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❧ Chapitre 5 ❧



« Dire le secret d'autrui est une trahison, dire le sien est une sottise. »


                                        - Voltaire


— Je me suis noyée dans le bayou de Krick River en 2020.

— Quoi ?! s'étonna -t-il.

— Dit celui qui est mort dans le même bayou en 1990, dis-je ironiquement et ennuyée.

— C'est vrai. Mais comment cela s'est produit ?

— Eh bien, commençais-je en déglutissant difficilement et les larmes prêtent à jaillir à tout moment. Je... Je rentrais chez moi à vélo quand j'ai traversé le pont de Krick River. Une voiture est arrivée à toute vitesse et n'a même pas prit la peine de freiner avant de me renverser. Je me suis noyée entrainée au fond du bayou par mon vélo, abrégeais-je nerveusement.

Me confier m'avait à la fois soulagée mais aussi attristé. Ressasser ma mort est encore une chose délicate et c'était la première fois que je le disais à quelqu'un. Ces souvenirs sont tout aussi douloureux que l'eau sale du bayou qui s'infiltrait rapidement dans mes poumons. Je ne souhaiterais à personne cette mort cruelle et lente faisant souffrir le martyr à sa victime qui gesticule en l'espoir de retrouver de l'air... Mais elle se rend vite compte que personne ne viendra, personne ne prendra sa main pour la sortir de l'eau, personne ne sait qu'elle se noie sous ce vieux pont, personne ne sait quelles douleurs et souffrances elle endure, personne...

— C'est fini Elie, murmura Aydan en me prenant dans ces bras face à mon inertie.

Ce contact me surprend mais je me laisse aller rapidement contre son torse. Il sent bon, sa chaleur me rassure et le fait qu'il ait traversé la même chose que moi me persuade que je peux avoir confiance en lui. Je ne saurais dire si nous sommes restés ainsi longtemps mais une chose est sûre, ces secrets nous ont rapprochés. Je m'écarte de lui et lance un sourire sincère.

— Je vous aiderais avec cet homme, affirmais-je.

— Je pense qu'après tout ça nous pouvons nous tutoyer.

— Oui vous...Euh... Tu as raison. Ça ne fait à peine deux jours que je suis à cette époque et je parle déjà exclusivement en vouvoyant les gens.

— Rassures-toi ça m'a fait la même chose, sourit-il.

— Dis-moi tu n'as pas perdu ton langage courant des années 90 ?

— Non, ces choses là ne s'oublient pas surtout quand on doit se rappeler tous les soirs qu'on vient d'une autre époque.

— Ça a dû être dur.

— De quoi ?

— De jouer la comédie toute ces années et de ne jamais se confier à personne. D'ailleurs pourquoi me l'avoir dis alors que tu ne l'avais jamais avoué ?

— Au début je croyais devenir fou puis plus les jours passaient et plus je me faisais une raison : j'étais mort et revenu à la vie en 1890. Ce soir je me suis livré à toi parce que quelque chose en toi m'a incité à te faire confiance et cela depuis que je t'ai rencontré, dit-il en me fixant droit dans les yeux.

Je baisse le regard, gênée. Est-ce qu'il en fait exprès de me faire rougir à chaque fois ? Ça me rappèle qu'il est en danger avec ce Monsieur Northwood dans les parages et je ne peux pas le laisser seul face à lui.

— Aydan, je veux t'aider à te débarrasser de Northwood, dis-je déterminée.

— Elie c'est trop dangereux et puis il te persécutera aussi s'il découvre que tu es revenue à la vie il y a deux jours.

— Je m'en fiche au moins tu ne seras pas tout seul !

— Je préfère avoir des problèmes seul que de les partager avec toi au risque qu'il t'arrive la même chose que ce qu'il me réserve.

— Ne parles pas comme si il n'y avait pas de solution, le réprimandais-je. Réfléchissons à un moyen de te disculper de ces accusations...

Je commence à marcher dans la pièce en faisant des allers et retours. Aydan, lui, se tient le menton, le regard perdu sur les motifs anciens du tapis couvrant le sol. Comment faire croire à Northwood que ses accusations sont fausses ?

— Et si on lui disait que tu es en fait le jumeau de « ton père » ? proposais-je pas convaincue.

— Impossible, cela voudrais dire que j'aurais le même âge que mon père alors que je n'en fais que 18.

— Oui c'est vrai. Mais on a beau lui dire que tu es son fils et que tu lui ressembles comme deux gouttes d'eau, il ne te crois pas, avouais-je dépitée. Comment on peux faire ?

— Je ne vois qu'une solution, mais c'est impossible, on ne peut pas faire ça...

— ... dis toujours.

— Il faut tuer Northwood.

— Comment tu veux faire ça ? m'exclamais-je.

— Je ne sais pas.

