Chapitre 15....
Alassane Sow...
Mon directeur m'a demandé de le représenter, quand j'ai lu le nom de l'entreprise, j'ai tout de suite accepté, j'avais envie d'embêter un peu ce vieux Ali... Je ne le supporte plus ce gros con, j'ai bien vu dans son jeu, je suis sûr qu'il a des vues sur Mayram, sinon pourquoi cette agressivité de l'autre jour, c'est seulement par respect qu'on le considère comme notre oncle, mais il n'est absolument rien pour nous.
J'arrive plus tôt que les autres et l'assistante m'a servi un café avant de m'installer dans la salle de réunion en attendant les autres.
Cette réunion se fait deux fois par années, elle réunit des comptables, des directeurs des ressources humaines et des investisseurs pour discuter de certaines questions liées au transit et des investissements qu'on doit faire. Notre entreprise a des liens très étroites avec celle de Ali, c'est pourquoi je suis là.
J'imagine la tête qu'il fera quand il me verra, il a été très désagréable la dernière fois qu'on s'est vu.
J'étais entrain de travailler un peu sur mon ordinateur quand je vois d'autres personnes qui entrent dans la salle, et j'ai cru voir Khalil, l'ex mari de Mayram, mon Dieu qu'est ce qu'il fait là ?
Je fais semblant de ne pas le reconnaitre, mais quand nos yeux se sont croisés, il m'a fixé longuement avant de prendre place, je ne sais pas mais il a beaucoup changé, on dirait qu'il a maigri.
Il était assis en face de moi et ne me regardait même pas, il avait l'air concentré.
Pour le provoquer je lui dis:
- bonjour Khalil...
Il lève la tête mais ne me répond pas et continue de manipuler son téléphone...
Puisque je suis du genre très tenace, je lui lance encore une fois:
- je ne pensais pas te voir ici...
-........
- Mayram te passe le salut, on a passé la soirée d'hier ensemble... Elle....
- écoutes moi mec, je m'en fous de ton histoire avec Mayram, je veux que tu arrêtes de me déconcentrer, je suis entrain de travailler.
- excuses moi alors...bah tu ne penses pas qu'on doit essayer d'enterrer la hache de guerre...puisque tes enfants seront bientôt les miens...c'est fou comme ces gosses m'adorent, ils m'appellent même papa...
Quand je finis de dire ces mots, je le vois qui ferme nerveusement son ordinateur et me dit dans un calme sérieux :
- ne mêles pas mes enfants dans vos histoires toi et Mayram, j'avais renoncé de la poursuivre en justice pour la garde exclusive de mes enfants, mais là je vois que vous n'êtes qu'une bande d'imbécile, je ne te laisserai jamais t'emparer de mes enfants... Ne les approches surtout pas si tu veux vivre longtemps.
- je n'ai aucun ordre à recevoir de toi, avec Mayram on a convenu d'élever ces gosses ensemble, elle a trouvé un bon père en moi pour ses enfants... Si tu t'étais bien comporté avec elle, tu ne serais sûrement pas là à réclamer ces gamins lui crachai-je sur le même ton.
Il se lève et je fais de même, si c'est la bagarre qu'il veut, il l'aura, au moment où il allait m'attaquer, la porte s'ouvre grandement sur Mayram son oncle et un homme blanc d'une cinquantaine d'années.
Elle était plus surprise que nous parceque son regard allait de Khalil à moi, et ce dernier on dirait qu'il m'avait oublié parce qu'il n'arrêtait pas de fixer Mayram comme un demeuré, cette dernière ne nous calcula même pas et s'assoit sur la chaise que lui avait indiquée son imbécile de oncle.
Je ne sais pas ce qu'elle fait là, mais elle avait des documents sur les mains, et ce goujat de Ali nous jetait des coups d'œil assassins à moi et à Khalil.
La réunion commença et le PDG Mr François Poullier fait son introduction et souhaite à toute l'assistance la bienvenue, après avoir fini Ali se lève à son tour et demande à Mayram de faire une petite présentation.
Cette dernière abdique en se mettant devant tout le monde pour parler, elle faisait tantôt des vas et viens, tantôt nous distribuait aussi des documents.
