Cendrillon
Votes :
Il sera du PDV de Katsuki.
🦛 Les six Serviteurs
🦛 Les trois cheveux d'or du diable
Pour ceux qui ne connaissent pas ces contes, soit vous recherchez les résumés sur internet, soit vous y allez au tAlEnT xD
Laissez un commentaire sur le titre pour que je puisse voir celui qui obtient le plus de votes.
Now enjoy 👀🍿
Rôles:
Cendrillon : Midoriya Izuku - Deku
Le prince : Bakugo Katsuki
Le roi : Bakugo Masaru
La reine : Bakugo Mitsuki
La marâtre : Nemuri Kayama - Midnight
Belle-sœur n°1: Himiko Toga
Belle-sœur n°2 : Aiba Manami - La brava
Le père : Midoriya Hisashi
La mère (RIP) : Midoriya Inko
La marraine fée : Yagi Toshinori - All Might
Résumé :
Izuku vit avec son avide belle mère et ses deux belles sœurs égoïstes qui la forcent à exécuter les besognes.
Lorsque le prince, Bakugo Katsuki les invite au bal, ces dernières ne laissent pas Izuku y assister.
Le soir du bal, Izuku reçoit la visite de son parrain, un petit mage, qui va le transformer en vrai prince afin qu'il puisse ce rendre à la soirée royale.
Une seule contrainte : Izuku doit quitter le bal avant minuit.
Bonne lecture ! ❤️
♛꧁LoͥovͣZͫzzᴮᴼˢˢ✎꧂♛
Il était une fois, un gentil homme qui, à force de travail, devint très riche.
C'était un homme comblé.
Il avait la chance d'avoir à ses côtés, une épouse aimante dévouée, et leur fils, Izuku, était le plus adorable du pays.
Aussi doux que gentil, il était la beauté et la bonté incarné.
Mais, la vie est imprévisible, et le malheur s'abbatut sur cette famille.
La mère, Inko, tomba gravement malade, et quelques semaines plus tard, elle succomba à cette maladie.
L'hiver arriva, et la neige recouvrit toute la campagne d'un grand manteau blanc.
Les flocons voltigeaient en tourbillons dehors, tandis qu'Izuku et son paternel, restaient endeuillés par la tragique mort de la femme de leur vie.
Au fur et à mesure du temps, la neige recouvrant les toits, tombait pour s'écraser au sol, les bourgeons des arbres se montraient pour laisser place au feuilles aussi vertes que les cheveux soyeux du jeune homme qui se promenait dans le vaste jardin du manoir.
Le printemps pointait son minois au fil des semaines.
OoOOoO
Au premier rayon de soleil printanier, alors que les oiseaux gazouillaient et qu'Izuku était en train d'essayer de dompter sa chevelure incoiffable, des bruits à l'extérieur attirèrent son attention.
Son père, homme fortuné, avait trouvé une nouvelle épouse, qui avait engendré deux filles odieuses et aussi épouvantables que leur mère.
Cela ne laissait rien présager de bon à notre Izuku...
Quelques temps plus tard, Hisashi, le père, dû partir en voyage d'affaires.
Izuku - Est-ce que tu vas revenir bientôt ?
Hisashi - Je l'ignore mon chéri mais je suis obligé de partir. Que veux-tu que je te rapporte comme souvenir mon cœur ?
Izuku - J'n'ai besoin de rien...
Kayama - Je voudrais que tu me rapportes une magnifique robe du soir, avec des paillettes !
Manami - Moi je voudrais des cerises à la licorne dans des crottes en chocolat, et d'autre avec de la crème de noisette à l'intérieur, mmh qu'est ce que c'est bon !
Toga - Et moi j'aimerais un collier de perles, des perles fines et rouges profondes ! Il s'accordera tellement bien avec mon cou si fin et si délicat. Rajoute de la dentelle blanche avec cela !
Hisashi - Qu'est ce qui te ferais plaisir Izuku ?
Izuku - Moi, je voudrais juste que tu reviennes vite et surtout qu'il ne t'arrive rien de fâcheux là bas.
Surpris par la demande de son fils, qui était tout sauf matérielle, Hisashi haussa les sourcils et sourit doucement.
Hisashi - Ne te fais pas de soucis, je ferai attention. Au revoir !
Sa calèche démarra et il secoua son chapeau noir dans le vent en signe d'au revoir, laissant derrière lui, son épouse, ses belles-fille et son unique fils.
Izuku - Papa, tu me manques déjà...
Kayama - Que viens-tu de dire ?
Izuku - Oh rien...
Kayama - Alors arrête de rêvasser ! Tu as du pain sur la planche !
Izuku baissa la tête, sous les rires sournois de ses belles-sœurs.
Aveuglé par l'amour qu'il portait à sa nouvelle femme, Hisashi n'avait pas vu toutes ses injustices.
Les deux filles s'approprièrent aussitôt sa chambre à coucher, et ses plus beaux effet personnels qu'elles pouvaient d'après elles, utiliser.
Elles l'obligèrent à effectuer toutes les corvées ménagères, pendant qu'elles s'amusaient
Il ne se doutait pas que son fils devait dormir sur une paillasse, dans la cuisine, devant la cheminée.
Izuku se réchauffait près des flammes, mais quand le feu s'étaignait, les cendres venaient noircir ses haillons et son beau visage.
Ces demies-sœurs se moquaient souvent de lui, rendant parfois son travail plus difficile à cause de leurs coups bas, et le surnomèrent Deku.
Alors que la nuit était à sa plus belle heure, que les hiboux huhulaient et les lucioles dansaient, Izuku se réveilla et s'assit sur sa paillasse.
