Chapitre 2 : la guerre éclata.
Des exclamations fusèrent dans la salle. Jack les calma d'un geste lent de la main. Ce fut la vieille dame, qui prit la parole.
— En guerre ? Jack, tu te rend compte de ce que cela signifie ? Le roi pris un air grave, s'assit en croisa les jambes et tenant son crâne d'un air fatigué.
— Je sais. C'est Gabriel...
Tout les visages devinrent choqués, sauf les deux frères qui demeurèrent silencieux. Qui était Gabriel ? Genji osa poser la question. Son visage était maintenant sérieux, et si ses cheveux n'était pas teints et son kimono mit comme il fallait, on aurait presque pus le prendre pour un prince exemplaire. Seulement, Genji ne savait être mature qu'en d'extrêmes situations, et malheureusement pour son père et son frère, cela n'arrivait que très rarement.
— Qui est Gabriel ? Le blond le regarda, grave. Après un silence complet, le roi répondit, les yeux perdus dans le vague.
— Mon frère. Hanzo suffoqua.
— Votre frère ?
— Une longue histoire...
Les frères se regardèrent. Soudainement, un grand débat s'installa. Les exclamations fusèrent, le roi, la reine, et tout le monde, même les gardes du corps, qui étaient les meilleurs soldats du royaume donc leurs avis comptaient aussi, proposaient des initiatives, des stratégies, ou pleins d'autres choses. Hanzo et Genji, se taisaient. Ils regardaient les adultes, même si l'aîné en était en quelques sortes un, parler sans vraiment avoir de place.
Le roi demanda le silence.
— Je veux votre avis à tous.
Il se tourna vers son épouse et aller prononcer son nom pour l'inciter à parler. Mais il s'aperçut que celle-ci aller croquer dans une chips. Il l'observa, choqué pendant une seconde. C'est dans un silence de mort qu'elle croqua d'un bruit absolument pas discret, et marmonna, la bouche pleine.
— Ben quoi ? Je fais mon petit déjeuné. Jack soupira.
— Ton manque de stress m'étonnera toujours.. Bon. Hana. Ton avis je te pris. Elle avala ce qu'elle avait dans la bouche, et réfléchi une seconde.
— Alors je propose... Ils arrivent bien par le sud ? Son mari hocha la tête. Alors il faudrait les prendre par le nord. Mais c'est tellement simple.. Ils s'en douteraient... Mais si ils se doutent qu'on pense cela, et qu'ils anticipe nos mouvements ? Prendre la mer de l'est serait possible, mais à cause des bateaux on sera facilement repérables. À l'ouest il y a les montagnes. L'effet de surprise serais là, et les soldats de Gabe' ne sont pas entraînés pour se battre dans la montagne. Le problème... Elle eu un rire affreusement ironique. C'est que nous non plus ! Aha.
— Viens en aux faits.
— En gros, je pense qu'on a trois possibilités : Front, mer, montagne. Jack soupira.
— Ça ne fait pas grand chose...
— C'est vrai. On est dans la merde, on va tous crever.
— N'en rajoute pas, Hana...
Le gorille, Winston, regarda les feuilles de son classeur un instant, les feuilletant avec ses pieds, en rajustant ses petites lunettes sur son nez.
— Si je peux me permettre, vos Majestés, je pense que l'on peux demander de l'aide à votre frère, il-
— Non ! Hors de questions de devoir une dette à Gérard... La reine ria ironiquement.
— Écoute Jack ! Si tu veux gagner cette guerre avec le moins de victimes possibles, il va falloir faire des.. Elle mima les guillemets avec ses doigts, leva les yeux au ciel. " Petits " sacrifices !
Le roi et la reine repartirent encore dans une dispute idiote, tandis que l'animal intelligent essayait de les arrêter. Il réussi enfin à les faire taire pour l'écouter un instant.
— Je pense que c'est pour cela que Gabriel veut prendre votre royaume.. Celui de votre frère fait au moins trois fois la taille du notre... De plus que l'Empire des Song lui doivent quelques dettes si mes souvenirs sont bons... En réunissant votre pays avec le sien, Gabriel veut détrôner Gérard en bonus ! Et si il réussi.. Cela pourrait être la plus grande des catastrophes... Et d'après mes calculs... Avec l'armée de Gérard, Gabriel n'aurait aucunes chances de- Jack tapa son poing contre son trône.
