02 : Ombre mystérieuse & Baguettes magiques
02
— Ombre mystérieuse &
Baguette magique.
C'EST AVEC UN REGARD ÉMERVEILLÉ que Laurel regardait sa mère tapoter, du bout de sa baguette magique, certaines pierres du mur situé dans l'arrière cour d'un bar appelé Le Chaudron Baveur.
Ce n'était pas la première fois que la fillette se rendait au Chemin de Traverse. Sa mère, étant une sorcière, elle s'y était fréquemment rendue pour faire des courses. Mais, maintenant qu'elle avait reçue sa lettre de Poudlard, elle voyait la longue avenue d'un autre oeil et cette journée – d'originaire banale – avait une toute autre saveur aujourd'hui.
— Allons chez Madame Guipure en premier, proposa Mrs Duncan alors qu'ils débarquaient sur l'allée noire de monde.
Laurel était si excitée à l'idée de faire les achats nécessaires pour sa futur scolarité qu'elle dû se retenir de sautiller. Après avoir fait le plein d'argent à Gringotts – la banque des sorciers où ils ne s'étaient pas attardés outre mesure – ils prirent la direction de la boutique de robe de sorciers. En effet, Laurel n'était pas spécialement à l'aise au milieu de tous ces gobelins. Et, elle se demandait souvent comment son cousin réussissait à travailler avec eux depuis qu'il avait été diplômé de Poudlard.
Après avoir acheté leurs nouvelles robes de sorciers, et les différents grimoires nécessaires au bon fonctionnement de leur scolarité, les deux enfants avaient maintenant hâte d'acheter leurs baguettes magique. Laurel soupçonnait d'ailleurs sa mère d'avoir volontairement passer cette étape en dernier pour impatienter les deux enfants.
— Je vais aller acheter vos chaudrons et vos nécessaires à Potion, déclara Mrs Duncan. Vous n'avez qu'à aller à la Méningerie magique vous trouver un compagnon. Et, surtout pas de rats !
Sur ces mots, elle tendit une bourse de gallions à Aniel et fendit la foule en direction d'une boutique poussiéreuse où des chaudrons en étain et en argent trônait derrière la vitrine.
Les enfants entrèrent dans la boutique, Aniel se dirigea immédiatement vers le coin hiboux. Laurel, en revanche, comtemplait en révassant les boursouflets, les souris et les félins présent dans la boutique.
Elle venait de se pencher pour caresser un chat entièrement blanc quand quelqu'un la bouscula, la faisant tomber au sol. Elle se releva furieuse, en frottant son épaule douloureuse.
— Vous pourriez faire attenti ..
Alors qu'elle s'apprêtait à râler après celui qui venait de la percuter, elle n'aperçut personne derrière elle. En pivotant sur elle-même, elle remarqua une silhouette encapuchonné dans un cape de sorcier bleu foncé qui se dirigeait vers la sortie de la boutique.
Elle lui aurait sans doute couru après si son attention n'avait pas été attiré par un objet se trouvant à ses pieds. En se penchant pour le ramasser, la fillette se rendit compte que c'était une bague ornée d'une onyx – une pierre précieuse de couleur noire.
— Laurel, qu'est-ce que tu fais ? Viens voir ce que j'ai trouvé !
Après avoir sursauté, la brune glissa la bague dans la poche de son pantalon avant de rejoindre son frère dans l'arrière de la boutique — non sans avoir jeté un dernier coup d'œil vers la porte d'entrée du magasin.
....
Une demi-heure plus tard, les deux enfants rejoignirent leur mère. Aniel portait une cage dorée dans laquelle somnolait un oiseau, tandis que sa sœur avait les bras prit par un grand panier. Laurel avait jeté son dévolu sur un petit chat au pelage roux foncé. Après quelques minutes de réflexion, elle avait choisi d'appeler le félin Sawyer.
Aniel, lui, avait choisi un hiboux grand duc à l'étrange plumage fauve entrecoupé de plumes grises. Le jeune garçon l'avait surnommé Morphée.
Les trois Duncan se rendirent maintenant chez Ollivander – le meilleur fabricant de baguette qu'on pouvait trouver sur le Chemin de Traverse, voir même dans tout l'Angleterre.
Un vieil homme sortit d'une pile de boîte quand la sonnerie annonçant leur entrée dans la boutique retentit.
— Bonjour, déclara t-il de sa voix douce.
Ses grand yeux pâle se posèrent sur Mrs Duncan.
— Ah, Mrs Duncan, je suis heureux de vous revoir. Vous prenez toujours grand soin de votre baguette, j'espère ? 28,7 centimètre, bois de houx et crin de licorne. Une baguette souple, mais idéale pour la métamorphose.
Mrs Duncan sourit en hochant à tête puis poussa ses enfants devant elle.
— Bien, occupons nous de ces jeunes gens, déclara Ollivander en descendant de l'échelle sur laquelle il était perché.
Laurel frissonna alors que le sorcier s'approchait avec son mètre mesureur. Il prit plusieurs mesure, notamment entre son gros et son petit orteil du pied droit avant de se précipiter dans l'arrière de sa boutique et d'en revenir avec plusieurs boîte.
— Tenez, dit-il en lui tendant une baguette. Essayez celle-ci ; 17,9 centimètre, bois de Saule et ventricule de dragon.
Laurel agita la baguette mais rien ne se passa. Ollivander la lui arracha des mains puis lui en tendit une autre.
— Celle-ci, peut être ? 22,5 centimètre, bois d'aubépine et crin de licorne.
Même chose que pour la précédente.
— Hum hum, tenez essayez celle-ci. Boix de houx et écaille de dragon, 25,7 centimètre. Souple et légèrement flexible.
Lorsque Laurel la pris en main elle sentit une intense chaleur traverser tous son corps. Des étincelles rougeoyantes jaillirent de sa baguette quand elle l'agita.
— Bien, déclara Ollivander d'un air satisfait. Très bien. Passons à Mr Duncan maintenant.
Le choix de la baguette de Aniel fut moins long que celui de sa soeur, et finalement la baguette qui le choisi était en en chêne et plume de phénix, 28,5 centimètre.
Les deux enfants sortirent de la boutique après avoir payés les quatorze gallions que coûtaient leurs deux baguettes respectives.
— Bien, je crois que nous avons tout, récapitula Mrs Duncan en regardant la liste qui avait été envoyé en même temps que la lettre. Nous pouvons rentrer.
Les trois Duncan regagnèrent leur maison dans la joie et la bonne humeur. Après un délicieux dîner, Laurel se glissa dans son lit avec un soupir de soulagement. Cette petite excursion sur le Chemin de Traverse avait hatisée sa curiosité concernant Poudlard, l'école de sorcellerie. Et depuis qu'elle avait reçu sa lettre, elle comptait les jours qui la séparaient du premier septembre.
Plus qu'une semaine, songea la jeune fille avec impatience avant de sombrer dans un sommeil profond et sans rêves jusqu'au lendemain matin où elle se réveillerait encore une fois à la première heure dès que le soleil ferait son apparition.
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