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Chapitre 4 : avec un aventurier

Quand ils sortirent du bateau, ils remercièrent mille fois le vieil homme, qui leur assura que ce n'était rien, et ils s'élancèrent vers une grande forêt, qui semblait s'étendre sur des kilomètres. La terre commençait à monter, les pentes se faisant de plus en plus rudes, les montagnes du royaume se tenaient maintenant sous leurs pieds.

La matinée se passa tranquillement, sous les blagues actives cette fois des deux amis, et le sang froid imperturbable d'Hanzo. Ils firent une pause, dans une clairière paisible, où Jesse commença à allumer un feu pour manger. Le prince aîné était dans un grande réflexion intérieure. Les excuses du brun résonnaient encore dans son cerveau, et il ressentait un sentiment maintenant étrange. De l'affection ? Peut-être. Et il n'était peut-être pas aussi immature qu'il ne le pensait.

Il se disait qu'il l'avait peut-être mal jugé. Il s'excuserait tout à l'heure à son tour. Après tout, il avait aussi mal agit ; il était près de lui trancher la gorge. Si l'aventurier avait avancé plus ce matin là, il l'aurait fait, sans aucuns doute. Il pouvait faire des choses horribles quand la colère l'assaillait. Il en avait même un peu peur, de ce qu'il était capable de faire.

Actuellement, il arrangeait le bois et les pierres en lui tournant le dos. Il entendait des rires, venant de son frère et du cowboy. Il hésita à se retourner et à rire avec eux. Mais quand il le fit, se qu'il vit le choqua. Les deux amis étaient en train de faire leurs besoins dans les fourrés pas loin de lui, et le jeux semblait être de les faire le plus loin possible.

Hanzo blêmit, et se retourna vivement. Mais comment ses deux gamins pouvait avoir un comportement aussi impure ? Finalement, le prince archer ne s'était pas trompé. Jesse n'était qu'un enfant, et il avait dit ses paroles en l'air sans se douter des conséquences. Mais comment le noiraud avait put se rabaisser à penser lui faire des excuses ?

En colère, il posa avec agacement le bois, et pris son arc entre ses doigts. Il regarda les deux amis qui étaient morts de rire avec froideur et dit sèchement.

— Je vais chasser. Il leurs tourna le dos, et partis dans la forêt. Genji, qui voyait bien que quelque chose tracassait son frère, murmura à Jesse.
— Je vais avec lu- euh, elle. Reste là.

L'aventurier le regarda avec étonnement, mais hocha la tête. Hanzo marchait avec rage, sachant bien qu'il n'allait pas chasser mais expulser sa colère sûrement sur un pauvre tronc d'arche qui n'avait rien demandé. Son cadet le rattrapa, et marcha à ses côtés un instant en silence. Ce fut quand l'aîné shoota rageusement dans un caillou, que le jeune prince pris la parole.

— T'as quoi là ? Tu plombes l'ambiance du groupe ! Le noiraud se retourna haineusement vers son frère pour lui lancer un regard à faire froid dans le dos. Il lui cracha, avec exécration.
— Ce que j'ai ? Je vous trouve tous les deux si immatures ! Je ne pense pas que vous vous rendez compte que nous avons la vie de milliers d'innocents sur les épaules ! Son frère lui lança un regard semblable au sien. Ils n'étaient pas frères pour rien.
— Qu'on ait la vie des gens du royaume sur les épaules ou pas, t'es toujours aussi rabat-joie ! C'est pas parce que des personnes compte sur nous, qu'on doit devenir aussi chiant que toi, Hanzo !

L'aîné toisa son frère avec un immense mépris, serrant les poings à s'en arracher la peau, sentant la rage gonfler peu à peu en lui. Mais soudainement, un bruit de mitraillette, métallique, qui déchirait les tympans retentit. Les deux princes sursautèrent, Genji sortit automatiquement son plus grand katana, et Hanzo son arc, dont il enfourna une flèche avec une vitesse impressionnante.

Ils se regardèrent. Leurs conflits étaient oubliés à présent, comme à chaque fois qu'ils devaient se battre. Leur père leurs avait toujours dit que ce genre de chose raffermissaient les liens. En effet, maintenant, leur dispute semblait loin. Les deux comptaient maintenant l'un sur l'autre, leur mauvais pressentiment les assaillant de plus en plus.

