Chapitre 14....
Mayram Sow....
J'avais pris la décision de partir de cette maison, je n'en pouvais plus de vivre comme une esclave... Mais tout à l'heure quand mon oncle m'a parlé j'ai senti dans sa voix une sincérité sans faille, je sais qu'il n'est pas méchant, comme il l'a dit il voulait simplement me protéger, je suis tellement heureuse, il veut vraiment que je travaille avec lui, je souriais rien que de penser que je pourrai enfin être utile à quelque chose...
Ce que je regrette c'est d'avoir envoyé un message à Khalil, il va se faire des idées... Je ne sais pas si je dois lui renvoyer un autre message pour lui dire que finalement les enfants peuvent rentrer... La gifle que j'ai reçu m'avait complètement embrouillé que la seule chose à laquelle j'ai pensé c'est mes enfants.
Je saisis mon portable pour appeler Khalil, quand je reçois un message de Bachir:
- excuses moi de te déranger, j'ai beaucoup hésité avant de le faire, j'espère que tu es bien arrivée.
Je lui réponds de suite:
- j'étais un peu occupée, mais je suis arrivée à un seul morceau.
Il me répond :
- je peux t'appeler.
- oui tu peux...
Instinctivement je vais fermer à clé ma chambre, je ne sais pas pourquoi je l'ai fait mais toujours une petite peur en moi:
- Allô...
- oui Bachir....
- je me suis inquiété tu sais ça...
- bon je suis là... ( en souriant).
- je suis rassuré alors, là je pourrai dormir tranquille...
- merci de t'inquiéter...
- tu as déjà dîné ?
- tu me fais rire tu sais ça ?
- pourquoi, qu'est ce que j'ai dit de marrant.
- tu me parles comme si j'étais une toute petite fille...
- à mes yeux tu l'es...
- une petite fille ne fait pas des enfants, n'oublies pas que j'en ai deux.
- tu as raison, tu es une grande fille alors...je peux te poser une question.
- oui...mais je ne suis pas obligée de répondre...
- quels sont tes projets, puisque tu viens de....
- je viens de divorcer, et surtout merci de me le rappeler dis-je très en colère... Mais je vais répondre à ta question. Je compte reprendre ma vie en main, je vais travailler avec tonton Ali, il va m'engager dans son entreprise et je serai son assistante. Je ne vais plus compter sur personne pour décoller, je sais que je suis encore très jeune et j'ai toute la vie devant moi, je ne vais plus m'apitoyer sur mon sort. C'était mon destin et un passage obligé dans ma vie, je compte me relever et aller de l'avant, j'ai deux enfants qui comptent sur moi, ce sont mes raisons de vivre...
- excuses moi de te couper, mais tu as vraiment confiance à ton oncle pour lui confier ton avenir professionnel, je veux dire est ce que tu penses que cette collaboration entre lui et toi va bien se passer.
- bien-sûr mon oncle est une bonne personne, il m'a pris sous son aile au moment où d'autres personnes m'ont rejeté donc j'ai une entière confiance en lui, je comprends qu'il soit juste protecteur avec moi, mais bon je ferai tout pour lui prouver qu'il a fait un bon choix sur le fait de vouloir travailler avec moi.
- ok je l'espère bien.
- et toi pourquoi tu vis au Maroc, c'est ta famille qui est là-bas....
- bon c'est une très longue histoire, un jour je te raconterai tout, pour l'instant je ne voudrai pas que tu fasses des cauchemards en écoutant mon récit, c'est pourquoi je vais te laisser te reposer...je veux juste que tu me permettes de t'appeler de temps en temps pour avoir de tes nouvelles.
- oui tu as le feu vert en souriant un peu...
- je voulais aussi te dire que je vais bientôt rentrer au Maroc, le devoir m'appelle.
- tu parts quand?
- dans une semaine....mais si tu veux je peux prolonger un peu...dit-il sérieux...
- bon je n'ai rien à exiger de ta vie...
- ok puisque tu le vois ainsi...à demain ...
- ok...
- bonne nuit et fais de beaux rêves, j'espère que j'en ferai partie.
-.........
Je raccroche sans réplique...