Je peux dire que je n'ai saisi un mot de ce qu'elle a dit, je ne faisais que la regarder, elle était bien habillée et très pertinente dans son explication.
Après la présentation elle reçoit les compliments du PDG qui n'arrêtait pas d'ailleurs de lui sourire.
C'est quelle merde ça, je commençais à voir rouge.
Il ne s'arrête pas là, il lança :
- qui est donc cette jolie demoiselle qui vient de faire cette brillante présentation, je suis vraiment flatté.
Elle lui répond timidement :
- c'est Mademoiselle Sow, je suis l'assistante personnelle de Mr Ali Mboup.
- mademoiselle j'avoue que tu as vraiment du talent pour la communication... Je suis séduit par une telle éloquence.
Je jetais un coup d'œil du côté de Khalil, mais le mec on dirait qu'il allait pleurer, tellement que ses yeux étaient rouges, il fixait toujours Mayram...j'avoue que j'ai un peu pitié de lui.
On fait un tour de table pour que chacun fasse une sorte de résumé sur le motif de sa présence, c'était le tour de Khalil mais le gars était muet, on lui a donné la parole depuis 30 secondes, il cherchait ses mots et souffrait d'un bagaiment incompréhensible... J'avais envie de rire, mais il finit par raconter une histoire que je n'ai pas écouté, rien n'était clair, j'aurai aimé être là quand il fera un compte rendu à son chef.
Après deux heures d'échange on finit par lever la séance et le vieux blanc commençait à prendre ses aises avec Mayram, il se permettait même de lui toucher l'épaule, j'étais très vénère en regardant cette scène, je ne vais pas continuer à le regarder draguer ma future femme, je range mes documents et vais jusqu'à eux :
- bonjour, chère cousine comment tu vas en essayant de lui faire la bise.
Elle a accepté sûrement pour ne pas paraitre impolie devant le PDG, mais son visage était en feu...
Je lui lance:
- je ne pensais pas te voir ici...
- ehh bien je suis là, sur un ton ferme...
C'est ce bouffon de PDG qui nous interrompt en disant:
- vous vous connaissez on dirait, bon j'avais oublié qu'en Afrique tout le monde est de la même famille.
- oui vous voyez juste monsieur...Mademoiselle Sow et moi on est cousins, nos papas sont frères...
- je vois, mais j'avoue que cette demoiselle est très talentueuse en communication... J'aimerai bien l'avoir dans mon équipe...voici ma carte, il y'a mon numéro personnel là dessus, il suffit simplement de m'envoyer un message pour dire que c'est toi et je t'appelle.
Elle prend la carte et la met dans son sac en le remerciant...
Mais à quoi il joue ce mec, il n'a même pas honte, un sale vieux comme lui, un vrai pédophile de merde.
J'étais entrain de ruminer en douce ma colère quand je vois Khalil qui s'approche de nous en disant:
- Mayram est ce que je peux te parler stp...dit t-il abattu...
Mais qu'est ce qu'il a ce mec, il est pitoyable à la limite.
Khalil Diallo.....
Je n'avais aucune envie de participer à cette réunion, ces temps ci, je n'ai plus goût à rien, j'ai l'air d'un cadavre ambulant... Je savais depuis ce matin que rien ne se passerait bien pour moi, et voilà que je tombe sur ce gars, quelle poisse...
Je sens qu'une sale journée débute pour moi, ce qui m'énerve c'est que je suis en quelque sorte obligé d'être là parceque je suis le chef du département financier de notre entreprise et on compte investir dans le transit.
Je suis arrivé dans la salle de réunion très tôt pour corriger les derniers détails de ma présentation mais cet imbécile de Alassane on dirait qu'il faisait tout pour me déconcentrer, il y est arrivé quand il a prononcé le nom de mes enfants en prétendant qu'il veut aussi être leur père.
Il est vrai qu'avec les conseils d'Aziz mon avocat, j'avais décidé de ne plus poursuivre Mayram pour la garde exclusive, mais je crois que mes doutes sont confirmés, ces deux veulent me voler mes enfants, chose que je n'accepterai jamais...
Ma colère était sans mesure, j'étais sur le point de casser la gueule à ce morveux quand mes yeux tombent sur Mayram, j'étais devenu tout d'un coup nerveux, je ne savais plus où me mettre...
