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❧ Chapitre 9 ❧




« Ne prenez pas la vie au sérieux, de toute façon, vous n'en sortirez pas vivant. »                    

- Bernard Le Bovier De Fontennelle


Je n'en reviens pas. Comment est-ce possible ? La jeune fille est tout aussi effrayée que moi mais aucune de nous ne veut bouger. J'entends des pas derrière moi et je devine facilement que c'est Aydan qui arrive. D'un seul coup, l'alcool n'a plus aucun effet sur mon cerveau, je suis parfaitement consciente.

    — Elie qu'est-ce qu... ? s'interrompt le jeune homme.

    — Qui es-tu ? demandais-je en me concentrant sur mon double.

    — Vous, qui êtes-vous ? m'interroge la jeune fille, affolée.

    — Je m'appelle Elie et toi ?

    — Aimée.

    — Très bien Aimée, commençais-je, je ne te veux aucun mal et je ne comprends pas ce qu'il se passe, comme toi. Voici Aydan, dis-je en désignant le garçon derrière moi d'un geste de la main, c'est un ami à moi. Il va nous aider. Peux-tu...peux-tu te lever ?

    La jeune fille hoche la tête puis appuie ses mains sur le sol avant d'être sur ses deux pieds. Je me lève à mon tour et observe ma copie conforme. Ses cheveux bruns sont quelque peu emmêlés, ses joues creuses sont légèrement teintées de noir et les lèvres que nous avons en commun sont gercées tandis qu'une longue jupe sale et un vieux chemisier déchiré habillent son corps frêle. Je ressens à ce moment de la honte. La honte d'être habillée ainsi, de sourire et même de rire avec Aydan, de manger et boire à ma faim, d'habiter dans une demeure immense et de dormir sur un matelas douillet alors qu'un double de moi meurt de faim, dort dans la saleté et l'air frais de la nuit. Oui j'ai honte. Honte d'être moi.

    Je me tourne vers le jeune homme qui m'accompagne et constate le même air ahuri que moi il y a quelques secondes. D'ailleurs, cette mine déconcertée est plutôt mignonne chez lui. Soudain je me tire de ma contemplation en me rappelant que je dois sortir Aimée de cette situation, même si je crois que je dois d'abord parler à Aydan.

    — Je reviens, je n'en aie pas pour longtemps, assurais-je à mon sosie avant de m'éloigner de quelques mètres.

    Je rejoins vite Aydan. Celui-ci s'empresse de me bombarder de questions :

    — Qu'est-ce qui vient de se passer là ? Qui est-ce ? Tu la connais ? Et comment c'est possible ? Mais bon sang Elie, s'emporte-t-il, c'est ton portrait craché !

    — Je sais Aydan mais calme-toi, dis-je placidement. Ce n'est pas en paniquant que l'on résout quelque chose et encore moins ce genre de situation complètement folle. Je suis tout aussi choquée que toi et je ne comprends pas comment cela est possible. Je sais seulement qu'elle s'appelle Aimée.

    — Mais c'est complètement dingue, avoue-t-il toujours aussi choqué en se passant une main dans les cheveux et en me tournant le dos comme pour essayer de trouver une explication logique à cette apparition.

    — Tu sais, cela doit arriver souvent que des personnes rencontrent leur double, après tout il y a tellement de combinaison de gènes possible dans le monde qu'il doit bien y avoir des ressemblances...

    — Mais pas aussi exactes Elie, me coupe-t-il en frottant son visage de ses deux mains.

    — Tu sais, ce n'est pas grave Aydan, tentais-je de le rassurer autant que moi-même, ce n'est pas après ce qu'il nous ait arrivé que nous devons nous étonné de cette situation. Nous ne sommes plus à ça près...

     J'avance doucement vers lui de peur qu'il ne s'emporte mais il n'en ait rien. Je lui presse amicalement le bras et celui-ci se retourne vers moi, une lueur insinuant : « Après tout, qu'est-ce qui peut bien nous arriver de pire que d'être mort, ressuscité cent ans en arrière puis d'avoir rencontré son double dans la rue ? ».  Sur ce coup là, je dois avouer que je suis d'accord avec sa conscience. C'est vrai ça, qu'est-ce qu'on risque ? Cette situation me rappèle une citation que j'aime beaucoup : « Ne prenez pas la vie au sérieux, de toute façon, vous n'en sortirez pas vivant. » de Bernard Le Bovier De Fontenelle. Pour le coup, c'est vrai que c'est le cas de dire que nous ne nous en sommes pas sorti vivants.