Je tiens le téléphone pendant plusieurs minutes, la tête songeante et je souris en repensant aux paroles de Bachir, au moins j'aurai de la compagnie pour meubler la solitude de mes journées.
Yama....
- Yama tu as duré là-bas, depuis tout à l'heure ta mère fait des vas et viens, elle a compris que tu n'étais pas là, je te jure que je ne lui ai rien dit, elle a deviné toute seule, c'est vrai que j'ai tremblé un peu quand elle a insisté avec ses questions, mais je n'ai pas ouvert la bouche....
- ce n'est pas grave, je connais ma mère elle ne dira rien à mon père, mais elle va passer toute cette semaine à m'insulter.
- mais qu'est ce que tu as, ton visage on dirait que tu as pleuré ?
- je ne me sens pas bien, je crois que j'ai attrapé un rhume, tu sais qu'il fait froid dehors...
- oui tu as raison, mais dis moi tu as pu discuter avec Babacar? Il t'a parlé ? Il t'a pardonné ?
- on a rompu et je ne veux pas entrer dans les détails...
- stp expliques moi ce qui s'est passé, tu sais bien que je ne pourrai pas dormir sans avoir l'information... Tu me connais...
- Sira stp est ce qu'on peut éteindre la lampe et dormir jusqu'à demain...
- donc promets moi que demain tu vas tout me raconter.
- d'accord, mais là j'ai envie de dormir....
Je lui dis cela en me couchant en même temps, ma tête était pleine de regrets, je ne sais pas ce qui m'a pris de me comporter comme ça avec Babacar, je n'ai jamais été une fille facile, je n'ai jamais été le genre qui cède facilement aux caprices d'un homme, mais là je vois que mon amour pour lui m'a complètement aveuglé et j'étais sur le point de commettre l'irréparable.
Je suis très perturbée à l'idée d'avoir peut être perdu ma virginité, mais il n'y avait pas de sang et Babacar n'était pas totalement entré, mais je ne suis pas tranquille, je crois que je dois aller voir une sage femme. Que vais-je lui dire? J'aurai vraiment honte de tout lui raconter pour qu'elle puisse me confirmer si je suis vierge ou pas.
Je comprends maintenant pourquoi beaucoup de filles perdent leur virginité c'est à cause des hommes comme Babacar qui polluent ce monde. Ils ont cet art de toujours nous servir des paroles mielleuses qui nous font complètement craquer et s'ils obtiennent ce qu'ils veulent, ils nous abandonnent comme une vulgaire saleté et vont chercher ailleurs d'autres proies faciles.
C'est à nous femmes de faire très attention à ce genre de personnes, on doit être dignes, directes et fermes, nous devons savoir que si une seule femme fait quelque chose de mauvais ce sera toutes les femmes qui vont être indexées. Chacune d'entre nous doit préserver l'autre en ayant à l'esprit qu'elle porte tout un genre sur ses épaules, donc il faut toujours savoir où mettre ses pieds.
Au delà de tout, l'histoire retiendra toujours les mauvais actes que nous faisons, donc nous devons éviter de créer à nos enfants des insultes et des injures que les gens leur profèreront à cause de nous.... Revoyons alors nos manières de penser et nos manières d'agir, car un arbre qui tombe fait plus de bruit qu'une forêt qui pousse.
Je regrette d'avoir été à la fois faible et naïve....
Je finis par dormir, mais avec le cœur lourd.
Amy....
- écoutes moi jeune fille, tu es beaucoup trop jeune pour parler au téléphone comme ça, tant que tu seras dans cette maison, tu seras sous ma responsabilité, est ce que j'ai été clair?
- oui mais je ne faisais rien de mal, dis-je la voix tremblante.
- tu penses que tu ne fais rien de mal en te permettant de discuter avec des garçons, dans cette maison il y'a des règles et il faut les respecter...je n'aime pas certaines attitudes.
- d'accord...je ne répondrai plus...
- voilà qui est mieux...bon je voudrai aussi te dire une chose, il y'a mon frère qui va venir habiter dans cette maison, je veux que ta relation avec lui se limite à des salutations, je ne veux pas que tu t'approches de lui, c'est un homme dangereux, un vrai coureur de jupon, il n'épargne personne, donc fais très attention à lui, ne restes jamais dans la même pièce que lui s'il n'y a pas d'autres personnes.