Il retira trois briques de la cheminé et en sortit une jolie boîte en bois d'ébène, qui contenait des lettres, un pendentif et une magnifique boule de neige.
Izuku sourit en la secouant, faisant tomber les flocons du paysage ou un mage patinait sur un lac gelé, entouré de sapins enneigés.
Il la posa sur le sol en pierre, froid et prit le pendantif en or dans ses mains.
Il ouvrit le petit cœur et observa avec un regard attendrie et nostalgique la photo de sa mère.
Izuku, les larmes aux yeux, porta le bijoux près de son cœur.
Izuku - Tu me manques maman...
Une simple larmes s'écrasa sur la boule de neige, et soudain, une brume brillante enttoura l'objet.
Le petit mage patinant sur le lac gelé apparut aux pieds d'Izuku.
Toshinori - Que t'arrive t-il mon garçon, pourquoi est-ce que tu pleures sans arrêt ?
Izuku, surpris, sursauta et recula. Il observa alors plus attentivement le petit être devant lui.
Izuku - Vous êtes vivant ?
Toshinori - Bien évidemment, sinon je ne serais pas en train de discuter avec toi !
Izuku - Oui mais... D'où est ce que vous sortez ? Qui êtes vous ?
Toshinori - Je suis ton parrain ! Le mage !
Izuku - Oh ? Mais j'ignorais que-
Toshinori - Que tu en avais un, mais voyons mon garçon, tout les gens, enfin presque tout les gens sur Terre, possède un mage qui les protège !
Il s'éleva dans le airs, se mettant devant le visage d'Izuku.
Izuku - Tu peux même voler !?
Toshinori - Bien sûr ! Et j'ai même des pouvoirs grâce à ma baguette magique !
Un bout de bois à l'apparence usé apparut dans la paume du mage.
Toshinori - Regarde !
Une boule lumineuse percuta les poêles qui pendaient au mur.
Elles tombèrent toutes par terre, provoquant un boucant pas possible.
Izuku - Oh non ! Tout est tombé-
Toshinori - Je vais réparer les dégâts !
Une même boule lumineuse percuta les poêles au sol, et celles ci s'élevèrent pour se ranger là où elles étaient initialement.
Izuku gloussa doucement, amusé par le petit tour que lui avait offert son parrain.
Ses yeux étaient pétillants, comme lorsque ses parents et lui allaient pique-niquer dans l'arrière cours du manoir.
Izuku - J'aimerais que vous soyez tout le temps près de moi !
Toshinori - Je suis tout le temps près de toi ! Je sais exactement tout ce qu'il t'arrive !
Izuku baissa les yeux, des larmes menaçantes de tomber attristèrent le mage.
Izuku - Alors vous devez sûrement savoir la manière dont ma belle-mère et mes demies-sœurs me traite...
Toshinori - Tôt ou tard elles plairont pour leurs méchancetés, je t'en donne ma parole d'honneur !
Un filet lumineux passa sur le visage d'Izuku, séchant ses larmes.
Toshinori - Mais je ne veux plus voir de larmes sur tes joues, tu me le promets ?
Izuku releva la tête et lui sourit légèrement.
Izuku - C'est promit.
Toshinori - C'est gentil, maintenant fait de beaux rêves, que la nuit te soit douce jeune Midoriya, tu n'as plus aucune raison d'avoir peur.
Et le mage disparut pour réapparaitre à l'intérieur de la boule de neige, sous les yeux admiratifs d'Izuku.
Le vert prit l'objet magique et le posa sur la cheminé.
Izuku - Bonne nuit et merci cher parrain.
OoOOoO
Un beau jour ensoleillé, alors que ses demies-sœurs s'amusaient dehors tout en se moquant de lui, Izuku, qui faisait la vaisselle tout en les observant avec une pointe de tristesse, fut surprit par sa marâtre arrivant derrière lui.
Kayama - Izuku !
Intimidé par la femme devant lui, il laissa tomber une assiette en porcelaine qui s'écrasa sur le sol, de nombreux éclats volèrent pour s'éparpiller un peu partout autour de lui.
Kayama - Maladroit ! Regarde ce que tu viens de faire !
Izuku - Excusez moi, vous m'avez fait peur...
Il s'abaissa pour ramasser ce qu'il restait de la pauvre assiette, tandis que sa belle-mère prenait une cuillère en argent entre ses doigts aux ongles longs et rouges.
Elle reprit.
Kayama - Quand tu auras terminé de réparer tes bêtises, j'aimerais que le sol soit récurré, les meubles cirés, les rideaux nettoyés, l'argenterie polie.
Izuku, effaré par toutes les tâches exigées, releva la tête en fronçant les sourcils.
Sachant qu'il ne pourrait pas échapper à toutes ces corvées, il essaya.
Izuku - Mais j'ai déjà astiqué le service hier...
Kayama - Recommence ! Je veux pouvoir admirer mon sublime visage dans chaque petite cuillère de la maison !
Soudainement, une étrange lumière entoura la cuillère que tenait toujours la marâtre, et l'objet en argent vola vers le nez de cette odieuse femme pour s'y accrocher.
Sous les plaintes incessantes de sa belle mère, Izuku ne put s'empêcher de glousser, pour enfin rire à gorge déployée.
Et si vous regardiez attentivement dehors, juste après que les deux horribles jeunes femmes s'étaient disputées, et que la boule de criquet avec laquelle elles jouaient les avaient toutes les deux assommées, vous pouviez apercevoir un petit mage à l'œil rieur, perché sur une branche d'arbre.
OoOOoO
Plus loin, toujours dans le royaume, au château royal, deux personnes s'entretenaient dans un salon plus que luxueux.
