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Chapitre 9...


Khalil Diallo...

- papa, tu as constaté que depuis quelques temps, je ne passe pas la nuit ici, je suis chez Nabou, j'aimerai vraiment qu'elle revienne vivre ici, parceque les allées et retours me fatiguent trop..

- c'est à toi de voir ce qui t'arrange, c'est ta femme.

- papa j'ai l'impression que tu m'en veux pour quelque chose, j'ai remarqué cela depuis la réunion...

- mon fils je vois que depuis quelques temps tu ne m'écoutes pas quand je te donne des conseils, tu n'en fais qu'à ta tête, avant de quitter la maison pour la réunion je t'avais bien dit de discuter avec Mayram pour trouver un terrain d'entente, je t'avais aussi dit de ne pas réclamer la garde partagée de la petite Apsa jusqu'à ce qu'elle soit sevrée et qu'elle puisse rester avec toi sans pleurer la nuit en réclament le sein, mais tu ne m'as pas écouté, tu as fait le contraire de ce qu'on s'était dit, c'est pourquoi depuis lors je te laisse mener ta vie comme tu le veux, puisque mes conseils de père ne sont pas les bienvenus chez toi.

- papa ce sont mes enfants et j'ai aussi envie d'être avec eux, pour le cas de Mayram je ne peux pas tout te dire, mais saches que entre elle et moi c'est vraiment fini, cette femme m'a déçu et je ne pourrais jamais avoir de nouveau confiance en elle après ce qu'elle m'a fait...

- je ne me mêlerai jamais plus de tes histoires, fais ce que tu veux de ta vie...

- papa stp ne dis pas ça, essais au moins de me comprendre...

Il se lève et sort du salon...j'ai très mal de voir mon père réagir ainsi, depuis que j'ai divorcé de Mayram il est devenu une autre personne, il ne me parle plus et fait tout pour m'éviter, je dirai même que toute la famille me boude, le plus grave dans l'histoire c'est que ma petite soeur Halima est malade à cause de ses pleurs, et hier soir elle a fait une crise d'asthme, d'ailleurs elle est à l'hôpital.

Je prends mes affaires vite fait et me dirige vers l'appartement de Babacar, je suis comme son chauffeur parceque c'est moi qui le dépose à son lieu de travail tous les jours, il refuse de s'acheter une voiture, Dieu sait qu'il en a les moyens...Il a aussi son véhicule de service, mais comme par magie il préfère me faire chier en me demandant de venir le chercher.

Je le trouve devant chez lui, je déverrouille la porte, c'est dans un silence que je redémarre la voiture, j'ai toujours mal par rapport à la réaction de mon père.

- Khalil lou takh nga bari rap, chaque jour ak humeur bou bess( Khalil pourquoi tu as des humeurs changeantes), tu ne m'adresses pas la parole depuis que je suis monté.

- cela veut dire que toi aussi, tu dois te taire et me laisser conduire tranquillement.

- ok comme tu voudras, mais tu me laisses descendre après ce feu là, je vais prendre un taxi pour le reste du trajet, ton sale caractère tu le gardes pour toi...

Il avait l'air fâché aussi, j'essaie d'apaiser les choses en lui disant:

- tu sais bien que je ne vais pas te laisser descendre ici, boy comprends moi je vis des périodes difficiles...

- est ce une raison pour déverser ta mauvaise humeur? Si tu as des problèmes tu les gères comme un grand, ou bien tu m'en parles on cherche des solutions ensembles...

- je suis perdu Babs, je me sens vide, je suis comme dépossédé de toutes mes capacités d'être heureux..

-......

- je veux que tu me donnes des conseils et que tu me dises quoi faire, je risque de devenir fou si les choses continuent comme ça, je veux retrouver ma vie d'avant, tu me connais je déteste la mélancolie.

