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Le Roi au Bois Dormants - III

Et Gregory connu la solitude.

La solitude la plus absolue.

Ce n'est pas qu'il avait l'impression d'être le dernier être sur terre. C'est qu'il était, réellement, littéralement, le dernier être éveillé de ce monde.

Commença alors pour lui la quête la plus longue de toute son existence. La plus dure, aussi, et la plus cruelle. Le temps qui passe inflige toujours les pires blessures.

Le chasseur commença par fouiller la capitale.

Rue par rue. Maison par maison. Pièce par pièce.

Enjambant les humains et les animaux endormis avec les mêmes gestes prudents, la même crainte de briser le silence. Le silence qui pesait sur toute chose.

S'il n'y avait pas eut le soleil pour glisser dans le ciel et la végétation pour grandir lentement, il aurait juré que le temps s'était arrêté.

Il lui fallut une année entière pour fouiller la capitale.

Aucune trace, aucune mention d'un quelconque parapluie noir.

Alors il se mit en route.

Village après village. Château après château. Il consulta les plus grandes bibliothèques du pays, les archives les plus réputées du royaume.

Néant.

Et pour les confins de Shippland, il lui fallut encore cinq ans.

Il franchit la frontière, décidé à faire parler le royaume de Moffat le Sanguinaire, ou son voisin, Gatiss le Bienviellant. Mais il les trouva, à son grand désespoir, tout aussi endormis.

Il lui fallut encore dix ans pour en faire le tour.

Dix ans.

Dix longues et douloureuses années à ne sourire qu'à des souvenirs. Des souvenirs qui se faisaient de plus en plus flous, de plus en plus rare.

Dix ans à s'écorcher le cœur sur des faux espoirs.

Dix ans à pleurer en silence, la nuit venue, pour ses fautes passées.

Une décennie.

Et s'il ne trouva pas de parapluie noire, il put tout du moins faire la plus amère des découvertes.

Il ne vieillissait pas.

La malédiction du chêne ne l'avait pas épargné. Il était condamné à chercher. Pour l'éternité, s'il le fallait.

Seize ans s'étaient ainsi écoulées lorsque Gregory atteint les limites du monde connu.

L'espoir, en lui, était déjà presque mort. Seul le poussait en avant une pulsion, une promesse lointaine.

« Je reviendrai toujours. Dussé-je te chercher cent ans », avait-il dit, cette nuit-là.

Mais à quoi bon revenir, si plus personne n'étaient là pour l'accueillir ? Si les lèvres qu'il voulait embrasser étaient aussi froides que la mort, et les bras qu'il voulait étreindre aussi rudes que l'hiver ?

C'était ce désir qui le poussait en avant.

Retrouver Mycroft. l'embrasser, ne serait-ce qu'une fois encore, une seule fois.

La fraîcheur du crépuscule le ramena au présent.

Au bord du monde connu.

Une énorme chaîne de montagne se découpait en ombre chinoise sur le ciel sanguinolent.

Et au milieu, un sentier.

Bien sûr, Gregory connaissait les légendes, à propos de l'autre monde. Il savait que bien peu de ceux qui s'y étaient aventuré n'en étaient revenus.

Qu'importe.

S'il y avait une chance que ce monde recèle un parapluie noir...

*

Il marchait depuis quelques jours, déjà, lorsqu'un élément totalement imprévu lui fit faire un énorme bond de surprise, doublé d'une mini attaque cardiaque.

Un bruit.

De voix.

Quelque chose qu'il n'avait pas entendu depuis... depuis...

Deux cavaliers approchaient.

Le plus imposant était vêtu d'une armure lourde, que Gregory trouva passablement ridicule. Son écu portait un blason qu'il ne reconnaissait pas.

Mais Dieu qu'il était doux d'entendre et de voir à nouveau vivre un autre être que lui !

-Qui êtes vous ? Demanda simplement le chevalier d'une voix grave et menaçante.

Gregory ouvrit la bouche pour parler, mais les mots refusèrent de sortir. Il s'était tu trop longtemps. Il avait oublié comment parler. Mais, au fond, peu lui importait.