    — Tu as raison. Mais qu'est-ce qu'on va faire d'elle ? On ne peut pas la laisser ici dans la rue ? me demande-t-il visiblement plus calme.

    — C'est vrai. Je ne sais pas, avouais-je, mais une chose est sûre : elle ne restera pas une minute de plus sur ce trottoir. Aimée que dirais-tu de...

    Je quitte Aydan des yeux pour me tourner vers mon double qui n'est plus là. Elle a disparu, ou peut-être est-elle partie ? Il faut que je la retrouve. Je jette un oeil à Aydan qui s'est précipité vers la portière conducteur de sa voiture tandis que je fais de même pour m'asseoir à ses côtés.

    — En tout cas, nous avons un avantage qu'elle ne possède pas : une voiture, me rassure Aydan en commençant à rouler.

    Chacun de nous tourne la tête dans tous les sens dans l'espoir de la trouver mais rien. Elle n'a pas pu aller bien loin, elle était à pied. Les habitations et les rues du vieux carré s'enchaînent et toujours aucun signe de mon sosie. Je commence à perdre espoir lorsque j'aperçois une longue chevelure brune voler au rythme des pas rapides d'une silhouette féminine.

    — Aydan, arrêtes la voiture !

    Le jeune homme s'exécute, ce qui me permet d'ouvrir ma portière et de traverser la rue pour courir après elle. J'enlève rapidement mes salomés et continue ma course-poursuite. L'alcool, visiblement toujours présent dans mon sang, me fait zigzaguer mais je ne perds pas pour autant de vue mon objectif un seul instant. Je cours maintenant sur le long trottoir qui longe la rue, couvert par les balcons en ferrailles des logements au dessus de ma tête. Aimée court sans se retourner une seule seconde. Elle doit être terrifiée. Une foule nous sépare mais je ne la quitte pas des yeux. Je passe à toute allure devant des boutiques de vêtements, des bars décidément vides et des épiceries. Soudain, je percute quelqu'un. C'est une vieille dame, les bras chargés de boîtes en tout genre. Certaines sont d'ailleurs tombées au sol sous le choc.

    — Oh, je suis terriblement désolée Madame... Je...je ne vous avais pas vu...tentais-je de m'excuser tout en regardant nerveusement le chemin qu'à emprunté mon double.

    — Vous devez être très pressée pour ne pas faire attention, me dit-elle gentiment en se baissant difficilement pour essayer de ramasser ses affaires.

    Même si je dois rattraper Aimée, je ne peux pas laisser cette femme se fatiguer à porter ces paquets seule. Je risque un dernier regard furtif dans la direction de mon sosie et constate qu'elle a disparue. Maintenant que j'ai perdu de vue mon objectif, je peux bien me rendre utile en aidant cette pauvre femme que j'ai bousculé. Elle doit avoir une soixantaine d'année même si sa peau sombre la rajeunie un peu. Quelques tâches plus foncées parsèment son visage tandis que ses yeux bruns ont une lueur intimidante, presque magique...

    — Laissez. Je m'en occupe, dis-je en arrivant à terre alors qu'elle se relève. C'est la moindre des choses que je peux faire après ce que j'ai fais.

    Je ramasse les quelques boîtes tombées au sol et les empile en un tas m'arrivant ainsi jusqu'à mon menton. La vieille femme esquisse un sourire reconnaissant à mon égard quand je me redresse, et je ne peux m'empêcher de culpabilisé.

    — Je peux peut-être vous aider à porter vos paquets jusqu'à chez vous ?

    — Ce serait avec plaisir, me répondit-elle.  

    Je la suis à présent en direction de sa maison, les bras chargés de boîtes, mes salomés pendant par les lanières à mes doigts et les pieds nus. Des petits cailloux s'enfonce dans les pieds à chaque pas que j'entreprends mais je fais avec, peut-être n'est-ce pas très loin. Je ne peux pas m'empêcher de jeter des coups d'oeil partout autour de nous, dans l'espoir de retrouver mon double fugitif.