— Et puis ses hommes sauraient obligatoirement que ce serait toi le coupable.

— Oui mais si je ne le fais pas, c'est lui qui me tuera et je ne veux pas que tu subisses le même sort.

— Tu ne seras pas seul, ne t'inquiètes pas pour moi. Et puis il ne sait pas encore que je suis comme toi, je pourrais m'approcher facilement de lui et...

— ... et quoi ? Tu le tuerais ? Non Elie, je ne veux pas que tu aies un mort sur la conscience. C'est moi dont il a découvert le secret donc c'est à moi de me charger de lui, affirme-t-il.

— Et si tu échoues ? le questionnais-je inquiète de la réponse.

— Et bien je mourrais.

Je ne peux pas accepter qu'il puisse mourrir. Pas après avoir découvert qu'il était comme moi : survivant. Je ne le laisserais pas faire. Si ce Northwood veut s'en prendre à Aydan alors il aura affaire à moi et je crois que nous avons un avantage sur lui : il ne sait pas qui je suis. Je pourrais facilement devenir proche de lui et découvrir ses points faibles, ses plans et son moyen pour nous tuer.

— Aydan j'ai un plan.

Il relève la tête vers moi, révélant un éclair d'espoir dans ses yeux. Je lui souris de toutes mes dents. Je crois savoir comment m'approcher de Northwood.





*****





— Fais attention à toi, me prévient Aydan quand nous marchons côte à côte dans le couloir nous menant à la salle de bal.

— Oui, ne t'en fais pas pour moi Aydan, je serais prudente, rallais-je.

— Promis ?

— Promis.

Je lui lance un sourire serein tandis qu'il me le rend, inquiet. Je lui ai fait part de mon plan et Aydan l'a approuvé après quelques réticences. Nous arrivons enfin dans la salle de bal où la fête bat toujours son plein. Soudain James nous rejoint, son éternel sourire satisfait sur les lèvres. Je me demande qu'est-ce qu'il a bien pu manigancer.

— Cécilia ! Je te cherchais partout, s'égosille-t-il en criant.

— Je crois que vous êtes ivre James, s'exclame Aydan.

— Oh Aydan ! Vous êtes là vous aussi ! s'époumone mon frère.

— Je crois que nous allons rentrer, m'empressais-je de dire en prenant le bras de James autour de mon cou.

— Je vous accompagne, nous informe Aydan en saisissant l'autre bras de James.

Nous marchons rapidement jusqu'à l'entrée de la bâtisse où des employés prennent le relais avec James. Un autre va chercher notre voiture pendant que je discute avec Aydan.

— On dirait qu'il va falloir que j'attende pour parler à James, me plaignis-je.

— Au moins jusqu'à demain, le temps que l'alcool quitte son sang. Je crois que je vais vous raccompagner chez vous : James ne peut pas vous transporter dans cet état et je crois que tu ne sais pas conduire, je me trompe ?

— Non c'est vrai je n'ai pas eu le temps d'apprendre en 2020, chuchotais-je sur la dernière partie de ma phrase. Ça ne t'ennuies pas ?

— Non ne t'inquiètes pas.

— Et pour tes invités ? le questionnais-je surprise tout en enfilant mon manteau.

— Mes employés s'en chargeront, me confie-t-il comme un secret.

— Bon et bien en voiture alors !

Nous montons dans la magnifique voiture de James : mon frère à l'arrière entrain de dormir et Aydan et moi à l'avant. Nous quittons sa propriété par le même chemin boisé qu'à notre arrivée. Cette soirée à été plutôt mouvementée je trouve, moi qui pensais être la seule dans mon cas, et bien je me trompais.

— Alors ? Cette soirée t'as-t-elle plu ? me demande Aydan pendant que je vérifie si le sommeil de mon frère n'est pas perturbé.

— Je dois dire qu'elle a été pleine de surprise...

— Bienvenue en 1920.

J'éclate de rire et lui aussi. C'est fou ce que je me sens bien en sa présence. Je me sens tellement libre et en confiance que j'aimerais que cela ne s'arrête jamais. Le temps passe, le paysage défile et je l'observe. Ses beaux cheveux bruns, ses yeux ambrés, sa mâchoire bien dessinée et ses pommettes hautes ; tout un ensemble harmonieux qui attire mes yeux.

— Ton regard sur moi me déstabilise, lance-t-il les yeux toujours rivés sur la route.

— Excuses-moi je ne voulais pas... je... balbutiais-je en détournant le regard les joues cramoisies pour au moins la centième fois de la soirée.

— Ce n'est rien, j'adore te voir te sentir gênée, rit-il.

— Pourquoi ? m'étonnais-je en le regardant.

— Tu es mignonne.

Et me revoilà entrain de rougir. Aydan me trouve mignonne mais je ne vais pas m'enflammer pour autant, ça ne me ressemblerait pas. Même si je souris comme une idiote depuis qu'il me l'a dit.