Les nouveaux venus l'escortèrent jusqu'à un château de pierres massives, où se croisaient paysans, manants, femmes de petites vertus et noblesse pédante. Le tout dans une atmosphère putride dégagée par le crottin de cheval, les détritus et la paille étalée un peu partout sur le sol.

Quelle que soit cette nouvelle contrée, elle était moultement déplaisante.

Et Gregory ne savait pas encore à quel point.

Il ne tarda pas à découvrir que si cet univers était de prime abord assez semblable au sien, il en était aussi profondément différent.

Ici, nulle magie. Ce qui, en aparté, expliquait peut-être pourquoi la malédiction l'avait épargné. Ni dragon, ni forêt enchantée, ni fées des fontaines, ni chênes ensorcelé.

Un monde plus cruel. Plus absurde aussi. Vulnérable aux pires maladies. Gouverné par des despotes indifférents. Régis par une religion omniprésente, cruelle et insidieuse.

Un monde aux lois absurdes, aux coutumes dérangeantes. Interdiction d'aimer une personne du même sexe (ça, Gregory eut vraiment du mal à comprendre le principe). Interdiction de coucher avec quelqu'un hors mariage (mais pourquoi?). Interdiction de parler de magie.

Sous peine de torture. De mort. Ou bien pire encore...

Gregory haï bien vite ce monde désenchanté.

Mais il avait une quête. Il lui fallait la mener. Fouiller, interroger, chercher...

Mais personne, jamais, n'avait entendu parler d'une chose aussi étrange qu'un parapluie. De quelque couleur que ce fut.

Et le temps passa.

Il vola aux chevaliers l'époque des joutes et des duels.

Il vola aux rois leurs lourds châteaux de pierres.

Il vola à Gregory son sourire.

Le monde changeait, tout autour de lui. Avec une lenteur exaspérante.

Dans sa tête, les souvenirs commençaient à s'effacer.

Ce dont il se souvenait était bien trop beau pour être vrai. Un pays enchanté ? Des fées ? Des dragons ? Un arbre qui parle ? Un roi amoureux de lui ? Allons donc !

Ses pensées s'assombrirent. Sa quête se dilua dans les années.

Bientôt, il ne posa même plus de question.

À quoi bon ? Ce parapluie noir n'était qu'une invention.

Et il se souvenait à peine du visage qu'il devait ramener à la vie.

Ce n'était plus qu'un rêve diffus. Vague, lointain. Irréel.

Bientôt, il en vint à ne plus parler du tout.

On le surnomma le Taiseux. Avec crainte. Car pour gagner sa vie, Gregory faisait la seule chose qu'il savait faire. Il chassait. Des gens. Des objets. Peu lui importait. Son âme perdait chaque jour un peu de sa lumière, un peu de sa noblesse et de sa gentillesse.

Le temps en partant avait mangé ce qui lui restait d'espoir, et ne lui avait donné en échange que des cicatrices. Son regard autrefois clair se chargea d'ombres.

Et les années passèrent encore.

Les châteaux se transformèrent en somptueuses demeures.

Les cathédrales furent abandonnées en pleins chantier.

Les guerres changèrent de front. Loin des champs de batailles, les villes se développèrent sans murailles.

Des années, encore. Des décennies.

Les hommes n'en finissaient plus de perfectionner leurs habitats et leurs moyens de transport. Ainsi que de raffiner de nouvelles manières de s'entre-tuer.

Il voyagea. Beaucoup. Partout.

Et c'est ainsi que dans les années 1880 il se retrouva, complètement par hasard, dans une ville appelée Londres.

Il était en train de marchander une sale affaire, quelque part sous les docks, quand ça arriva.

Un nom.

Un nom surgit du passé, avec une violence incroyable.

Un magazine, tombé par terre.

Et sur la première page, un titre...

Les aventures de Sherlock Holmes.

Sherlock. Holmes.

Holmes...

Un nom qui ne l'avait jamais quitté. Malgré tous les efforts qu'il avait pu faire pour le tenir à l'écart, malgré tout ce qu'il avait pus espérer effacer. Un nom gravé dans sa chair, gravé dans son âme.

Et un visage. Un souvenir flou. Un sentiment étrange, oublié depuis si longtemps...

Il ne voulait pas y aller. Mais son corps s'y rendit de lui-même.

221b, Baker Street.