Ils avancèrent prudemment dans la forêt, qui semblait devenir de plus en plus sombre. L'aîné tira la corde de son arc, près à quelconque attaque. Ils entendirent un craquement horriblement sourd. D'un accord commun, ils se cachèrent derrière deux arbres côtes à côtes, et se regardait avec inquiétude. Ami ou ennemi ? Telle était la question du moment.

Genji tenta un regard. Il en blêmit. Là, ce tenait un monstre difforme, à moitié robot à moitié chimère. Celui-ci, avait sur le dos une espèce de mitrailleuse sombre, qui semblait bien peser une tonne au moins, et son corps, ressemblait à celui d'un lion, et était perforé par d'énormes tuyaux gris-violets, qui allait de son torse qui semblait bombé, avant de disparaître sous l'énorme arme qu'il portait sur son dos.

Il ramena d'un réflexe surhumain sa tête vers le prince dont les cheveux était teints. Son visage paraissait souffrant, même si il n'avait pas vraiment de traits. Un crâne robotique, carré, dont un rectangle allumé de rouge était au milieu. La lumière grésillait, mais quand il vit Genji, le grésillement cessa. Son dos se soulevait d'une respiration souffrante, même si le cadet avait du mal à voir des poumons ou un cœur loger sur cette énorme poitrine de fauve.

Genji sentit ses jambes trembler. Quel était ce monstre ? Son cœur s'emballa, il fut pris d'une peur monstrueuse, et son visage pâlit atrocement. Sans hésiter, la bête se tourna bizarrement, ne semblant pas avoir d'os, pour ramener la mitrailleuse en parallèle avec le sol, la plupart de ses membres avaient disparus. Il tira, dans un vacarme énorme, semblable à celui qui les avait ramener vers lui.

Genji, pris par la frayeur, eu le réflexe une seconde trop tard. Il se ramena le dos contre le tronc plus rapidement qu'une personne normale, mais fut touché à la joue, ce qui lui laissa juste une profonde entaille sur le visage, mais aussi au bras, en dessous de l'épaule. Il porta sa main sur le trou qui était maintenant apparut. Celui-ci semblait brûler, et de la légère fumée sortie de la blessure, en même temps que le sang abondamment.

Il grinça des dents, la douleur contractant les pores de son visage. Il maniait son long sabre de la main droite, heureusement, mais le petit, il s'en servait avec la gauche. Et cela le gênerait. Son frère protesta, en étant près à traverser l'espace qui était entre les deux arbres.

— Genji ! Son frère le regarda sévèrement, et réussit à articuler, les mâchoires contractées par tant de souffrance.
— Ne... Traverse pas. Il glissa lentement à genou, et attrapa mécaniquement la terre à ses pieds, pour la mettre sur la blessure. Son frère paniqua.
— Que fais tu ?

Le plus jeune ne répondit pas, mais le noiraud s'aperçut que la terre s'imbibait de sang, et s'accrochait au trou, pour bloquer le maximum de liquide qui sortait. L'aîné compris, et banda son arc. Il se mit à genoux, et d'une vitesse impressionnante, tira une flèche qui rebondissa sur les arbres environnants. Elle se planta dans l'un des pieds de l'arme à moitié animale, et celui-ci, dans un rugissement affreux, se remit debout pour inspecter la blessure.

Alors, d'un accord commun, sans hésiter non plus, les frères se mirent à courir de toutes leurs forces présentes vers la droite, le côté du cadet. Le monstre tourna sa tête vers eux, semblant maintenant haineux. Il se remit en positions d'attaque, et les mitrailla. Genji trébucha, un tir ayant touché son mollet, qui saignait et brûlait maintenant de la même façon que son bras.

Hanzo, qui était un peu plus devant que lui, se fit toucher au poignet, mais, ignora la douleur, s'arrêta, et, fier, tira une flèche qui toucha la bête, lui laissant une entaille sur le côté de sa tête. Mais le prince archer remarqua que celui-ci s'arrêta de tirer, et la blessure se referma lentement. Il ne chercha pas à comprendre. Il ramassa son frère, et le tira un peu plus loin du monstre, profitant de ce court moment de répit.

