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Chapitre 30

Excusez cette longue attente qui est très indépendante de ma volonté, il m'est arrivé beaucoup de circonstances dans un seul mois, ce qui a vraiment basculé tant de choses dans ma vie... mais malgré tout je reste debout.

Allez lire la chronique : le bonheur est une femme de M-F-O-7

Résumé de la partie 29....

Babacar a discuté avec sa mère du passé qui les hantait tous les deux et les empêchait de dormir.

Sa mère regrette beaucoup ce qui s'est passé car selon elle, elle ne devait cautionner une telle chose, elle a détruit la vie d'une jeune fille innocente pour seulement protéger sa famille.

Babacar entame une nouvelle relation avec la petite Amy, mais ce dernier commence déjà à montrer son autorité car il est très jaloux de la relation fusionnel le qu'il y'a entre Amy et son frère qu'elle considère comme son père.

Khalil a été licencié et son directeur l'a menacé de le poursuivre en justice. Il a été soutenu ce jour par la stagiaire Djamila qui a même voulu arrêter son stage car elle avait beaucoup de peine pour son ancien chef.

Le vieux Ali a profité de l'état de sa femme pour faire une procuration de tous ces biens à son nom.

Mayram est allée rendre visite à Bachir qui n'était pas heureux de la voir et il a été désagréable avec elle en lui disant de ne pas l'attendre et d'aller recoller les morceaux avec son ex mari.

Le jour du jugement, au moment où le juge était sur le point de donner son verdict, une femme est surgie de nulle part pour livrer des informations qui jusqu'ici étaient méconnues de tout le monde.



Bonne lecture...

Je n'ai pas corrigé la partie... donc excusez les fautes.







Saly ( femme de Nazir)...

Mon mari est parti ce matin sans m'adresser la parole, hier sa mère m'a retenue dans le salon jusqu'à très tard, j'ai même eu pitié de Nazir, il faisait tout pour que je me retrouve seule avec lui.

Maman Tabara n'arrête pas de me mettre des idées dans la tête, elle me dit de ne pas trop faciliter les choses à Nazir, que je dois le faire languir puisque qu'il est resté pendant toutes ces années à m'ignorer...

Je n'étais pas d'accord au début mais par son insistance j'ai adhéré à son jeu, et voilà que mon mari me boude, je n'ai pas envie qu'il adopte le même comportement de jadis, je suis entrain de vivre le bonheur que je n'ai jamais eu donc je ne vais pas tout gâcher.

Avec maman Tabara on était tombé d'accord sur le fait qu'on allait tout faire pour pousser Nazir à bout pour qu'il comprenne combien ça fait mal d'être ignoré :

Flashback......

- Saly ma fille chérie, j'ai remarqué que ces temps ci tu as retrouvé des couleurs avec mon fils, je vous entends depuis ma chambre tous les soirs...

J'avais tellement honte que j'avais baissé la tête pour ne pas croiser son regard...

-mais sache que je suis très heureuse de cette situation... je t'avais dit d'être patiente.... c'est comme ça le mariage...

- on a discuté et il a décidé de changer... et franchement il fait beaucoup d'efforts, on dirait même qu'on est un nouveau couple qui se découvre....

- je comprends, mais dis moi tu comptes lui faciliter les choses comme ça, ay salimata, tu es trop molle, Nazir est mon fils mais j'ai toujours été de ton côté, j'ai toujours su que tu étais la belle fille qu'il me fallait, donc je te soutiendrai jusqu'au bout. Mais il y'a une chose que tu dois savoir, les hommes n'aiment pas quand c'est trop facile pour eux, laisse moi te donner des astuces et tu l'auras totalement à tes pieds...

- maman j'ai peur qu'il change d'avis et qu'il m'ignore encore une fois, je veux vivre ce bonheur sans entraves...

- de quoi as tu peur? Ce Nazir que je vois là n'est plus celui qui va te laisser filer...

- oui mais je préfère être prudente, rien n'est encore gagné...

- franchement je ne comprends pas les filles d'aujourd'hui, nous à notre époques on faisait languir les hommes.Même pour te courtiser seulement tu lui disais de te laisser y réfléchir et tu pouvais rester des mois sans lui donner de réponses, il continuait à te courir derrière jusqu'à ce que tu lui dises oui.

- tu as raison, dis moi qu'est ce qu'il faut faire et je le ferai...