À cette époque, le prince, Katsuki Bakugo, venaient d'atteindre la majorité, et ses parents, le roi Masaru Bakugo et la reine Mitsuki Bakugo, avaient hâte de le voir choisir une personne, digne de son rang.
Masaru - Crois-tu qu'elle lui plaît ?
Mitsuki - Je ne peux pas savoir si cette demoiselle lui plaît je ne vois rien ! Pousse toi !
À travers la porte, sur une chaise au velour rouge, se tenait Katsuki Bakugo, l'air ennuyé mais surtout irrité, face à une jolie jeune femme, fille d'un compte d'une grande contrée, prétendante pour devenir sa femme, et donc princesse de ce royaume.
Alors qu'elle ventait tout les mérite de sa famille, il se leva brutalement et se dirigea vers la sortie, laissant en plan la fille du compte dans le vaste salon où une partie de la collection d'art du palais était entreposée.
Mitsuki - Attention il arrive par ici !
Katsuki poussa les grandes portes en chaîne massif, et sorti en trombe.
Masaru - Alors...?
Mitsuki - C'est une jeune fille de bonne famille hein ?
Masaru - Qu'en dis-tu ?
Le prince fit volte face vers le couple royale qu'était ses parents.
Il contracta sa machoire et serra les poings.
Katsuki - Qu'est ce que vous comprenez pas !? Je ne me marrierai jamais une personne que je n'aime pas !
Mitsuki - Mais enfin !
Pour éviter une évidente dispute, Masaru les coupa.
Masaru - Je viens d'avoir une idée, nous n'avons qu'à organiser un bal où nous inviterons toutes les jeunes filles et les jeunes hommes, éventuellement, susceptibles d'être élus.
Mitsuki - Oui. Un bal magnifique, toutes les bautés seront présentes, tu trouveras forcément une personne qui te conviendra.
Katsuki leva les yeux au ciel et les regarda de travers.
Katsuki - Si ça peut vous calmer au niveau de vos lubies... Mais à une seule condition !
Le roi soupira, regarda sa femme pour se reconcentrer sur son fil.
Masara - Très bien, demande ce que tu voudras...
Katsuki eu un sourire vainqueur et se retourna brusquement vers ses parents, leur provoquant un sursaut.
Katsuki - C'est à moi de choisir ! À moi, et à personne d'autre !
Mitsuki, sans regarder son époux, s'approcha de son fils.
Mitsuki - Accordé. Nous envoyons les invitations immédiatement !
Puis elle marmona dans sa barbe en retournant vers son mari, quelques plaintes au sujet sa progéniture, le proclamant de fils indigne et d'autres jolis compliments similaires à celui-ci.
OoOOoO
Au manoir des Midoriya, alors qu'Izuku faisait la lessive dans le jardin avec un seau en bois, un messager vêtu d'un accoutrement rouge royal toqua aux grandes portes.
Une fois l'homme repartit, Izuku put entendre des rires aigus.
Non loin de lui, ses demies-sœurs jouaient au jeu du volant.
L'une d'elle trébucha sous les rires hystériques de l'autre.
Soudain, la voix peu agréable, aux oreilles d'Izuku, de Kayama se fit entendre.
Kayama - Elle est là ! L'invitation est arrivée !
La marâtre tournoyait sur elle même, rejoignant ses filles devenues silencieuses face à l'excitation soudaine de leur mère.
Kayama - Voyons ce qui est écrit ! "Le roi et la reine ont l'immense joie de convier votre famille tout entière au grand bal qui aura lieu mardi premier août à partir de vingt-deux heure aux château royale."
Au fur et à mesure de la lecture, les visages des filles s'étaient éclairés, laissant place à des sourires intéressés.
Manami - Mais c'est magnifique on va toutes y aller ! Mais il me faudrait une nouvelle robe de bal !
Toga - Une nouvelle robe moi aussi j'en veux une ! Dis moi oui !
Kayama - Oh mes enfants, la prunelle de mes yeux, bien sûr que vous les aurez, je ne peux rien vous refuser !
Les filles gloussèrent, déjà impatientes de se trouver à l'événement, pour les beaux yeux du prince.
Izuku, ayant écouté toute la conversation, se releva et joigna ses mains en signe de supplication et d'espoir.
Izuku - Pourrais-je aussi me rendre à ce grand bal ?
Sa marâtre se retourna vers elle, la regardant d'un mauvais œil, puis eu un sourire malveillant.
Kayama - Je crains que cela ne soit pas possible que tu nous suives. Tu ne voudrais tout de même pas m'obliger à acheter trois nouveaux ensembles Izuku ?
Izuku baissa la tête, le regard triste et déçu.
Une lueur passa dans ses yeux et il releva la tête.
Izuku - Non mais, j'avais pensé que peut-être-
Kayama - Et puis je suis persuadé que tu ne sais pas danser !
Avant même que Izuku puisse protester, sa belle-mère se tourna vers ses deux filles.
Kayama - Venez mes chéries, il faut que vous soyez plus belles l'une que l'autre !
Et elles partirent, regardant d'un air moqueur Izuku.
La boule au ventre, Izuku sentit que sa promesse envers son parrain allait être brisée.
Izuku - Ne pleure pas Izuku, tu l'as promis à ton parrain... Je ne pleurerai pas !
Mais finalement, malgré lui, les gouttes salées commencèrent à dévaler les joues tachetées du vert.
Au loin, il entendit la voix sèche et stridente de sa marâtre le rappeller à l'ordre.
Kayama - Izuku ! Il y a encore du travail pour toi !