— Elie c'est ça ?

Je range mes affaires de cours dans mon casier quand une voix un peu trop rauque pour être celle d'Anna m'interpelle. Je me retourne et découvre Shawn, un garçon qui est dans ma classe depuis 6 ans et qui est plutôt beau je dois dire. Pourquoi vient-il me parler maintenant ? Il m'a toujours ignoré jusqu'à présent.

— Euh... Oui c'est moi, répondis-je hésitante en regardant partout autour de moi.


Il me gratifie de son magnifique sourire en passant sa main derrière sa tête pour gratter nerveusement ses cheveux bruns.

Et bien voilà, je me demandais si tu accepterais de sortir avec moi un de ces soirs ?

Il l'avait dit, j'avais bien entendu. Il venait de me demander de passer un moment avec lui. Je cherche Anna instinctivement de peur que tout cela ne soit une blague. Il attend ma réponse patiemment mais aucun son ne sort de ma bouche. Tous les mots se mélangent dans ma tête. Mes pensées divergent et mes cordes vocales ne répondent plus : c'est comme si ma gorge était nouée.

— Shawn... Je... Euh..., bégayais-je en pleine lutte intérieure contre moi-même.

— Tu ne veux pas c'est ça ? demande-t-il d'une voix tiraillée entre tristesse et colère. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris de venir parler à une fille comme toi de toute façon.

J'étais blessée et déçue de son comportement. Je voyais au loin son groupe d'amis nous observer en ricanant. Je crois que je ne tiendrai pas. Où es-tu Anna ? J'ai besoin de toi...

Qu'est-ce que tu entends par « une fille comme elle » ? s'énerva ma meilleure amie en débarquant soudainement entre lui et moi. Tu n'acceptes pas qu'elle puisse te rejeter Shawn ? ironisa-t-elle.

— Cette fille n'est même pas capable d'aligner deux mots...

— ... Je te signale que 'cette fille' comme tu dis est dans ta classe depuis bientôt 6 ans et que tu ne lui a jamais adressé la parole jusqu'à maintenant alors retourne pleurer vers tes amis et laisse-la tranquille !

Sur ses mots, Shawn s'en va, un dernier regard haineux dans ma direction avant de rejoindre ses amis. Mes mains tremblent à cause de l'adrénaline et de la colère. Si Anna n'était pas intervenue je ne sais pas comment cela se serait terminé...

En un rien de temps, nous arrivons devant chez les Bloomingdale, enfin... chez moi. Les lumières de la maison sont allumées et je vois Marie-Anne m'attendre devant la porte. Nous descendons de la voiture alors que des domestiques sortent James de la voiture. Une fois à hauteur de ma gouvernante, celle-ci me retire mon manteau et constate la présence d'Aydan.

— Dois-je préparer une chambre pour Monsieur Costerhidge Madame ?


Je n'avais même pas pensé à où Aydan allait dormir. Quelle idiote je fais !

— Euh... Oui préparez lui la chambre à côté de la mienne, il y sera très bien, dis-je à Marie-Anne qui s'en va s'acquitter de sa tâche. Cela ne vous dérange pas Aydan ? demandais-je en me tournant vers lui une lueur malicieuse dans le regard.

— Aucunement.

— Parfait. Suivez-moi je vais vous conduire à votre chambre, déclarais-je.

Je monte les marches calmement, Aydan à ma suite. J'espère ne pas me tromper dans les méandres de couloirs quand je reconnais ma porte. J'empreinte alors cette direction et dépasse ma porte pour arriver devant une porte semblable à la mienne.

— Voici ta chambre Aydan. J'espère que tu y passeras une bonne nuit.

— Merci.

— Du personnel t'apportera des vêtements pour cette nuit, l'informais-je.

— Très bien.

Je lui souri et pars en direction de ma porte qui se situe quelques mètres plus loin. Alors que je m'apprêtais à entrer dans la pièce, une voix m'interpèle :

— Bonne nuit Elie.

— Bonne nuit Aydan.

Et j'entre. Marie-Anne m'attend déjà et m'aide à me changer pour la nuit. Je m'endors rapidement, cette étrange mais magnifique soirée en tête.

L'eau s'engouffre dans mes poumons. Je hurle mais tout ce qui sort de ma bouche ce sont des bulles d'oxygène. Ma cheville est enchevêtrée dans la chaîne de mon vélo, entrainé au fond par le poids de la ferraille. Ma respiration se bloque dans l'espoir de retrouver de l'air rapidement mais j'abandonne, résignée. L'air me manque, ma cheville me fait souffrir, mes mouvements sont ralentis par l'eau et mes membres s'engourdissent à cause de la fatigue. Oui, la fatigue m'emporte mais je continue de lutter, de me battre pour rester en vie. Soudain plus rien ne bouge, mon cerveau ne répond plus, mon regard admire le vide et je sombre dans un sommeil éternel...