— Et moi, je dis qu'il est HORS DE QUESTIONS de faire une alliance avec lui ! EST-CE CLAIR ? Le singe baissa les yeux.
— Bien.
Le roi regarda maintenant son garde du corps. Reinhardt compris instantanément. Il s'inclina respectueusement.
— Je propose qu'on se battent de front votre Majesté. Mais la décision que l'ont prenne m'importe peu, tant qu'elle suive le chemin de la justice, je vous suivrais. La garde du corps d'Hanzo renchérie.
— Je suis totalement d'accord avec cela.
Le roi hocha la tête, approbateur. Il détailla maintenant Lena, qui tournait en rond, en plein dans une réflexion intense, et comme toujours, elle était impossible à garder immobile. Elle parla, tout en continuant à tourner.
— Je ne pense pas que de front soit la meilleure idée... La mer serait mieux ! Si on prend nos navires les plus discret et les plus rapides, nous pourrions les prendre par surprise en nous faisant passer pour de simples marchants... Et là, PAF ! Elle frappa son poing contre la paume de sa main. On les surprend, on réduit le nombre de victimes, et le tour est joué !
Orisa s'avança légèrement, et proposa, polie.
— Les montagnes seraient pratiques elles aussi pour l'effet de la surprise.. Je les connais comme ma poche, et puis pour se cacher et augmenter la sécurité, cela devrait être logique de les choisir. Tracer argumenta.
— Mais nous ne sommes pas entraînés pour ça !
— Nous pourrions leurs faire des cours express.
— Mais avec les deux règles en tête, les soldats ne sauront pas quoi faire !
Jack calma les deux femmes, et se tourna enfin vers la personne qui comptait le plus de ce débat. De son nom Ana Amari, elle était la mère de la garde du corps d'Hanzo, et était aussi accessoirement la conseillère du château. Certainement la plus sage, mais surtout la plus expérimentée. De toute sa jeunesse, elle avait voyagé à travers le continent entier, emportant avec elle quelques secrets des autres pays, qu'elle ne révélerait pour rien au monde. Celle ci regarda son ami, un sourire sournois au visage.
— Quoi ? Tu attend l'avis d'une vieille femme ? Le roi soupira.
— Ana. S'il te plaît. Elle inspira, et dit les quartes vérités du souverain en plein dans son visage.
— Écoute Jack. Si ta pauvre petite fierté t'empêche de demander de l'aide à Gérard, juste parce que tu as peur de lui devoir une dette-
— Je n'ai pas peur.
— Laisse moi finir. Tu veux m'entendre parler, non ? Jack s'abstenait de répondre mais ses phalanges en payaient le prix. Si tu ne veux pas suivre l'exemple de ton frère, qui est maintenant à la tête d'un empire commerciale incroyable et d'une paix plutôt bizarre, il faut suivre l'exemple d'un autre royaume.
— Mais lequel ?
— Celui du sud. Le blond écarquilla des yeux. Et Winston souffla, comme pour lui même.
— Le pays des Dieux... Ana s'adressa maintenant à toute la salle, ses yeux la parcourant d'un air fier.
— Comme vous le savez tous, j'ai beaucoup voyagé, et regardé de près toutes les situations royales avec attention.
Jack réfléchit. Il n'avais jamais pensé à suivre l'exemple des royaumes du sud. Ceux-ci étaient pris depuis maintenant deux siècles par une paix durable, et personne ne savait comment. Mais Ana était au courant, visiblement. Elle continua son explication, tandis que tout la pièce l'écoutait avec attention, même si Fariha semblait déjà connaître l'histoire.
— La situation de Gérard est certes alléchante, mais je ne pense pas que ce soit la meilleure solution. Il manipule les gens pour son propre royaume, pas dans une mauvaise voie, mais contrôler le cerveau des gens n'est pas.. Elle eu un petit rire. On va dire gentil. Son regard se porta discrètement sur la reine. L'Empire des Song est aussi intéressant, mais comme notre chère reine le sait, ils sont un peu trop à cheval sur les " traditions ", et pour avancer avec le monde moderne, c'est pas très cool non plus. Et quand je suis allée au sud... J'ai eu l'impression de changer de continent. Comme tout le monde le sait, c'était à cette époque que j'étais enceinte de Fariha.