- c'est un bon début ça...

C'est ainsi qu'on mît au point des stratagèmes pour que Nazir ne se retrouve pas seul avec moi...

Je suis du genre très sentimentale et voir Nazir dans cet état me fendait le cœur mais ma belle mère me faisait pousser des ailes à tel point que je prenais mes propres initiatives.

Mais je trouve que j'en ai fait trop et Nazir n'est pas un homme trop facile, je sais qu'il sait être très indifférent, donc je rends les armes et je vais retrouver mon mari.

Je prépare un petit déjeuner très copieux que je range dans un sac fait exprès pour ce genre de choses, je fais vite de sortir car si ma belle mère me voit elle va sûrement me dissuader.

Je sors de la maison comme une voleuse, je hèle un taxi direction la clinique, je n'y vais pas souvent mais bon aujourd'hui c'est un jour particulier.

J'arrive une demi-heure plus tard et je demande à une infirmière qui passait:

- bonjour madame, est ce que Mr Niang est là.

Elle me toise de la tête au pieds s'attardant sur le sac que j'avais et me dit sur un ton des plus insolentes avec la manière :

- vous avez un rendez-vous ?

- non, mais je n'en ai pas besoin... je suis l'épouse du Docteur Niang. Donc c'est comme ça que vous vous adressez aux gens qui viennent ici? Est ce que votre supérieur est au courant...? Je lui en toucherai deux mots...

- svp madame ce n'était pas dans mon intention de vous frustrer, venez je vous montre le chemin.

- merci je connais le chemin... en la dépassant sans un regard derrière moi...

Je la sens qui court derrière moi:

- ne lui dites rien pour ce qui vient de se passer je vous jure que cela ne se répétera plus jamais.

Je la regarde avec pitié et lui dis:

- d'accord mais vous devez savoir que le secteur de la santé a besoin de gens bienveillants, ouverts et attentifs, pas des personnes arrogantes et non professionnelles... Dis moi est ce que mon mari est avec une patiente...

- non il est....

Je n'écoute pas le reste de sa phrase et me dirige vers le bureau de Nazir...

Je prends une bonne bouffée d'air avant d'entrer dans le bureau qui était demi ouverte, mais j'eus la surprise de ma vie quand je vois une fille assise sur les genoux de Nazir:

- MON DIEUX!!!!

Comme pris dans un flagrant délit, les deux se détachent dans un geste brusque:

- Saly qu'est ce que tu fais là... dit-il la voix tremblante... tandis que la fille avait la main sur la bouche.

J'essaie de retrouver mon calme même si je sais que c'est difficile de l'être dans certaines situations :

- Nazir tu peux m'expliquer ce qui se passe ici? Donc tu me trompes? Tu n'es qu'un...

- Saly arrête... je vais tout t'expliquer... Yama laisse nous seuls stp en s'adressant à cette voleuse de mari...

Je n'avais qu'une seule envie me jeter sur elle et lui crever les deux yeux:

Elle sortit du bureau , tête baissée, quelle hypocrite...

Nazir ferma la porte à clé, pendant tout ce temps il fuyait mon regard:

- Saly je suis désolé... je te demande pardon...

- et tu penses que cela peut enlever cette souffrance que je viens de vivre, Nazir tu me déçois énormément... tu ne respectes même pas ton lieu de travail... et si c'était une autre personne qui était entrée. Depuis quand tu me trompes hein? Donc pendant tout ce temps que je suis restée à la maison en me sacrifiant pour rester dans ce mariage malgré tout ce que tu m'as fait subir tu me trompais avec d'autres filles...

- écoute moi et arrête de crier, je sais que j'ai tort, que tu ne mérites pas ça, mais j'ai connu cette fille quand tout allait mal entre nous deux.... je pensais que toi et moi ça ne serait jamais possible que tôt ou tard ça allait finir, et j'ai voulu refaire ma vie. Mais ces derniers temps j'ai senti le besoin d'être avec toi, je ne veux pas te quitter, je t'aime...

- c'est la même chose que tu dis à tes pûtes ? Tu es pathétique, tu n'es qu'un menteur, un manipulateur, je te déteste... pourquoi tous ces derniers jours tu m'as fait croire que tu avais changé, que j'avais une place dans ta vie... tu m'as fait rêver et là tu me brises le cœur... je suis dégoûtée...

-......