Je me réveille en sursaut. Comme la nuit dernière, de la sueur perle sur mon front, j'ai chaud et mon oreiller est trempé de larmes. J'ai une fois de plus revécu ma mort et c'était une fois de plus affreux. C'est comme si tout ce que j'avais ressenti en me noyant revenait pendant la nuit.

Mon estomac gargouille. C'est vrai que je n'ai pas mangé ce soir. Il est un peu tard pour se lever mais je décide quand même de le faire. J'attache mes cheveux en chignon grâce à un élastique posé sur ma commode puis me dirige vers la porte. Je quitte la chambre en chemise de nuit pour arriver dans les couloirs désert. Heureusement quelques lumières sont allumées, ce qui me permet de voir où je marche. Je longe les couloirs et arrive enfin au niveau des escaliers en marbre. Je les descends et traverse différentes pièces jusqu'à une porte en bois simple. Je l'ouvre et suis soulagée de tomber sur une immense cuisine.

J'ouvre un vieux frigo et trouve tout ce qu'il faut pour la garniture d'un sandwich. Un peu plus loin sur un plan de travail, j'aperçois un pain à côté duquel repose un couteau. Je m'en coupe deux tranches et constitue mon encas en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Je mors dans mon sandwich et en apprécie le goût quand j'entend le bruit de la porte qui s'ouvre. Je tourne la tête précipitamment dans l'espoir de voir qui interrompt ma dégustation.

— Aydan ! m'écriais-je en avalant de travers une bouchée de mon sandwich.

— Elie. Je suis étonné de te trouver là à une heure pareille, m'avoue-t-il en me rejoignant.

— Moi aussi. Alors, qu'est-ce qui t'amène dans cette cuisine ?

— J'avais faim. Et toi ?

— La même chose.

— On dirait qu'on a beaucoup de point commun, plaisante-t-il en se servant des ingrédients dans le frigo et du pain comme moi précédemment.

— Je crois aussi, riais-je.

Nous mangeons en silence puis je nous sert un verre d'eau avant de retourner dans ma chambre. Aydan me rattrape avant que je ne puisse franchir la porte de la cuisine.

— Je peux t'accompagner ? me demande-t-il d'une façon si mignonne que je ne peux pas refuser.

— Si tu veux, dis-je en feignant de l'indifférence.

Nous faisons le chemins jusqu'à nos chambres comme plus tôt dans la soirée. En observant d'un peu plus près mon invité, je remarque de petites cernes sous ses magnifiques yeux.

— Tu n'arrives pas à dormir sans faire de cauchemar, pas vrai ?

— Comment tu as deviné ? soupire-t-il.

— Premièrement tu as des cernes sous les yeux, deuxièmement j'ai aussi revécue ma mort cette nuit et c'est aussi pour cela que je suis descendu dans la cuisine en plus d'avoir faim. Et pour finir j'en ai conclu que tu avais subi la même chose. Alors ? le narguais-je. J'ai tords ?

— Je dois dire que vous êtes forte pour déceler les secrets Mademoiselle Bloomingdale.

— Merci Monsieur Costerhidge.


Après ces quelques mots, nous arrivons chacun devant notre chambre. Au moment de lui souhaiter bonne nuit, je constate que je n'ai pas envie de retourner dans mon lit et de revivre encore une fois ma mort. Une idée me traverse l'esprit mais la formuler à voix haute me fait peur. Non ! Je ne dois pas avoir peur, je vais aller me coucher et espérer ne pas refaire ce maudit cauchemar...

— Elie, est-ce que tu voudrais venir dormir avec moi ? m'interpelle Aydan timidement. Enfin, je pensais que nous aurions pu peut-être arrêter de faire des cauchemar ou alors nous aurions pu discuter tous les deux... Ou laisses tomber c'était une mauvaise idée !

— Non Aydan, attends ! Je veux bien. À vrai dire j'allais te le proposer, souriais-je soulagée.

Il esquisse un sourire puis je le rejoins. C'est la première fois que je serais aussi longtemps avec un garçon mais pas de panique Elie, ce n'est qu'une nuit et puis nous allons dormir, rien de plus !

Il s'allonge sur son lit et je le rejoins timidement. Je ne sais pas comment m'installer à ses côtés mais je n'ai bientôt plus de doute lorsqu'il se place à bonne distance de moi tandis que je me tourne vers lui. Nous nous observons longuement avant que je ne ferme mes paupières sur le souvenir de son beau visage. Je l'imagine m'observer et c'est sur cette pensée protectrice que je m'endors.











En espérant que ce chapitre vous ai plu... A DIMANCHE PROCHAIN...

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