Une dette physique
Il règne dans ce monde nivelé de haut en bas par la finance, une certaine indifférence prononcée pour des considérations que l'on pourrait qualifiées d'élémentaires.
Au-delà de toutes ces crises terribles qui s'agglutinent, s'accumulent et se surplombent : la crise financière, la crise économique, la crise institutionnelle, la crise démographique, la crise humanitaire, la crise migratoire, la crise politique, la crise sécuritaire, la crise diplomatique ; s'agrège de manière camouflée et insidieuse, cet agent pathogène qui s'inocule progressivement dans l'organisme de la terre et dans sa prolifération, garantie une véritable hécatombe : la crise écologique.
Dans ce réceptacle où toutes consciences affabulées par les crises virtuelles, artificielles de l'argent statuées par le capitalisme fictif, niant et reniant en toute indifférence, celles qui s'épinglent sur le terreau de leur existence et spéculant sur l'espérance de vie de la planète. Dans une loufoque rhétorique complétement désuète et accessoire d'engraissement massif et déraisonnable de leur organe économique. L'intérêt que revête les politiques véhiculées à droite et celles qui bifurquent à gauche prenne ainsi tout leur sens. De face, privilégiant des intérêts économiquement irréels et de revers, animant certes l'alerte dans des mesures sociales...mais dans un modèle économique qui se résume à ponctionner tout ce qui est exploitable, ce n'est guère suffisant.
La Terre suffocante... ce siècle nécessite que les hauts-cadres et hauts responsables politiques méditent sur un nouveau modèle économique raisonnable en s'attardant sur des questions essentielles de survie de la race humaine. Soit, en nonobstant continuellement la situation pour s'expatrier de la Terre dans une dynamique de conquête spatiale, soit en s'investissant sur une transition écologique qui demeurera TOTALE !
Malheureusement, je redoute que ce soit la première option la plus plébiscitée et surtout par les oligarques et leaders mondiaux aveuglés dans ce fantasme lascif qu'ils hébergent, d'invétéré conquérant colon... dans un sursaut démesuré de progrès technologique. La génération actuelle est au terme d'un cycle de civilisation, où le fil de sa mémoire sera relayé par une poignée d'individus désignés voire auto-proclamés et dont l'aboutissement consistera d'ensemencer le nouvel hôte à l'humanité et le récipient de celle-ci. Alors, certes, cela étanchera pour un moment la soif inextinguible des Hommes pour la voûte céleste et de la substance intellectuelle qu'elle étoffe. Mais, à quel prix ? En sacrifiant des milliards et milliards de ses confrères dans une indifférence continuelle et tout à fait indolente. Il n'existe aucune fraternité entre les humains, que de vagues sympathies animées par une volonté insidieuse de profiter des bénéfices qu'alimente telle ou telle personne.
...Du coup, la cryogénisation aurait pour parallèle des parasites sous forme de kystes ?
Et puis... cela dit, pourquoi tant briguer à s'accrocher à la vie vu les ravages que l'humanité est en mesure de produire ? C'est un principe certes naturel, un principe instinctif à tout être-vivant : de détruire pour survivre tel un parasite proliférant dans un milieu. Mais, est-ce raisonnable ? Un parasite lorsque sa prolifération devient critique cela arrache la vie à son hôte, et l'humanité... sa prolifération est manifestement bien trop excessive. Quoi qu'il advienne, bien que des mesures balayant quelque peu le poids que la Terre colporte, soient installées... celles-ci demeureront désuètes de fil que l'humanité dans ses pulsions primaires éprouvera le désir d'obtenir progéniture. Au-delà de son dessein de graver sa mémoire dans ce nouvel hôte, fruit de sa luxure : l'empreinte environnementale qu'il représentera, envenimera davantage la plaie béante de la terre. Chaque être-vivant ensemence des germes, un fluide toxique et nauséabond, mais cela nécessite que ces substances soient endiguées et maitrisées.
C'est tout de même risible et caricatural de souligner que malgré notre prédisposition à raisonner, réfléchir et communiquer en dépit des animaux, nous demeurons englués, enlisés dans des mécaniques naturelles primaires. C'est ironique au-delà de ça d'opérer continuellement sous ce type de rouage dans un siècle où l'Homme s'esclaffe à l'étouffement du transhumanisme en cours, enseveli par le confort, la technologie, la science qui fluctue tous ensemble...
La nature adopte des mécanismes qui demeurent identiques pour quelconque être-vivant, ainsi par une simple mise en abîme, il est envisageable de recueillir de riches informations.
La raison d'existence de l'humanité ne s'agrippe qu'à ce désir d'exploiter voire abuser ce qui lui est concédé ? Simplement ? Telle une charogne... ? Ainsi, dans de telles considérations, si un patient atteint de diabète déplore qu'un membre de son corps soit rongé de manière symptomatique par le glucose. La seule option constituerait d'amputer le membre affecté. Il serait bon d'appliquer ce raisonnement à l'humanité. Tel un micro-organisme incurable, nous revêtons ce que la peste, le choléra ont semé dans l'histoire de l'Humanité, à l'échelle de la planète. Potentiellement, qu'il s'agirait du canal le plus sage et responsable, certes dans une abnégation absolue où tout ce savoir brassé et accumulé depuis des siècles dans cet arbre fleurissant et colossal de la vie... sera anéanti l'espace d'un instant. Voire si l'on pousse le raisonnement dans ses retranchements, il est probable que depuis des siècles la terre dans ses manifestations titanesques tente de nous éliminer, de curer ce virus que nous représentons, ou du moins, de maintenir l'équilibre dans son organisme. Les cyclones, les séismes, les ras-de-marrées, etc. Tout cela constituerait ainsi l'appareil immunitaire de la Terre, et dans ce fatras actuel nouant dynamiques, réseaux, flux, alimenté par le capitalisme de l'Occident. Ces gesticulations auraient créées une onde suffisamment signifiante pour que la terre ou du moins son appareil immunitaire le discerne. Et finalement, par voie de conséquence cette crise écologique que nous assistons actuellement est un lot de manœuvres qu'œuvre les leucocytes de la planète à éradiquer la menace que nous évoquons aux yeux de l'organisme de la planète. Pour qu'un organisme soit animé par la vie, il implique une harmonie bien équilibrée de micro-organismes hétéroclites et hétérogènes puisque malgré tout, ces derniers ont pour source également des vertus à prodiguer. Or, le poids qui plus est suprématiste de la race humaine envers les animaux est complétement disproportionnel.
Aux yeux de la planète, l'humanité est désormais considérée comme un virus à éradiquer.
La plupart du temps, nous avons à notre disposition tous les outils pour filtrer une problématique qui demeure d'origine naturelle, cela inclut que l'on épluche la question avec davantage d'intérêt et puis quand bien même, la thématique de l'apocalypse est bien hypertrophiée dans le domaine culturel.
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