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Tenebris at LUX

Note : ce texte a originellement été créé pour être lu à voix haute, avec une musique derrière

Qui aurait cru que les créatures que nous vénérions le plus il y a à peine 1200 ans deviendraient l'origine d'un problème très agaçant de nos jours ? Vous savez, quand vous venez d'avoir une idée de génie et que, le temps de la noter, vous l'avez oubliée...

Ces créatures sont nommées Luxbonna (bonne lumière, lumière bienfaitrice) mais plus couramment appelées Lux. Les lux étaient pour nous des anges gardiens. Ils avaient pour but ultime de rendre les gens heureux. Et pour ce faire ils avaient cette surprenante capacité : ils pouvaient ôter les pensées malveillantes, les mauvais souvenirs ou les agressivités de l'esprit. Ils nous étaient pourtant bien semblables : leur crâne était plus pointu que le notre et plus leurs mains étaient lacées de fils d'or plus ils avaient de conviction en leur rôle. Sur leur corps parfait, des reflets de la même teinte précieuse les accompagnait, ainsi que sur leurs habits, quels qu'ils soient. Légèrement plus grands que la moyenne, ils possédaient aussi des oreilles pointues en haut et en bas. Ils étaient insensibles aux maladies et à l'œuvre du temps et étaient capables d'une grande vitesse, largement supérieure à celle des humains. Gracieux, beaucoup se mêlèrent au monde humain en tant qu'artistes à leurs heures perdues. Danseurs et chanteurs, tous étaient reconnus, adorés, honorés. C'est en cela qu'ils étaient pour nous des anges gardiens : leur côté surnaturel était si infime, ils étaient si proches de nous que nous voyions rarement la différence. Pourtant lors de ces fois où leurs voix s'élevaient dans une mélopée du cœur et non de l'ouïe, lors de ces fois où leurs corps parfaits se dévoilaient à notre vue mortelle, où leurs regards lointains accrochaient avec une étincelle de malice le notre; alors nous comprenions pourquoi ils étaient des anges sans ailes. Ils ne volaient pas et pourtant étaient si proches du ciel. Je crois que c'est d'avantage ces visions que nos mauvais souvenirs effacés qui nous rendaient heureux. Nous nous disions alors : "Si ils sont là, s'ils existent, alors nous ne sommes peut être pas si corrompus ? Peut être que cette minuscule part de bonté en nous, sublime et puissante, fragile et incertaine, vaut la peine d'être ici ?"
Ils étaient l'incarnation de l'espoir. Nous étions heureux. Peu être pas bons, mais heureux. Eux aussi. Et c'était l'essentiel.

Les Lux étaient connus de la population qui, lors d'une peine profonde comme un deuil, suspendait à sa porte une branche de chèvrefeuille, car celle-ci a la propriété spirituelle de réparer l'âme brisée et d'attirer ces fameuses créatures.

Les Lux se contentaient parfois d'attraper les pensées et les souvenirs au vol, ou bien, selon les individus qui avaient chacun leur méthode, venaient frapper chez l'humain pour lui retirer sa peine en bonne et due forme et souvent l'aider à se remettre, à se changer les idées...
Lorsqu'ils aspiraient une pensée, une lumière bleue pâle apparaissait, illuminant lentement le corps, comme venue des profondeurs de la personne, puis sortait entre les sourcils, en haut du nez. Et tendis que le corps de la personne redevenait normal, la pensée se dirigeait automatiquement dans la main du Lux. Des sortes de filaments s'ancraient alors dans sa main et la lumière passait dans ses veines avant de s'éteindre. Ils pouvaient aussi enfermer les pensées pour les "consommer" après.
En effet, attraper les pensées leur était vital : il y avait ce quelque chose d'indéfinissable qui leur donnait non seulement un but mais aussi qui les alimentait tant moralement que physiquement. Et pourtant, il y avait un Grand Risque. Ce Grand Risque était que, à force d'absorber les souvenirs, les peines et les pensées des humains, tout cela finissait par s'ancrer chez les Lux et quelques uns avaient fini par devenir des humains.

Cependant, tout pouvoir entraine des excès. Ainsi, les Lux finirent par s'ennuyer. Ils perdirent peu à peu leurs convictions, des humains normaux se firent passer pour eux. De ces créatures, certaines restaient soucieuses de leur travail, mais d'autres voulurent se divertir et abusèrent de leurs capacités et de la confiance aveugle qu'avaient les gens en elles. Les lux prirent peu à peu des connotations mauvaises et sales, des créatures à l'esprit farceur et machiavélique, aux intentions peu respectables. D'anges parfaits, ils passèrent à démons sans limites, voire pire. Et puis on finit par les oublier. Quelques siècles suffirent à les faire passer dans le folklore commun. Ils devinrent invisibles, sauf pour ceux qui savent les regarder. Juste avant d'attraper une pensée, ils émettaient une sorte de grondement d'impatience et lorsqu'ils avaient attrapé la pensée, une sorte de claquement de satisfaction. En écoutant ces petits bruits, on pouvait donc les localiser et si la personne avait assez de conviction et de persévérance, elle fixait l'endroit où il se trouvait et alors son corps invisible et immatériel devenait seulement visible pour cette personne. 
Le corps matériel des Lux, donc, se décomposa : chaque particule devint un nouvel état : celui d'esprit invisible et immatériel, pouvant néanmoins être repoussé. Le chèvrefeuille d'autrefois, dont ils appréciaient tant la senteur les indifféra et les humains mirent aux portes du géranium, qui les repoussait, et avait pour propriété de chasser les bêtes et les parasites. Et comme tous et toutes en portaient ave eux, les lux ne purent plus atteindre grand monde et on les oublia complètement, jusqu'à ce que la tradition de la fleur se perde. On considère presque que les Lux originaux et les dissidents qui entrainèrent le peuple avec eux étaient des créatures différentes. Sous leur forme invisible, celle des rebelles, et par rapport à celle originale, ils ne gardent en commun que ces reflets dorés divins.
Presque plus aucun livre ne parle d'eux aujourd'hui. Pourtant ne vous y méprenez pas, ils sont encore et toujours bien présents.

Connaissez vous les Lux ? C'étaient des anges sans ailes dans un monde heureux. Mais les Lux dépérirent et le monde aussi. Connaissez vous les Lux ? Ce sont des esprits oubliés et perdus, mais immortels; devenus invisibles par le temps et les orages. Connaissez vous les Lux ? Non ? C'est normal. Ils ne sont plus que l'ombre de ce qu'ils étaient autrefois. Connaissez vous ces êtres qui n'ont plus ni rêves, ni , ni espoir ? Moi je les connais. Car je suis la conteuse sans nom, sans âge et sans histoire.

Post Scriptum : Je voulais ajouter quelque chose mais je ne sais plus quoi...

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