    — Voilà, nous y sommes, s'exclame la vieille femme en insérant une clé dans la serrure d'une porte qui orne la devanture d'une boutique pour le moins étrange.

    Au-dessus de notre tête pend une enseigne en bois, peinte en violet qui contraste bien avec des écritures blanches. J'arrive à lire ce qui est inscrit dessus et je peux dire que je ne m'attendais pas du tout à ça : « Chez Monique, Vaudou et Sorcellerie ». Je me demandais bien si j'étais en compagnie de « Monique » en ce moment même. J'avais déjà entendu parlé de ces gens qui prétendaient communiquer avec l'au-delà et jeter des sorts en 2020 mais je ne savais pas que cette pratique existait depuis si longtemps à La Nouvelle Orléans. Je dois bien avouer que je n'y ai jamais cru, on dit souvent que ce sont des pièges à touristes et que ces gens sont des charlatans. En tout cas, qui que soit cette Monique elle est très gentille avec moi depuis que je l'ai rencontré.  

    — Tu peux poser les paquets sur le comptoir au fond de la pièce, m'indique-t-elle en refermant la porte de la boutique dans un tintement de cloche.

    Son magasin colle tout à fait au style de l'enseigne, c'est-à-dire occulte. Toutes sortes de petits objets, crânes, ossements, boîtes, bocaux et bougies trônent sur des étagères en bois tandis que des tapisseries réchauffent l'atmosphère terne de la pièce. Seule la faible lumière d'une bougie, présente sur une petite table ronde, se contente d'éclairer la boutique, en plus de la lumière du jour. Autour de celle-ci se trouvent deux chaises en face l'une de l'autre, surement pour accueillir les clients de la « sorcière ». Comme cette dernière me l'a précisé, un vieux comptoir en bois couvre presque totalement la largeur de la pièce. J'y dépose les paquets avant de constater qu'une grande quantité de grimoires à la vieille couverture poussiéreuse s'entassent derrière. Je remarque aussi qu'une ancienne porte violette à la peinture écaillée se tient à la droite du buffet, ce qui doit certainement être un dépôt. Je remet mes salomés à mes pieds après les avoir nettoyer d'un coup de la main et retourne devant cette femme de plus en plus bizarre. Je crois que je devrais y aller maintenant, je n'ai toujours pas retrouvé Aimée et Aydan doit se demander où je suis passée.

    — C'est fait ! Je suis encore désolée de vous avoir bousculée Monique...

    — Ce n'est rien ma chérie, tu es pardonnée, m'annonce-t-elle affectueusement.

    Ma main allait appuyer sur la poignée de la porte par laquelle nous étions entrée un peu plus tôt quand la voix assez éraillée de Monique m'interrompt.

    — Attends, avant de partir, peux-tu m'apporter les cartes de tarot sur l'étagère à ta droite ?

    Je me voyais mal refuser pour tout dire. Je me retourne vers elle et observe d'un oeil curieux l'étagère qui se situe effectivement à ma droite. Comme Monique l'a dit, un petit paquet de cartes aux dessins peints à la main se tiennent entre un bocal de poudre bleu et un masque aux multiples traits de peinture blancs. Je saisis les cartes en faisant bien attention à ne rien faire tomber et les tends à la magicienne. Quand mes doigts entre en contact avec les siens, la vieille femme pousse une violente exclamation de surprise. Je crois au début lui avoir fait mal en lui donnant les cartes mais je constate aussitôt que ses yeux se révulsent. Elle marmonne des mots qui me sont incompréhensible alors que je commence à paniquer. Elle ne lâche pas ma main une seule seconde et plante même ses ongles dans ma paume. Je grimace un peu tout essayant de me défaire de sa poigne. Et c'est après quelques minutes qu'elle se décide enfin à libérer ma main de son emprise. Monique semble reprendre ses esprits petit à petit tandis que ne peux m'empêcher de masser ma paume délicatement. De la terreur habite maintenant ses prunelles brunes qui me scrutent étrangement.

    — Tu cours un grand danger Elie...

    — Comment savez-vous comment je m'appelle ?

    — Ne fais pas confiance aux apparences, chuchote-t-elle dans une grande inspiration rauque. Il n'est pas celui qu'il prétend être ! Prends garde à toi Elie ! Un lourd secret se découvrira, un coeur brisé sera, une âme tourmentée deviendra et un malheur emportera...  