- tu as perdu ta langue hein... ou bien tu n'as rien à dire... je te laisse continuer avec ta pute... désolée de vous avoir interrompue...

Je sors du bureau en lui lançant le sac de petit déjeuner que je lui avais amené:

- Saly attends moi... reviens ici stp...

-........

- Saly tout le monde nous regarde....

Je ne l'écoutais pas et me dirigeais dehors, il me rejoignit essoufflé :

- ne parts pas, écoute moi d'abord...

- je ne veux rien entendre... va retrouver cette fille, elle doit sûrement t'attendre...

Sans même me prévenir, il me prit la main et me dirigea vers le parking :

- lâche-moi... lâche ma main...

D'un pas assuré on arrive à sa voiture, il l'ouvre me jette dedans et la contourne puis démarra en trombe......



















Nazir....

Qu'est ce qui vient de se passer, ma femme a trouvé Yama assise sur moi, pourtant c'est moi qui l'ai forcé à le faire, elle ne voulait pas... elle n'avait même pas envie de rester dans le bureau, mais le malheur arriva... ma femme est entrée au même moment.

Je suis avec elle dans ma voiture mais je ne sais même pas quoi faire, je ne l'ai jamais vu comme ça, elle avait le visage en feu... cette douce femme sans problème s'est transformée en une lionne enragée.

- Saly... dis-je tout doucement...

-......

- je t'aime et je ne veux pas te perdre...

-....

- regarde moi stp , je suis très sincère....

- et cette fille représente quoi pour toi? Ou bien tu couches seulement avec elle.

- je n'ai jamais couchée avec une autre femme dans ma vie, tu es la seule et unique femme je te le jure... j'ai fauté je le sais... mais ce n'est pas comme tu l'imagines. Yama n'est pas une pute, c'est une fille de principe... elle...

- tu penses que je vais t'écouter me lister les qualités de ton amante... Nazir tu me prends pour qui?

-........ je veux faire de Yama ma deuxième femme...

- ok... ok... vas-y fais ce que tu veux, quand tu rentreras ce soir tu ne me trouveras plus chez toi, je laisserai la place à l'autre...

- ne dis pas ça... je ne te laisserai pas partir...

- c'est ce qu'on va voir...

-..... regarde moi et dis moi que tu ne vas pas partir.

- tu sais quoi , laisse moi descendre, je vais prendre un taxi. Je n'ai plus envie de t'écouter, fais de ta vie ce que tu veux je m'en fous... ce que je regrette c'est d'être rester pendant tout ce temps dans ce ménage pourri.

- sois raisonnable tu ne vas pas descendre au beau milieu de la route... je te ramène à la maison...

- Nazir écoute moi bien si tu penses que je blague c'est parce que tu ne me connais pas assez... je veux que tu arrêtes cette voiture tout de suite.

- ok comme tu voudras...

Je crois que je dois la laisser se calmer et après on discutera et là comme ça elle ne m'écoutera pas.

Je déverrouille la porte et elle descend en se mettant de l'autre côté de la rue sûrement pour attendre un taxi, je reste là moi aussi à la regarder, jusqu'à ce qu'elle arrête un taxi... j'attends que la voiture parte pour la suivre comme un demeuré, pendant presque 15 minutes. Quelques instants plus tard je décide d'arrêter de faire le con et de retourner à la clinique pour parler à Yama.

Un autre problème à résoudre....


















Au tribunal.....

- s'il vous plaît laissez moi passer, ne mettez pas cet innocent en prison...

Le juge stoppa net son geste et se concentre sur les dires de la femme, tandis que le procureur intimait aux policiers de faire sortir la dame en ces mots:

- mais vous vous croyez où? Nous ne somme pas dans un marché ici? Sortez la d'ici et tout de suite pour que la séance puisse continuer, c'est quoi cette folie.

- écoutez moi ce que j'ai à dire est très important, je n'ai pas fait tout ce chemin pour rien.... je suis enceinte et très fatiguée, je pouvais rester à la maison, mais mon cœur de mère ne me permet pas de me taire et de laisser croupir un innocent en prison, je peux vous raconter tout ce qui s'est passé car le véritable assassin ce n'est pas ce garçon qui est là mais mon mari....

Quand elle a prononcé ces mots, un brouhaha terrible avait envahi la salle, c'est le juge qui remet de l'ordre:

- on est dans une salle d'audience ici, donc calmez vous, madame je vous invite à venir à la barre des témoins.

