Chapitre 11 : Ils découvrirent
Aussitôt, les même symptômes que les deux dernières fois revinrent. Le cœur d'Hanzo s'accéléra dangereusement, sa température baissa. Sa respiration de nouveau bloquée, il suffoqua, et tomba genoux à terre, la femme-ombre l'observant alors essayer de respirer, stoïque.
Alors que le sang commençait à déferler de sa gorge, le noiraud essaya désespérément de trouver une solution. Malheureusement, la douleur qu'il ressentait alors l'empêchait toute utilisation de sa matière grise, et ses yeux commençait à se troubler.
Il savait qu'à ce moment là, ses pupilles allaient disparaître de son globe oculaire, et que sa vision allait être réduite à néant. Il tenta de se garder au moins la vue, mais il sentait ses iris partir contre son grès dans la direction opposée.
La femme poussa un petit son d'étonnement à la vue des veines apparentes du prince, et de ses yeux maintenant blancs.
À vrai dire, personne n'était jamais allé à cette étape là de son sort, et le voir de ses propres yeux était très instructif. Les fois d'avant, elle sentait juste le cœur de l'archer, qui battait trop vite trop longtemps, et qu'elle n'avait jamais entendu s'arrêter jusqu'à maintenant.
Lui et son groupe n'était plus très loin d'elle, la rendant plus puissante. Mais Hanzo ne mourrait toujours pas. Elle le regarda longuement se rouler à terre de douleur. Elle murmura, de là où elle était.
— Vous pouvez y aller. Ramenez le moi.
Depuis un moment, Jesse, lui, entendait Hanzo bouger dans son dos. Il bougeait beaucoup. Tout de même agacé, il se retourna vers lui, sourcils froncés. Il vit alors le noiraud dans le même état que l'avant veille. La peur lui attrapa les entrailles.
Le jeune homme avait les yeux fermés, mais ses pupilles bougeait en dessous, comme si il rêvait. Sa peau, qui ne semblait être plus irriguée par le sang, avait prit une couleur bleutée, et ses veines apparentes, plus foncées, lui donnais un air de mort vivant.
Du sang sortait en continu dans sa bouche, et ses mains se grattaient le torse, comme si son cœur lui faisait désespérément mal. La voix du cowboy se coinça dans sa gorge. L'idée de voir le prince mourir lui faisait terriblement peur, et tout ce qu'il parvint à faire, c'était de se jeter sur la paillasse d'Angela, pour la secouer dans tous les sens.
La blonde se réveilla en grognant, réveillant à l'occasion Genji, et l'aventurier n'eu pas besoin de parler, que les larmes naissantes dans les yeux du brun lui firent tout de suite comprendre la situation.
Horrifiée, elle se jeta à son tour sur Hanzo, et le toucha au visage, pour tenter de le réveiller. Sans succès, le prince souffrant ne fit que des petits bruits étouffés.
Hanzo, dans son rêve, sentit les mains de quelqu'un lui toucher les joues. Croyant être réveillé, il fut bien vite ramené à la réalité quand la voix de la femme-ombre résonnait dans ses oreilles. Elle grondait.
— Pourquoi ne meurs tu pas ? Mais il entendait aussi la voix d'Angela hurler.
— HANZO ! HANZO !
Du côté de la belle blonde, la panique régnait. Elle se sentait terriblement inutile, et en prenant le poul du prince archer, elle remarqua avec horreur que ses battements de cœur se faisaient que s'accélérer. Elle se mit à pousser des soupirs de détresse en réfléchissant à toute vitesse à comment arranger son cas.
Jesse, assit derrière elle, à qui le cœur commençait à monter dans la gorge, se triturait activement les doigts, à la recherche lui aussi d'une solution.
Genji, torse nu, debout, et loin des trois autres, observait gravement la scène, et semblait se rendre compte de quelque chose, peu à peu. Se plongeant dans son passé et ses souvenirs mélancoliques, il murmura finalement.