- ta solution tu le sais mec et tu refuses d'ouvrir les yeux, pour que tu redeviennes comme avant il te faut Mayram, cette fille t'a changé et t'a rendu meilleur, toi et moi on se connait tu n'étais pas comme ça avant, avec elle tu es devenu un homme responsable, un mari et un père....

Je ne le laisse pas continuer et lui réponds sur un ton las:

- arrêtes de tout tourner autour de Mayram... Ça fait presque deux mois qu'on a divorcé, donc arrêtes de me parler d'elle...

- depuis deux mois que tu ne vis plus....depuis deux mois que tu squattes chez moi jusqu'à minuit pour  aller tirer un coup chez Nabou et rentrer à 6h chez toi, c'est quel genre de vie ça... Je sais que je suis mal placé pour te dire tout ça, parceque je ne suis pas marié mais tu es conscient que tout ce que je dis est vrai.

Je sais qu'il a raison, je n'ai plus de vie, je cache mon amertume, parfois j'ai du mal à me concentrer au bureau, il m'arrive souvent de m'emporter sur des gens qui ne m'ont rien fait et je n'arrive pas à comprendre ce nouveau moi, j'ai toujours été calme et sensé mais là, je suis étranger dans mon propre corps.

- je ne sais pas quoi te répondre, mais je vais tout faire pour changer cette situation, tout ce stress va finir par me tuer...

- toi seul peux mettre fin à cela et tu sais quel chemin suivre, même si tu refuses la vérité...

Je lui lance pour changer de sujet:

- Halima est hospitalisée hier soir, elle a fait une crise d'asthme...

- ohhh non, j'irai la voir à ma pause...qu'est ce qu'il y'a elle n'avait pas sa pompe...

- si si...

Je ne voulais pas lui donner les détails qui ont conduit ma soeur à l'hôpital, sinon il risque de me savonner avec ses soi-disant conseils..

- boy dis moi tu connais pas des endroits simples et discrets qui ne sortent pas de Dakar pour une petite vacance...

- une vacance tu dis, mais tu avais pris des congés il n'y a pas longtemps...

- au fait ce n'est pas pour ça, c'est pour...

- pourquoi?

- Nabou veut une lune de miel..et...

Il stoppe ma phrase en riant comme un demeuré :

- hahhaha.... Hahhaha... Non....boy...cette Nabou veut vivre hein...lune de quoi....moi qui pensais que le mariage...mais non elle a vraiment envie de vivre ce mariage...

- qu'est ce qu'il y'a de marrant dans ce que je viens de dire? C'est ma femme non...

- avant de vouloir me convaincre avec  ton " c'est ma femme non" essais de te convaincre toi même, je te connais et je sais qu'au fond de toi tu n'as pas envie de faire cette lune de miel...mais puisque tu veux un endroit sur Dakar, je peux vous prêter mon appartement, mais stp, il ne faut pas faire vos galipettes sur mon sofa, là-bas c'est mon havre de paix, sinon vous pouvez utiliser toutes les autres pièces... Hahaha.....

- quel con...tu m'énerves...bon tu peux descendre maintenant pour prendre ton putain de taxi, j'en ai marre de toi...

- sérieux, mec elle t'a vraiment demandé ça ? Tu ne crois pas que cette femme était amoureuse de toi avant que tout ça n'arrive?

- arrêtes de raconter des bêtises, Nabou n'a jamais osé me regarder les yeux dans les yeux, et puis elle n'est pas ce genre, mais je te jure quand elle m'a dit ça hier j'ai failli m'étouffer de surprise.

- pourtant tu ne devrais pas parceque c'est ta femme, elle a aussi des droits sur toi...

- mais pas une lune de miel quand-même, si c'était pas l'appel de papa pour m'annoncer la crise de ma soeur, je ne m'en sortirai pas, franchement elle m'en demande plus de jours en jours, je croyais que ce mariage serait simple mais non...

- assumes....tu t'es mis dans ce gouffre tout seul, donc sois endurant pour recevoir les coups...je descends là... On se retrouve à l'heure de la pause pour aller voir la petite princesse.