- mais Mr le juge avec tout le respect que je vous dois, cette femme est folle, comment pouvez-vous la laisser prendre la parole alors qu'elle ne fait même pas partie des témoins, en plus je ne sens pas son histoire peut être qu'elle a été payé par La Défense pour venir raconter cette histoire montée de toutes pièces.

Maître Aziz, l'avocat de Bachir lança au procureur :

- pourquoi vous ne voulez pas que cette femme parle? Si elle a des choses à dire écoutons la.

C'est le juge qui reprend la parole:

- madame pouvez-vous vous présenter et nous dire pourquoi vous êtes là ? Vous prétendez connaître l'assassin et vous dites même que c'est votre mari? Savez-vous ce que vous encourez si vous mentez ou si vous êtes là seulement pour faire diversion. Je me chargerai personnellement de vous mettre en prison si vous ne nous dites pas toute la vérité rien que la vérité.

- je ne vous mentirai pas, tout ce que je vais vous raconter est la vérité.

- on vous écoute madame.

La salle était plongée dans un silence de cimetières, tout le monde avait envie d'entendre cette fameuse femme sortie de nulle part:

- je m'appelle Hourey Thiam, j'habite Grand yoff, je suis mariée à Ousseynou Khouma, nous avons trois enfants et celui qui est dans mon ventre. Il y'a quelques mois, mon mari Ousseynou m'a parlé d'un vieux qui leur avait promis une très grosse somme d'argent si lui et sa bande faisaient quelque chose pour lui. Il était question de beaucoup d'argent et mon mari était vraiment tenté de faire le boulot sans même savoir ce que c'était vraiment. Il m'en parlait tous les jours, mais j'étais méfiante, nous sommes très pauvres certes mais j'ai toujours dit à mon mari de tout faire pour gagner sa vie honnêtement et de se méfier de l'argent facile. Le vieux en question appelait mon mari tout le temps pour qu'il lui donne sa réponse et celui ci a dit oui sans m'en parler...

Un soir il n'est pas rentré à la maison, j'étais très inquiète j'ai appelé toutes nos connaissances mais personne ne savait où il était, ce n'était pas dans ses habitudes de rester toute une nuit dehors, je n'avais pas dormi toute la nuit car je pensais au pire avec mon état je ne pouvais pas aller le chercher, donc j'ai attendu, c'est au petit matin vers 5h qu'il est rentré tout paniqué, il rangeait ses affaires et m'a dit de prendre les enfants pour partir... Je lui ai dit que je ne bougerai pas et les enfants aussi, je sentais dans sa voix qu'il avait peur, qu'il avait fait quelque chose de grave.

Flashback...

- Ousseynou dis moi où tu étais jusqu'à cette heure? Et pourquoi tu n'arrêtes pas de regarder dans tous les sens? Qu'est ce que tu as fait? Qu'est ce qui se passe?

- Hourey je t'expliquerai tout mais partons d'ici stp, on ne peut pas rester, je ne peux pas rester... ils vont venir bientôt....

- c'est qui Ils? Parle moi stp je suis ta femme ?

Il me regarda longuement et me dit presque en chuchotant :

- j'ai tué quelqu'un...

Quand il a dit ça, je suis tombée sur mes pieds en sentant une douleur atroce dans le bas ventre, j'étais devenue muette. Je l'ai regardé pendant presque une minute sans rien dire, beaucoup de questions me traversaient l'esprit.

- stp Hourey tu vas faire mal au bébé, je ne suis pas un assassin mais la balle est partie toute seule... on ne voulait faire de mal à personne... en prenant sa tête entre les mains.

- Ousseynou tu as tué quelqu'un ? Tu dis bien que tu as tiré sur quelqu'un... depuis quand tu te promènes avec des armes.

- crois moi je ne voulais pas que ça se termine comme ça... viens stp et ne perdons pas de temps...

- je ne serai pas ta complice en te suivant, tu as tué quelqu'un donc assume... regarde moi, tu n'as pas pitié de moi... je vis une grossesse très difficile et toi tu en rajoutes en devenant un assassin, tu crois que je vais te couvrir... tu as foutu ta vie en l'air et tu veux jeter par la fenêtre la mienne. Est ce que tu as pensé à tes enfants quand tu faisais ça... Tu vas mourir en prison pour ton acte tu sais ça...donc ne me mêle pas dans ça.