- il va me faire du mal?
- non mais tu es une femme et lui ne résiste pas aux femmes, donc il faut que tu sois sur tes gardes, je vais t'écrire mon numéro au cas où il essaie de créer une quelconque relation avec toi, tu me le dis et je règle le problème... Je vais aussi dire à ma mère que maintenant c'est toi que je veux pour nettoyer mon appartement, Yacine ne sait pas bien le faire et fourre son nez partout.
- oui je serai très prudente et je te préviendrai, pour ce qui concerne ton appartement je le ferai, mais il ne me reste plus beaucoup de jours ici, je dois partir bientôt...
- dis moi tu as envie de rester à Dakar et de ne plus retourner à Mbirkilan?
- oui je veux rester ici, je veux aussi continuer mes cours de couture...
- donc laisses moi gérer tout ça, à partir de maintenant tu peux tout me dire, si tu sors et qu'un homme te drague, tu m'appelles et tu me racontes tout, si je te dis tout ça, c'est parceque tu ne connais pas Dakar et que les gens qui y résident sont très dangereux, la seule personne à qui tu dois faire confiance c'est moi...
- oui...merci de me prévenir, même maman m'avait dit de faire attention à tout...
- tu vois que je n'ai pas tort...donnes moi ton portable, tu n'en as pas besoin, tu as seulement besoin de l'appel de tes parents, et ils pourront le faire sur le portable de Yacine ou de ma mère...
- je crois....
- ne dis rien, fais ce que je te dis, tout va bien se passer, je te le promets.
Il sort de la cuisine et me laisse bouche bée, j'appliquerai à la lettre tout ce qu'il m'a dit, je vois qu'il s'inquiète beaucoup pour moi, il est trop gentil tonton Babacar.
Pa Ousmane( père de Khalil)....
Mais quel est dont tout ce bruit qui vient du haut? Qu'est ce qui se passe ici?
Je prends mes lunettes que j'avais posé sur le commode et je sors de ma chambre pour m'enquerir de la situation, c'est là que je vois Khalil qui accourt vers moi torse nu, les mains tremblante:
- papa je l'ai tué, elle est morte, elle....n...
- Khalil de quoi est ce que tu parles? Qui est morte ? Pourquoi tu dis que tu l'as tué...
- c'est Nabou, je te jure papa je ne l'ai pas fait exprès, elle est tombée toute seule, elle ne respire plus, stp aides moi, je ne veux pas aller en prison( les deux mains jointes)
- écoutes moi mon fils, calmes toi et arrêtes de crier comme ça, tu vas réveiller les enfants...je vais prévenir ton frère pour qu'on voit ensemble ce qu'on peut faire...
- stp papa ne me laisses pas seul ici...
J'avais vraiment pitié de lui, je ne l'ai jamais vu aussi vulnérable, mais j'avoue que depuis quelques temps, je ne reconnais plus mon fils, il est devenu un autre...
C'est au même moment que Omar sort aussi de sa chambre, sûrement alerté par le bruit.
- papa qu'est ce qui se passe ici? Khalil ça va?
- aidez moi svp...
Sans dire un mot, on monte pour voir ce qui se passe...je ne pouvais pas imaginer que mon fils a tué sa femme.
Arrivés devant la chambre, j'entends un bruit qui venait de l'intérieur, j'ouvre la porte de la chambre et je vois Nabou qui s'appuyait sur le lit pour se lever, elle avait l'air décontenancée et regardait dans tous les sens en se tenant la tête.
Khalil était scotché devant la porte en fixant intensément cette dernière sans rien dire.
Je vais jusqu'à Nabou avec Omar derrière moi.
- ça va ma fille, tu as mal quelque part?
- j'ai la tête qui tourne, je veux boire...
Omar se précipite pour aller lui chercher de l'eau, mais Khalil ne bougeait pas, il était comme déconnecté.
