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10 - A couper le souffle.

Je suivais la vielle femme en compagnie de Joyce. Je n'étais pas vraiment rassuré, je n'arrivais pas à lui faire confiance. Comment faire confiance à une folle ? J'avais déjà beaucoup de mal à faire confiance à ma femme, qui changeait du tout au tout. Un coup elle voulait me tuer, la minute d'après elle me retrouvait et ainsi de suite.

Un tunnel de pierre d'une longueur pas possible, puant la mort, ne m'aidait pas à me sentir mieux. Il débouchait sur une pièce qui ressemblait à une salle d'isolement. Pour ne pas changer, les murs étaient couverts de sang. Je ne trouvais pas normal qu'une femme aussi âgée et aussi fragile soit aussi confiante dans un endroit pareil. La peur que ce soit un piège ne me quittait pas l'esprit, je pris sur moi afin d'entendre ce qu'elle et ma femme comptaient me dire.

Une fois sur place, la vieille femme se dirigea vers un bureau, puis en sortit des papiers. De là où j'étais, je ne pouvais voir ce qu'elle tenait dans ses mains. Elle se tourna vers moi, me fixant d'un regard plein de peine. Elle avança doucement et s'arrêta plus ou moins à un mètre, puis elle me tendit le bras avec le dossier.

— Je pense que découvrir ce dossier te fera me croire plus facilement, me dit-elle.

Je l'observais, ne comprenant pas vraiment où elle voulait en venir. J'ouvris le dossier et découvris des photos de deux petits garçons et d'une petite fille. Je sentais le regard de Joyce sur moi, il était lourd et me déstabilisait légèrement.

Les photos étaient abîmées, je ne reconnaissais pas les enfants se trouvant sur cette photo. De plus, n'ayant pas vraiment de souvenir de mon enfance, si je les avais connus, j'aurais été incapable de m'en souvenir. Les photos ne m'apportant rien, je décidai de les passer rapidement.

Cependant, je remarquai que les dernières photos étaient différentes. Seuls les deux petits garçons s'y trouvaient. La petite fille n'était plus présente, mais peu importe. Dans la continuité du dossier, se trouvait un acte de naissance au nom de Martha Hill, fille d'Agathe et Robert Hill.

En tournant la page, un nouvel acte de naissance qui me fit froid dans le dos. Puis, je pris la décision de regarder immédiatement le dernier, idem. Je n'en crus pas mes yeux, je relevai la tête vers celle qui m'avait tendu le dossier. Elle n'osait pas affronter mon regard, le visage baissé observant le sol.

Je m'avançai jusqu'à elle, lui mettant les actes de naissance sous le nez, lui demandant ce que ça voulait dire. Je voulais comprendre. Pourquoi aujourd'hui, pourquoi un retour aussi soudain.

Que s'était-il réellement passé, je ne comprenais plus rien. Elle resta silencieuse, ne me calculant pas, esquivant ma demande.

— Agathe, s'il vous plait répondez moi. J'ai besoin de savoir tout ce que cela veut dire, demandai-je.

La peine m'envahissait. Toute notre vie, mon frère et moi, nous avions cherché qui nous étions vraiment. On ne savait pas d'où venait notre caractère, notre force mélangée à notre faiblesse. Et c'est dans un enfer, que je découvre mon acte de naissance ainsi que celui de mon petit frère.

— Sois gentil avec elle Nate, elle est fragile ! Ce n'est pas facile pour une femme de devoir abandonner ses enfants, expliqua Joyce.

— Je veux bien comprendre, mais dans ce cas est-ce que l'une d'entre vous peut m'expliquer bordel de merde !

Les mots commençaient à dépasser ma pensée. Je n'en pouvais plus, je ne tenais plus en place, j'avais besoin de comprendre certaines choses. Elle était la cause de notre enfance malheureuse, notre enfance sans parent, sans le moindre souvenir heureux.

Joyce s'avança vers cette femme, que je n'arrivais pas à considérer comme ma mère. Elle pleurait et ma femme la prise dans ses bras, pendant que moi j'observais ne comprenant plus rien. C'était bien cette femme qui, dans mes rêves, maltraitait mon épouse.