Elle était là devant moi accompagnée de son oncle et d'autres personnes, je la fixais comme un dingue.
Qu'est ce qu'elle fait là, mon Dieu depuis quand Mayram a t-elle la grade de participer à ce genre de rencontre?
Je sais que son oncle en est pour quelque chose, il la présentait fièrement aux autres, en n'oubliant pas de me jeter de temps en temps des coups d'œil foudroyants.
Je ne faisais pas attention à lui, celle qui m'intéresse c'est Mayram et le motif de sa présence dans une réunion aussi technique.
Ma surprise fut plus grandiose quand son oncle lui dit de présenter le diaporama.
Elle parlait avec une assurance dont je n'ai jamais connu en elle, j'étais juste subjugué par une telle audace, on dirait une autre personne, je ne comprends plus rien de ce qui se passe, je suis vide de réflexion.
Elle finit et rejoint sa place sous l'étonnement et l'appréciation de l'assistance, mais j'ai eu une pincée au coeur quand elle a donné son nom en disant mademoiselle, ce fut une douche glacée pour moi, j'avais mal et je ne pouvais pas dire le pourquoi.
Quand c'était mon tour de prendre la parole, j'étais devenu plus troublé que jamais. De toute ma vie,je n'ai jamais subi une humiliation pareille, pourtant, je suis habitué à animer des séminaires, à former des gens, à diriger des réunions, là je suis devenu tout bizarre, je ne peux même pas défendre mes idées, je parlais, mais mes paroles trahissaient le contenu de mes pensées, je décide de tout écourter et dis merci en me reconcentrant sur elle.
Ce qui est malheureux c'est qu'elle a fait comme si je n'étais pas là, j'étais comme invisible devant elle, ce qui dédoublait mon mal.
Je priais pour que cette réunion finisse que je puisse lui parler, je dois discuter avec elle, elle doit me rendre des comptes sur le pourquoi de vouloir trouver un autre père à mes enfants.
Le PDG lui faisait des avances devant moi, son mari...enfin son ex...mais à quoi elle joue si elle est déjà en couple avec Alassane le merdeux.
Je crois qu'elle aime cette situation car je la vois prendre la carte de visite du vieux, c'est en ce moment que mes pieds m'ont guidés involontairement vers elle et ma bouche finit par dire:
- Mayram est ce que je peux te parler stp...
Elle me regarde surprise et fait comme si elle ne m'avait pas entendu, je ne me décourage pas et lui lance de nouveau:
- ça ne prendra pas beaucoup de temps, je veux te parler de nos enfants dis-je pour la convaincre de m'écouter.
- qu'est ce qu'ils ont mes enfants ? Dit-elle paniquée...
Elle dit cela en me suivant dehors.
Je m'arrête devant l'ascenseur et lui dis:
- on peut aller quelque part pour discuter plus calmement.
- écoutes moi Khalil, toi et moi on a rien à se dire, si je te suis jusque là c'est parceque tu as évoqué mes enfants, dis moi tout de suite ce que tu as à me dire, je dois partir.
- pourquoi tu es sur la défensive comme ça ? Tu crois que tu peux me parler comme tu veux?
- c'est bon là, je m'en vais, je vois que tu n'as rien à me dire...d'ailleurs je ne veux rien entendre...
- tu veux jouer aux insolentes, allons-y mais saches que je suis au courant de tes manigances concernant mes enfants...tu vas bientôt avoir la visite de mon avocat, je ne suis pas dupe, toi et ton imbécile de cousin, vous allez regretter le jour où vous êtes venus au monde.
- tu parles de quoi là, tu es complètement fou.
- continues de faire celle qui n'a rien compris, tu auras bientôt de mes nouvelles.
- et puis quoi encore, je n'ai pas peur de tes menaces, fais ce que tu veux, tu es vraiment pathétique...
J'étais sur le point de lui donner une gifle quand son oncle apparait en criant presque son nom:
- Mayram qu'est ce que tu fais là? Allez viens....
Elle le rejoint et me laisse là complètement sonné, mon Dieu qu'est ce qui m'arrive? J'allais vraiment lever la main sur Mayram....
Nabou....
