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07 : Amnésie temporaire & Pétards du Dc Flibust


07



— Amnésie temporaire
& Pétards du Dc Flibust




9 septembre 2008,



          LAUREL PATIENTAIT DEVANT LA SALLE DES POTIONS. La plupart des élèves étaient encore en train de prendre leur petit-déjeuner dans la grande salle, mais la fillette s'était levée tôt – reprenant ses bonnes habitudes.

      Ce soir avait lieu sa retenue, et elle était un peu anxieuse. Aniel lui avait raconté que Russard était insupportable – enfin, encore plus que d'habitude – quand il s'occupait d'élèves en retenues.

      La jeune fille soupira, s'attirant un sourire compatissant de Leta qui venait de la rejoindre.

—     Allez, dis-toi que demain c'est le week-end, la réconforta son amie. Et, ça te dirait qu'on joue à la bataille explosive avec Aniel ?

      Alors que Laurel approuvait l'idée de Leta avec un hochement de tête, le professeur Slughorn ouvrit la porte de la salle de classe. Assise au premier rang, à côté de son amie, la jeune fille regardait son professeur d'un œil critique.

      Horace Slughorn était vieux, gros, mais n'avait pas l'air méchant. En réalité, tout les élèves de l'école connaissait déjà sa réputation et son avidité envers ceux ayant une noble ou importante ascendance. Étant donné que Laurel ne possédait ni l'un, ni l'autre, elle se doutait bien que le vieux sorcier ne lui ferait pas de cadeaux.

—    Comme vous le savez peut être, commença le professeur des potions. J'ai largement dépassé l'âge de partir à la retraite. Mais, étant donné que je suis encore apte à dispenser des cours de potions, et qu'aucun candidat à ce poste ne s'est avéré compétent, je serais votre professeur cette année. Ne vous étonnez donc pas si vous ne me voyez pas l'année prochaine.

      Il conclut sa tirade de présentation d'un éclat de rire forcé qui n'arracha que des sourires polis aux élèves de première année des maisons Serpentard et Gryffondor.

—     Bien. Aujourd'hui, nous allons apprendre comment fabriquer une potion d'Amnésie pour me permettre d'évaluer le niveau de la classe. La liste des ingrédients est au tableau, vous avez deux heures.

      Laurel et Leta s'attelèrent immédiatement à la tâche. Cette dernière s'avéra très douée pour tout ce qui concernait de près ou de loin la matière, et, par conséquent, la potion des deux jeunes filles prit bientôt une jolie couleur argentée comme décrite dans le livre.

     La fillette constata, non sans une certaine fierté, que leur potion était de loin la plus réussit. Elle leva la main pour appeler le professeur de potions pour qu'il inspecte – et valide – sa potion quand un sifflement passa près de son oreille et tomba dans son chaudron.

—     Laurel attention ! Hurla Leta en plongeant sur le côté.

      Mais, la jeune fille eu à peine le temps de comprendre ce qu'il venait de se passer que le chaudron explosa – éclaboussant la Gryffondor de la potion argentée. Laurel poussa un cri et tomba de sa chaise, se cognant la tête contre le dallage de pierre grise du cachot.



....




—     Laurel, Laurel !

     La jeune fille gémit mais ouvrit les yeux. À ses côtés se trouvaient une jeune fille de son âge, un garçon lui ressemblant étrangement et un homme bedonnant. Tous la regardaient d'un air inquiet.

—    Miss Duncan, comment allez-vous ? Demanda l'adulte d'un air soucieux.

—     M..moi, je vais bien. Mais, qui est miss Duncan ? Balbutia t-elle.

      Elle regarda autours d'elle d'un air inquiet. La jeune fille qui l'observait plaqua sa main contre sa bouche, étouffant un cri horrifié.

—     On dirait que votre potion d'Amnésie a trop bien fonctionnée, déclara Slughorn. Miss Meadowes, accompagnez Miss Duncan à l'infirmerie et expliquez la situation à Miss Pompresh.

      La brune, qui observait toujours la jeune fille d'un air soucieux, acquiesça et aida celle-ci à se relever avant de l'entrainer hors de la pièce.



....




       Laurel se réveilla pour la deuxième fois de la journée avec un mal de tête atroce, au point qu'elle n'avait envie que d'une chose : se frapper le crâne contre le mur.

     Elle eu à peine le temps de se lever du lit aux draps blancs que la porte de l'infirmerie s'ouvrit dans un grand fracas, laissant apparaître une Leta essoufflée qui se jeta dans les bras de la Gryffondor dès qu'elle l'aperçue.