Izuku partit en courant vers les cuisine, pleurant à chaudes larmes, accompagné de sanglots qu'il essayait tant bien que mal d'étouffer avec un tissus.
OoOOoO
Le soir du bal était enfin arrivé, et le bienveillant Izuku essayant tant bien que mal ses deux sœurs à se préparer.
Juste après qu'Izuku ai déposé un collier très coûteux autour du cou de sa demie-sœur, sa marâtre entra dans la pièce, vêtu elle aussi d'apparats forts voyants.
Kayama - Est-ce-que tout est près ?
Izuku se retourna vers elle et joignit une nouvelle fois ses mains.
Izuku - Oh madame, autorisez moi à y aller, j'en ai tellement envie, je vous en prie !
Manami - Il nous a tout de même aidé à nous préparer.
Toga hocha la tête, approuvant les dires de sa sœur.
Toga - Oui, c'est vrai.
Leur mère, prenant en compte l'avis de ses filles sembla réfléchir.
Elle soupira, presque lassée.
Kayama - Bon bon, d'accord. Je viens de renverser un tas de haricots blancs par dessus le tas de cendre dans la cheminée. Admettons que tu les ramasses avant que le carrosse ne vienne et tu pourras y aller.
Izuku, les yeux remplis d'espoir, remercia rapidement sa belle-mère avant de se précipiter aux cuisines.
Lorsqu'il arriva devant la cheminée, il écarquilla les yeux, presque horrifié par ce qu'il voyait.
Les haricots était recouverts de cendres, certains sûrement étaient à l'intérieur.
La tâche semblait compliquée au vu du laps de temps qui lui restait.
Izuku - Je n'arriverai jamais à tous les rassembler à temps...
Toshinori - Ne t'inquiète pas, un coup de baguette magique et le tour sera joué !
Izuku regarda autour de lui et aperçu le petit mage juste au dessus de lui.
Celui-ci lui fit un clin d'œil avant de s'élancer dans les airs pour agiter son bout de bois magique.
Une traîné lumineuse se dirigea jusqu'au tas de cendres et fit apparaître autour une multitude de colombes.
Les oiseaux retiraient à une vitesse folle tout les grains tombés malencontreusement dans les cendres, sous les yeux admiratifs d'Izuku.
Le pot de haricots se remplis rapidement, et lorsque la marâtre arriva sur les lieux, les animaux disparurent et le mage alla se cacher.
Kayama - Tu n'es pas arrivé au bout du travail que je t'avais confié je suppose. Oh !
Le pot était bel et bien remplis de tout les grains blancs.
Izuku les montra gracieusement de sa main droite.
Izuku - J'ai fait ce que vous vouliez.
La femme se reprit et attrapa un haricot.
Kayama - Alors tu as réussis...
Elle regarda de ses yeux perçant le tas de cendres, et remarqua quelque chose à l'intérieur qui n'avait rien d'une cendre.
Elle sourit méchamment, lâchant mollement le grain qu'elle tenait sur la table faite de bois.
Kayama - Non j'en aperçoit encore un !
Elle pointa du doigt un point fixe, et effectivement, il restait un haricots qui était passé sous le nez des volatiles blancs.
Izuku, révolté, protesta.
Izuku - Mais tout les autres sont dans le pot !
Kayama - Je les voulais tous rassembler ! Pas tous sauf un !
Izuku, résigné, baissa la tête. Sa belle mère le regardant toujours avec mépris.
Une des deux sœurs passa sa tête dans les cuisines pour annoncer que le carrosse était arrivé.
Alors, elles partirent toutes les trois, sans Izuku qui rêvait tant de ce bal depuis qu'il en avait entendu parler.
Il essaya de ne pas pleurer, mais ce fut un échec, et ses sanglots remplirent le manoir maintenant vide.
OoOOoO
Un petit être sortit de derrière une poêle, le regard peiné de voir un si joli garçon pleurer comme cela.
Il reçut une larme sur la tête, fronça les sourcils et mis ses points sur ses hanches.
D'une voix calme, il gronda gentiment le vert devant lui.
Toshinori - Un peu de courage mon garçon ! Cesse de pleurer, on va finir noyé si tu continue comme ça !
Izuku releva la tête. Il s'essuya les yeux et s'exusa, mais fut vite couper par le petit mage.
Toshinori - Ouh je sais ce que tu ressens ! Je dois t'avouer que même les parrains et marraine pleurent, ça fait du bien de pleurer de temps en temps, mais vient, on a plus de temps à perdre !
Il s'élanca vers la sortie, conduisant au jardin.
Izuku - Pourquoi ? Où est ce qu'on va ?
Toshinori - Moi ? Nulle part. Mais toi, tu vas te préparer pour le bal !
Izuku fronça les sourcils.
Izuku- Vous avez dit pour le bal !? Comment ça vous êtes sérieux !?
Toshinori - Oui ! Apporte moi une citrouille !
Izuku - Je vous demande pardon ? Vous voulez une citrouille ?
Toshinori - Oui ! Tu sais un gros légume rond et orange si délicieux sous forme de potage.
Izuku étonné, haussa les épaules.
Izuku - Bon...
Il courut au potager du jardin, cueillir la plus grosse de toutes les citrouilles et revint près du puits où le petit mage était posté.
Il la déposa à terre.
Izuku - Voilà la citrouille, mais par quel miracle ça pourrait m'emmener à ce bal ?
Toshinori - Patience mon garçon, ai confiance ! Il faut se dépêcher et tu vas me chercher de bons champignons, j'en ai besoin de quatre, plus un rat et six lézards !
Izuku - Un rat et six lézards ?