Je ne pensais pas que les choses allaient avoir une telle tournure, rien ne se passe comme je l'avais prévu, je me sens désarmée à force d'utiliser toutes mes forces pour comprendre Khalil.
Pourtant je suis une bonne femme, attentive, dévouée et toujours à l'écoute de ses moindres désirs, mais je crois que rien de ce que je fais ne peut conquérir ce coeur déjà occupé.
Mais moi je ne lui demande pas d'être fou amoureux de moi, tout ce que je veux c'est la paix et un peu d'attention de sa part, mais c'est comme si tout ça voulait dire lui demander de déplacer des montagnes.
Quand je repense à tout ce que Mayram me racontait sur la douceur, la patience et le romantisme de Khalil, je me dis parfois qu'elle mentait, elle ne faisait que me vendre des rêves et là je vis les conséquences au jour le jour.
Cela ne me décourage pas pour autant, car je compte rester avec cet homme, je veux qu'il me regarde comme une femme capable de le faire crier la nuit et une femme prête à tout pour le rendre heureux.
Ce qui s'est passé l'autre jour était excessif, il était trop violent, il me regardait avec une telle rage, on dirait qu'il voulait vraiment mettre fin à ma vie.
Je ne lui en veux pas et j'ai déjà passé l'éponge, mais depuis ce jour, notre relation est devenue très timide, il me parle rarement et ne me touche plus au lit, alors qu'il me manque terriblement, je veux briser cette glace qu'il a mis en place, pour lui faire vivre ce soir une nuit inoubliable.
À nous deux Khalil...
Mayram Sow...
Alhamdoullillah je peux dire qu'il y'a eu plus de peur que de mal, selon l'assistance j'ai fait du bon boulot, j'avoue que quand je suis arrivée et que j'ai vu ces deux têtes dans la salle de réunion, j'ai failli rebrousser chemin, mais après moult hésitations, j'ai décide de les affronter, j'avais adopté un air impassible et j'évitais de regarder vers leur direction pour ne pas perdre ma contenance.
Je crois que j'y suis arrivée, ce n'était pas si compliqué que ça, il suffisait tout simplement d'être posée, cohérente et éloquente.
Le PDG n'arrêtait pas de me faire des éloges, je suis devenue presque la star de la réunion, contrairement à Khalil qui était entrain de raconter du n'importe quoi en balbutiant des choses incompréhensibles. Je ne comprenais rien de ce qu'il racontait, on dirait qu'il n'avait pas bien maîtrisé son sujet, mais tant pis pour lui.
Il a demandé à me parler, je n'avais aucune envie de le faire parceque je ne veux plus replonger dans mon mal être, le voir me rappelle beaucoup de choses, et mes souvenirs m'empêchent d'avoir la tête sur les épaules...
Ce qui est bizarre c'est qu'il avait l'air calme au début de notre conversation, mais il est tout de suite devenu nerveux en m'accusant de choses dont je n'ai rien compris.
Pourquoi évoque t-il mon cousin?
Qu'est ce qu'il a à voir dans ça ?
Je doutais un peu du fait que Khalil soit fou, mais là j'en ai l'ultime conviction, il est complètement dérangé, il veut me prendre mes enfants d'après ce que j'ai compris, mais c'est quel genre de conneries encore.
Si ce n'était pas mon oncle, il allait peut être me donner une gifle car il était à deux doigts de le faire.
Mais qu'est ce qu'il a?
Pourquoi il est devenu soudainement violent?
Mon oncle m'entraîne dans son bureau, il avait l'air très en colère, je m'assois sur la chaise et me fait toute petite, moi qui pensais qu'il allait me faire des félicitations.
Après quelques secondes de silence il me lance dans une voix grave:
- Mayram qu'est ce que je t'avais dit ce matin dans la voiture?
- je..j...
Il me faisait carrément peur, je cherchais à formuler une phrase correcte quand il me crie encore
- tu aimes que les hommes te draguent de gauche à droite hein, je crois que j'ai pris une très mauvaise décision en te voulant à mes côtés, si j'ai passé des jours à te former ce n'était pas pour que tu joues aux filles faciles devant tous ces hommes qui étaient présents...tu manques de caractère, tu n'es pas ferme....
- mais je n'ai....