Omar revient avec le verre d'eau, on aide Nabou à se mettre sur le lit, elle n'avait pas du tout l'air d'aller bien, je lui dis:
- on t'amène à l'hôpital, ce n'est pas prudent que tu restes là, il faut qu'un médecin t'examine.
- non ça ira, je veux tout simplement m'allonger...
- mais si tu as besoin de quoi que ce soit, ou bien si tu changes d'avis dis le moi...
Elle fait oui de la tête et met la couette sur elle pour se couvrir totalement, je fus attiré par les brisures de verre éparpillée ça et là...
Je décide alors de prendre Khalil à part pour qu'il me dise ce qui s'est vraiment passé, je ne suis pas né de la dernière lune pour ne pas comprendre que ces deux là se sont battus, je ne vais pas accepter de tels actes chez moi, si Khalil ne peut plus répondre de ses devoirs conjugaux envers Nabou, il n'a qu'à la libérer, ma maison n'est pas un champ de boxe.
J'attire Khalil jusqu'à ma chambre et lui dit:
- j'avais décidé de ne plus intervenir dans tes décisions, plus précisément dans ta vie, mais là je vois que tu dépasses les bornes, je sais que tu as frappé Nabou? Mais tu es devenu fou ou quoi? Tu voulais la tuer? Qu'est ce qui t'a pris de lever la main sur ta femme? Pourquoi cette violence ? Khalil tu me déçois de jours en jours, tu fais des choses qui me dépassent, tu te rends compte si Nabou était vraiment morte, tu penses que j'allais te couvrir, je serai le premier à te dénoncer à la police, j'en ai marre de t'entendre presque tous les soirs te disputer avec ta femme, ton attitude est immature, tes réactions sont immondes, si tu ne peux plus t'assumer en tant que mari de cette pauvre fille, rien ne t'empêche de la libérer avant que les choses ne dégénèrent, c'est tout ce que j'avais à te dire.
Durant tout le temps que je lui parlais il avait baissé la tête, j'ai senti qu'il avait honte et qu'il regrette, mais tout ça n'est pas suffisant je veux qu'il se conduise en vrai responsable, c'est comme ça que je l'ai éduqué.
Il se lève timidement et sort de la chambre sans rien dire.
J'espère que cette histoire de bagarre va prendre fin aujourd'hui...
Le lendemain....
Khalil était toujours abattu, il a passé la nuit dans la chambre de son frère, ce dernier ne lui a rien demandé sur ce qui s'est passé, il a préféré respecter son silence.
Il ne pouvait pas fuir sa chambre infiniment, mais il ne savait plus comment regarder Nabou après ce qu'il lui a fait hier et ce qui l'a le plus refroidi, c'est son attitude, elle n'a rien dit, elle a été discrète.
Pourtant Khalil n'est pas un homme violent et ne l'a jamais été de toute sa vie, mais son plus grand problème c'est qu'il ne supporte pas Nabou, il s'efforce pour être un bon mari avec elle, mais il n'y arrive pas, c'est plus fort que lui.
Il s'est levé comme à ses habitudes aux aurores, mais il hésite pour aller dans sa chambre.
C'est son frère qui le sort de ses pensées en lui disant:
- tu ne vas pas au boulot aujourd'hui ?
- si...je..
Comme s'il lisait dans ses pensées, son frère lui lance de nouveau :
- tu veux que j'aille te chercher des habits dans ta chambre, ou bien tu comptes fixer le plafond jusqu'à demain....sur un ton de blague.
- Omar arrêtes je ne suis pas d'humeur...
Quelques instants plutard ils entendent quelqu'un qui frappait à la porte, c'était Nabou. Elle met sa tête dans l'encablure de la porte avec un sourire:
- bonjour, chéri ton petit déjeuner est prêt, je t'ai sorti tes habits...fais vite avant que le lait ne se refroidisse.
Khalil avait ouvert la bouche sans pouvoir rien dire et son frère lui jetait un regard moqueur.
Il décide alors de rejoindre sa chambre pour s'habiller et prendre ce petit déjeuner si copieusement servi, il n'arrêtait pas de donner des coups d'œil furtif à Nabou, qui avait l'air joyeuse et se permettait même de chanter en faisant des vas et vas, Khalil était tout simplement stupéfait.