Je disais cela mais j'avais très mal pour lui parce que je ne l'ai jamais vu comme ça aussi désemparé ne savant pas quoi faire, ni quoi dire...

- Hourey ne dis pas ça, tu es ma femme tu dois me soutenir...

- je veux que tu sortes d'ici tout de suite ou sinon j'appelle la police...

Il me regarde longuement avant de quitter la chambre avec un petit sac où il avait mis certaines de ses affaires......

Après son départ, je m'effondre sur le sol.

Fin du flashback....

Quelques jours plus tard je vois un numéro inconnu qui m'appelait, je ne voulais pas décrocher mais il avait tellement insisté que j'ai fini par le faire, c'était mon mari au bout du fil. Entendre sa voix m'avait fait oublier tout le mal que je ressentais, je décidais alors de l'écouter.

Il me raconta toute l'histoire en mentionnant toujours le vieux sans me donner son nom. Il m'a simplement dit que c'est quelqu'un de très influent qui connaît beaucoup de monde , c'est lui qui était derrière tout ça et c'est lui aussi qui lui a demandé d'accuser un certain Bachir, et je suppose que c'est ce gars qui est là assis, qui va payer pour un meurtre qu'il n'a pas commis.

Actuellement mon mari est en Gambie et je n'ai pas son adresse exacte, mais je sais qu'il regrette tout ce qu'il a fait, ce qu'il veut c'est revenir auprès de sa famille...

Si je suis là ce n'est pas pour dénoncer mon mari mais c'est pour que justice soit faite et qu'on ne condamne pas un innocent, mon mari a été inconscient dans toute l'histoire car il n'a pas mesuré les conséquences de ses actes... mais je me vois mal de dormir tranquille avec ce lourd fardeau, c'est pourquoi j'ai tenu à vous révéler comment s'est passé vraiment les choses.

Après ce long récit, le procureur vînt se mettre devant elle en applaudissant :

- quel scénario captivant chère madame, vous nous prenez pour des débiles ou quoi? Vous pensez que nous allons croire à cette histoire, j'ai même envie de rire... vous nous avez fait perdre notre temps et notre énergie pour ça...

Le juge l'interrompt en ces mots:

- Maitre Jompy, je vous demande de vous calmer... Madame j'ai écouté votre histoire, mais ce ne sont que des paroles, au tribunal on a besoin de preuves palpables... est ce que vous avez quelque chose à nous donner pour appuyer vos dire.

- Voici mon portable, il y'a les messages vocaux, les sms et tous les appels, là vous verrez que je ne vous mens pas.

Elle tend le portable au juge, qui était lui aussi très impatient d'entendre les messages vocaux...

- je prendrai votre portable comme une pièce à conviction...on vous le rendra après analyse.

- d'accord monsieur...

- on fera une pause, la séance reprendra dans 2 heures... maîtres rejoignez moi dans mon bureau... la séance est levée....
















Mayram Sow...

L'audience s'est bien terminée car le juge était convaincu par les paroles de la dame, au retour après la pause, il a accordé une liberté provisoire à Bachir mais l'enquête devait suivre son cours car il y'avait beaucoup d'éléments nouveaux qui étaient entré en jeu*le fameux vieux* dont personne ne connaît le nom était au centre des discussions.

J'étais soulagée de voir que Bachir allait bientôt sortir de prison, mais ce qui me faisait mal c'est que durant toute l'audience il était resté comme déconnecté, même quand la femme parlait, il n'avait fait aucun signe qui montrait son état. Je ne sais pas comment il peut rester comme ça... je ne le comprends plus, son emprisonnement l'a complètement métamorphosé.





Bachir....

Parfois quand on pense que tout va mal, que rien ne bouge, que tout est contre nous c'est là qu'on sent la présence de Dieu.

Il arrive des moments où on est pas seul dans notre tête, beaucoup de voix viennent s'inviter dans notre esprit pour nous dicter des choses.

Les problèmes de la vie peuvent nous plonger dans une situation où l'on pense que la vie ne mérite plus d'être vécue.