—    J'ai appris que tu allais mieux, tu te souviens de moi ? Comment je m'appelle ?

     Laurel écarquilla les yeux.

—     Quoi ? Bien sûr que je me rappelle de toi. Mais enfin, Leta, qu'est-ce que tu me chantes ?

    Leta fronça le nez, faisant ressortir les quelques taches de rousseur qui le parsemait.

—     Quelqu'un a lancé un pétard du Dc Flibust dans notre chaudron. Enfin, dans deux autres chaudrons également. Mais, notre potion d'amnésie fonctionnait apparement très bien puisque tu as perdu la mémoire en avalant quelques gouttes involontairement.

—    Quoi ? Mais, qui a lancé le pétard ?

—    Shacklebolt, répondit Leta dans une grimace.

     Laurel se leva de mon lit, furieuse, mais Leta l'arrêta.

—    Laisse tomber. J'ai discuté avec mon cousin qui est en deuxième année. Il a toujours fait des blagues de ce genre, et apparement ça l'amuse encore plus quand les gens réagissent à ses bêtises. Il vaut mieux l'ignorer.

      La jeune fille hocha la tête. Leta avait raison, mais Laurel ne pouvait s'empêcher de penser que le Gryffondor ne méritait qu'une chose : qu'on lui rende la monnaie de sa pièce.

     Elle sortit de l'infirmerie quelques heures plus tard, et se rendit immédiatement dans la Grande Salle – guidée par son estomac criant famine.

—     Mme Pompresh t'a laissé sortir ? Demanda Leta quand la rouge et or s'assit en face d'elle.

      Laurel acquisca en se servant généreusement du ragoût ; elle était affamée.

—    Aufaite, Laurel, ta retenue c'est ce soir.

      L'intéressée manqua de s'étouffer de surprise, et bu une grande rasade d'eau pour respirer à nouveau tandis que Ashton Cole – assis à côté de la jeune fille – hésitait visiblement à lui taper dans le dos. Il lâcha un discret soupir de soulagement quand cette dernière arrêta de tousser.

— J'avais complètement oublié ça, s'exclama la fillette brune.

— Tu devrais te dépêcher, la prévint Leta en consultant sa montre. Je doute que Rusard apprécie les retards.

En vérité, Rusard, le concierge, n'appréciait pas grand chose, à part sa chatte Miss Teigne et les anciennes punitions moyenâgeuse – comme être pendu par les poignets au toits d'un cachots ou fouetter. Il essayait d'ailleurs désespérément depuis plusieurs années de convaincre le directeur de réhabiliter ces sanctions. Sans succès.

Laurel ne ressortit de la salle des trophées qu'à la nuit tombée, frottant son poignet endolori. Elle traversa les couloirs sombres en laissant une odeur de produits nettoyants et astiquants derrière elle.

Russard l'avait fait nettoyer minutieusement chaque trophées de l'école. Elle les connaissait désormais par coeur, mais son poignet droit la faisait souffrir.

      Elle sursauta en entendant une espèce de long sifflement se répercutant en écho sur les murs du couloir.

—    Il y a quelqu'un ?

    Si personne ne répondit à Laurel, elle se sentait maintenant extrêmement mal à l'aise. Comme si son inconscient sentait qu'elle n'était plus en sécurité, et avec la désagréable impression qu'elle était observée.

     La jeune fille déglutit difficilement et accéléra le pas, jusqu'à se mettre à courir pour atteindre l'étage où se trouvait son dortoir. Elle soupira de soulagement quand elle atteignit le portrait de la Grosse Dame.

— Magyar à pointes.

À l'entente du mot de passe, le portrait de la Grosse Dame pivota pour dévoiler l'entrée de la salle commune de la maison Gryffondor. Après s'être engouffrée à l'intérieur, Laurel monta quatre à quatre les marches menant au dortoir des filles de première années.

     Frissonnante, la jeune fille se glissa rapidement dans son lit à baldaquin. Elle avait la sensation que quelque chose l'avait guetté dans l'ombre mais – seulement maintenant, à l'abri dans son dortoir – elle était désormais en sécurité.

     Elle allait s'endormir quand son regard se posa sur le pantalon qu'elle portait le jour où elle était allée sur le Chemin de traverse pour acheter ses fournitures scolaires. Soudain, par curiosité, elle se releva sans bruit et glissa sa main à l'intérieur de la poche.

     Lorsqu'elle l'a ressortit, la bague qu'elle avait trouvée – et dont elle avait oublié l'existence – était nichée au creux de sa paume.

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