    Je suis choquée par ce qu'elle vient de dire mais en même temps effrayée. Je ne pense pas que tout ce qui vient de se produire devant mes yeux ne soit qu'une mise en scène. Et si Monique était réellement une sorcière ? Non, c'est impossible, les sorcières n'existent pas ! Tu es revenu à la vie en 1920 et tu ne croirais pas en l'existence des sorcières ? Elle a deviné ton prénom, arrêtes un peu Elie ! Peut-être a-t-elle entendu le dire à un moment ? Bon, c'est peu être vrai après tout mais dans ce cas-là, qu'est-ce que toute cette tirade veut dire ?

    — Pourquoi me dites-vous tout ça ? demandais-je, curieuse en reculant d'elle de quelques pas me rapprochant un peu plus de la porte.

    — J'ai vu ton avenir grâce à un simple contact. 

    — Vous...vous avez vu mon avenir ? déglutis-je.

    — Oui mais fais attention mon enfant ! Quelqu'un te trahira !

    — Qui ?!

    — Je ne sais pas, m'avoua-t-elle.

    — Je...je crois que je ferais mieux de partir maintenant !

    Je ne lui laisse pas le temps de répliquer une nouvelle fois et sors par la porte en coup de vent. Je cours à travers les rues du vieux carré, seulement illuminé par les rayons flamboyant du soleil couchant. Il faut que je retrouve Aydan et c'est vrai que ça aurait été plus simple si j'avais eu mon téléphone portable sur moi, même si, à ce moment, ça n'existe pas encore. Je cours toujours, ma respiration s'accélérant à chaque coup de talon sur le bitume du trottoir. Des passants rentrent chez eux et ne manque pas de s'exclamer quand je les bouscule légèrement. Je n'y prête pas attention et me re-concentre. « Un lourd secret se découvrira, un coeur brisé sera, une âme tourmentée deviendra et un malheur emportera... », « Quelqu'un te trahira ! ». Les paroles de Monique me reviennent en mémoire et je ne peux m'empêcher de paniquer. Une personne va me trahir. Mais qui ? Aydan ? James ? Marie-Anne ? Aimée ? Et si cette vieille femme ne m'avait dit que des mensonges ? Non, il ne faut pas que je m'en fasse ! Ce n'est probablement pas vrai.

    Je cherche du regard la voiture d'Aydan mais je constate vite que tous les véhicules de la ville sont identiques. Et sans mon ami, jamais je ne pourrais me retrouver dans ce dédale de rues interminables ! Je m'arrête à un carrefour entre deux rues. Les panneaux m'indiquent que je suis au croisement de Bourbon Street et de Orleans Street. En face de moi se trouve l'arrière d'une cathédrale. La place devant l'édifice est encore bondée à cette heure, ce qui m'encourage à m'y approcher. Peut-être que je devrais attendre Aydan ici après tout. Je m'assois sur un banc en face de la cathédrale qui se trouve être celle de Saint-Louis. Deux petites tours encadrent le clocher principal à la façade blanche. J'attends patiemment en comptant les minutes. Une...Deux...Trois...Quatre...Cinq... Toujours aucune trace d'Aydan. Et s'il était parti sans moi du vieux carré ? Je ne saurais même pas retrouver le chemin de la maison des Bloomingdale ! Je suis perdue à moins que quelqu'un ne me retrouve.

    Le soleil disparaît lentement du ciel tandis que la place de la cathédrale se vide progressivement. Bientôt, je me retrouve seule, terriblement seule, à attendre sur ce banc de bois. Mon ventre gargouille faiblement alors que je ramène mes jambes sur le côté tout en tirant sur le bas de ma jupe pour que celle-ci recouvre un peu plus mes jambes. Dès que je commence à fermer les yeux, un bruit survient et je me réveille. La nuit est fraîche mais assez supportable en ce mois de juin. J'entends au loin des airs de jazz apaisants qui me poussent à m'endormir quand soudain une main m'agrippe l'épaule. Je bondis sur mes pieds en poussant un cri de surprise.

    — Aydan ?!

    — Le seul et l'unique !

    Je lui saute immédiatement dans les bras, sûrement à cause d'un stupide élan de désespoir. Il me réceptionne avec brio et me rend mon étreinte jusqu'à ce que je me détache subitement de lui.