Mais il y'a toujours cette force qui peut tout transcender qui nous montre la lumière tout au bout du tunnel... cette femme je ne l'ai jamais vu et pourtant c'est elle qui m'a sauvé la vie en ce jour où mon sort était peut-être de passer le reste de ma vie en prison, mais elle est arrivée au bon moment et ses paroles semblaient très sincères, elle a dénoncé son mari par honnêteté, pour ne pas que l'irréparable soit commis. Quelle sainteté d'âme... je n'en reviens toujours pas car je voyais déjà mon avenir en prison, je m'étais déjà mis en tête tout était fini pour moi.

Quand le juge a parlé d'une liberté provisoire, je n'ai pas réagi, je ne savais pas comment faire face à une telle nouvelle, j'ai tout simplement dit alhamdoullillah tout au fond de moi et Aziz avait un sourire vainqueur. J'ai jeté un coup d'œil vers Mayram et elle n'arrêtait de pleurer, ma mère s'était évanouie et mes sœurs étaient aussi en pleurs.

Mon père je dirai mon père adoptif n'est jamais venu me rendre visite en prison et n'a pas assisté à mon jugement non plus... je n'ai jamais demandé après lui parce qu'entre lui et moi ça n'a jamais été le grand amour.

Je ne sais pas ce que sera ma vie après, je ne sais pas ce que je vais devenir, peut être que je vais continuer à déposer mon CV partout histoire de multiplier mes chances mais cette fois ci ce sera plus compliqué car mon casier n'est plus vierge... je suis un ancien détenu....



















Yama....

J'ai honte et je me sens mauvaise, pourquoi j'ai accepté de m'assoir sur Nazir? Qu'est ce qui m'a pris de céder aussi facilement?

Pourtant je ne suis mise qu'une minute sur lui et le pire est arrivé car sa femme nous a surpris, elle était dans tous ses états. Je la comprends parce que je suis aussi une femme et j'aurai réagi de la même manière si j'avais vu mon homme avec une autre fille aussi intimement.

En plus elle a fait un scandale qui avait alerté tout le monde, je sais qu'en ce moment Nazir doit être désemparé, lui qui me répète souvent qu'il déteste les problèmes et n'aime pas trop se prendre la tête.

Je ne savais pas trop comment me comporter, ni quoi dire, je sais aussi que c'est la fin de notre histoire qui n'a duré que le temps d'une rose....

Je prends un taxi et lui dis de m'amener à la plage Terrou-bi, à cette heure il n'y a pas beaucoup de monde là-bas et ce calme m'aidera à bien réfléchir sur mon avenir.

J'arrive et je m'installe sur un rocher en contemplant la mer et je n'ai pas pu empêcher mes larmes de couler.

Je ne sais pas combien de temps je suis restée là, jusqu'à ce que je sente une présence derrière moi.
Je n'y fais trop attention et efface mes larmes sans trop d'efforts...

- il est bon de pleurer parfois pour évacuer tout ce qu'on a dans le cœur cela allège...

Je ne réponds pas et continue à fixer la mer...

- vous ne devriez pas rester longtemps ici, vous allez attraper froid, en plus c'est un peu dangereux pour une femme d'être ici à cette heure...

- de quoi je me mêle ? Est ce qu'on se connaît?

- owww owww relax, madame Itler... je suis là en paix...

Merde ce gars m'énerve vraiment, je me lève et change de place, je n'ai pas besoin de compagnie, je veux pleurer seule. C'est pas trop demander ça...

Je sentais ses yeux sur moi et je commençais vraiment à flipper, là je décide de partir. Et s'il voulait me violer? Peut être que c'est un psychopathe.

Quand je me suis levée, je le vois qui fait de même, là je hâte le pas pour me retrouver de l'autre côté de la rue pour héler un taxi.

Je le regarde enfin et je vois qu'il était en tenue de sport , sans un regard vers moi il se dirige vers le parking et je le vois du coin de l'œil , il avait démarré sa voiture, a roulé jusqu'à mes pieds et se gare en faisant descendre sa vitre:

- je peux vous déposer....

Je fais comme ci je ne l'ai pas entendu...

- madame si vous attendez un taxi, sachez qu'à cette heure c'est difficile d'en trouver à moins que vous voulez rester ici pendant deux à les attendre.

- je préfère oui...

- je veux seulement vous épargner cette fatigue en plus de ce soleil implacable qui vient se pointer... j'ai peur que vous soyez trop bronzée...

- écoute moi bien je te connais pas tu me connais, donc tu passes ton chemin...

- ah on peut se tutoyer alors ça débute bien, si tu veux on peut faire connaissance, je m'appelle Ibou le beau.