- oui sans faute...

Discuter avec Babacar n'a rien résolu à mes soucis, au contraire il n'a fait que m'embrouiller encore plus en ramenant le sujet sur Mayram...
Mon esprit divague en pensant à elle, jusqu'à ce que je me rende compte que j'avais dépassé le parking de notre entreprise.

Merde qu'est ce qui m'arrive?




Penda Thiam...

- Allô Khalil, excuses moi je dérange...

- non pas du tout, Penda comment tu vas?

- je vais bien au fait j'étais malade ces temps ci, mais je me sens mieux maintenant.

- alhamdoullillah alors...

- et toi tu tiens le coup? J'espère que tu ne déprimes pas? Tu sais dans la vie on rencontre toute sorte de personnes, parfois des bonnes et des mauvaises, l'essentiel c'est de les découvrir à temps et de les extirper de sa vie avant qu'elles commettent des dégâts, le cas de Mayram doit beaucoup te surprendre parceque tu ne voyais pas les choses venir...elle n'a jamais été honnête avec toi, tu l'as aimé aveuglément sans la connaître... L'autre jour j'ai discuté avec elle sur ça et elle a l'air de se moquer de tout ça, car elle m'a même annoncé son mariage pour bientôt, on dirait qu'elle avait hâte que tu divorces avec elle, wallahi je suis désolée pour tout...

J'entends Khalil qui respire fort avant de me dire:

- est ce qu'on peut parler d'autres choses stp...

- excuses moi encore, je voulais seulement te dire de faire très attention parceque son futur mari Alassane veut récupérer les enfants après leur mariage et réclamer une garde exclusive au profit de Mayram, si tu ne prends pas les devants, tu risques de perdre tes enfants, en plus Mayram ne s'occupe pas bien des enfants, elle passe la majeure partie de son temps avec Alassane à faire je ne sais quoi...je voulais seulement te prévenir.

- je ne laisserai jamais un bâtard sorti de nulle part me prendre mes enfants, Mayram saura que je ne suis pas de ces hommes qui se laissent faire, dès demain je vais entamer tout ce qu'il faut pour demander la garde exclusive de mes enfants...

- Khalil ne t'emportes pas comme ça, tu peux discuter avec Mayram de tout ça, si je t'en parle c'est parceque je veux que vous deux vous en discutiez.

- je n'ai rien à lui dire, elle recevra bientôt les papiers pour ça...

- en attendant je discuterais encore avec elle pour en savoir plus et te mettre au courant...

- d'accord et merci pour tout...

Il ne me laisse même pas le temps de répliquer et raccroche, je sentais de l'énervement dans sa voix, tout ce que je veux c'est qu'il transforme cet amour qu'il a pour Mayram, en haine.

Je compose le numéro de cette folle, après quelques sonneries, je l'entends dire :

- allô chérie, tu m'as laissé dé, qu'est ce que je t'ai fait...

- Mayram, ma puce ne dis pas ça, tu sais que ma formation me prend tout mon temps, en plus je passe mes journées à chercher un stage...je pensais même appeler ton mari, excuses moi ton ex mari pour lui en parler, peut être qu'il aura quelque chose pour moi...

- oui tu peux le faire dit-elle la voix triste...

- chérie ne me dis pas qu'entendre le nom de ce montre t'a rendu triste, tu dois refaire ta vie, Khalil est très heureux avec Nabou, l'autre jour je les ai vu ensemble à Auchan, c'est même Khalil qui avait le Cady, j'étais tellement dégoûtée que j'ai quitté les lieux sans faire mes achats, tu penses que cet homme mérite tes larmes ou ta tristesse, oublies le et sois heureuse.

- rassures toi, je ne penses plus à lui, je suis passée à autre chose...

- tu as un nouveau copain?

