Les mauvaises fins, peuvent nous faire hurler comme nous faire adorer un livre.

Il existe peu de livres avec une mauvaise fin. Pourquoi ?

Ma théorie est la suivante : les lecteurs préfèrent les bonnes fins.

C'est logique, on lit pour s'échapper de la réalité, on s'attache aux personnages et si le dénouement est triste ou amer. Le lecteur va se sentir trahi et déçu.

Pourtant, les plus grands auteurs avaient l'habitude d'offrir à leurs personnages une fin funeste. Je pense notamment au conte de Roméo et Juliette et aux écrits de Victor Hugo.

À l'époque, les mauvaises fins étaient souvent utilisées afin de dénoncer les vices de la société de l'époque (la faim, la pauvreté, la peine de mort ect).

Aujourd'hui, on souhaite voir un héros qui se bat contre.

Alors, est-ce que les mauvaises fins sont à éviter ?

Et bien, non.

Malgré le risque de décevoir le lecteur. Les mauvaises fins sont beaucoup plus originales que les bonnes fins. Elle impacte le lecteur, puisqu'on s'en souvient et c'est un bon moyen de faire garder en mémoire quelque chose. Cela nous rappelle aussi que contrairement à ce qu'on essaye de nous montrer, on ne peut pas tout surmonter, tout n'est pas une fin heureuse et belle.

Mais pour ceux qui veulent écrire une fin affreuse. Comment le faire sans risquer la frustration du lecteur ?

Il existe des solutions pour que votre histoire ne soit pas détestée.

Prévenir :

Tout au long de l'histoire, vous pouvez glisser l'idée à plusieurs reprises que le dénouement de votre aventure risque d'être tragique.

Par exemple, si votre personnage est gravement malade. Mettez le en avant. Il sera alors normal qu'il meurt à la fin du livre.

C'est ce qu'on appelle la tragédie. Malgré tous les efforts des personnages. Le destin en a décidé autrement.

Vous n'êtes pas obligé de l'écrire tout le temps. Mais juste d'en faire mention à des moments clés.

Personnifier la tragédie :

Vous pouvez personnifier la tragédie par un personnage / une illusion / un fantôme.

Je ne sais pas si certains ont vu la comédie musicale de Roméo et Juliette. Mais les producteurs ont mis en scène la mort à travers un personnage. Je trouve ça, génial !

On est tout de suite prévenu que quelque chose de mal traque nos héros.

Le recommencement :

Souvent dans les mauvaises fins mal terminées. On a un sentiment d'inachevé. On veut savoir ce qu'il se passe ensuite.

Sans prévenir, faites votre mauvaise fin, osez choqué le lecteur. Mais, ouvrez dans un chapitre ou un épilogue à une continuité.

Je pense notamment à Assasination Classroom. Je ne dirais pas plus pour éviter le spoil. Mais la fin ouvre à une continuité.

Il faut qu'il y ait une évolution. Il faut montrer que la mauvaise fin permet de tourner une page pour en ouvrir une.

Être crédible :

Certaines mauvaises fins ne sont pas crédibles et ça pose des soucis. Pourquoi un héro ultra fort et doué meurt soudainement ?

Si tout le long d'une histoire vous véhiculez une idée. Vous ne pouvez pas l'écraser à la fin de l'histoire.

Ou bien, c'est pour prouver que cette idée était fausse. On reprend le cas de notre héro. Oui, il est fort et puissant. Mais il y a toujours plus fort que vous.

Dans ce cas là, vous devez prévoir une morale à la fin de votre livre. Il faut que le lecteur en tire quelque chose d'important.

Soignez votre écrit :

Une mauvaise fin soignée, justifiée et bien écrite sera toujours plus appréciée qu'une mauvaise fin bâclée et rapide. C'est le final de votre histoire. Donnez tout !

Et voilà !

Que pensez-vous des mauvaises fins ?

Avez-vous déjà écrit une mauvaise fin ?

Votre mauvaise fin préférée ?

Des conseils à partager ?

Bonne lecture à tous <3