- tu ne me réponds pas quand je te parle...
- excuses moi....
- j'ai changé d'avis, tu n'es pas encore mature pour faire partie de notre monde, je t'ai déjà prévenu qu'il y'avait des caïmans entre nous, mais tu n'as rien pigé, donc je crois que le mieux c'est que tu restes à la maison jusqu'à nouvelle ordre...
- je ferai plus attention la prochaine fous, tout ce que je veux c'est travailler, la routine de mes journées est entrain de m'asphixier, j'ai besoin d'être utile à quelque chose...je crois...
- je veux que tu rentres à la maison tout de suite...et pas d'objections...
Je me lève tout doucement et me dirige vers la porte de sortie quand j'entends mon oncle qui me lance à nouveau :
- de quoi vous parliez avec ton ex mari...
- on parlait de rien, il me demandait seulement après les enfants.
- ok je veux que tu restes loin de lui, n'oublies pas que vous êtes divorcés.
Je quitte le bureau, et sors vite de cet immeuble, les yeux inondés par mes larmes, quand je venais ce matin, j'avais la sensation que tout allait changer dans ma vie, j'espérais que j'allais enfin occuper un poste, mais des gens comme moi n'ont pas le droit d'espérer, car tout ce qu'ils entament est voué à l'échec.
Je n'arriverai jamais à comprendre l'attitude de mon oncle, tantôt il est tout gentil, ouvert et aimable, tantôt il est nerveux, méchant et autoritaire, avec lui je ne sais jamais avec quel pieds danser, franchement je n'en peux plus, cette fois ci je ne vais plus me laisser faire, je dois penser à moi et à mon avenir et je ne vais compter sur personne pour m'en sortir.
PDV extérieur
Dans la nuit, seul dans ma chambre, je me tournais et me retournais dans ce lit immense, je pense sans cesse à elle, je rêve tout le temps d'elle, j'ai envie de la sentir ne serait ce qu'une seule fois.
Elle me hante l'esprit, envahit mes journées, embrouille mes réflexions, j'essaie d'être normal mais je n'y arrive pas...
Je lutte de toute mes forces pour me débarrasser de cette hantise en adoptant un caractère différent, des actions contraires à ce que je ressens tout au fond de mon être, mais rien...
Je ne devais pas, je ne peux pas, je ne veux pas y songer, c'est tellement plus fort que moi que je passe mes nuits éveillé.
J'ai déjà tenté le coup mais je n'avais pas eu le courage de continuer, c'est pourquoi je m'étais ravisé à la dernière minute.
Pourtant je peux le faire, peut être que ce n'est pas si mal que ça, peut être que je dois suivre les vibrations de mon coeur.
Je n'en peux plus, je sors de mon lit, vêtu seulement d'un djellaba, je me dirige direct vers l'endroit.
Tout était si calme, la personne dormait à poings fermés, j'en profite pour entrer dans cette pièce, je suis entrain de violer son intimité, mais il faut que je la possède pour au moins avoir la paix de l'esprit.
J'ai d'abord pris le soin de faire comme la dernière fois parceque malgré tout je n'aimerai pas qu'on découvre mes intentions.
Je marche sur la pointe des pieds, je suis à présent devant elle, je la touche, je sens son corps, il ne me reste plus qu'à le faire, je lui ôte la couette de manière très délicate, je ne veux en aucun cas la brusquer, mais au moment où je monte sur le lit, elle se lève brusquement et me fait face....
J'essaie de retourner sur mes pas, mais elle allume son portable et ses yeux traduisaient toute sa peur mêlée à de la surprise, elle lança dans un cri aiguë :
- ohhhhh mon Dieu, mais qu'est ce que tu fais là......
Je la coupe là, on se donne rendez-vous au prochain chapitre......
Bonsoir la famille, vous m'avez beaucoup manqué, comme je vous l'ai déjà dit, je souffre d'un manque de temps énorme c'est pourquoi vos suites tardent...je m'en excuse.
Donnez vos impressions.
Excusez les fautes, écrire n'est pas facile dé....
À très bientôt....
Love sur vous....
Je fais un avis de recherche sur Laylashouw, chérie ça fait un bail que je ne te vois pas, j'espère que ça va...
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