- nonnnnnnnnnnn ce n'est pas ça, mon oncle est entrain de me former pour que je puisse travailler à ses côtés.

-.......

- Penda, alloo...tu es là...

Pourquoi avoir un boulot aussi facilement alors que moi je suis là à me tourner les pousses depuis que j'ai ma licence, je me suis transformée en tresseuse professionnelle, et là elle m'annonce qu'elle va bientôt avoir un boulot...Pourquoi la vie est si injuste ?

- Penda on dirait que tu as des problèmes de réseau...

- non non mes écouteurs s'étaient enlevés, bon chérie je te laisse, mon portable est à plat, je te rappelle après, bisous...

Je raccroche mon téléphone, en même temps je le jette violemment par terre....

J'étais très énervée par la nouvelle que vient de m'annoncer Mayram, cette fille a vraiment de la chance...je la déteste...







Mayram Sow...

Khady la bonne de la maison n'est pas venue depuis deux jours, elle a des maux de ventre atroces qui l'ont cloué au lit, donc c'est moi qui m'occupe de tout j'aime bien avoir ce rôle, car j'étais habituée à ça...

Aujourd'hui j'ai décidé de faire du " C'est Bon", mon plat préféré... Je commençais à m'y atteler quand j'ai remarqué qu'il n'y avait pas assez de "Netetou", je décide d'aller en acheter au petit marché qui se trouve en face de la mosquée.

Je préviens mon oncle avant de sortir pour qu'il veille sur les enfants le temps que j'arrive...

J'avais porté une robe très légère, et j'avais la tête nouée avec un foulard de couleur verte, ma robe de couleur jaune, mes gros sandales qui me faisaient trébucher car dépassant largement ma pointure, j'avais vraiment l'air d'une mendiante avec tous ces haillons.

Je marchais écouteurs aux oreilles, quand je sens une voiture klaxonnant derrière moi, je me décale pour la laisser passer, mais elle s'arrête tout juste à mes pieds.

- salamouhalaykoum sohnassi je cherche une maison...

Je ne prends pas le temps d'écouter sa phrase que je lui dis en avançant :

- je ne connais pas le quartier, je suis nouvelle ici...

Je marchais à pas de loups, j'ai très peur des voitures noirs, surtout quand les vitres sont tintées, ce sont ces genres de voitures qui amènent les femmes je ne sais où, pour je ne sais quoi.

À cette heure de la journée, les rues étaient un peu désertes, donc je dois être prudente.

Je fais mes achats vite fait et retourne à la maison, mais j'eus l'impression que c'est la même voiture de tout à l'heure qui est garée devant chez nous...

Je n'en fais pas trop cas, et entre dans la maison, j'entends des voix,celle de mon oncle et d'un autre homme, quand est ce qu'on a un invité ?

J'étais dans la cuisine quand je vois tonton Ali y pénétrer avec un homme:
Il me lance avec un sourire:

- Mayram je te présente Bachir, c'est mon neveu, il est venu du Maroc...

Le gars me regarde comme s'il me connaissait déjà :

- celle là je l'ai vu tout à l'heure au coin de la rue, ahhh c'est la bonne, pourtant je lui demandais la maison, mais elle n'a pas voulu me parler...

- non elle n'est pas notre domestique, c'est elle la nièce de ma femme, c'est elle aussi la mère des deux petits diables qui jouaient avec toi au salon...

- excuses moi, je ne savais pas, en posant son regard sur mon accoutrement négligé...

- enchantée dis-je sans rien ajouter...

Ce gars m'énerve déjà, et je ne sais même pas pourquoi...

Je finis de cuisiner et vais prendre une bonne douche, je porte une taille mame bien dessinée et je sers le déjeuner, je crois que cette fois-ci personne ne va me confondre avec une domestique.