Les regards se portèrent un petit instant sur la jeune femme.
—!Déjà que voyager avec un bébé n'est pas très pratique, mais en plus dans la montagne... C'était pire. J'étais seule, en fin de grossesse, il faisait chaud, malgré l'altitude et je cherchais un village où me reposer. Je pensait tomber sur des brigands, mais aucuns. Je finis par arriver dans un petit monastère, où des gens adorables m'ont accueillie. Et j'ai perdu les eaux là-bas. Et on m'a fait une proposition, alors je que souffrait ma mère.
Des sourires apparurent au coins des lèvres de chacun face au langage adolescent de la vieille dame.
— On m'a dit qu'ils allaient donner la force à mon enfant de vivre après ça, à condition qu'il se battrait au nom des Dieux. Et moi, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai accepté évidement. Ils m'ont aidée à accoucher, et ont tatoué Fariha. La concernée passa instinctivement la main sur le tatouage mystérieux qu'elle avait en dessous de l'œil. Ana aussi. Et j'ai demander qu'ils me tatoue aussi. Ma fille et moi sommes des élues des Dieux de l'air et de la vie. Dans notre corps circule la magie de ses Dieux, et nous nous battons en leurs noms depuis maintenant trente-deux ans.
Jack se leva d'un coup. Sur son visage régnait la colère, et il semblait déborder de rage. Il regarda les deux femmes. Fariha regarda à terre, et Ana le fixait, n'ayant aucunes peurs dans le regard. Le roi grinça des dents, et dit, le plus sèchement possible.
— Tu es en train de me dire, que tu te bats dans MON pays, depuis UNE génération, pour UN AUTRE ? La dame répondit, sans une seule once d'hésitation.
— Oui, même si les Dieux ne passe qu'en deuxième position. Mais es tu bien placé pour faire la morale ? Elle désigna ses fils. Toi, qui prive de la réalité en dehors du château tes propres enfants ?
Hanzo regarda son père, avec interrogations, sans comprendre, tandis que Genji regardait à terre, se mordant l'intérieur de sa joue, sachant très bien cela. Jack répliqua, des tremblements dans sa voix se faisant entendre, tellement la haine prenait possession de ses membres.
— Je suis le roi ! Ana, qui était restait stoïque depuis le début, commença à monter dans les tons elle aussi.
— Et alors ? Crois tu que le titre de roi te donne plus de droits que n'importe quel être humain ? Si c'est le cas, tu ne vaut pas mieux que Gabriel, Jack !
Le blond tressaillit à cette dernière réplique. Sa colère laissant sa place à l'hésitation, ses yeux se perdirent dans le vague, et il se rassit, perdu. Après de longues minutes de silence, il ria ironiquement, et regarda la vieille dame, à qui un sourire se dessinait peu à peu sur son visage. Il souffla, fatigué.
— Rah, tu as raison. Comme d'habitude. Que proposes tu ?
— Il faut que quelqu'un aille dans ce royaume retrouver le moine-esprit qui nous à tatouées, pour lui demander son aide. Lui seul peux nous aider maintenant.
— Bien. Est-ce qu'il y a des volontaires ?
Genji se tourna vivement vers son frère, plongeant son regard ébène dans le sien, dans le brouhaha des adultes qui décidaient de qui seraient le plus apte de faire un voyage pareil, ce qui incluait traverser le royaume de Talon, de Gabriel. Hanzo comprit tout de suite les intentions de son jeune frère. Il souffla, dans un murmure.
— Non...
Genji ferma les yeux un instant, et inspira. Il était décidé. Et il avait aussi la particularité d'être très têtu. Il leva le bras, et demanda, avant même que son frère puisse l'en empêcher.
— Père. Je désire y aller. Un silence s'installa, et tout les regards se posèrent sur le garçon. Son père grogna.
— Quoi ?
— Je veux y aller. De toutes façons, le temps que le voyage soit fait, il y aura forcément une bataille. Et vous avez besoin de tous vos soldats important sur le terrain. Donc, vus que moi, j'ai pas le droit de me battre, ça fait un soldat en plus.
— Hors de questions. Tu es mon fils.
— Raison de plus ! Personne ne se doutera que je suis parti, vus que les princes sont censés se cacher pendant la guerre !