— Comment peux-tu consoler une femme qui te tirait par les cheveux il y a quelques jours ? Demandai-je perturbé.

— Ecoute ce qu'elle a, à te dire Nate !

Le ton qu'employa ma femme me figea. Je n'avais pas l'habitude à ce qu'elle utilise un ton autoritaire avec moi, mais je compris que cela devait être important. Elle calma la femme avec quelques mots, puis les deux se tournèrent vers moi.

— Je sais que je ne suis pas pardonnable, mais j'ai voulu vous protéger toi et ton frère... elle marqua une pause. La petite fille que tu vois sur les photos, Martha, est votre grande sœur...

— Et pourquoi elle n'a pas fini en foyer avec nous ? Pourquoi elle ne s'est pas retrouver dans ce bois avec nous ne sachant plus rien de sa vie ? Demandai-je sans lui laisser le temps de finir.

Je sentais mon regard rempli de colère. J'essayais de prendre sur moi, mais la haine était trop forte. Ma femme semblait saoulée par mon attitude impatiente et colérique.

— Parce que, elle est la cause de vos malheurs Nate, intervint ma femme.

C'était définitif, je ne comprenais plus rien. Les mots me manquaient, je ne trouvais aucune réponse à cette intervention de ma femme. Tout ça ne pouvait pas être réel, on ne voyait ça que dans les films. En vue de mon incompréhension totale et du fait que j'avais énormément de mal à croire la femme de ma vie et celle qui était ma génitrice, Joyce m'arracha le dossier des mains.

Elle parcourut le dossier jusqu'à me tendre deux papiers. Sur le premier se trouvait un rapport psychologique assez inquiétant destiné à Martha Hill, à l'âge de 8 ans. Il déclarait la petite fille atteinte de jalousie possessive et qu'elle avait déclaré vouloir tuer ses deux frères à plusieurs reprises.

Je relevai doucement la tête observant ma femme, elle avait le regard rempli de peine envers moi. Le mien ne devait pas être mieux, cette révélation était à couper le souffle. Ma grande sœur voulait nous tuer Carl et moi, mais pourquoi ?

Je pris le deuxième papier et celui-ci était un rapport de police avec celui d'un médecin légiste. Il annonçait que le psychologue qui avait consulté ma grande sœur était mort dans d'affreuses souffrances le lendemain même de la consultation. Il aurait été éventré à l'aide d'une tronçonneuse...

— C'est elle ?

— Oui.. Ta sœur est comme possédée par une force surnaturelle depuis sa naissance... Elle a commencé à l'âge de quatre ans en tuant des animaux divers, tu n'avais que deux ans à cette époque. Quand Carl est né, Martha a voulu l'étouffer à l'aide d'un oreiller, ton père est arrivé de justesse pour le sauver, l'émotion la gagnait. Pour la punir, elle était enfermée ici, mais elle devenait de plus en plus folle. Tu as une cicatrice sur la cuisse gauche, je me trompe ?

Je m'étais toujours demandé les origines de cette cicatrice. Je ne mettais jamais de boxer à cause de celle-ci que je ne trouvais pas belle. Joyce l'avait déjà vue, mais je préférais lui cacher le plus souvent possible. J'acquiesçai d'un signe de tête, voulant savoir pourquoi j'avais ça sur mon corps.

— Tu devais avoir cinq ans quand Martha t'a mis un coup de couteau. Vous étiez dehors en train de jouer, du moins c'est ce qu'on pensait... Quand je t'ai entendu hurler de douleur...

Elle éclata en sanglot... Malgré tout, j'avais un pincement au cœur qui se formait. J'avais souffert de ne jamais avoir eu de parent, mais en voyant l'émotion avec laquelle elle me racontait mon enfance. Je comprenais pourquoi.

— Pourquoi nous avoir abandonné ?  

***

Voici le chapitre dix de connexion, enfin les révélations de famille. On commence a comprendre de mieux en mieux ce qui se passe x)

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