Après le déjeuner, je débarasse et amène le matériel pour le thé, le gars n'arrêtait pas de suivre mes vas et viens, cela me rendait vraiment mal à l'aise, je n'avais même plus envie de rester dans le salon...
Il jouait avec mes enfants, mais cela ne l'empêchait pas de me jeter des regards osés, j'entends Junior qui lui dit:

- j'ai vu ta voiture dehors, papa aussi a une voiture, il a aussi une barbe, il porte aussi parfois des lunettes. Tu as des lunettes?

Le gars riait aux éclats et répondait à mon fils comme s'il parlait à un grand en lui donnant des noms comme: mon pote, copain...etc...

Je décide de mettre fin à cette complicité naissante en disant à mon fils:

- bébé c'est l'heure de la sieste, allez viens...

Il fait semblant de ne pas m'entendre car il déteste faire la sieste, ce qu'il aime c'est perturber tout le monde.

- tu sais, papa nous a amené l'autre jour à Magic Land, je suis monté sur un cheval...tu vas m'y amener un jour? Il faudra aussi amener ma soeur...

- Junior je te parle, vas dans la chambre...dis-je un peu en colère...

Au fait ce qui m'énervait, ce n'est pas le fait qu'il ne veuille pas aller faire la sieste, mais c'est ce discours qu'il tient sur son père qui met met en rage, je n'aime pas qu'il parle de lui à chaque fois que quelqu'un vient ici...

Junior se lève en boudant et sort du salon, je suis sûre qu'il va pleurer jusqu'à dormir...
Pendant tout ce temps mon oncle était monté faire je ne sais quoi, en me laissant seule avec ce gars qui n'arrête pas de me sourire bêtement :

- tu devais le laisser au moins pour aujourd'hui, je suis son nouveau copain...

Je lui réponds complètement sur la défensive:

- ce n'est pas à toi de me dire ce que je dois ou ne dois pas faire pour mes enfants.

Son sourire laissa alors la place à une bouche ouverte sous forme de "O".
Il ne dit plus rien et se concentre sur son portable, c'est mieux ainsi, que chacun s'occupe de ses oignons.

Je lui sers son thé et me remets à ma place, toujours dans un silence, il me dit:

- merci pour le thé...

- de rien...

- est ce que je peux te poser une question? Si tu me le permets bien-sûr.

- vas-y...

- tu es toujours comme ça sur la défensive, je dirai même désagréable avec les gens que tu viens à peine de connaitre?

Quand il finit sa question, j'avais un peu honte, car je me dis que je ne devais pas lui parler ainsi...mais je décide quand-même de répondre avec assurance:

- cela dépend des circonstances...

- donc je suis tombé sur les mauvaises circonstances...

- oui c'est ça...

- tu es ici depuis longtemps ?

- et pourquoi cette question?

- bon j'ai vu que Junior m'a beaucoup parlé de son père depuis que je suis là, je sens qu'il lui manque beaucoup...

- c'est parce qu'il parle de son père qu'il lui manque ? D'où est ce que tu es allé sortir cette déduction?

- il m'a dit que tu ne vis plus avec son papa et je devine que cela ne peut être qu'un divorce.

- mais toi là qui es tu? Tu es un journaliste ou quoi? Pourquoi tu t'intéresses à ma vie? Je ne te connais pas et je ne veux plus que tu te mêles de ma vie privée...me suis-je bien fait comprendre?

- je te demande pardon, je crois que j'ai été maladroit de te parler ainsi...je te présente mes plates excuses.

Je ne lui réponds pas et me lève pour quitter le salon en emportant avec moi une colère sans mesure.
J'entre dans ma chambre et trouve junior déjà endormi, cet enfant je vais finir par le tuer, pourquoi il aime parler de ma vie aux étrangers?

5 minutes plutard, je l'entends de nouveau discuter avec mon oncle comme si de rien était...

C'est vers 17h qu'il décide  enfin de partir, j'ai prétexté un mal de tête pour ne pas lui dire au-revoir... Je ne sais pas mais ce gars ne plait pas du tout...