Cela pouvait paraître égoïste ce que disait le jeune prince, seulement, il avait raison. Jack hésitait. Tout son corps refusait, mais un coin de son esprit se disait que c'était la seule solution. Il lança un regard demandant de l'aide à sa femme, qui visiblement, pensait la même chose que lui. Et Ana intervint alors, avec un geste de la main, qui voulait dire " laisse passer ".
— Roh, c'est bon ! Laisse le y aller ! Il n'a plus cinq ans non plus ! Jack soupira.
— C'est mon fils !
— Aller décoince toi ! Ça va pas être la première fois qu'il sort !
Jack blêmit et regarda immédiatement son fils, qui lui regardait le plafond, devenu soudainement très intéressant. Il hurla.
— QUOI ? Genji se racla la gorge, et souria, avec un rire jaune.
— Héhé... En fait, c'est une histoire de dingue ! Je me suis fait enlevé par.. Un extraterrestre. Voilà. Un extraterrestre. Jack plissa les paupières.
— On en discutera plus tard.
Il se retourna vers la vieille dame, qui était bien consciente qu'elle déballait des dossiers. Il argumenta.
— C'est le prince !
— Et alors ? Je suis sûre qu'avant la fin de la guerre, toi et ta chère petite femme aurait le temps de faire un autre bébé !
Ana voulait mettre un peu d'ambiance, et cela marchait. Tandis que Genji se sentait un peu vexé, il ria, tout comme sa mère, qui soutenait la blague, et le roi était le seul cramoisi. Il soupira.
— Bon. On va dire que c'est un oui. Mais hors de questions que tu y ailles seul. Hanzo regarda son frère. Lena allait se proposer, mais fut dépassée par Hanzo à cause d'une petite hésitation. L'aîné leva la main.
— Je vais y aller. Jack enfouie son visage dans ses mains. Pourquoi ses deux fils voulaient partir ? Il grinça.
— Non. Hanzo s'avança.
— Pourquoi ? Je protégerai mon frère.
— Hanzo. Tu es le prétendant AU TRÔNE ! Le garçon soupira, et s'apprêtait à lâcher l'affaire, mais Ana intervint, une énième fois.
— Au contraire ! C'est encore mieux ! Les deux princes du royaume, se battant au noms des Dieux. Le moine sera encore plus d'accord ! Le blond roula des yeux.
— Anaaa...
Le roi réfléchis une seconde. Que choisir ? Laisser partir ses deux fils à la mort pour sauver d'autres centaines de vies ? Certes cela lui donnerait une bonne réputation, pour ses sujets, mais il s'en fichait de ça. Il préférait largement garder ses enfants en sécurité. Il fronça les sourcils, et repensa à la parole de sa conseillère.
« Toi, qui prive de la réalité en dehors du château tes propres enfants ? »
Il se mordit la lèvre inférieure. Il sentit la main de son épouse passer doucement dans son dos pour le soutenir. La voix d'Ana retentit dans la pièce.
— Jack. Il sont plus qu'entraînés. Ils ne mourront pas. En plus, ils seront ensembles. Jack resta silencieux, puis finis par dire.
— C'est d'accord. Un sourire emplis de joie se dessina sur le visage de son cadet, qui se précipita vers lui, pour l'élancer.
— Oh merci !
Hanzo, moins démonstratif, se pencha respectueusement vers son père pour le remercier. Genji se remit à sa place, et le roi dit, d'une voix forte.
— Nous attaquerons de front, pour laisser le passage des montagnes à mes fils. Nous allons gagner. Ce n'est pas une option. Les personnes présentes, levèrent le poing dans un cris de guerre unis. Jack pointa dû doigts ses plus fidèles amis.
— Orisa, Reinhardt, Fariha et Lena, allez entraîner les soldat intensivement. Ils hochèrent la tête. Winston, va faire de nouvelles armures en express, sur ton dernier modèle pour les premières lignes, elles en auront besoin. Le scientifique fit signe de son accord. Et Genji et Hanzo, préparez vous. Vous partez ce soir, quand la lune sera levée. Il ne faut pas perdre de temps. Ana, je compte sur toi pour leurs donner le plus de conseils que possibles. Ses fils hochèrent la tête eux aussi. Bien. Vous pouvez disposer.