La seule question qu'il a envie de poser c'est: qui est cette femme?
Quelques temps plutard...
Les jours passent comme de l'éclair, Mayram était dans son petit nuage, elle recevait des cadeaux de toutes sortes de la part de son oncle...ils ont retrouvé leur complicité d'antan et Mayram se réjouissait de cette situation...Sa tante a appelé pour dire qu'elle prolonge encore son séjour parce-qu'elle a quelques problèmes avec ses commandes.
Sa relation avec Bachir a pris une tournure intéressante, car il ne se passe pas un jour où ils ne se téléphonent pas. Mayram a fini par baisser la garde car Bachir avait cette capacité de la sonder en utilisant les mots qu'il faut... C'est un homme très patient et sait parler aux femmes... Il est rentré au Maroc, mais il n'a qu'une seule idée en tête, c'est de rentrer définitivement au Sénégal.
Aujourd'hui est un grand jour parceque Mayram va accompagner son oncle pour la première fois à une réunion d'une importance capitale, car il y'aura beaucoup de collaborateurs et de potentiels investisseurs, Mayram n'a pas pu dormir toute la nuit en pensant et en repensant à ce qu'elle allait faire, ce qu'elle allait dire, comment devrait t-elle se comporter. Tout ça était tout nouveau pour elle car elle ne sait pas vraiment comment se passe ce genre de rencontre...même si son oncle lui a fait un briefing de la situation, elle est toujours stressée.
Elle était entrain de se maquiller quand elle entend tonton Ali qui s'impatientait:
- Mayram dépêches toi, on doit arriver au bureau avant 8h...
- oui j'arrive, je porte juste mes chaussures et suis prête...
Elle sort et rejoint son oncle dans sa voiture, direction l'entreprise.
Mayram Sow...
Je n'arrête pas de trembler, pourtant tonton Ali m'a bien expliqué le rôle que je dois mener, mais j'ai très peur de tout faire à l'envers.
Je commence même à regretter de m'être embarquée dans ça, peut être que c'est beaucoup trop tôt pour moi, je devais attendre d'être mieux formée...
Après quelques minutes de route, tonton Ali se gare devant un grand bâtiment et me dit:
- nous sommes arrivés... Je vais d'abord me garer dans le parking et on prendra l'ascenseur qui nous mènera au troisième étage, c'est là-bas où aura lieu la réunion...un dernier conseil, il y'a certains de mes collaborateurs qui ne peuvent pas se tenir tranquille quand ils voient une femme, il faut rester très ferme avec eux, ce sont des prédateurs... Ils ont ça dans le sang.
- d'accord dis-je tout simplement...
Sa mise en garde n'arrange rien en ma situation car ça me trouble encore plus.
On entre enfin dans l'habitacle, mon oncle me présente à toutes les personnes qu'on a croisé, les hommes me regardaient avec insistance, tandis-que les femmes me regardaient avec dédain, je retrouve de l'assurance au fur et à mesure qu'il me présente comme étant sa nouvelle assistante.
Il me dirige alors vers un endroit calme, j'ai pu lire sur la porte: salle de réunion...mon coeur recommença à battre très fort, je priai à l'intérieur de moi pour ne pas tomber, car j'avais mis des talons très hauts.
Je fus accueillie par plusieurs pairs d'yeux, je n'osais pas soutenir tous ces regard, mais contre toute attente, je lève la tête et tombe sur.....
Mais qu'est ce qu'ils font là, ils ne manquait plus que ceux là pour rendre ma journée totalement merdique....
Coupons la partie là....
J'avoue que ces temps ci, j'ai du mal à me concentrer pour écrire car je suis hyper, méga occupée...
J'avais promis de publier ce soir, c'est pourquoi je le fais...
Entre boulots, déplacements et autres activités je n'ai même pas de temps pour moi même....
Svp lisez une chronique qui déchire en ce moment: Femme fatale, vous n'allez pas le regretter.
Donnez vos impressions...
Excusez les fautes, écrire n'est pas facile dé...
À très bientôt...
Merci pour vos lectures et vos commentaires...je vous love...
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