Mais il recommença à tirer. Et cette fois, ce fut sans hésitations, que Hanzo se mit devant son frère, et pris plus d'une dizaine de balles dans le dos. Mais ne s'arrêta pas pour autant. Il se releva, une épaisse fumée sortant de sa chaire brûlée. Deux coups de feu différents, plus sourds, retentirent alors soudainement. Le monstre cessa de tirer, du moins sur eux.

Genji, ne savait quoi faire. Encore une fois, son frère avait eu raison. Ignorant sa douleur, il tenta de se relever, et pris le noiraud sur son épaule. Celui-ci s'était évanoui, mais son sang coulait toujours, abondamment. D'un geste saccadé, il ramena un peu de terre sur le dos du prince, et pleura silencieusement.

Hanzo n'avait pas le droit de mourir. Pas maintenant. Pas tout de suite. Il regarda Jesse, qui les avaient trouvés, tourner autour du monstre habilement. Il tirait, quelques fois. Jusqu'à ce que la bête se souvienne de la présence des deux princes. Il tira sur l'aventurier, le poussant à ce mettre à couvert, puis tira abondamment sur les frères.

Genji n'avait pas vu la falaise. Il ne savait pas. Il recula. Trébucha. Et tomba, son frère avec lui. Jesse hurla. Tout ce passa très lentement. Le prince aîné se réveilla un peu, et sans réfléchir, passa en dessous de son frère, pour le protéger de sa chute. Il se cognait contre les pierres brutalement, ses os se cassants lentement, le faisant pousser de cris de souffrance.

Quand ils touchèrent enfin le sol, Hanzo ferma les yeux. Il saignait de toutes parts, et son frère était évanoui. Il soupira de douleur, et s'évanoui à son tour.

En haut, à cause des arbres, Jesse ne les voyaient plus. Il hésita, puis sauta plus habilement, glissa sur la terre meuble, se raccrochant au branchages et au pierres. Quand il atterrit à terre, ils les vit, dans une flaque de boue, à terre, Hanzo sous Genji. Son regard ambré se teinta de peur. Ils ne pouvaient pas êtres... Il tomba lourdement à genoux près d'eux, et n'osait pas les toucher. Peut-être qu'il avait peur que cela empire les choses.

« Oh mon Dieu ! »

Le brun leva la tête. Devant lui, se tenait une blonde, qui devait avoir la quinzaine tout au plus, et qui portait ses mains à sa bouche. Habillée d'une légère robe bleue pâle, de bottes blanches, et d'une simple sacoche grise sur le côté droit de ses hanches, elle était rayonnante. Elle se précipita vers les deux blessés, et les regarda de toutes les angles. Elle regarda ensuite pour la première fois le brun, qui l'observait avec de grands yeux. Il balbutia.

— An... Angela ? Elle fut surprise.
— Jesse ??? Puis, repris un regard sérieux. Non, attend il y a plus important. Elle désigna Hanzo. Prend celui-ci, on les ramènes chez moi.

Avec l'aide du cowboy, elle mit Genji sur ses épaules, et marcha difficilement, s'enfonçant dans la forêt. Le brun l'observait avec attention. Si le prince cadet était trop lourd, il le prendrait aussi, car pour lui, l'aîné ne pesait rien. En effet, celui-ci était léger, et il le portait comme une princesse, son visage peiné par son piteux état.

La jeune femme arriva à une petite grotte aménagée. Cela ressemblait à une petit coin de paradis, dont l'entrée était couverte d'une sorte de lierre en fleurs violettes écloses. Le devant de la maison improvisé était un point d'herbe, avec quelques jeunes arbres. Quand ils arrivèrent, une bonne dizaine d'oiseaux s'envolèrent, provoquant une ambiance plutôt écrémée.

Ils entrèrent. L'intérieur de la grotte était organisé en quatre parties. Tout d'abord l'entrée, une simple paillasse de paille jaune, avec une petite marche pour entrer complètement dans l'habitat de la jeune femme. Tout à droite, il y avait une sorte de chambre, avec un lit de coton assez large pour deux. La pièce du milieu était le salon, et une fin de feu logeait au centre, avec une petite marmite de cuivre dessus.

Ce qui étonna le plus Jesse, fut ce qu'il avait complément en face de lui. Une grande étagère qui prenait tout le mur, gravée dans la roche, ou était disposé tout une flopée de produits de toutes les couleurs, des boites, et des plantes séchées, brûlées ou bien fraîches. La dernière pièce était carrément une source chaude, sûrement potable, qui était entourée de pierres plus grosses que les autres.