Cela m'a arraché un petit sourire... il est vraiment fou ce mec, en plus de sa grosse tête il se croit beau, est ce qu'il a un miroir chez lui?

- merci Ibou... tu peux circuler...

- jeune dame, je ne bougerai pas d'ici, je suis très têtu et j'ai tout mon temps.

- ok fais comme tu veux...

Personne ne disait rien et l'ambiance devenait vraiment inconfortable, le gars était concentré sur son portable et moi je commençais à avoir mal aux pieds et le soleil n'était pas du tout gentil avec moi.

- bon tu peux m'amener près de l'UCAD en face de la grande porte, là je prendrai mon taxi.

Sans rien me dire, il sort de sa voiture et vînt m'ouvrir la porte:

- avec plaisir jeune dame...

J'entre dans la voiture mais je n'étais pas du tout rassurée, j'étais crispée.

Il redémarre sa voiture et entame une discussion à laquelle je répondais par des hum, ok, c'est ça, tout à fait... et cela ne l'arrêtait pas, il était même amusé par mes réponses :

- tu peux au moins me dire ton nom:

- c'est Yama...

- quel joli nom, une amie à ma grand-mère portait le même nom, quelle  coïncidence.

Soit il est fou ou il fait semblant, il a bien dit l'amie de sa grand-mère!

Je commençais alors à me détendre un peu, en riant à ses blagues, oubliant mon mal de ce matin...

Je regarde à travers les vitres et je vois qu'on avait dépassé l'UCAD. Je pris peur, et ma voix tremblait quand je lui dis:

- tu m'amènes où ? Je veux descendre ici...

- reste calme, je t'amène dans un endroit pour te tuer... comment tu as pu entrer dans une voiture avec un inconnu, je suis un assassin et c'est ta fin aujourd'hui...

- Ibou tu blagues n'est ce pas, pourtant tu semblais gentil, tu as tellement insisté c'est pourquoi j'ai eu confiance... pourquoi tu veux me tuer je ne t'ai rien fait... laisse moi descendre stp...tu as une mère... tu as des sœurs? Je t'en prie laisse moi partir...

- tais-toi et regarde devant toi.

J'étais tellement en panique que j'avais une envie folle de faire pipi, je lève la tête et vois un restaurant très chic devant moi:
Il me fixe avec un sourire:

- excuse moi c'était une mauvaise blague de très mauvais goût... je ne suis pas un tueur, quand je t'ai vu tout à l'heure assise sur ce rocher en pleurant j'ai senti que quelque chose n'allait pas... moi aussi j'ai vécu quelque chose de très triste qui a chamboulé ma vie et mes projets, j'essaie de garder le sourire mais au fond de moi je suis détruit...

- tu n'es qu'un fou, pourquoi tu m'as fait aussi peur et si j'avais la crise cardiaque ou une maladie de ce genre... ? Je ne vais pas aller à ce restaurant avec toi... je prends un taxi et je rentre chez moi...

- je suis désolé j'ai été con, mais viens on passera un bon moment et si tu veux je te raconterai des blagues qui te feront sourire et enlever cet air mélancolique qui se lit sur ton visage.

Il finit par me convaincre et on rentre dans ce restaurant...

Il me força à manger un plat avec des fruits de mer, ce que j'ai fait sans trop d'appétits, contrairement à lui qui bouffait comme un ogre.

Un vrai affamé ce gars...

On passa un très bon après-midi ensemble, il me raconta des choses sur sa vie et son travail et quelques petits détails de sa relation qui s'est soldée par une rupture qui l'a beaucoup affecté.

Durant toute notre discussion, mon téléphone n'arrêtait pas de sonner, c'était Nazir et je le rejetais, je ne savais pas quoi lui dire... j'ai fini par l'éteindre...















Khalil...

Depuis mon licenciement je passe mes journées à déposer pour retrouver vite fait un autre boulot, je n'ai parlé à personne de ma situation même à Babacar.

Je préfère ne pas y mêler les autres et régler mes problèmes tout seul. Après avoir fait beaucoup de dépôts, je décide enfin de rentrer chez moi pour pouvoir dormir un peu.

J'arrive et je vois les jumelles qui étaient entrain de jouer dans le salon, mais pas l'ombre de leur mère.

- bonjour mes chéries...

- papa tu nous a amené des bonbons ?