Le petit mage acquiesça tout sourire tandis qu'Izuku semblait dans l'incompréhension totale.
Izuku - Je ne comprend pas où vous voulez en venir...?
Toshinori - Le monde de la magie est mystérieux mon garçon, aller court, le temps nous presse !
Izuku se précipita à l'intérieur, et quand il revint, quatre champignons et un rat dans un piège à rat, soit une cage, l'accompagnaient.
Pendant que le jeune homme s'était affairé à chercher tout son bazarre, le parrain avait eu le temps d'invoquer une nouvelle fois des oiseaux, pour qu'ils puissent picorer l'intérieur de la courge, jusqu'à ce qu'elle soit complètement vidée.
Izuku - Je n'ai pas trouvé de lézards...
Toshinori - Jette un coup d'œil dans l'arrosoir, fait vite !
En effet, à l'intérieur de l'objet se trouvait juste six lézards.
Lorsqu'il revint vers son parrain, tout les "ingrédients" étaient posées les un à côté des autres.
Toshinori - Parfait mon garçon ! Dépose les à côté de la citrouille !
Izuku suivit les instructions et s'éloigna ensuite de quelques pas.
Izuku - Qu'est ce que vous comptez faire de ces choses et de ces animaux ?
Toshinori - Je n'ai jamais fait de mal aux animaux, tu n'as pas à t'inquiéter, maintenant recule, je ne voudrais pas te blesser !
Un grand jet lumineux entoura tout ce qu'Izuku avait rapporté, aveuglant celui-ci.
Lorsqu'il rouvrit les yeux, un magnifique carrosse en or, avec six hommes et un cocher avaient remplacé les objets et animaux d'auparavant.
Izuku - Oh ! Je n'en crois pas mes yeux !
Izuku était émerveillé, mais lorsqu'il regarda ses vêtements, sa mine s'attrista.
Izuku - Mais... Comment pourrais-je me rendre au bal avec les haillons que je porte...?
Toshinori - Ce n'est qu'un petit détail !
Une lumière vint entouré Izuku, le chatouillant presque, et une tenue splendide remplaça les guenilles peu gracieuses du vert.
Le costume était blanc, comme le pantallon, et la chemise était d'un vert royal qui allait parfaitement au teint du jeune homme, faisant par ailleurs, ressortir ses yeux.
Une magnifique couronne de fleurs jaunes ornait sa tête.
Izuku - Cette tenue est magnifique !
Il regarda ensuite ses pieds, remarquant les chaussures usées peu agréables à porter, mais aussi à regarder.
Izuku - Mes chaussures...
Toshinori - Ah oui effectivement ce n'est pas l'idéal...
Le même processus arriva aux chaussures d'Izuku, laissant place à des souliers de verre noir.
(NDA : on s'adapte on s'adapte ;w;)
Izuku - Des souliers de verre ? C'est plutôt original !
Toshinori - Hors du commun en effet, il faut dire que je suis très fière de ma trouvaille !
Izuku et son parrain s'échangèrent un sourire.
Toshinori - Aller monte ! En route pour l'aventure !
Izuku grimpa dans le carosse, la porte ouverte et refermée par un des six lézards transformés.
Le petit mage se rapprocha de la fenêtre du transport, du côté où son filleul s'était installé et prit un air assez grave.
Toshinori - Mais fait très attention. N'oublie surtout pas, avant que la pendule marque minuit il te faudra rentrer !
Izuku - Mais pourquoi ?
Toshinori - Si tu restais une minute de plus, le charme serait rompus et tout redeviendra comme avant, le carosse citrouille et toi en haillons.
Izuku, comprenant l'enjeu, hocha la tête.
Izuku - Avant minuit je serais là, promis !
Le petit mage souris à Izuku mais il entendit un bruit à l'avant.
En allant voir, le cocher lui montra le devant du carosse.
Toshinori - Qu'est ce qu'il ne va pas ? Oh, je comprend, j'ai oublié les cheveaux ! Personne n'est parfait...
Les même oiseaux, blancs comme la neige, arrivèrent et déposèrent à l'avant du transport en or six souris grises.
Un jet lumineux les atteint, et ces dernières se transformèrent en magnifiques cheveaux blancs.
Fière de ce qu'il avait accomplit, le mage tapota doucement la tête de son filleul.
Toshinori - Bonne soirée mon garçon, et amuse toi bien ! Passe un moment féerique et magique, mais surtout n'oublie pas ce que je t'ai dit, regarde l'heure !
Le cocher fit avancer les cheveaux, et le carrosse partit enfin vers le château royale, où un certain prince se trouvait.
Toshinori - Quitte le bal avant que ne sonne les douze coup de minuit !
Izuku - Je m'en souviendrai parrain, c'est promis !
OoOOoO
Au palais, la musique classique emplissait les lieux qui resplendissaient de mille feux, éclairés de partout.
Une multitude de personnes arrivaient.
Ils dansaient et mangeaient, les valses s'enchaînant les unes après les autres, sous le regard ennuyé de Katsuki, entouré de prétendants et prétendantes, tous intéressés à l'accès de la couronne royale, tandis que Masaru complimentait Mitsuki sur l'organisation parfaite de l'événement, et que celle-ci lui présentait tout ce qu'il y avait, fière de ce qu'elle avait accomplie.
Au milieu de la foule, la marâtre encourageait ses deux filles à aller vers le prince.
Lorsqu'elles furent enfin auprès de lui, elles ne purent s'empêcher de se chamailler entre elles.
Irrité par ce comportement puéril et ridicule, Katsuki pesta et se dégagea de cette petite foule pour essayer de pouvoir prendre l'air.