Le soir je reçois un message sur mon portable, celui-ci disait:

- bonsoir la belliqueuse, j'espère que la tension est au beau fixe, bonne soirée et bien des choses, salut mon copain pour moi...

Le message n'est pas signé, mais je suis sûre que c'est lui.

Mon Dieu, comment il a fait pour connaitre mon numéro ?





Quelques temps plutard...

Mayram Sow...

- tu apprends très vite, je vois que tu appliques à la lettre ce que je t'ai appris...

- bon disons que j'adore manipuler des chiffres...

- en tout cas j'aime ton enthousiasme..

- merci...

- tu sais que si tu continues comme ça tu pourras m'accompagner au bureau plutôt que prévu...

- ohhh je serai très heureuse de me voir dans un bureau, devant mon ordinateur, avec mes lunettes en adoptant un air de grande dame...

- hahaha tu rêves déjà, si tu veux lundi on ira ensemble au bureau, comme ça tu feras la pratique sur place de tout ce que je t'ai appris...

- merci...merci tonton Ali...

Il se met à me fixer intensément avant de me dire:

- tu ressembles beaucoup à une femme que j'ai connu il y'a 25 ans, mais malheureusement elle est décédée... Elle était mon premier amour...

Il disait cela en me caressant tendrement le visage, j'ai pu lire beaucoup de peine dans son regard...

- ndeysane... Je suis vraiment désolée, elle était malade?

- non elle s'est suicidée... Ses parents  l'avait donné en mariage à un vieux très riche qu'elle n'aimait pas, elle était très malheureuse et à la fin elle a décidé de mettre fin à sa vie, elle m'avait laissé une lettre où elle m'avait tout expliqué...

- ohhh je ne sais pas quoi te dire, ça fait toujours mal de perdre un être cher...

- très mal mais on n'y peut rien, à travers toi, je la revois, vous avez le même regard perçant, le même sourire innocent et elle avait ton âge quand elle est partie.

Je commençais à avoir des frissons, pourquoi mon oncle me compare de la sorte à cette femme qui est morte. J'ai toujours eu peur de la mort...

Oncle Ali était comme absent, il avait le regard fixé sur moi, j'eus peur un instant et je prétexte que ma fille est entrain de pleurer pour sortir de la pièce.

Dans la nuit, Apsa était très agitée, je m'assoupis à l'instant où elle a fermé les yeux, j'étais exténuée à force de la mettre sur mon dos.
Quelques instants plutard j'entends comme des pas qui faisaient la ronde dans la maison et tout à coup je sens que toutes les lumières étaient éteintes, c'était mieux comme ça...

Je fus réveillée par quelque chose ou quelqu'un, en fait j'ai senti des mains qui me caressaient, peut être que c'est un rêve, j'essaie d'allumer la lampe mais on dirait qu'il y'avait une coupure de courant, je cherche mon portable pour faire un peu de lumière, mais en vain...

Je commençais vraiment à flipper, je cherche mes enfants dans la pénombre et les couchent tout près de moi en tremblant de toutes mes forces.
Je voulais crier et demander de l'aide à mon oncle, mais on dirait que j'étais devenue muette, je commençais à réciter toutes sortes de sourates, j'avais l'impression qu'on m'observait et j'avais en tête qu'il y'avait toujours des mains qui se baladent sur moi.

Mon Dieu cette maison est t-elle hantée ?...

Qu'est ce qui se passe?

















Bonsoir la famille, la suite est là.

Merci à vous tous pour mon anniversaire et amine pour toutes les prières, ça fait vraiment chaud au coeur de voir tous vos commentaires...

Ces temps ci je suis très occupée, c'est pourquoi vos suites tardent, mais sachez que si j'ai du temps, les suites vont pleuvoir.

Donnez vos impressions.

Excusez les fautes, écrire n'est pas facile dé...

À très bientôt...

Gros bisous à toi Saphiatou Fall.

Love sur vous...

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