Et le petit groupe sortirent de la salle du trône. Tandis que le singe partait dans son laboratoire, les gardes du corps eux partirent vers les camps d'entraînement, et les frères et la conseillère allèrent vers leurs appartement pour se préparer. Mais Lena les suivit. En plein milieux du couloirs, elle appela.
— Genji, attend ! Le cadet, son frère et Ana se retournèrent. Le garçon lui demanda.
— Bah qu'est-ce que tu fais là ? Tu ne devrait pas être en train d'entraîner les soldats ? La jeune femme soupira, et planta son regard désespéré dans celui du jeune homme.
— S'il te plaît. Laisse moi venir avec toi !
— Mais Lena... Ils ont besoin de toi sur le champ de bataille.. T'es indispensable... Et puis j'aurais Hanzo.. Je serais pas danger !
— Ce n'est pas en tant que garde du corps que je te demande ça. C'est en tant que meilleure amie.
— Lena... Je peux pas accepter. Tu sais motiver les troupes.. Tu dois rester ici pour garder en sécurité, mon père, ma mère, et tout le château.
Les larmes virent pointer le bout de leur nez dans les grands yeux de la jeune femme. Genji lui, avait un magnifique sourire réconfortant. Il la prit dans ses bras, et ils se serrèrent pendant une longue minute. À la fin, ils collèrent leurs front ensembles. Elle souffla doucement.
— Reviens vivant. Genji ria.
— T'inquiète j'ai pas l'intention de crever là-bas, et surtout pas maintenant. Je suis beaucoup trop jeune et beau.
Lena lâcha un petit rire. Ils se quittèrent, elle retourna à son poste, et le jeune prince, continua son chemin. Hanzo et Ana le fixèrent une seconde bizarrement, et son frère eu la première initiative.
— Au lieu de bafitioler avec n'importe filles, pourquoi ne sors tu pas avec elle ? Genji le regarda avec des gros yeux.
— Avec Lena ? T'es un ouf toi ! C'est ma meilleure amie !
— Pourtant, tout à l'heure, vous ressembliez quasiment à papa et maman. Ana renchérie.
— C'est vrai.
— Mais non ! Vous comprenez rien à l'amitié fille-garçon, vous. La vieille dame ria à cette remarque.
— Et tu n'a jamais essayé de la...
Elle fit des gestes avec ses mains et ses bras, ressemblants à une danse, qu'Hanzo ne compris pas. Par contre, son petit frère, lui, avait bien compris.
— Si, bien sûr que si ! Mais elle préfère les mecs plus vieux ou alors de son âge. On a quand même dix ans d'écart. Hanzo resta silencieux.
— Ah oui, Lena est plus de ce type là.. La dernière fois qu'elle est sortit avec un plus jeune qu'elle ça s'est mal passé en plus, non ?
— Ouais..
L'aîné des princes ne comprenait plus rien. Mais il ne dit rien. Pas questions de se taper la honte ou quelques chose comme cela. Ils allèrent tout d'abord dans la chambre d'Hanzo, qui, sous les conseils d'Ana, choisit une tenue souple, de couleurs sombre. Il s'attacha les cheveux en un chignon qui lui donnait un air encore plus féminin, faisant rire son frère.
Dans ce genre de tenues, qui affinait la taille, il se sentait à l'aise, mais uniquement quand il était seul. Car le regard des autres le gênait et l'énervait en même temps. Ils partirent donc vers la chambre de son frère, qui prit une tenue semblable à la sienne. Et en allant à salle d'armes, il croisèrent un homme, invité au château, qui, pour les saluer, baisa la main de la vieille Ana, qui était plutôt connue un peu partout dans la monde, serra la main de Genji, et quand vint le tour d'Hanzo, celui ci tendit la main pour lui faire une poignée de main, mais l'invité ne fit pas la même chose.
Déjà, il lui prit la main pour lui faire un baise-main. Ça, le prince aîné s'y attendait, mais au lieu de lui effleurer le dos la main de ses lèvres, il retourna son poignet pour lui faire un bisous sur l'intérieur du poignet. Tous savaient ce que cela voulait dire. C'était le signe de la séduction, le signe qu'il voulait " coucher avec lui ". Genji éclata de rire, et Ana se retint pour ne pas faire de même.