Une fois dehors, alors qu'il descendait pas à pas les marches blanches des grands escaliers menant à l'entrée du palais, il aperçu un magnifique carrosse en or, tiré par six cheveaux blancs.
Splendide et fascination étaient les deux mots qui lui vinrent en tête.
Curieux, il resta là où il était, attendant la sortie des ou de la personne du carrosse.
La porte s'ouvrit enfin et Katsuki fut si choqué par ce qu'il vit, que sa bouche s'entrouvrit, lassant tomber son masque peu chaleureux, pour laisser place à son éblouissement et son étonnement.
Un jeune homme, d'un air si insouciant qu'on pourrait croire qu'il portait un masque pour cacher une partie de lui, des yeux verts émeraudes, les plus splendides que le prince n'avait jamais vu, la chevelure noire incoiffable aux reflets verts, faisant ressortir ces pierres précieuses qu'il avait pour pouvoir voir.
Ses joues tachetées, colorées par quelques rougeurs naturelles, lui donnait envie de les embrasser.
Katsuki - (Wouah...)
Quelques rougeurs apparaissaient peu à peu sur son visage, alors que le beau jeune homme en bas le regardait d'un air curieux et quelque peu gêné.
Izuku lui aussi, était submergé par la beauté de l'homme face à lui.
Ses yeux carmins, lui faisait penser à deux magnifiques rubis, sa chevelure blonde cendrée contrastant avec ses yeux.
Sa carrure aussi, ne laissait sûrement personne indifférent.
Le prince lui sourit d'un air narquois, lui faisant hausser les sourcils.
Katsuki descendit, ou plutôt dévala les marches, gracieusement tout même, pour s'arrêter devant le bel inconnu.
Katsuki - Vous êtes resplendissant.
C'est vrai se dit Katsuki, son visage avait la pureté d'un ange.
Izuku, ne s'attendant pas à cette remarque, rougit soudainement.
Izuku - Je- Je suis flatté, je vous remercie c'est très gentil.
Il fit une révérence et Katsuki s'approcha encore plus de lui.
Il lui proposa alors son bras.
Katsuki - Puis-je vous escorter cher inconnu ?
Izuku porta ses doigts au devant de sa bouche pour cacher un minimum sa surprise.
Il sourit doucement.
Izuku -J'accepte avec grand plaisir monsieur.
Katsuki ammena donc son cavalier dans la grande salle, là où tout le monde valsait au son de la belle musique que l'orchestre jouait.
Lorsque le prince et son partenaire rentrèrent, les danseurs et les musiciens ne purent que s'arrêter face à la splendeur du couple qui se présentait plus haut.
Clameur - Mesdames et messieurs, son altesse, le prince !
Katsuki sourit fièrement, tandis qu'Izuku fronça des sourcils.
Le prince ?
Il descendirent les escaliers pour rejoindre la piste de danse, sous les applaudissements des convives.
La reine se pencha vers le roi pour lui dire quelque chose à l'oreille.
Mitsuki - Ce jeune homme est ravissant, quelle charmante créature.
Masaru - Oui charmant, en effet.
Izuku, au bras de Katsuki, passa devant sa marâtre et ses belles-sœurs.
Ne l'ayant pas reconnu, trop habituées à le voir d'une façon misérable, Toga et Manami s'extasièrent devant le partenaire de l'héritier.
Manami - Quelle allure, quelle grâce !
Toga - Et puis quelle élégance !
Kayama - Mais quel toupet ! Je me demande d'où il sort celui là !
Katsuki posa une de ses mains sur la taille d'Izuku, tandis que l'autre tenait sa main.
Izuku posa donc naturellement son autre main libre sur le torse du prince, et sur ce, l'orchestre recommença l'un de ses nombreux morceaux.
Jalouses du mystèrieux jeune homme, les sœurs commencèrent à le critiquer.
Toga - Il est affreux, cette tenue est trop voyante, c'est d'un vulgaire....
Manami - Et regardez ses chaussures, des souliers de verre, c'est de très mauvais goût !
Kayama - Notre prince se lassera très vite de lui, vous verrez !
Mais le prince ne se lassa pas d'Izuku, il fut son unique cavalier durant toute la soirée.
Izuku flottait sur un nuage de bonheur, il était en extase devant le prince, et en oublia l'avertissement de son parrain.
Un coup des douze sonna, ramenant Izuku sur Terre.
Il arrêta de danser, sous le regard interrogateur du prince.
Izuku - Il est minuit ! Oh non non non non non, je dois partir excusez moi, il faut que je m'en aille !
Katsuki - Que-
Il se libéra des bras de Katsuki, mais celui-ci lui retint le bras.
Katsuki - Comment vous appelez-vous !
Izuku - Laissez moi partir je vous en supplie sinon...!
De nouveau, Izuku se libéra de la prise de son prince pour courir vers la sortie.
Il eu juste le temps de monter les escalier et de se cacher derrière un des murs, que ses haillons revinrent à la place du bel et chic ensemble qu'il portait il y a de cela, quelques secondes.
Il dévala les escaliers qui menaient à la sortie, mais fut surpris par la citrouille et les autres légumes et animaux qu'il trouva.
C'est vrai...
Il décida alors de s'enfuir à pied en courant pour rentrer chez lui.
Katsuki, arriva enfin à sa suite.
Il demanda rapidement au garde s'il n'avait pas vu un jeune homme courir au dehors, mais le garde répondit qu'il n'avait vu qu'un paysan.
Il dévala les escaliers et se dirigea là où Izuku s'était enfuie, un labyrinthe de haies parfaitement taillées.