— Éloignez vous de lui. Jesse et la soigneuse se tournèrent vers lui, choqué. L'adolescente trembla.
— De.. Quoi ? Le cowboy, lui, se leva et attrapa violemment le jeune homme par les épaules.
— Genji ! Si tu sais quelque chose sur ton frère, il faut que tu le dises !
Le brun avait beau crier sur le teinté, ce dernier ignorait ses cris en observant le corps de son aîné prit de spasmes, grimace au visage, tandis que des larmes montaient aux yeux d'Angela, qui ne savait plus quoi faire.
La main d'Hanzo griffa les cailloux du sol de son rêve, en suffoquant son liquide vital. La voix de la femme résonna encore.
— Je me demande si ton cas n'es pas en rapport avec le génocide de cette famille..
À l'entente de ses mots, le jeune homme sentit la haine et la rage lui faire trembler les épaules, et soudain prit d'une envie de meurtre incontrôlable, il parvint alors à lever le visage vers l'ombre, et à grogner.
« Je vais te tuer.. »
Les trois jeunes sursautèrent à l'entente de ses mots. Ils se mirent à observer Hanzo, à qui les lèvres étaient retroussées comme une bête. Ils firent avec horreur que ses yeux avec absence de pupilles se mirent à briller, et que ses canines grandirent. Il répéta.
— Je vais te tuer.
Tandis qu'Angela et Jesse suffoquèrent, Genji grimaça de plus belle. Jesse allait de nouveau demander au plus jeune des princes ce qu'il savait, mais un cris aigüe retentit alors. Genji sursauta, et d'un réflexe incroyable, attrapa les épaules d'Angela pour la tirer vers eux.
Il eu raison, car une demie seconde après, une boule de fer tomba à l'endroit où la blonde était assise, et explosa.
Dans un bruit affreux, qui leurs arracha les tympans, le souffle de l'explosion les propulsa plusieurs mètres plus loin.
Jesse fut le premier à se relever. Alors que son cœur battait à la chamade, il plissa les paupières dans la fumée et la terre qui s'était soulevées au choc, espérant voir Hanzo en entier.
Mais ce que virent les trois jeunes, ce ne fut qu'un énorme homme, de taille et d'épaisseur conséquente, qui prit le prince aîné sur son épaule, les observa un court instant de son visage masqué, avant de partir en courant vers le centre de la forêt.
Genji attrapa ses épées et s'apprêta à les suivre, mais voyant qu'Angela et Jesse ne bougeaient pas, il s'arrêta, pour leur froncer les sourcils. La blonde s'approcha de lui en tapant rageusement des talons, et pointa un doigt accusateur vers son torse, pour parler d'un ton sec.
— J'ai bien l'impression que tu sais quelque chose sur Hanzo, que nous, ne savons pas. Le teinté allait parler, mais la blonde ajouta. Quelque chose de très important.
L'adolescent baissa les yeux au sol, pour se mordre maladroitement la lèvre inférieure. Les deux ex l'observèrent longuement, en attente d'une explication. Quasiment sûre qu'elle ne viendrait jamais, me soigneuse du groupe finit d'enfoncer le clou.
— Genji. Hanzo n'est quasiment pas humain. Dès le moment où j'ai commencé à le soigner chez moi, j'ai su que quelque chose clochait. Un homme normal n'aurait pas été en capacité de bouger, encore moins de chasser. Et puis il y a eu ses " crises ". Comment un humain normal n'aurait pas explosé ? Son cœur battait trop vite. Et même, dans la logique des choses, ses blessures se serait rouvertes. Et là, rien. Il n'était même pas blessé quand cette boule a explosé ! Elle montra l'énorme trou que l'explosion avait créée dans le sol. N'importe qui serait au moins dans un état pitoyable !