L'ambiance de la grotte était fraiche, mais chaude en même temps, provoquant un sentiment de bien-être chez l'aventurier. La blonde le regarda, puis dit, sérieuse.

— Déshabille les, et met les dans l'eau, elle est totalement naturelle, et ça nettoiera leurs plaies.

Jesse hocha la tête. Elle posa Genji contre la source, et se déplaça rapidement vers le lierre de l'entrée pour l'ouvrir complètement, faisant entrer la lumière. Elle alluma ensuite le feu, et regarda dans ses produits, valdinguant dans la maison improvisée comme le vent.

Jesse déshabilla le prince cadet, l'ayant déjà vu nu, évidement dans un concourt de circonstances du passé, et le plongea dans l'eau chaude en prenant soin de ne pas le noyer non plus. Puis, fut le tour d'Hanzo. Il allait défaire son kimono, et se stoppa.

Même si la situation était grave, il ne pouvais pas faire ça. Hanzo ne lui pardonnerais jamais. Déjà qu'il avait mal commencé les choses avec lui... Il rougissa d'un coup alors, en imaginant le prince aîné nu. À sa façon, évidement. Il balbutia à Angela qui le regarda surprise.

— Dé... Désolé, je peux pas... Il recula. Fais le toi... La blonde s'approcha de lui.
— Qu'est-ce que tu racontes ? Tu as réussi pour celui avec les cheveux verts pourtant ! Le cowboy regarda les murs, en se grattant la tête.
— Je vais plutôt aller chercher les affaires au campement ! Il partit à toute vitesse. À plus !

La jeune femme n'eu même pas le temps de lui demander ce qui s'était passé, que Jesse était déjà parti, faisant se renvoler les oiseaux devant chez elle. Elle déshabilla donc Hanzo, qui pour elle, était depuis le début un homme. C'était peut-être parce qu'elle avait les compétences d'un médecin, et l'anatomie ne se trompe jamais.

Le prince aîné avait bien le corps d'un homme, même si Angela ne pouvais le nier, il était très féminin. Elle le posa en face de son frère dans la source, avec une couverture de coton tressé dans son dos, pour ne pas aggraver ses plaies avec la roche. Et prit Genji. Elle inspecta ses blessures, les rinçant doucement. Contrairement à d'autres, elle n'était pas vraiment pudiques par rapport au corps des autres.

Elle pensait tout d'abord à sauver des vies et non pas à se gêner pour des choses futiles à son goût. Angela était une ancienne médecin, dans un royaume lointain, et avait quitté celui-ci pour voyager à travers le monde. Elle avait posé ses bagages ici il y avait deux ans de cela. Elle connaissait Jesse. Elle l'avait rencontré dans son ancien royaume, le grand Empire des Song.

Elle pris un de ses produit, un bleu, et l'appliqua sur la jambe de Genji. Elle remit ensuite le membre dans l'eau. Celle-ci allait aider l'augment à s'infiltrer dans sa peau pour soigner tout d'abord la brûlure. Elle commença à faire de même avec l'épaule, quand elle sentis une main chaude sur son poignet.

Le prince cadet était réveillé. Il l'observa, encore pâle, avec ses yeux ébènes. Ce fut là qu'Angela vit son éternelle beauté. Ses cheveux pommes se mariaient parfaitement bien avec sa peau blanche et ses yeux noirs, et il était évidement très beau garçon, avec un corps de rêve. Bizarrement, elle n'en fut pas affectée, mais lui souria pour l'apaiser. Celui-ci ne répondit en rien, mais fit glisser sa main mouillée sur le bras de la jeune femme, lui provoquant de légers frissons.

Son sourire s'effaça, quand il toucha sa joue, puis ses lèvres bombées et blanches de son pouce. Il demanda, d'une voix suave.

— ..Qui est tu ? La jeune femme pris sa main, et la reposa dans l'eau, en continuant d'intégrer la crème sur son épaule.
— Une simple soigneuse qui passait par là, et qui va sûrement vous sauver la vie. Il ria légèrement, et d'un coup de releva sèchement en cherchant du regard quelque chose. Angela se leva. Doucement ! Il la regarda durement.
— Où est mon frère ? Où est Hanzo ?? Elle fut surprise et pointa le prince aîné du doigt.
— Lui ? Le visage de Genji se détendit. Il est vivant. L'eau est en train de nettoyer ses plaies, mais il me faudra plus de temps que vous pour qu'il se remette sur pieds.