    — Je croyais t'avoir perdu, annonça-t-il en souriant de soulagement.

    — Moi aussi. Mais comment m'as-tu retrouvé ?

    — Quand tu es partie à la recherche de ton double et que je ne t'aie pas vu revenir, j'ai commencé à te chercher partout. J'ai fait à peu près toutes les rues du quartier avant de revenir au point de départ, c'est-à-dire au bar. Regarde, le speakeasy est juste au bout de la rue là-bas. (Il tend son bras vers la rue à droite de la cathédrale et effectivement, je reconnais bien l'entrée vide du bar où nous étions il y a seulement quelques heures. Et c'est là que je t'ai vu, sur ce banc, entrain de dormir...

    — Et pour Aimée ? demandais-je inquiète.

    — Je l'ai retrouvée sur Saint Philip Street, à trois patté de maison d'ici.

    — Et elle t'a suivi ?!

    — Je peux me montrer très persuasif quand je veux, m'assure-t-il en jouant des sourcils.

    — Mais bien sûr Casa nova... (Je commence à marcher en direction de sa voiture en le laissant planté devant le banc.)

    — C'est vrai, se plaint-il. Regarde par toi-même ! Elle dort comme un bébé à l'arrière.

    — Mais comment a-t-elle pu te suivre alors qu'elle avait peur de moi tout à l'heure ? m'étonnais-je en constatant que mon double sommeille effectivement sur la banquette arrière de la voiture du jeune homme.

    — Je lui ai promis un toit et de la nourriture... Et on va dire qu'elle n'ai pas insensible à mon charme, ajouta-t-il en riant.

    Je lui frappe le bras. Il n'arrêtera donc jamais celui-là ! Je suis contente que nous aillons rattraper mon sosie, en apparence du moins, car j'aimerais beaucoup savoir comment ce fait-il que moi, Cécilia et Aimée nous ressemblons autant. J'hésite encore à raconter au jeune homme ce qu'il s'est passé durant son absence, avec Monique. Et s'il ne me croyait pas ? Je pense qu'il sera compréhensif, car il a bien cru que je venais d'une autre époque après tout ! Et puis il semble avoir confiance en moi, ce que même moi je n'ai pas encore.

    Nous montons dans la voiture avant qu'Aydan ne démarre pour nous ramener à la maison. Les paysages défilent devant nos yeux et je ne peux m'empêcher de ressasser les précédents évènements sans répit.

    — Aydan ?

    — Oui ?

    — Pendant que je courais après Aimée...(Je vérifie que cette dernière dorme toujours à l'arrière avant de me retourner vers le jeune homme.) J'ai bousculé une vieille femme à la sortie d'une boutique et je l'ai ensuite aidée à porter ces paquets jusqu'à chez elle...

    — Et... continua patiemment Aydan.

    — Est-ce que les sorcières existent à ton avis ?

    — Alors, pour répondre à ta question, je crois que oui. Ce serait un comble de renaître au siècle dernier après être mort dans un bayou et de ne pas croire en la magie, tu ne crois pas ?

    — Si...bredouillais-je. Tu as peut-être raison...

    — Mais pourquoi tu me demandes ça ?

    — Je crois que cette femme est une sorcière. Elle s'appelle Monique et...

    — Monique tu dis ?! me questionna-t-il précipitamment.

    — Oui, c'est bien ce que j'ai dis mais...

    —  Monique Delasseau ?

    — Je ne sais pas. Je ne lui ai pas demandé son nom Aydan !

    — Et bien s'il s'agit bien de Monique Delasseau, on dit d'elle qu'elle est la plus grande sorcière de toute La Nouvelle Orléans. 

    Et voilà encore une affaire qui s'arrange de mieux en mieux...


Désolée pour cette absence mais je participais à des concours. Voici le chapitre 9, j'espère qu'il vous aura plu ! N'hésitez pas à dire ce que vous en avez pensé, ça m'intéresse ! Merci encore d'avoir lu...

PS : Si un concours de nouvelles vous intéresse, j'en organise un qui s'intitule "À Fleur De Plume...". Les inscriptions sont jusqu'au 25 avril 2017 en commentaire du chapitre prévu pour ça, donc ne tardez pas ! ;) Pour plus d'informations, rendez-vous sur le livre du concours.

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