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Vingt-septième chapitre.

[EN CAS D'OUBLIE DE DÉTAILS À PROPOS DE L'HISTOIRE, VOIR LE RAPPEL AU DÉBUT DU LIVRE.]

/!\ Rappel : Les pouvoirs de Lucie sont devenus incontrôlables pendant les vacances. Elle doit prendre des pilules qui bloquent ses pensées, à la manière de l'Occlumancie, et elle fait régulièrement des rêves où elle voit Poudlard réduit en cendre. Lucie a fait aussi la rencontre de Amos Diggory, le cousin de sa mère, Emilia, ce qui fait de Cedric Diggory son propre cousin. Lucie a fait un « rêve », dans lequel elle se réveille dans une bibliothèque et fait la rencontre d'un autre enfant élémentaire : Logan Morell. A un moment, elle touche ce dernier et se met alors à ressentir ses émotions et ses sentiments, même lorsqu'ils ne « rêvent » pas.

Précédemment : Le bal de Noël a été annoncé. Lucie ne sait pas si elle ira, car elle n'a pas assez d'argents pour se payer sa robe. Mais, si elle y va, elle désire secrètement aller au bal avec Fred Weasley, bien qu'elle ne supporterait pas voir Drago y aller avec quelqu'un d'autre qu'elle.

*** *** *** *** ***

Depuis que le bal de Noël avait été annoncé, tout le monde ne parlait plus que de ça. Tout le monde était surexcité - enfin certains plus que d'autres - et tout les garçons cherchaient une fille a invité. D'ailleurs, Newton avait avoué à Lucie qu'il avait eu le courage d'inviter une fille de Beauxbatons.

De son côté, personne n'avait demandé à Lucie d'aller au bal. Elle avait pensé que Fred le ferait, mais ça n'avait pas été le cas. Elle avait été un peu déçue mais elle le comprenait un peu. Déjà, il était en sixième année et elle en quatrième, ce qui faisait une grosse différence. Et puis, de toute façon, Lucie n'était toujours pas sûre d'y aller. La jeune fille avait bien prévenu Remus qu'il y avait un bal, mais lui avait dit que ça ne lui disait rien et qu'elle ne savait pas si elle allait venir. Bien sûr, c'était un mensonge. En voyant ses amis si enthousiastes et souriants, elle avait finalement eut envie d'y aller, mais, hors de question qu'elle dise à Remus qu'elle ne pouvait pas parce qu'il manquait d'argents ! Le pauvre allait culpabiliser et ça, elle ne le voulait pas.

Lucie était en train de se rendre à la volière. Elle préférait être là-bas, plutôt que de recevoir ses lettres devant tout le monde et puis de toute façon, elle comptait aussi écrire à Sirius. Depuis le début du l'année, ils essayaient de se parler régulièrement. Lucie lui racontait ce qu'il se passait à l'école, comment elle allait et lui se contentait de rebondir sur ses lettres, ne lui parlant que très peu de l'endroit où il se trouvait. Sirius lui avait simplement dit qu'il se trouvait dans un endroit tropical éloigné de Poudlard pour éviter d'être trop proche de Harry et ainsi de les mettre en danger. Lucie ne lui avait pas demandé plus de détails : moins elle en savait, mieux c'était et, de toute façon, elle faisait confiance à Sirius quant à sa sécurité.

Lucie arriva dans la volière qui était déserte, comme d'habitude. Le sol était recouvert de fientes d'oiseaux, mais avec un simple « Récurvite » appris en cours de sortilège, elle put s'asseoir à un endroit à peu près propre. La jeune fille écrivit une bref lettre à Sirius, lui disant qu'elle ne savait pas si elle irait au bal - elle lui avait déjà dit qu'il y en avait un -, qu'elle allait bien mais que Harry et Ron stressaient rien qu'à l'idée de demander à une fille d'être leur cavalière, et que ça l'amusait beaucoup. Elle termina sa lettre par une formule de politesse et en lui disant qu'elle lui manquait.

