
Trente-deuxième chapitre.
[EN CAS D'OUBLIE DE DÉTAILS À PROPOS DE L'HISTOIRE, VOIR LE RAPPEL AU DÉBUT DU LIVRE.]
/!\ Rappel : Les pouvoirs de Lucie sont devenus incontrôlables pendant les vacances. Elle doit prendre des pilules qui bloquent ses pensées, à la manière de l'Occlumancie, et elle fait régulièrement des rêves où elle voit Poudlard réduit en cendre. Lucie a fait aussi la rencontre de Amos Diggory, le cousin de sa mère, Emilia, ce qui fait de Cedric Diggory son propre cousin. Lucie a fait un « rêve », dans lequel elle se réveille dans une bibliothèque et fait la rencontre d'un autre enfant élémentaire : Logan Morell. A un moment, elle touche ce dernier et se met alors à ressentir ses émotions et ses sentiments, même lorsqu'ils ne « rêvent » pas, ils ont aussi découvert qu'ils peuvent se parler par télépathie.
Précédemment : Comme Lucie est allée au bal avec Drago Malefoy, les Gryffondor ne se sont pas privés de lui faire des remarques, ce qu'elle n'arrive pas à supporter. Dans la bibliothèque, alors que Lucie parlait avec Fred, elle s'est emportée contre un groupe de Serpentard, et ça aurait pu dégénéré si elle n'avait pas quitté la salle. Fred a tenté de la suivre pour la comprendre et s'expliquer avec elle, mais Lucie l'a repoussé et a repris son chemin comme si de rien n'était.
*** *** *** *** ***
Lucie traversa les couloirs de l'école, énervée au possible, les poings serrés. Elle cherchait à aller dans un endroit calme, où personne ne la dévisagerait ouvertement en chuchotant sur son passage et où elle serait enfin tranquille. Alors qu'elle passait devant un groupe de Serdaigle de quatrième année, elle entendit distinctement un des garçons dire à ses amis :
— Regardez, c'est la fille qui sort avec un Serpentard... Il paraît que le choixpeau l'aurait placé dans la mauvaise maison lors de la cérémonie, qu'elle aurait dû être à Serpentard, mais qu'elle a supplié pour être à Gryffondor.
— Ça ne m'étonne pas qu'elle soit destinée à être Serpentard, répondit un autre. On dit qu'elle a tué son père adoptif parce qu'il refusait de lui apprendre la magie noire !
— Et ses parents étaient des mangemorts qui ont été emprisonné à Azkaban ! ajouta une fille.
— C'est dingue que Dumbledore laisse une fille comme ça traîner dans les couloirs de l'école... souffla un garçon, étonné.
Lucie se tourna alors vivement vers eux, furieuse que les propos qui l'entouraient aient été si déformés par les commères de l'école. Elle s'approcha du petit groupe, et lorsqu'ils la virent approcher, les quatre Serdaigle - trois garçons et une fille - se lancèrent un regard mi-paniqué, mi-méfiant.
— À votre place, leur dit Lucie en serrant les poings, tentant de maîtriser sa colère. Je me mêlerais de ce qui me regarde. Vous ne savez rien de moi ou de ma vie et je vous interdis de me juger.
— C'est juste les rumeurs qui courent, répliqua un des Serdaigle, un brun aux cheveux longs.
— Alors je vous conseille d'arrêter de les écouter ou vous finirez comme mon père ! répliqua Lucie avec hargne.
— Tu l'as vraiment tué ? demanda alors la fille.
Lucie ne se rendit pas compte qu'elle ne se maîtrisait plus. Elle ne se rendit pas compte que ses poings commençaient à se recouvrir de glace, et qu'elle risquait d'exploser à tout moment. Elle ne se rappelait avoir déjà été aussi énervée contre quelqu'un auparavant. Et Merlin sait ce qui aurait pu se passer. Peut-être que Lucie aurait lancé un sort au groupe de Serdaigle, peut-être aurait-elle aspirée leur vie comme elle avait fait avec son père adoptif, peut-être les aurait-elle frapper au visage, tout simplement. Mais personne ne sut ce que Lucie aurait fait, car alors, une voix derrière elle l'appela. Une voix légèrement grave, traînante, que Lucie reconnut immédiatement.
— Lucie ? demanda la voix de Drago. Tout va bien ?
La jeune fille se retourna et se détendit instantanément lorsqu'elle le vit. Sans qu'elle le remarque, elle deserra les poings et la glace dessus disparut immédiatement. Drago s'approcha d'elle, les sourcils froncés. Cette fois, il n'était pas accompagné de Crabbe ou de Goyle, ni même de Pansy Parkinson. Il jeta un regard mauvais au groupe de Serdaigle, méfiant.
— Qu'est-ce qu'il se passe ? demanda-t-il sur la défensive.
— On parlait des rumeurs de l'école, répondit Lucie en croisant les bras, toisant les élèves devant elle.
— Mais on a compris qu'il fallait jamais croire les rumeurs, souffla rapidement la seule fille du groupe. Allez, venez, on y va.
Elle tira par la manche un des garçons qui ne perdit pas de temps pour la suivre, bien vite imité par les autres. Lorsqu'ils disparurent du champ de vision de Lucie et Drago, ce dernier se tourna complètement vers elle en haussant un sourcil.