Les deux cadets du groupe se fixèrent longuement, avant que Genji ne ferme les yeux un instant en grimaçant, avant de commencer à partir dans la direction où les kidnappeurs étaient partis.
— Je vous expliquerai en chemin. Il est hors de question que je laisse mon frère dans les mains de ses connards.
Les deux autres hochèrent la tête, Jesse prit ses revolvers, et ils se mirent en route. Ce ne fut pas bien dur de retrouver le chemin qu'avait prit l'énorme homme. Des pas avait laisser de grosses traces dans le sol, et du sang les couvrait, sûrement une blessure qu'Hanzo avait prit durant le trajet, ce qui inquiéta encore plus les trois jeunes.
Enfin, Genji commença, en restant sur ses gardes, comme si les suivre était bien trop facile.
— Hanzo n'a pas toujours été ce genre d'homme à ne pas se soucier de la vie des autres. Angela eu la nausée au souvenir du soldat qu'il avait tué sans le moindre sentiment. Avant, il était plus gai. Mais dès tout petit, il avait déjà des qualités exceptionnelles pour le combat, les stratégies de guerres, et tous pleins d'autre trucs, qui moi, ne m'intéressent pas du tout. Mais ce qui était bizarre, c'était en effet sa capacité de régénération, et son corps bien trop robuste. Il était trop jeune pour cela. Alors que moi, ça ne m'inquiétais pas, au contraire, j'étais pas dupe sur l'avis de nos parents.
Il marqua une pause.
— Ils savaient qu'Hanzo avait quelque chose, qui n'étais pas humain. Je sais pas trop ce qui leur a fait pensé ça, c'est pourtant leur fils, leurs sangs réunis. Mais aussi le futur roi. Si Hanzo avait quelque chose de mauvais, il fallait le découvrir, parce que l'avenir du royaume était en jeu.
Tandis qu'inconsciemment, il pressait le pas, son regard fut plus triste.
— Nos parents on beau eu lui faire tout un tas de tests médicaux, et tout un bordel pas possible, rien. Que dalle. Il ont finit par abandonner. Mais le fait qu'ils eu douté de son humanité, Hanzo le paya très cher. Du moins psychologiquement. Il fut blessé. Et il a perdu sa joie de vivre. Il est devenu plus sec, plus violent, et plus colérique. Son humeur pouvait changer d'une seconde à l'autre. En plus, il commençait à grandir et à prendre de la féminité, donc ça a pas arrangé ses crises de rage.
Genji leva les yeux au ciel, pensif.
— Et puis tout a dérapé. Mon père et lui on eu une grosse dispute. Trop grosse dispute. Ils se sont battu. Le garçon eu un rire ironique. Évidement, papa l'a laminé. Ça a encore plus énervé Hanzo. Il a littéralement pété un câble. C'était en pleine réunion des plaintes.
Angela sentait venir le supposé accident. Les réunions des plaintes étaient des moments où les familles venaient rencontrer la famille royale pour leur faire des propositions, ou des plaintes, pour améliorer leurs conditions de vies. Le teinté continua.
— Il a rejeté la faute sur moi, ma mère et mon père. Il a dit que c'était de notre faute si il ne sentait pas à sa place, qu'on le rabaissait, qu'on avait osé douter de sa propre identité. La voix du prince se brisa. C'était peut-être un peu vrai.. Les deux ex non loin derrière se regardèrent alors avec peine. Mais le problème, c'est que dans ses rares cas là, Hanzo n'a jamais su retenir ses sentiments. Il a commencer à casser tout ce qu'il y avait autour de lui. Les gardes ont bien tenté de l'arrêter, sans succès. Il a sortit son épée, et a blessé mon père. Les yeux de l'adolescent se gorgèrent de larmes à l'affût de ses douloureux souvenirs. Rien de grave, mais une famille est entrée dans la salle. Le plus jeune devait avoir trois ans, un truc comme ça. Hanzo a commencé à perdre la tête. Ses yeux sont devenu blanc, et il a sourit. À cet instant, c'était plus lui qu'on avait devant nous. Il les a massacrés.
