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❧ Chapitre 3 ❧


« II existe des moments passée avec certaines personnes qui vous laisse, le temps d'un instant, un goût d'éternité. »

                                                             - Naoual Younsi


Je m'écarte précipitamment de lui, brisant tout contact. Qu'est-ce qu'il vient de se passer ? Nous n'allions quand même pas nous embrasser, si ? N'importe quoi ! De toute façon, le sourire malin qu'Aydan esquisse me montre bien qu'il est habitué à provoquer une sorte d'attirance chez la gente féminine. Malheureusement pour lui, je ne suis pas du genre à tomber dans le panneau, surtout que je fuyais plutôt les garçons en 2020. Aucun de nous deux ne prends la parole, pourtant la situation dans laquelle nous sommes exigerait des explications.



    — Je... Euh... Je ne sais pas ce qu'il m'a prit. Veuillez m'excuser, essayais-je d'articuler avec le plus de vocabulaire possible même si je ne suis pas peu fière des thermes que j'emplois. Bravo Elie !

    — Non, c'est de ma faute ! Je n'aurais pas dû. On ne se connaît que depuis quelques minutes, c'est très inconvenant de ma part et...

    — Oh ! Cessez donc de vous apitoyer sur votre sort et faisons comme s'il ne s'était rien passé, d'accord ? dis-je en brin autoritaire, ce qui le laissait sans voix et les yeux grands ouverts de surprise.


    Il ne doit pas être habitué à ce qu'on lui parle ainsi après tout, c'est un homme riche qui a tout ce qu'il veut. Je suis même surprise de lui avoir cloué le bec, car il n'ose plus parler. Les secondes passent et son air ahuri disparaît pour laisser place à de l'assurance et de l'amusement. Je décide de partir devant sa bêtise.


    — D'accord, dit-il alors que je m'arrêtais, dos à lui. On oublie cette histoire, Mademoiselle Bloomingdale, dit-il en me rattrapant jusqu'à me dépasser de quelques mètres. Même si je doute que vous résistiez à mon charme très longtemps...

    — Quel arrogant vous faites Monsieur Costerhidge, lui fis-je remarquer en rigolant. Même si je doute que cela s'arrange un jour... plaisantais-je à mon tour en le rejoignant.


    Nous partons dans un fou rire jusqu'à ce que je me rende compte d'une chose. Qu'est-ce qu'il me prends ? Je ne me reconnais plus. La jeune fille timide que j'étais en 2020 s'estompe peu à peu pour laisser place à une assurance qui m'était inconnue jusque là. Et le pire dans tout ça, c'est que je ne suis même pas sûre de la regretter. Je ne sais plus qui je suis. Peut-être est-ce le fait d'avoir changé de vie ou d'époque ? Peut-être que je devrais voir cette réincarnation comme une deuxième chance ? Ou plutôt comme une deuxième vie et en profiter un maximum.


    Je continue de marcher en direction de la magnifique demeure, Aydan à mes côtés. Je le sens m'observer mais n'y prête pas attention. Tout ce qui m'importe c'est d'être seule pour réfléchir à la situation dans laquelle je me trouve. Petit à petit je sens ma tristesse revenir me ronger et pour l'instant, il n'y a qu'Aydan qui a su me la faire oublier le temps d'un instant. En fin de compte, je crois que je l'apprécie : il est drôle, gentil quoi qu'un brin sûr de lui et de son attrait, et surtout j'oublie tous mes soucis quand je suis avec lui. C'est comme si j'étais retourner en enfance, je ne me préoccupe de rien.      


    Nous sommes maintenant dans le hall d'entrée majestueux de la maison. Je ne sais pas trop quoi dire. Et si au lieu de m'isoler toute seule dans ma chambre, j'invitais Aydan à rester ? Peut-être a-t-il autre chose à faire ? Ou trouvera-t-il une excuse parce qu'il n'a pas aimé ma compagnie ? Non. Il faut vraiment que j'arrête de me poser un million de questions et lui demander.


    — Aydan, commençais-je doucement, voudriez-vous prendre le thé avec moi ? Nous pourrions faire plus ample connaissance, me justifiais-je précipitamment de peur qu'il ne décline ma proposition.

    — Ce sera avec plaisir, enchaîna le jeune homme toujours accompagné de son magnifique sourire.

    — Parfait, fis-je rassurée en me dirigeant vers une salle encore inconnue, Aydan à ma suite.


    Je ne me rappèle même plus pourquoi je paniquais à propos de la réponse d'Aydan. Après tout, s'il a accepter mon invitation c'est qu'il m'apprécie. Et si c'était juste par politesse ? Non. Sinon il aurait trouvé une excuse. En tout cas, nous arrivons dans un petit salon aux couleurs orangées, rose pâle et blanc, que je trouve splendide. Je m'assois sur le sofa blanc tandis que mon invité me rejoins, laissant seulement quelques centimètres entre nous. Gênée, je m'empresse de demander du thé le plus poliment possible à un majordome présent dans la pièce.


    — Alors, Monsieur Costerhidge, où avez-vous habitez avant de venir à La Nouvelle-Orléans ? demandais-je intéressée par la réponse.

    — Et bien... Mon père à visiter Paris, Milan, Madrid, Berlin et Amsterdam où il a étudier le commerce pour ensuite habiter à Londres. J'ai grandi là-bas jusqu'au jour où j'ai appris pour l'héritage familiale à La Nouvelle-Orléans et me voilà aujourd'hui avec vous pour prendre un thé en charmante compagnie.


    Je rougis devant son compliment mais reprends vite contenance. J'aurais bien aimé connaître son père pour en apprendre d'avantage sur l'Europe et sa culture car en effet je n'ai jamais quitter l'Amérique et encore moins la Louisiane de toute ma vie.