Lucie venait à peine de terminer sa lettre lorsqu'un hibou fit son entrée dans la volière. La jeune fille le reconnut comme étant celui de Remus, un grand duc au plumage brun. Lucie sourit faiblement alors que l'oiseau vint se poser à côté d'elle. Elle défit immédiatement la lettre et le hibou reprit alors son envol, n'attendant pas de réponse. Lucie fronça les sourcils en voyant qu'en plus de la lettre, il y avait une petite bourse qui, au vu de son tintement métallique, contenait sûrement de l'argent. La jeune fille haussa les sourcils, surprise, et s'empressa de lire la lettre.

« Lucie,

J'espère que vous allez bien, toi et Newton et que vous vous amusez bien à Poudlard. Mais, je ne vais pas tourner autour du pot. Ton frère m'a avoué que si tu ne voulais pas aller au bal de Noël, c'était parce que tu ne voulais pas que je dépense mon argent pour toi. Je n'ai pas été très surpris, de ta part, je m'en étais douté. En fait pour tout t'avouer, j'en avais déjà parlé à Dumbledore qui a trouvé cela absurde que tu ne viennes pas t'amuser sous prétexte que tu n'aies pas de tenue adaptée. Je n'aime pas plus que toi cela, mais il a insisté pour me donner quelques gallions, suffisamment pour ta tenue ainsi que celle de Newton. Il y a tout l'argent qu'il m'a donné dans cette bourse, gardes en pour toi et donne la moitié à ton frère. J'espère que tu passeras un bon bal, n'oublie pas de me dire qui t'y accompagneras, ça m'intéresse.

Avec tout mon affection,
Remus Lupin. »

Lucie releva la tête, un peu surprise. Dans un premier temps, elle regarda la bourse contenant de l'argent d'un air ahuri, puis elle se sentit soudainement extrêmement mal à l'aise. Le fait que Dumbledore lui paye en quelques sortes sa robe de bal ne lui plaisait pas. Elle avait l'intense impression de se servir de lui, même si ce n'était pas le cas.

Néanmoins, elle décida de remercier chaleureusement Remus et lui promit d'en faire aussi profiter à Newton. Maintenant, Lucie n'avait plus le choix : elle devait aller et accessoirement se trouver un cavalier.

La jeune fille alla réveiller Newt qui dormait sur son perchoir - d'ailleurs celui-ci laissa échapper un hululement offusqué - et Lucie lui caressa les plumes, ce qui le calma. La Gryffondor attacha à ses pattes deux lettres : celle pour Sirius et celle pour Remus. Il prit ensuite son envol après avoir mordiller affectueusement le doigt de Lucie.

Lucie s'apprêtait à redescendre de la volière, lorsque des bruits de pas se firent entendre. Elle se retrouva bien vite nez à nez avec Drago Malefoy. La jeune fille se mordit la lèvre et se décala pour le laisser passer, ce qu'il fit immédiatement. Depuis leur rupture, elle s'était arrangée pour ne pas le croiser dans les couloirs et lui l'évitait aussi comme la peste.

— Désolé, je savais pas qu'il y avait du monde, dit-il à voix basse pour briser le silence.

— T'excuse pas, j'allais y aller, répondit Lucie sur un ton indifférent.

Elle allait descendre les escaliers, mais Drago la retint par le bras l'empêchant de partir. Lucie n'esquissa pas le moindre geste. Elle s'était un peu douté qu'il n'allait pas la laisser partir aussi facilement, qu'il allait vouloir lui parler. Elle continua cependant de lui tourner le dos, attendant qu'il parle.

— Lucie, je... souffla-t-il d'une voix étrangement chargé de remords. Je suis vraiment, vraiment désolé pour ce que je t'ai dit, à propos de tes parents. J'aurais jamais dû dire ça... Je sais que j'ai mal agis, mais je ne le ferais plus. Tu me manques, avoua-t-il finalement.

