle remarqua avec surprise qu'il était vêtu de la tenue de Quidditch de Gryffondor.

— Tout va bien ?

Laurel hocha la tête, encore tremblante.

— Comment tu t'appelles ?

— Laurel Duncan, répondit la fillette.

— Tu es en première année, c'est ça ? Je m'appelle Charly Evans, je suis en quatrième année.

En voyant le regard de Laurel détailler sa tenue, le jeune homme ajouta avec un petit rire :

—     Je suis poursuiveur dans l'équipe de Gryffondor. Je n'avais pas très envie d'assister au banquet après je suis allé m'entraîner.

     Il adressa un sourire à la jeune fille qui se sentit rougir malgré elle.

—     Allez viens, je te raccompagne, dit-il en posant son balai sur l'épaule pour le porter plus facilement.

      Laurel venait d'avoir la peur de sa vie, et pourtant elle ne s'était jamais sentie aussi légère.

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