    — Ce dois être merveilleux de voyager. J'ai toujours voulu le faire mais rares ont été les occasions, lui confiais-je. Donc vous avez grandis à Londres ? La ville ne vous manque pas ?

    — Parfois mais je ne regrette aucunement l'odeur de la Tamise qui est infecte. Je pourrais vous emmenez visiter Londres un de ces jours si cela vous tente !

    — Oh, ce serait fantastique ! m'émerveillais-je. Vous feriez ça pour moi ?

    — Bien sûr. Je ne pourrais rien refuser à une jolie demoiselle comme vous, murmura-t-il de sa voix rauque.

    — Arrêtez Aydan, vous allez me faire rougir, l'implorais-je déstabilisée par le compliment.


    Il rit, fière de lui pendant que le majordome apporta le service à thé sur la table basse en face de nous. Je portais la tasse de thé chaud à mes lèvres pour en boire une gorgée lorsqu'Aydan décida de parler.


    — Et vous Elie ? Parlez-moi de vous, demanda-t-il le sourire aux lèvres visiblement impatient d'en savoir plus sur moi ou plutôt Cécilia.


    J'avalais ma gorgée de thé avec la plus grande lenteur du monde le temps d'inventer quelque chose. Mais ne m'avait-il pas appelé Elie au lieu de Cécilia ? Pourquoi ne pas raconter un peu de vérité après tout ?


    — Et bien j'ai 16 ans, j'habitais à Bâton-Rouge avant de venir ici et j'adore la littérature. Cela vous convient-il ?

    — C'est un bon début. Et comment voyez-vous votre avenir ?

    — Bonne question, avouais-je en plaisantant. Je m'imagine dans une maison assez modeste dans un autre pays, écrivant un roman, avec quelqu'un que j'aimerais et qui me rendrait pleinement cet amour. Je ne suis pas contre des enfants mais je n'y pense pas trop pour l'instant. Voilà, concluais-je assez fière de mes projets d'avenir. Et vous ?

    — Je voyagerais souvent accompagné de la personne que j'aime et nous filerions le parfait amour. En ce qui concerne les enfants, je suis d'accord avec vous très chère.

    — Vous êtes un sacré romantique Monsieur Costerhidge, le taquinais-je.

    — Ne le dites à personne, chuchota-t-il en me faisant un clin d'oeil.

    — Ce sera notre petit secret, ne vous inquiétez pas.


    Nous finîmes notre thé en plaisantant jusqu'à ce que le grand brun ne m'annonce qu'il devait rentrer. Bien sûr j'étais déçue mais on pouvait dire que j'avais passé un excellent après-midi avec lui. Il m'avait éviter de déprimer seule entre quatre murs, et pour cela je l'en remercie. Je l'accompagnais donc jusqu'à l'imposante porte blanche qui marquait la sortie de la bâtisse.


    — J'ai passé un charmant après-midi en votre compagnie, Elie.

    — Le sentiment est partagé Aydan. En tout cas, vous serez toujours le bien venue chez les Bloomingdale.

    — Je crois que votre frère me l'a clairement fait comprendre, dit-il en esquissant un sourire à faire fondre la plupart des filles.

    — C'est vrai qu'il est très entremettant, avouais-je alors que je ne connais James que depuis quelques heures.

    — Je vous dit à bientôt alors...

    — À bientôt, m'exclamais-je en le voyant s'éloigner en direction d'une voiture vernie noire typique des années 20.


    Je ne pouvais m'empêcher de sourire comme une idiote jusqu'à ce qu'il disparaisse de mon champs de vision. Je fermais la porte et montais les escaliers en direction de ma chambre, enfin si je ne me perdais pas en route. Je trouvais enfin la pièce que je cherchais après quinze minutes de recherche à ouvrir les mauvaises portes. Je m'asseyais sur « mon lit » en observant la décoration de la pièce.


    Jamais je n'aurais cru me retrouver un jour en pleine période des années folles et parler à un garçon beau comme un mannequin. Tout cela est complètement dingue ! Anna, ma meilleure amie, me dirait surement de profiter de la vie et de ma lâcher. Elle dirait que nous sommes sur Terre pour nous amuser, quelque soit l'époque en tout cas, et de découvrir tout un tas de chose, rencontrer toujours plus de monde avec qui prendre du bon temps...


    Soudain, trois petits coups retentissent contre le bois de la porte. J'articule un « entrez », ce qui laisse apparaître Marie-Anne tenant un morceau de papier dans ses mains.


    — Tenez Madame, une invitation pour vous.


    Je saisit le mot et autorise ma gouvernante à prendre congé. Qui peux bien inviter Cécilia Bloomingdale à une quelconque réception ? Je ne suis pas surprise d'y lire ce qui suit :


À ELIE BLOOMINGDALE

Monsieur AYDAN COSTERHIDGE à l'immense plaisir de vous inviter à sa réception qui se déroulera le 8 Juin 1920 à partir de 20 heures dans sa demeure.


    Comme ça, Aydan me veux à une de ses fêtes. Si je m'écoutais je n'irais pas mais ma curiosité me pousse à y assister pour pouvoir constater de la folie de 1920 et surtout à m'amuser. La fête se passera demain, ce qui me laissait peu de temps pour trouver une tenue adéquate : j'en parlerais à Marie-Anne. Je tournais l'invitation pour y découvrir avec surprise un mot écrit cette fois-ci à la main.


En espérant vous revoir à cette fête,

Aydan





Le chapitre 3. Qu'en pensez-vous ? J'attends avec impatiente vos commentaires ou vos votes si jamais vous avez aimé. À DIMANCHE PROCHAIN...

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