Une porte ouverte. Un homme corpulent qui sort et qui marche, d'un pas décidé. Un autre lui court après. Un petit bonhomme blond avec une moustache qui amusa celui qui fut, il y a bien longtemps, Chasseur du clan Lestrade.

-Mycroft ! s'exclama le blond. Vous avez oublié votre parapluie !

Il agitait en l'air le coupable. Un objet pointu. Et noir.

La main de Gregory s'élança avant qu'il ait pu la retenir. Il arracha le parapluie à l'homme ébahis, et se retourna à temps pour croiser le regard de l'autre homme.

L'échange ne dura qu'une seconde. Mais il fut si intense que le dénommé Mycroft tituba.

-Qui... Qui êtes vous... J'ai l'impression... Mais c'est parfaitement ridicule... J'ai l'impression de vous connaître...

Gregory ne répondit rien.

Il était déjà partit.

Étrangement, il ne lui fallut pas longtemps pour retrouver la muraille entre les deux mondes. C'était comme si, tous ces siècles durant, son cœur avait gardé en secret le souvenir du chemin, en prévision du retour.

Il quitta sans un regret le monde désenchanté, le parapluie noir battant la mesure sur le sol détrempé.

Au premier pas de l'autre côté, il fut tout entier aspiré par le silence.

Il avança prudemment dans ce qui avait été son monde.

Rien n'avait changé. Ou presque.

La végétation avait tout envahit. Les arbres poussaient au milieu des rues. Les rosiers et les lierres grimpant recouvraient les façades des maisons. Les pavés descellés, couverts de fleurs, rendaient les routes incertaines.

Il s'enfonça doucement dans ce monde en friche, le cœur en bataille et le regard flou. Son âme était assaillit par la nostalgie, si dure et si intense qu'elle en était douloureuse.

C'était chez lui, ici.

Non, pas chez lui. C'était le monde de celui qu'il avait été, il y a longtemps. Un autre Gregory Lestrade. Plus insouciant. Plus heureux. Un Gregory qui parlait, qui souriait, qui racontait des histoires aux enfants et aimait de toute son âme un roi réputé inatteignable. Il prit d'un coup toute l'ampleur de ce qu'il avait perdu, de ce que le temps lui avait dérobé.

Le Gregory qui était partit ne rentrerait plus jamais chez lui.

Il était mort.

Mais il continuait à marcher encore, ignorant les larmes chaudes qui brûlaient son visage, nettoyant un peu de la noirceur qui avait corrompu son âme. Il marchait en se fiant à son instinct, en faisant semblant de ne pas savoir où il se rendait. Piètre mensonge que ceux qu'on se fait à soi-même. Mais s'il se l'était avoué... Non, jamais, il n'aurait eut le courage...

De retrouver Shippland.

Son cœur battit un peu plus vite.

Les Bois Sombres.

Un peu plus vite encore.

La clairière ! La fontaine !

Il dut s'arrêter pour reprendre son souffle, tremblant de tous ses membres.

Il ne voulait pas continuer. Il ne voulait pas...

Il fit un pas en avant.

L'herbe grimpait jusqu'à sa taille désormais. Les siècles avaient parsemé, ici et là, quelques fleurs rouges. La margelle de la fontaine était intacte, mais couverte de lierre et de mousse.

Il fit encore un pas en avant.

Deux corps étaient enlacés dans l'herbe. Près de six cents ans sans se lâcher la main.

Il sourit douloureusement et enjamba Sherlock et John pour s'approcher de la pierre plate, là-bas, au bout de la clairière.

Des ronces avaient poussé tout autour, rendant l'accès difficile. Mais Gregory n'en avait cure. Quelques coups de lame suffirent à lui dégager un passage.

Jusqu'à lui.

Mycroft Holmes semblait dormir paisiblement, le visage pâle, les mains croisées sur le torse, exactement comme il l'avait laissé.

Gregory tomba à genoux, le cœur secoué de soubresauts.

-Mycroft...

Parler lui fit affreusement mal. Sa voix n'avait pas servis depuis près de six siècles, et chaque son lui éraflait la gorge.

-Mycroft, répéta-t-il, avec une douceur infinie.

Et il déposa le parapluie sur la poitrine de celui qui fut son amant.

Et attendit.

