Article écrit par bambivilaso qui m'a gentiment permis de le poster ici. 

Disclaimer : je partage l'opinion de Maeva à 100%

Bonjour à tous.

Bon, je crois qu'il est tant pour moi de parler de choses qui peuvent fâcher, mais qui me semble important.

2 : Les maisons d'éditions ont beau avoir l'air honnêtes, elles ne sont pas TOUJOURS compétentes. Renseignez vous bien avant de signer.

3 : Quand vous signez un contrat, je vous conseille (après, c'est votre roman, votre vie, vous faites bien comme vous voulez) de faire retirer la CLAUSE DE PRÉFÉRENCE. C'est elle qui permet à votre nouvelle édition de signer en priorité TOUS les nouveaux manuscrit que vous avez à proposer. Les clauses peuvent varier, en signer une pour une saga ne me choque pas, de toute façon, changer de ME en cours de Saga ce n'est pas très recommandé. NE SIGNEZ PAS CES CLAUSES DANS LES AUTRES CAS. Tout simplement parce que si vous réalisez que cette ME ne vous convient pas pour X ou Y raisons, mais que vos romans ont du succès, vous serez attaché à cette Me pour un bout de temps. Attention, je rappelle que ces clauses ont une durée, mais que celle-ci est généralement renouvelée à chaque nouveau contrat.

5 : Une Maison d'édition qui fait tout sois même et qui propose des couvertures qui ne sont pas folles (d'un point de vu totalement objectif, nous sommes d'accord) devrait aussi vous mettre la puce à l'oreille, car cela signifie qu'ils ne sont pas prêt à investir dans leurs romans. À savoir que, comme vous le savez, la couverture joue énormément. Quelqu'un sur ce groupe lancé en AE a d'ailleurs parlé du résultat d'avoir modifié sa couverture et d'en avoir vu aussitôt les frais sur ses ventes. Idem, j'ai suffisamment parlé avec des primo-auteurs pour savoir que leurs couvertures ont énormément joué sur le démarrage des ventes.

Notes de Pensi : n'oubliez pas que je fais des couvertures en freelance, donc n'hésitez pas à suggérer mon nom à votre ME ou à me demander pour vos projets d'auto-édition (le lien de mon site web est dans ma bio)

6 : Pensez, avant de signer, à ACHETER des romans de la ME si vous pensez la rejoindre : parfois, on peut être surpris par la façade parfaite proposée (gentillesse, écoute, belle couverture..), et de la qualité du roman à l'intérieur, avec fautes à gogo, mise en page à vomir pour gagner des pages (oui, des ME font ça...) etc... Au moins vous savez à quoi vous en tenir !

7 : On ne le répétera jamais assez : CONTACTEZ DES AUTEURS DE LA ME, si possible qui y soient depuis longtemps. Attention, certaines ME empêchent les auteurs de baver sur leur dos, dans ce cas, rapprochez vous de ceux qui auraient pu avoir quitté cette ME pour savoir POURQUOI.

8 : Toujours essayer de négocier le % si celui-ci est trop bas, même si c'est votre premier roman ! Il faut arrêter de croire que parce que vous êtes un bébé auteur, vous ne méritez pas d'être payé ! Et si votre premier roman a un succès fou ? Ben ce sera trop tard pour re-négocier. À savoir que la ligue des auteurs recommandent un pourcentage de 10% en papier, il est difficile d'obtenir plus de 8 % surtout dans les grosses ME, mais ce n'est pas impossible. Rappelez vous : Plus qu'un NON, vous n'aurez pas, et ce n'est pas parce que vous demandez une augmentation qu'on va vous retirer le contrat des mains ! À savoir que les petites ME sont plus enclines à augmenter leurs %, surtout si vous n'avez pas une publication en librairie 😉 J'aurais tendance à dire que pour une petite ME qui fait que à la demande, aller en dessous de 12% pour du numérique ce n'est pas pertinent, après, à voir, c'est comme tout ^^ 

Note de Pensi : au Québec, l'Union des auteurs fixe la rémunération des redevances à 10% sur le papier, c'est une norme, ne signez pas en-deçà. Votre pourcentage sur le numérique devrait être plus élevé dans les 15%. Pensez également à négocier (juste demander, ça vaut le coup parfois) un à-valoir, ce qui constitue une avance non-remboursable sur les ventes que vous ferez. 

9 : Attention aux nouvelles ME ! Bien sûr, il faut leur donner leur chance, mais vous saurez qu'à moins de 3 ans, c'est une Bébé ME et qu'elle risque de s'écrouler à tout moment. Les risques si ça arrive ? Avoir perdu du temps, de l'énergie, de l'espoir et peut être même de l'ARGENT car certaines ME ne peuvent même pas payer les auteurs en cas de faillite ! Si vous faites le choix de prendre une jeune ME, assurez vous de ne pas céder votre roman d'amour, votre premier manuscrit doudou etc. Il y a de quoi vous dégoutter à vie... Ce genre de mauvaises expériences est loin d'être agréable.

Bref, la publication de votre roman, c'est le rêve de toute une vie ? Soit. Mais voulez-vous vraiment que ça le soit à N'IMPORTE QUEL COÛT ?

Honnêtement, vous êtes nombreux à vous illuminez quand vous voyez quelqu'un obtenir un contrat en ME. Moi, ce que je vois, c'est énormément de Primo-auteur qui se prennent une claque magistrale de la part de l'édition parce qu'ils avaient des étoiles dans les yeux et qu'ils ne se sont pas méfiés.

Alors oui, les ME à compte d'éditeur, c'est bien. Mais des ME mensongères, pas proche de leur auteurs, pas transparent, je m'en foutiste ou juste incompétentes, il y en a pleins ! Alors donnez vous les moyens, soyez patient, soyez prudent, et attendez votre heure, ne vous ruez pas sur le premier contrat qu'on vous propose sous prétexte que vous avez attendu ça toute votre vie.

Voilà, pardon si ça ressemble à un coup de gueule, mais j'avais besoin de le faire .-.

Sinon, je vous souhaite à tous le meilleur de l'édition, en ME ou AE.