Le cadet soupira de soulagement en se reposant plus calmement dans l'eau. Il la regarda accomplir sa tâche avec intérêt. Angela était elle aussi très belle. Ses yeux bleus azurs brillait, ses cheveux blés entourant son visage parfait. C'était le cas de le dire, elle était la parfaite image de ce que l'ont voit être un ange. Genji souria alors, plus sournoisement.

— Et donc, tu me tripotes, comme ça, au calme ? La jeune femme rougit.
— Préférez-vous que j'arrête et que cette plaie ne se referme jamais, et vous brûle pour l'éternité ? Le garçon ria.
— Non, continue, c'est très agréable. Y'avait un autre homme avec nous ?
— Jesse McCree ? C'est un ancien ami à moi. Il est allé chercher vos affaires.

La pièce se plongeant dans un grand silence. La jeune blonde passa à Hanzo, et lui fit la même chose que sur Genji, mais sur tout son dos ses bras. Les trous dans sa peau était plus gros, et saignaient encore, mais moins qu'avant. Elle s'aperçut avec horreur que des morceaux cylindrique de métal étaient logés dans la chaire, et qu'il avait une jambe et un bras cassé. Elle s'empressant d'aller chercher une pince et d'ôter les sortes de balles et regarda Genji avec peur.

— Que s'est il passé ? Le regard ébène du garçon se perdit dans un monde lointain. Sa voix devint alors plus grave, plus sérieuse.
— C'était un monstre. Une chimère, un truc, je savais même pas ce que c'était. Il nous a tirer dessus, sans prévenir, sans rien faire d'autre. Il porta sa main à son épaule, sans pour autant la toucher, tremblant encore de peur. Ses balles brûlaient. Elle brûlent même encore un peu.

La blonde resta muette pendant quelques instants, appliquant la crème doucement mais sûrement. Elle n'était vraisemblablement pas gênée, même si elle était une seule fille face à deux hommes nus. Mais quand Hanzo se réveilla à son tour, dans un grognement de douleur, et qu'il la regarda, son cœur sembla s'arrêter une seconde, pour rater un battement.

Pourquoi ? Elle savait pas. Il était évidement, et cela sautait aux yeux que l'aîné était moins beau que son frère, mais il avait quelque chose.. Un truc, de plus, qu'Angela ne pouvait pas nier. Elle resta la bouche à moitié ouverte, pendant que le prince archer la regardait avec stupéfaction et fatigue.

— Qui êtes vous ? Il avait dit la même chose que son frère. Mais le petit vouvoiement en plus emballa le cœur de la jeune femme. Elle balbutia.
— Je.. Je suis une.. Genji avait remarqué la gêne de la jeune femme et finis alors pour elle, cassant le lien des regards des deux.
— Une simple soigneuse qui passait par là et qui va nous sauver la vie, frérot. Hanzo regarda ensuite son frère, et un sourire de soulagement.
— Genji.. Dieu merci, tu vas bien... Le cadet ria.
— Mieux que toi en tout cas ! Tu t'es vu au moins ?
— Ce n'est qu'un détail...

La différence des frères pouvait frapper n'importe qui. La vulgarité de Genji, la politesse d'Hanzo. La confiance de l'un, et le doute de l'autre. Tout était opposé. Et Angela préférait le caractère de l'aîné, largement. Son regard se perdit alors sur son torse musclé, mais sans plus, ni fin, ni large. Inconsciemment, elle mordit légèrement sa lèvre inférieure.

Pourquoi ce sentiment ? Ils se connaissaient à peine, et une fois remit sur pieds, il partirait. De plus, Angela ne pouvait pas se permettre de ressentir des sentiments semblables à ceux ci.

Si elle savait à l'époque. L'amour ne se contrôle pas.

Genji, lui, se sentait amusé. Il voyait bien que la blonde regardait son frère avec une lueur dans le regard qu'il connaissait bien. Il regarda ensuite le dos de son frère. Son sourire s'effaça. C'était de sa faute. Il était faible. Si son frère n'avait pas proposé de venir avec lui à ce voyage, il serait mort. Et si lui même n'avait pas proposé de partir, il ne serait pas cet état.