Pris d'une colère incontrôlable, Hanzo lui envoya son poing dans la figure, le faisant valser a quelques mètres. L'invité, hurla, son nez explosé, saignant de toutes parts.
— Comment oses tu pauvre PETITE CRUCHE ??? Hanzo grogna, et grinça des dents.
— Et toi ? Petite ? Cruche ? Comment oses tu déjà, baiser la main du prince prétendant au trône, idiot ? L'homme suffoqua.
— Tu mens ! L'aîné allait répliquer quelque chose de cinglant, mais une voix intervint alors.
— Mon fils ne ment jamais.
Le roi était là, Hana à ses côtés, avec ses éternels mini short et tee-shirt lapin. L'homme se plaqua au sol, en essayant de trouver une explication. Mais Jack, impassible, dit simplement.
— Passe ton chemin, j'ai à parler avec mes enfants.
L'invité s'empressa de partir, sous le rire incessant de Genji. Hanzo lui lança un regard assassin. Hana ria elle aussi, en tapant amicalement sur l'épaule de son fils. Elle finit par dire, innocente.
— Tu devrais changer de coupe de cheveux.
Le noiraud roula des yeux, pensant que c'était bien la mère de son frère. Il soupira, et le petit groupe marchèrent ensembles en direction de la salle des armes. Une fois arrivés, Genji choisit alors soigneusement un long katana d'au moins un mètre et demi, et un plus court. Il les mis de côté, et pris une flaupée d'armes secrètes, il s'installa directement sur lui maintenant.
Hanzo, lui, opta plus pour un arc, les même petites armes que son cadet, que lui aussi mit de suite sur lui, et une réserve de flèches qu'il mit avec son arc, de côté. Pour finir, ils s'entraînèrent un peu, et Ana leurs expliqua ou et comment passer pour rejoindre le pays des Dieux. L'après midi passa très rapidement.
Une fois la nuit tombée, ils se dirigèrent vers la sortie de derrière le château. Jack regarda ses fils et les enlaça, doucement.
— Revenez en vie. Genji lui souria tendrement.
— T'inquiète. Cette embrassade réussie à arracher un petit sourire à Hanzo, qui fit un câlin timide à son paternel. Ce fut à leur mère de les câliner. Elle regarda son cadet.
— Baise pas trop hein ! Son fils ria, tandis que l'aîné et son père rougirent, honteux. Elle regarda ensuite Hanzo. Et toi, trouve toi une copine ! Le prince roula des yeux, les joues en feu.
— Ouais...
Ils s'enlacèrent une dernière fois, et les frères escaladèrent le long mur, pour disparaître dans le fin fond de la nuit.
(...)
Genji souria joyeusement à son frère, tandis qu'ils marchèrent dans les rues sombres et silencieuses de la ville.
— Tu te rends compte ? On est enfin dehors ! Hanzo, lui, semblait ne jamais relâcher sa garde, comme si il pensait que n'importe qui en voulait à leurs vies.
— Oui, mais nous sommes chargés d'une mission importante. D'ailleurs, c'est très bizarre que tu veuilles aider le royaume, toi qui ne voulais pas au départ. Le jeune prince aux cheveux teints regarda le sol.
— Ça va peut-être te paraître égoïste, mais j'avais trop envie de voyager... Et puis, même si je veux pas être dans le bordel du château, c'est pas pour ça que je vais laisser des gens crever alors qu'ils ont rien demandé. Son frère se tue un instant.
— Je comprend. Mais malgré ce que dit Ana, nous ne formons pas le meilleur duo.. Elle a beau nous avoir fait une carte... Il regarda la carte qu'il tenait entre ses mains dessinée à la main. Qui est un peu spéciale... Nous ne connaissons pas assez les environ à mon goût...
Genji passa une main dans ses cheveux, et réfléchit.
— Ouais... Il nous faudrait quelqu'un de confiance qui ai voyagé dans sa vie... D'un coup sec, il s'arrêta et tapa son poing dans sa main. Je sais !
— Hein ?
— L'ex de Lena !
— Le fameux homme trop jeune ?
— Ouais ! On est devenu potes quand il sortait avec Lena, et il voyage beaucoup !
— Tu es sûr qu'il est de confiance ?
— Absolument ! Il gagne sa vie en se battant pour des causes justes. Et si il est ici en ce moment... Il eu un sourire sournois. Je sais où le trouver.
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