- oui tenez... dites-moi où est votre mère ?

- elle est sortie et nous a dit de rester sages, qu'elle revient tout de suite...

- elle vous a dit où elle allait...

- non, on a voulu aller avec elle mais elle voulait pas.

- et elle vous a laissé sans surveillance... ok ce n'est pas grave...

Je suis resté presque une heure dans le salon avec les enfants mais Nabou n'était pas encore rentrée, je l'appelle sur son portable et je l'entends sonner dans sa chambre.

En plus elle ose laisser son portable ici et partir je ne sais où...

Je commençais à voir rouge, je prends un bain vite fait m'habille et attends son retour de pieds fermes.

Je finis même par m'assoupir tellement que j'étais fatigué. Je fus comme réveillé par un bruit et j'entends les enfants qui disaient:

- maman, papa est rentré... il t'attendait...

- depuis quand...

- depuis que tu es sortie...

Je ne bougeais pas de là où j'étais et attendais qu'elle entre dans la chambre pour me donner des explications.

Je faisais semblant de dormir et je la sens qui entre comme une voleuse dans la chambre, j'ouvre un peu les yeux et je l'ai vu habillée comme une pute... je saute du lit et me mis en face d'elle, elle avait les yeux exorbités :

- tu étais où ? Et pourquoi tu es habillé comme ça ?

- je viens de porter cette robe, les enfants m'ont dit que tu étais rentré, j'ai voulu te montrer la robe que je viens d'acheter et quand je t'ai vu entrain de dormir je n'ai pas voulu te réveiller dit-elle la voix tremblante.

-.... et pourquoi tu as laissé les enfants tout seul...

- la boutique n'est pas loin c'est juste au coin de la rue.

- tu sais quoi je ne crois un seul mot à ce que tu racontes, en plus tu n'es pas trop convaincante, j'ai l'impression que tu me caches des choses... tu n'es jamais sortie d'ici sans tes enfants et là tu les laisses seules habillée en pute et ton maquillage qui a coulé sur tout ton visage, tu as intérêt à me dire la vérité où je ne répondrai plus de moi.

- Khalil pourquoi tu ne me crois pas, je te dis la vérité... stp laisse moi passer, je dois entrer dans la salle de bain.

- tu ne bouges pas d'ici ok? Et quand je te parle je veux que tu arrêtes de fuir mon regard... je te pose la question une dernière fois. Où est ce que tu étais ?

- j'en ai marre, si tu ne me crois pas c'est ton affaire.

Et là je la prends par les cheveux et la fais tomber sur le lit:

- bordel de merde, tu disparais pendant des heures en laissant les enfants sans surveillance et là tu fais la grande gueule.

- Khalil arrête tu me fais mal...

- tu n'es qu'une pute, qu'est ce que tu es allée chercher dehors hein... où est ce que tu es allée, tu refuses de me le dire pourquoi? Espèce de menteuse...

Je la battais avec beaucoup de violence, au début elle ripostait en me donnant des coups, mais j'ai fini par la maîtriser en attachant ses mains et ses pieds. Je vais fermer la porte à clé et continuais à la frapper jusqu'à épuisement total, je la laisse là et sors de l'appartement en intimant les jumelles d'aller dans leur chambre.
Je ne suis pas fier de moi, mais cette femme me met toujours dans tous mes états.





















Point de vue externe...

J'arrive chez moi tout heureux , je me sens tellement bien. Cela fait un moment que je n'ai pas autant déliré.

J'entre dans mon appartement et comme d'habitude, je fais ma routine de tous les soirs, bain, prières et commander quelque chose à manger même si je n'ai pas trop faim, une pizza fera l'affaire.

Je fais ma commande et attends sagement dans mon salon en repensant à ma belle journée quand j'entends sonner.

Je me dépêche pour aller ouvrir, ça doit être le livreur, mais grande fut ma surprise quand je tombe sur:

- qu'est ce que tu fais là ? Dis-je sur un ton désagréable.

- écoute moi stp, je suis venue pour te demander pardon pour tout le mal que je t'ai fait, j'étais pas très consciente de ce que je disais ce jour là, tu sais que je t'aime, stp accorde moi une seconde chance.

Elle dit cela en se mettant à genoux...

Mais qu'est que je suis sensé lui répondre ?











Excusez les fautes, écrire n'est pas facile deh,

On se dit à bientôt...

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