Angela eu un sursaut, et une soudaine colère envers le prince archer. Genji s'empressa de continuer.
— C'était pas Hanzo ! Il n'aurait jamais fais ça. J'ai tenté de l'arrêter.. Il se passa une main sur ses côtes. Sans succès. Après ça, il s'est calmé et est resté enfermé dans sa chambre durant trois jours. Le teinté n'osa même pas un regard vers ses amis. Voilà.
Il y avait une suite. Mais il ne voulait évidement pas dévoiler la souffrance de son frère après ces meurtres. Sans manger ni boire pendant trois jours, il s'était défraîchit. Alors que Genji avait enfin réussi à rentrer dans la chambre, il l'avait retrouvé, en boule dans un coin de sa chambre, en train de pleurer.
La culpabilité lui avait fait s'entailler les veines, et ce n'était que des cicatrices qu'il regardait et montrait sans cesse à son frère, utilisant cette preuve sur sa monstruosité. Il disait ne plus vouloir le toucher, s'en voulant de la blessure qu'il lui avait infligé, il disait vouloir mourir, il s'en voulait tellement..
Hanzo n'était pas un monstre.
Mais quelque chose à l'intérieur de lui l'était.
Après avoir fait appel à beaucoup d'exorcistes, ses parents et lui comprirent qu'il n'était pas possédé, c'était autre chose. Mais quoi ?
Personne ne su. Hanzo avait réussi à contrôler cette bête en même temps que contrôler ses émotions, mais ne voulait plus toucher une épée pour se battre. Il avait peur de perdre à nouveau le contrôle. Pourquoi en ce moment son frère ne parvenait plus à garder enfermée cette bête ? Ce passait il quelque chose dans le cœur de l'héritier pour qu'il ne parvienne plus se contrôler ?
Genji renifla, et enfin, le trio arriva devant un trou dans le sol, sorte de grotte souterraine, où les traces de sang s'engouffraient. Après quelques hésitations, les trois jeunes y entrèrent, sur leurs gardes. Aucuns d'eux n'osaient parler après la révélation que leur avait fait le prince. Hanzo avait tué, même des femmes et des enfants.
Jesse le trouvait néanmoins admirable. L'archer avait trouvé la force de vivre après ça, même si il n'avait pas vraiment eu le choix. Il se mit à jalouser le noiraud qui arrivait à contrôler si bien ses émotions, alors que lui, s'affolait au moindre regard de sa part.
Ils arrivèrent devant un lac. Angela, malgré la situation s'émerveilla devant la transparence de l'eau, et la beauté de l'endroit.
Genji entra dans le liquide, où il avait pied, en prenant soin de garder ses épées au sec. Le brun et la blonde le suivit, cette dernière en soulevant un peu sa robe pour éviter de la mouiller, sous le regard discret du teinté, qui essayait de s'empêcher de se rincer l'œil sur les cuisse blanches de la soigneuse.
Ils traversèrent le lac un peu trop calme au goût du cowboy, et arrivèrent devant une sorte de couloir où au bout, une lueur rougeâtre brillait. Genji allait y entrer, mais l'aventurier l'en empêcha, plus méfiant. Il fit signe du silence aux deux cadets, et montra une ouverture plus loin, où l'on pouvait se cacher derrière des rochers.
Les trois s'y glissèrent sans un bruit, pour observer la scène peu commune qui se déroulait devant leurs yeux ébahis.
Une femme, dos à eux, était là, bras tendus sur les côtés, à murmurer des choses incompréhensibles. Ils ne voyaient pas son visage, mais Genji ne se surprit pas à détailler longuement sa taille si fine, et ses hanches si larges.