Izuku, paniqué, courut vite à l'entente du prince qui criait pour le retrouver, trop vite même, car il trébucha.
Il se releva rapidement, mais une de ses chaussures glissa et resta par terre.
De peur d'être vu en guenilles, Izuku ne prit pas le temps de ramasser son soulier de verre.
Le prince, quelques secondes après, trouva le délicat soulier noir en verre et le ramassa. Il souffla de frustration.
Katsuki - Je viens juste de le rencontrer et je l'ai déjà perdu... Fait chier.
OoOOoO
Près du feu, Izuku regardait avec tristesse le soulier qui lui restait.
Il le prit dans ses mains.
Izuku - Je suis follement amoureux du prince, et dire que j'étais le premier à dire que l'amour au premier regard n'était que sottises...
Il retira alors les trois briques, posa doucement le soulier et les remit en place, le cachant ainsi à sa belle famille.
Il soupira et s'allongea sur la paillasse, pour s'endormir.
Dire qu'il n'avait pas rêvé de cette soirée, et plus particulièrement de son cavalier aurait été un euphémisme.
Izuku, un petit sourire aux lèvres, dormit profondément cette nuit, pensant à son prince venant le chercher de cet enfer.
OoOOoO
Chambellan - Oyé Oyé ! Chers sujets ! Par le présent avis, notre prince demande à toutes les personnes célibataires, quelque soit leur physique ou leur rang sociale, de bien vouloir essayer ce précieux soulier de verre ! Celui où celle à qui ce soulier semblera convenir aura l'immense privilège, d'épouser le prince !
Le prince parcouru les collines et les vallées pour retrouver son amour.
Hélas, ses recherches restaient veines.
Le pauvre désespérait, quand le hasard le mit sur la route d'Izuku.
Ce dernier étant en train de balayer les feuilles tombées, entendit le bruit des chevaux royaux et avertit ses demies-sœurs et sa belle mère de l'arrivée imminente de l'héritier.
Kayama - Izuku ! Ferme tout de suite cette porte et amène toi sur le champs !
À la cuisine, ses deux belles sœurs avaient les pieds dans deux seaux d'eau.
Manami - Brrrrr ! Cette eau est glacée ! Mais comment font les pingouins sur la banquise !?
Toga - Je ressemble à un homard ébouillanté !
Kayama - Arrêtez de vous plaindre ! Le supplice ne va pas durer, c'est pour que vos pieds rentrent dans le soulier !
Manami - Mon pied ne dégonflera pas assez pour rentrer dans le soulier !
Toga - Oui et le mien, même plongé dans une eau bouillante, sera trop petit !
Kayama - Et moi je vous dit qu'ils iront !
La marâtre, remarquant Izuku à côté d'elle le fusilla du regard.
Kayama - Rend toi utile ! Ne reste pas planté là comme un idiot et débarrasse les seaux !
Izuku exécuta alors l'ordre donner.
Izuku - Pourrais-je essayer le soulier moi aussi ?
Amusées, les deux sœurs partir dans un grand fou rire.
Kayama haussa les sourcils, le regardant avec mépris.
Kayama - Ne soit pas ridicule, regarde toi ! Le prince n'épouserait pas un souillon ! Tu es sale comme un poux ! Et je ne veux pas qu'il te voit ! Retourne immédiatement au grenier jusqu'à ce que je t'ordonne de redescendre !
Izuku - Pourtant le chambellan a dit que tout-
Kayama - Je t'interdis de me tenir tête ! Exécution !
Izuku partit en courant, d'un pas triste, déçu, mais surtout, presque rageur.
On toqua enfin à la porte, et Kayama ouvrit en grand les portes du manoir, un sourire ravie collé à son visage.
Kayama - Oh ! Bonjour votre altesse, quel honneur de vous recevoir ! C'est véritablement un immense plaisir pour nous ! Mais je vous en pris entrez, la porte est ouverte !
Katsuki, accompagné du chambellan qui avait entre ses mains, un couffin de velour rouge où le soulier était posé, et d'un majordome, entra en levant les yeux au ciel dans la grande bâtisse.
Au grenier, Izuku réfléchissait avec son parrain à un moyen de pouvoir essayer ce fichu soulier.
Pendant qu'Izuku se creusait les méninges, Manami essayait tant bien que mal de faire rentrer son pied dans cette chaussure en verre, en vain.
Kayama - Pousse plus fort ma caille !
Manami - J'essaie, j'essaie ! J'peux pas ! Mon pied est trop gros ! Aïe !
Katsuki - N'insistez pas vous risqueriez de briser le verre ! (Bande d'imbéciles incapables...)
Chambellan - Suivante...
Toga s'approcha et se posa sur la chaise où sa sœur s'était assise récemment.
Toga - Oh mon dieu que c'est original ! Un soulier de verre noir !
Son pied, bien trop petit, glissa pour atterrir au fond, laissant une bonne marge.
Chambellan - Oh, non votre pied est bien trop petit, je regrette.
Kayama bouscula sa fille pour presque supplier l'homme, sous le regard exaspéré de Katsuki.
Il marmona quelques jolis mot d'oiseaux à son propos.
Kayama - S'il vous plaît est ce qu'elle pourrait le réessayer ?
Chambellan - Vous n'avez pas d'autre enfant madame ?
Kayama - Euh non je n'en ai que deux hélas-
Katsuki, toujours avec mépris, lui coupa la parole.
Katsuki - J'ai entendu dire que vous en aviez trois !
Embarrassée, la marâtre babillonna quelques mots.
Kayama - C'est vrai enfin, euh si l'on peut dire car Izuku, ou plutôt Deku, n'est que mon beau fils, et ça ne peut absolument pas être lui, il est grotesque et si vous le voyez...