Le cœur de Lucie se serra et elle se retourna alors vers lui. Elle ne l'avait jamais entendu faire un tel discours, ni vu d'ailleurs dans cet état là. Son teint semblait encore plus pâle que d'habitude, ses cheveux n'étaient pas coiffés - un peu comme ceux de Harry - et il avait des petites cernes sous les yeux. Était-ce de sa faute ?

— Ce n'est pas qu'à cause de ça Drago, souffla Lucie en n'osant pas le regarder. Ça, c'était l'élément de trop. C'est l'accumulation de tout, tu comprends ? Je voulais plus me cacher, je voulais plus faire semblant de te détester, je voulais plus te voir rire avec Pansy, je voulais plus qu'on s'insulte en public.

Drago pinça les lèvres, mais ne répliqua pas. Il baissa finalement les yeux et passa une main dans ses cheveux, les décoiffant encore plus.

— Tu vas au bal ? demanda-t-il, changeant brusquement de sujet.

Lucie fut quelque peu décontenancée par sa question, mais répondit tout de même.

— Oui.

— Avec quelqu'un ?

— Je ne sais pas.

— Je ne supporterais pas de te voir avec quelqu'un d'autre.

Le cœur de Lucie loupa un battement. Elle faillit lui dire qu'elle aussi, mais elle se rappela d'une chose : ils n'étaient plus ensemble.

— J'imagine que tu y vas avec Pansy ? demanda Lucie, la gorge enrouée.

— Elle m'a demandé, mais je n'ai pas encore répondu.

Un bref silence prit place, où chacun évitait le regard de l'autre. Drago avait lâché le bras de Lucie, alors cette dernière en profita pour faire demi-tour.

— Au revoir, Drago, dit-elle en commençant à partir.

— Viens avec moi ! s'écria soudainement Drago en la voyant commencer à descendre. Viens avec moi au bal.

Lucie se stoppa net et se tourna vivement vers lui. Venait-il vraiment de lui proposer cela ? D'aller au bal avec elle ? Et elle, que devait-elle dire ? Ils n'étaient plus ensemble et Lucie devait normalement toujours lui en vouloir, mais pourtant une part d'elle n'avait pas pu s'empêcher d'espérer qu'il lui demande.

— On est plus ensemble, souffla-t-elle.

— Laisse-moi une deuxième chance, implora Drago en s'approchant d'elle.

— Non, je ne veux pas me cacher une fois de plus, tu ne comprends donc pas ? Je ne veux plus de ça, de notre ancienne relation !

— Je ne te demande pas cela, souffla Drago en arrivant près d'elle. Je suis prêt à assumer ma relation avec toi devant tout le monde.

Lucie releva brusquement les yeux vers lui, choquée. Est-ce qu'il venait vraiment de dire ça ?

— Je suis prêt à ça, pour te garder auprès de moi, renchérit-il.

Lucie le dévisagea sans un mot. Oui, il était prêt à cela pour elle. Mais que se passerait-il lorsque le père de Drago saurait ? Allait-il le punir ? Pire ? En tout cas, ça ne serait pas une partie plaisir. Et la jeune fille ne put s'empêcher de penser aussi à elle. Si Remus savait, que dirait-il ? Si Sirius savait ? Lucie ne voulait pas qu'il soit déçu d'elle.

— Je ne le suis peut-être pas, répondit finalement Lucie d'une voix enrouée.

Elle lui lança un dernier regard avant de descendre une bonne fois pour toute de la volière. Cette fois, il ne la retint pas. Lucie essuya ses yeux et renifla. Elle ne pouvait s'empêcher de se poser des questions. Venait-elle de prendre la bonne décision ?

*** *** *** *** ***

Bonjour !

Comme d'habitude, j'ai un jour de retard, mais bon, vous êtes habitués a force, non ? Je fête Noël demain, j'ai trop hâte ! Et d'ailleurs, je vous souhaite à tous un joyeux Noël en avance. Qu'est-ce que vous avez demandé, vous ?

Sinon, je n'ai toujours pas décidé qui ira au bal avec Lucie ? Seule ? Drago ? Fred ? Qui préférez-vous ?

Merci de lire mon histoire !
Bonne journée.

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