Une épaisse chevelure d'un bleu-noir absorbant descendait en cascade dans son dos, jusqu'à toucher son coccyx. À cause de la lumière faible des torches au flammes bordeaux accrochées au murs, on ne parvenait pas bien à déterminer la couleur de sa peau, mais celle-ci semblait bleue pâle. Elle n'était pas beaucoup habillée, simplement d'une combinaison à brettelles, qui se stoppait en dessous de ses fesses, de grandes bottes, et de longs gants.
Devant elle, trônait une grande plaque de pierre plate, où était allongé Hanzo, qui dormait si paisiblement, qu'on aurait pu le croire mort. Des bougies l'entouraient, reliées par des traits de craies blanches. Angela remarqua aussitôt, que ses côtes avaient étés entaillées par quelque chose, et qu'il se vidait de son sang.
Elle suffoqua, en voyant que pourtant, le prince aîné ne semblait pas souffrir de sa blessure, son souffle si calme troublant à peine le silence, les murmures de la femme et le crépitements des flammes.
De l'autre côté de la pierre, un peu plus loin, logeait deux autres hommes. Le trio reconnu le premier comme celui qui avait kidnappé Hanzo. Il était d'un épaisseur énorme, et dominait son coéquipier de toute sa hauteur. Masqué par une cagoule qui ressemblait à une tête de sanglier, il été seulement habillé d'un sac sale et abîmé, d'un pantalon et de chaussures dans le même état. À sa ceinture pendait un énorme pistolet couvert de portes-clefs cliquetants au moindre de ses mouvements, et d'un gros harpon de fer.
Sa respiration, qu'il semblait vouloir garder discrète restait néanmoins rauque et grasse. Son collègue, était l'inverse. Il portait les mêmes vêtements, mais une de ses jambes était de bois et son bras droit était d'un métal presque humain. En effet, ses prothèses était d'une telle finesse et d'une telle ressemblance à un vrai corps qu'il semblait être né avec. Le plus flagrant sur leurs différences était surtout la maigreur du deuxième.
Ses côtes étaient apparentes, sur un corps petit, maigre dont les os ressortaient. Mais malgré sa malnutrition évidente, il semblait en plus grande forme que l'autre. Sur son visage régnait une sorte de folie incontrôlable, et un sourire taré. Sur son crâne régnait d'ailleurs un fouillis de mèches blondes en bataille, pleines de suie et autre saletés.
Le plus inquiétant chez lui était son énorme arme, et ses dizaines d'explosifs accrochés à ses vêtements.
Le trio se regardèrent, inquiets. Si ils venaient à se faire repérer, ou qu'il faudrait sauver Hanzo au plus vite, ils se voyaient mal faire face à trois personne, surtout que la femme dégageait une aura pesante, comme si rien que son âme était surpuissante.
Elle murmura soudainement plus fort, laissant le loisir au monde autour d'elle de comprendre ses dires. D'une voix suave et grave, elle récitait.
— J'en appelle aux forces obscures de ce monde.. Morts, vivez, muets parlez, aveugles voyez, sourds entendez, cul-de-jattes marchez... Une énergie étrange appuya sur les corps de personnes présentes, et la voix de la mystérieuse femme s'assombrit. Et toi, prince du royaume de la mer, fils de la princesse de l'empire, Hanzo Morrison.. Je demande aux démons de ce monde de te révéler au grand jour.
Aussitôt, le corps du prince se convulsa, et il hurla à s'en arracher les cordes vocales. Le sang de sa blessure déferla, et il était impossible de savoir d'où venait sa douleur.
Jesse allait se précipiter pour l'aider, mais Genji lui attrapa l'épaule, pour l'empêcher d'y aller. Le cowboy lui lança un regard assassin, mais le prince l'ignora, pour continua avec une grimace la scène qui se passait devant leurs yeux.