Un chant parvint aux oreille du prince, sont les yeux s'illuminèrent soudainement.
Katsuki - C'est lui ! Cette voix, je la reconnais !
Par la cheminé, Izuku chantonnait quelques bribes de la chanson que sa mère lui chantait tout les soirs avant qu'il aille rejoindre le pays des rêves.
Toshinori - Chante plus fort !
Katsuki s'abbaissa vers la cheminée.
Il ferma les yeux et murmura à lui même.
Katsuki - (Depuis que je l'ai rencontré au bal cette chanson me poursuit dans mes rêves...)
Kayama - Altesse, avec tout le respect que je vous dois, ce ne peut pas-
Katsuki - Allez me le chercher, tout de suite !
Kayama - Mais enfin votre altesse !
Katsuki lui jeta un regard meurtrier, ce qui la fit frémir.
Katsuki - Tout de suite !
Kayama - Bien !
Elle se tourna vers ses filles et les regarda sévèrement.
Kayama - Obéissez lui !
Elle filèrent chercher leur beau frère qui chantonnait toujours.
Kayama - Ce pauvre souillon serait le bel inconnu ? Oh, c'est ridicule...
OoOOoO
Katsuki était devant la fenêtre, dos à Izuku qui venait de rentrer.
Katsuki - Je ne me suis pas trompé.
Izuku - Vous avez demandé à me voir votre altesse.
Katsuki fit un sourire-en-coin. Le culot tout de même.
Il se retourna, et vit à travers le visage sale ternit par les cendres du jeune homme, le ravissant cavalier avec qui il avait dansé durant tout le bal.
Son sourire s'élargit.
Il présenta alors au vert la chaise.
Sous les yeux de tout ce petit monde, Izuku enfila le soulier de verre noir sans problème.
Il lui allait parfaitement.
Chambellan - C'est parfait ! Ça lui va à merveille !
Katsuki, toujours avec son sourire narquois, se pencha au dessus d'Izuku.
Katsuki - Trouvé.
Izuku lui sourit doucement, légèrement gêné par la proximité qu'il avait avec le cendré.
Kayama - Un coup de chance, ça n'est pas possible que ce soit Izuku !
Chambellan - Elle n'a peut être pas tord...?
Comme par magie, les trois briques de la cheminée tombèrent en fracas sur le sol, dévoilant ainsi le second soulier de verre.
Enfin magie, un petit mage est passé par là.
Le chambellan se dirigea vers l'accident de briques, et prit dans ses mains la jumelle de la chaussure qu'Izuku avait enfilé.
Izuku - C'est le deuxième, je n'ai égaré qu'un seul soulier le soir du bal.
L'homme revint vers le vert, s'agenouillant et présentant le second soulier à ses pieds.
Chambellan - Essayez le deuxième.
Izuku le fit, le dit deuxième lui allait évidemment aussi bien que le premier.
Katsuki - Il lui va à ravir, donc c'est réglé !
Katsuki prit les mains d'Izuku dans les siennes et le fit lever de la chaise.
Katsuki - Ce sera donc toi qui m'épousera.
Il étraignit Izuku, ce dernier fermant les yeux dans les bras de son prince, son homme.
La marâtre tapa des poings sur la table.
Kayama - Non votre altesse, c'est impossible ! Regardez son visage noir de charbonnier et sa tenue toute déchictée !
Katsuki - Et alors pauvre folle ? Je ne suis pas tomber amoureux d'une putain de tenue de bal !
Izuku gloussa, regardant sa belle mère d'un air qui voulait tout dire.
Il regarda ensuite Katsuki et lui fit l'un de ses plus beaux sourires, le cendré heureux d'avoir enfin retrouvé son bien aimé, lui rendis à son tour un sourire certe moins éclatant, mais tout aussi chaleureux.
OoOOoO
Quelques jours plus tard, Katsuki épousa Izuku.
Ce fut une cérémonie grandiose, Izuku était encore plus radieux que d'habitude.
Jamais le prince n'avait osé imaginer un tel bonheur.
Le père d'Izuku revint de son voyage d'affaire pour le mariage, mais son fils ne lui raconta pas à quel point il avait souffert.
Quand ses demies-sœurs lui demandèrent pardon pour leurs méchancetés, Izuku dans son infinie bonté veilla à leur trouver de nobles époux qui s'occuperont bien d'elles.
Le couple princier vécut toujours heureux, et dans l'aisance.
Mais, au delà de sa beauté, la générosité et la bonté d'Izuku, fit de lui le joiyeau le plus précieux du royaume.
Cette histoire nous démontre que la gentillesse est le meilleur don que votre parrain le mage, ou votre marraine la fée puisse vous faire.
Car on obtient rien par la méchanceté.
En revanche, si vous êtes vraiment bon et généreux, tout peut arriver.
~Fin~
Enfin, ne soyez pas trop gentils, simple conseil d'amie qui n'a pas appliqué ce conseil plus petite, et ça lui a joué des tours...
Bonjour !
Voici comme prévu le recueil d'OS sur les contes Grimm version Katsudeku !
Comme je l'avais annoncé dans l'avant-propos, il y a différentes versions.
Piur Cendrillon, il y a une version où une des demies-sœurs de coupe le pied, j'ai regardé ça quand j'étais plus petite, et ça m'a traumatisée ._.''
Brefouille,
J'espère qu'il vous a plus :'D
J'ai mis 10 jours à l'écrire TwT x)
Je vous retrouve pour le prochain OS que vous aurez choisit via le vote en début de cet OS :3
Kiss ! ❤️
6330 mots
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