Le cadet s'en voulait affreusement. Comment pouvait il être aussi immature ? Il regarda ses mains d'un air confus. À part draguer et se reproduire, était il vraiment capable de faire autre chose ? Et son frère lui demandais de l'aider à régner sur le royaume plus tard.. Cette solution était à ses yeux carrément suicidaire.

Angela, après que la crème fut totalement imbibée, les habilla de vêtements improvisés, voulant recoudre et laver leurs kimonos plus tard, et les coucha tout les deux dans son lit, après avoir pansées et entourées leurs plaies. Il leurs fallait du repos. Enfin, Jesse rentra, leurs sacs à la main. Il salua les deux frères, et fit quelques blagues, comme à son habitudes, et les princes se présentèrent plus poliment.

Le soir, Hanzo s'endormit, et Genji réussi à se lever et à s'installer autour du feu avec les deux anciens amis. Il commença la conversation.

— Alors comme ça, vous vous connaissez vous deux ? Jesse ria.
— Ouais ! On s'est connu à l'Empire des Song, c'est là où elle habitait avant ! Il se tourna vers Angela. Franchement, je croyais pas te revoir ici ! La blonde eu un petit sourire, en servant la soupe au sanglier qu'elle avait préparé.
— Oui, j'ai quitté mon pays il y a deux ans et demi maintenant. J'en avais marre de ma famille.
— Tu m'étonnes ! Ils étaient plutôt envahissants ! Le prince cadet demanda, la bouche pleine.
— Comment vous vous êtes connu ? L'aventurier eu un sourire plutôt bizarre. La blonde, quand à elle, détourna les yeux.
— C'est une ex à moi !
— C'est la pire erreur de ma vie.

Le prince aux cheveux verts, les regarda l'un après l'autres avec de grands yeux. Il réfléchis un instant, en reprenant une cuillère de soupe. Il ria sadiquement ensuite, en pensant à son pauvre frère qui ne savait en rien de son séjour avenir ici.

— Donc vous allez passer d'ex, à rivaux ? Jesse faillait s'étouffer, et attaqua Angela du regard.
— QUOI ?? La blonde ne compris pas. Elle se leva, et dit alors, confuse.
— Je vais... Changer les bandages d'Hanzo...

Quand elle entra dans la chambre, l'archer dormait toujours. Elle ôta doucement ses bandages, rappliqua de l'augment, et les refit, sur le même exemple. Ce fût la qu'entra Jesse, qui s'appuya contre la roche en croisant les bras, et en la toisant durement.

— Tu ne m'avais jamais dit que tu avais ce penchant là. Et pourtant tu m'en dites des choses.

Dans la tête d'Angela, tout ce tourna lentement, et un moment, vint le clic déclencheur. En partant de la féminité d'Hanzo, à pourquoi le brun avait refusé de le déshabiller, jusqu'au paroles de son idiot de frère, qui parlait de rivalité. Elle plissa les yeux elle aussi, et dit avec méfiance.

Toi, tu ne m'avais jamais dis que tu étais de ce penchant.
— J'ai toujours été comme ça.
— Tu as toujours aimé les hommes ?
— Ah ! Tu es tombée dans le panneau ! Hanzo est une- La blonde lui défit alors un morceau du bandage, pour lui montrer son torse.
— Un homme. L'aventurier pâlit alors atrocement. Il recula mécaniquement, en sortant de la chambre.
— Je reviens. J'ai besoin de réfléchir à ma vie.

Genji vit son ami sortir comme un zombie de la grotte, et regarda ensuite Angela, en riant légèrement.

— Il sait j'imagine ! Puis, il continua à manger goulûment.
— C'est toi qui lui a menti ?
— Oui ! C'était marrant ! La blonde fronça des sourcils en toisant durement le jeune prince.
— Je déteste les menteurs. Il s'arrêta de manger pour l'observer avec intérêt. Il pensa à une réplique cinglante, mais se retint, pour plutôt dire :
— Dans ce cas là, tu vas adorer mon frère. Il ne ment jamais. La soigneuse détourna le regard en rougissant.
— Contrairement à ce que tu semble croire, je ne suis pas amoureuse de ton frère. Genji eu un rire sournois, et un regard hypnotique.
— Fais gaffe, tu pourrais finir par te détester toi même.

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