La peau d'Hanzo se mit à bleuir, et ses iris disparurent de leurs globes oculaires, pour qu'ils se mettent à briller de façons hypnotique. Devant le regard de ses deux amis ahuris, le cadet des frères ferma les yeux, et baissa la tête, pour éviter de voir un tel spectacle.
La femme trembla sous la puissance du sort, et planta ses paumes vers Hanzo, pour maintenir son corps immobile par télékinésie. Mais le geste fut inutile, car le prince archer fut continuellement prit d'affreux spasmes, encore et encore, brisant le cœur de l'aventurier qui se retenait de tout son corps d'aller le chercher.
La femme eu soudainement un sursaut. Sur le visage du noiraud, s'était alors dessiné un sourire. Un sourire heureux, mais aussi terriblement sadique. Un sourire qui faisait apparaître quatre canines qui avaient doublé de volume. Elle recula d'un pas, et d'une voix étranglée, parla à ses subalternes.
— Mako, Jamison... Les deux eurent un air inquiet à la vue de leur supérieur qui se dirigeait vers eux. Elle continua. C'est lui. Ils tressaillirent. J'ai fait une erreur. Protégez moi. Jesse, derrière le rocher, s'affolait.
— Mais de quoi elle parle putain ???
Elle se mit derrière eux, dévoilant ainsi son visage. Ses yeux était d'un jaune vif et paniqué, sur un visage magnifique ; lèvres bombées, nez droit, aucunes imperfections. Mais son minois exprimait une grimace pleine d'anxiété. Alors que ses deux hommes sortirent leurs armes, elle se mit à réciter une formule tremblante, qui créa une sphère transparente autour d'Hanzo, dont les cris arrachait toujours les tympans des personnes présentes.
L'ambiance s'accéléra, et la peur attrapa les estomacs du trio caché.
Les ombres de la pièces s'étendirent, les flammes tremblèrent. Hanzo arracha la pierre sur laquelle il était allongé de ses ongles devenus griffes, il hurla, de son sourire fou, il riait, comme un taré.
La noiraude mystérieuse se dépêchait, ses mains qui dansait devant ses yeux tremblantes de panique.
Soudainement tout s'arrêta. Puis un nuage de fumée ébène sortit en furie du corps d'Hanzo, laissant à peine le temps pour Genji s'attraper Angela pour la mettre à terre, et pour Jesse de se baisser. La fumée, d'une puissance phénoménale, brisa sans forcer le champ de force de la femme, qui se fit tomber à terre au dernier moment pour esquiver la rafale, ses subalternes faisants de même.
Après ça, un silence lourd s'installa. La fumée avait disparue, et le corps du prince aîné était là, immobile. Le trio osa un regard vers lui, et ce qu'ils virent leur coupa le souffle. Hanzo se redressa. La femme sorcière suffoqua, Angela aussi.
Ce n'était pas Hanzo. Ce n'était pas lui. Sur le visage de Genji, se déforma une peur immense, et il passa une main sur ses côtes.
La peau du prince aîné était d'un bleu pâle, et parfois se dessinait des tracés rouges, qui apparaissaient, et disparaissaient. Un sourire faussement bienveillant et serein sur les lèvres, il se leva sur la plaque de pierre, dévoilant ainsi son apparence à tout le monde.
Ses cheveux avait gardé leur couleur naturelle, mais avaient grandit, lui descendants au coccyx. Ses yeux avaient perdu leur iris ébène, maintenant entièrement blancs, mais brillants pourtant d'une lueur étrange. Ses dents dépassait de ses lèvres, en canines assénées, et son corps paraissaient plus musclé, plus masculin.
Sa blessure avait disparue, laissant seulement son habit déchiré et le sang coagulé. Hanzo, si c'était toujours lui, passa une main dans ses cheveux et eu un soupir qui semblait soulagé.
Il adressa un sourire séducteur à la femme mystérieuse qui se redressait pour lui lancer un regard tueur. D'une voix légèrement modifiée, il salua.
— Amélie. Ça fait un bail.
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