...

Rien ne se passa.

Ses mains se crispèrent sur la pierre. Il sentit en lui monter un rire de dément, annonciateur de la folie. Il avait fait tout ça pour rien ? POUR RIEN ?

-Tu es revenu, fit soudain une voix féminine.

Gregory sursauta et se retourna brusquement.

Irène se tenait debout dans la fontaine, semblable au souvenir qu'il avait d'elle.

-Le parapluie... balbutia-t-il.

-C'est au grand chêne que tu dois l'offrir.

Et, sur un geste de sa main gracile, un passage s'ouvrit entre les arbres.

Le chêne avait encore grandi, avalant dans les nœuds de son tronc les jours et les années passés.

Gregory s'avança et planta le parapluie dans la terre.

-J'ai ramené ce que tu m'avais demandé, lâcha-t-il d'une voix puissante, quoique encore rocailleuse. J'ai l'artéfact.

Il y eut une seconde de silence.

Et, soudain, résonna dans la forêt un rire énorme, grinçant, et vaguement familier aux oreilles de Lestrade...

-Impossible... balbutia-t-il. Impossible...

Mais comme pour le contredire, les nœuds de l'arbre se mirent à bouger, et sur son tronc apparu un visage horriblement familier.

-Moriarty.

-Lui-même ! Répondit la voix du sorcier.

-Je croyais que tu étais...

-Mort ? Oh, pour ça, je suis bien mort. Prisonnier du royaume des défunts pour toute l'éternité. Mais je reste tout de même le plus grand sorcier de l'univers. Il m'arrive de trouver des portes permettant d'atteindre les vivants. Comme cet arbre, vieux débris sénile... Il ne m'a fallu que quelques heures pour infiltrer son essence et manipuler chacune de ses pensées.

-Mais... Pourquoi ? Pourquoi ?

-Au début, c'était Mycroft qui devait être maudis. Mais tout ne s'est pas passé comme prévu... Et je me suis rabattu sur toi, pauvre petite loque humaine. J'ai voulu tous vous tuer. La fée vous à endormis. Qu'importe, je t'envoie à la recherche du premier objet qui me passe par la tête... Un parapluie noir, par exemple. Stupide.

-Vous voulez dire...

-Que ton petit parapluie de pacotille possède autant de magie que les ongles de ma grand-mère, paix à son âme ? En effet.

-Tout ça pour...

-Rien.

Gregory n'avait même plus la force de se révolter. Plus la force de se battre. Plus la force de rien du tout.

Réveiller Mycroft avait été son unique raison de vire, toutes ces années. La seule chose qui le poussait encore à avancer.

À présent, il n'était plus rien. Une marionnette coupée de ses fils.

-Non, fit soudain une voix, chargée de colère.

C'était Irène.

-Cette mascarade a trop duré. Les créatures magiques ont profité de leur temps sans humains, mais ainsi, la vie est bien ennuyante... Il est temps, largement temps, que l'humanité reprenne son souffle. Tu as fait une erreur, Moriarty. Une erreur des plus communes. Ce vieux pêché d'hybris... Tant que le reste des arbres de la forêt te soutenait, tu étais invincible. Maintenant que tu as avoué avoir corrompu leur plus vénérable ancêtre à seul fin de le manipuler... Tu n'es plus rien.

Le visage du sorcier, dans le bois, pris une expression mi-amusée mi-ennuyée.

-Qu'importe ce que tu dis maintenant, repris Irène, la moindre de ses paroles soulignées par le bruissement de milliers d'arbres en colère. Lorsque tu as jeté ton sort, tu as posé comme clef un parapluie noir. Le parapluie est là. Le maléfice n'a plus lieu d'être.

Moriarty lâcha un soupir et parti dans un nouvel éclat de rire.

-Nous nous reverrons certainement, petite fée. Et toi aussi, chasseur de pacotille ! Aiguisez vos lames, préparez vos larmes...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase. Il y eut un craquement retentissant.

Et le tronc du vénérable chêne se coupa en deux, brûlé à la racine par quelque chose dont Gregory préféra sagement ignorer la nature. Mais les mains d'Irène fumaient légèrement, comme une arme à feu...

Gregory s'avança jusqu'au roi endormi.