— Qu'est-ce qu'ils te voulaient ? demanda-t-il.
— Rien. C'est moi qui suis allée les voir. Ils ont parlé de moi, en disant que mes parents avaient été des mangemorts enfermés à Azkaban, que j'avais tué mon père de sang-froid, que je n'aurais jamais dû être à Gryffondor... Les rumeurs de l'école.
— Ils n'étaient pas très sages pour des Serdaigle.
Lucie se tourna vers lui, curieuse.
— Qu'est-ce que tu veux dire ?
— S'ils étaient intelligents, ils ne t'auraient jamais provoqué
Drago esquissa un sourire malicieux, et Lucie ne put retenir un éclat de rire. Il se pencha ensuite vers elle et l'embrassa doucement, se fichant complètement de qui ou non pouvaient les voir. La jeune fille sourit lorsqu'ils se détachèrent l'un de l'autre, et elle entrelaça leurs doigts tandis qu'ils se mettaient à déambuler sans but précis dans les couloirs de l'école.
— Tu as eu droit à des remarques du côté des Serpentard ? lui demanda Lucie, curieuse. Par rapport à nous ?
— Quelques unes des plus vieux, qui me demandaient ce qu'on faisait ensemble, répondit Drago en haussant les épaules.
— Qu'est-ce que tu as répondu ?
— Qu'on était simplement ensemble et que quoiqu'ils fassent, ça ne changerait pas.
Lucie eut un sourire mais elle le perdit aussitôt. Pour elle, ça ne s'était pas passé comme ça. Seamus et Dean lui en voulaient de « pactiser » avec l'ennemi, tout comme sûrement la quasi-totalité de sa maison. Mais le pire, ça avait sûrement été la réaction de Fred. Il avait été déçu, dégoûté. Lui parlerait-il encore ? Elle en doutait.
— On a fait un choix Lucie, dit Drago lorsqu'il remarqua son silence. On savait ce que ça impliquait. Et il est trop tard pour revenir en arrière.
— Je sais, je sais... souffla Lucie. Qu'en as pensé ton père ?
Drago se tendit légèrement et il se passa un instant avant que Lucie ne réponde.
— Il ne le sait pas, dit-il finalement. Enfin, pas encore. Ce n'est qu'une question de temps avant que quelqu'un de Serpentard lui écrive pour lui annoncer la bonne nouvelle.
— Comment crois-tu qu'il va réagir ?
— Il sera sûrement furieux. Peut-être ne m'autorisera-t-il même pas à rentrer à la maison pendant les vacances. Mais au final, ça aurait pu être pire, je crois. Au moins, tu n'es pas une née-moldue, ça il ne l'aurait jamais accepté.
— Et ta mère ?
— Elle sera sûrement déçue au début, mais elle finira par se dire que si j'ai accepté le risque d'être avec toi, c'est que c'est assez sérieux entre nous.
— Ça l'est.
Drago lui sourit et serra un peu plus fort sa main. Ils finirent tout les deux par s'arrêter de marcher, et ils vinrent s'asseoir tout d'eux contre sur le muret qui donnait sur la cour extérieur de château. C'était un coin assez peu fréquenté par les élèves, où ils seraient donc tranquille. Lucie s'assit sur le muret, ses pieds balançant légèrement dans le vide, tandis que Drago s'appuya négligemment dessus, juste à côté d'elle.
— Est-ce que je peux te poser une question ? lui demanda-t-il alors.
Lucie se tourna vers elle, les sourcils froncés par sa question légèrement bête. S'ils étaient ensemble, bien sûr qu'il pouvait lui poser des questions.
— Oui, évidemment, répondit-elle.
— Fred Weasley. Est-ce que tu ressens ou a ressenti des choses pour lui ?
Légèrement dépourvue par la question, Lucie décida tout de même de répondre honnêtement.
— Oui, avoua-t-elle. Quand ça n'allait pas bien entre nous. Il m'avait proposé d'aller au bal avec lui.
— Et maintenant ?
— Maintenant, je suis avec toi.
Cette réponse sembla satisfaire Drago, car il se pencha vers elle pour l'embrasser de nouveau. Ils restèrent assis ensemble tout le reste de l'après-midi, ne prenant plus garde aux regards que leur lançaient parfois les autres élèves. Lucie se sentait heureuse avec Drago, elle était bien. Mais pourquoi avait-elle la sensation que tout ceci ne durerait pas ?
*** *** *** *** ***
Bonjour !
Est-ce que j'ai déjà eu autant de retard ? Une semaine que je n'ai pas posté, je m'excuse, mais j'ai dû écrire un chapitre entier et c'était très looong. Mais je posterai sûrement un chapitre demain pour me faire pardonner. Si je n'oublie pas.
Alors, ce chapitre est basé sur Lucie, ses sentiments, et sa relation avec Drago ? Qu'en avez-vous pensé ? D'ailleurs, que pensez-vous de Lucie maintenant ?
Qu'espérez-vous pour la suite ? Une discussion avec Fred ? Les enfants élémentaires un peu plus en avant ?
Merci de lire mon histoire !
Bonne journée.
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