Il posa de nouveau le parapluie sur sa poitrine.

-Embrasse-le, murmura la fée.

-Et il se réveillera ?

-Oui.

Une larme coula le long de la joue de Gregory.

-Je ne veux pas qu'il me trouve, à son réveil.

Il caressa doucement le visage du roi, avec une tendresse qu'il croyait avoir oublié mais que son cœur se faisait un plaisir de lui rappeler.

-Je ne suis plus celui que j'ai été, souffla-t-il doucement. Le Gregory d'aujourd'hui est couvert de cicatrice. Son âme est cynique. Sa parole s'est tari. Et ses mains luisent du sang qu'il a versé au cours de ces longs siècles d'errance. J'aime encore Mycroft. Cet amour fait partit de moi. Mais c'est un amour malade, fatigué. J'ai trop vécu. Je ne veux pas que Mycroft me voie comme ça. Je veux qu'il garde comme image de moi celui que j'étais. Celui qui souriait. Celui qui lui faisait l'amour en lui murmurant sa tendresse.

-Je comprends... souffla Irène en s'approchant de lui, une immense tristesse dans la voix. Mais, Gregory, tu as tant donné... Il serait bien injuste, pour la forêt, de ne pas te remercier...

-Ce qui signifie ?

-Embrasse ton roi, Gregory Lestrade. Tu as déjà trop attendu.

Le chasseur abdiqua et posa sur l'homme qu'il n'avait jamais cessé d'aimer un regard ou se partageaient la douleur, le regret et la passion.

Puis il posa ses lèvres sur les siennes.

Il fut soudain prit d'un immense élan d'affection, une pulsion d'amour telle qu'il n'en avait jamais connu. Il posa ses mains des deux côtés du visage blême de Mycroft et l'embrassa encore, plus fort.

Une grande chaleur se répandit dans son corps. Elle partait de ses lèvres, puis courrait sur sa peau, effaçant les cicatrices. Arrivait jusqu'à son cœur, dont elle avalait la tristesse. Parvenait jusqu'à son âme, dont elle avala la lassitude. Et, enfin, atteint la mémoire, qu'elle nettoya consciencieusement, pour ne plus y laisser que les jours heureux.

Lorsque Mycroft ouvrit les yeux, il avait devant lui le même Gregory qui lui avait demandé de l'épouser.

Le Chasseur sourit, les yeux pleins de larmes.

Et l'embrassa de nouveau.

-Gregory... Murmura Mycroft, la voix mal assuré.

L'autre hocha de la tête, trop ému pour parler.

-Marions-nous maintenant, déclara Mycroft. Vite. Avant qu'un autre chêne psychopathe décide de nous attaquer. Ou un sorcier. Ou n'importe quoi. Vite, pour l'amour de Dieu !

-Mais, mon amour (Mycroft frémis sous le mot doux), il nous faut au moins des témoins...

Comme pour répondre à cette assertion, un grognement se fit entendre des hautes herbes et Sherlock se mit debout, aussitôt suivis d'un John ébouriffé. À voir leur tête, ça devait faire quelques instants qu'ils étaient réveillés... Et en avait bien profité...

-Faisons ça vite, déclara Sherlock. Je dois aller vérifier que mes abeilles vont bien.

Et c'est ainsi que, sous le regard attendrit de la fée de la fontaine, Mycroft Holmes, roi de Shippland, prit pour époux Gregory du clan Lestrade. Certes, un simple chasseur. Mais un chasseur qui, par amour, avait mené une quête longue de plusieurs centaines d'années. Un chasseur qui, par amour, avait retrouvé celui qu'il aimait, des siècles plus tard. Pour l'épouser.

*

On mit près d'un an à débarrasser le royaume des plantes qui l'avaient envahi. Mais en échange, les paysans eurent la bonne surprise de découvrir leurs champs plus fertiles que jamais, et leurs arbres fruitiers plus productifs que nul autre dans l'univers, ce qui assura au royaume du roi Holmes une grande richesse.

Et ils vécurent heureux... Jusqu'à la fin des temps ?

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J'ai peur que cette histoire soit partit un peu bizarrement ^^" Est-ce que ça vous plais quand même? :3
Plein de poutous!  Merci de me lire !!!!!!!

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