Chapitre 33
« Mon plus grand secret c'est que j'aime un pote, je veux dire que je suis amoureux de lui. Mes parents sont très croyants et n'accepteront jamais que je suis gay donc je leur ramène quelque fois des filles mais c'est pas mon genre »
On entend des exclamations de la part du camp adversaire.
- y'a-t-il eu des moments où maxime se montrait proche de toi plus qu'un amie le ferait ?
- non...mais où voulez vous en venir ?
- je suis certaine que maxime a des sentiments pour toi et que le dégoût qu'à sa famille sur les homosexuels il l'a dirigé vers toi
- non maxime n'est pas amoureux de moi sinon il n'aurait pas fait ça
Jeremy regarde maxime qui baisse aussitôt les yeux.
- le silence vaut plus que des paroles. Votre honneur ce cas est bien plus complexe qu'il n'y paraît. Je demande à ce que l'on prenne en compte non seulement les faits mais aussi le contexte dans lequel ils se sont produit.
Le juge acquiesça.
C'était tout pour moi.
Je retourne m'assoir très fière de moi tandis que le camp adversaire se décompose et perd espoir.
L'avocate essaye de communiquer avec maxime qui garde sa tête baissée.
Bien fait !
Le juge demande à maxime de ce venir à la barre. Ce qu'il fait sans volonté.
Une fois assis, ses mains tremblent et ses yeux se perd dans l'horizon.
- je...je ne sais pas par où commencer, dit il d'une voix brisée
Jérémy est mon meilleur ami de puis toujours. Et...je suis tombé amoureux de lui. Mais mes parents...sont très homophobes. Ils m'ont toujours dit que l'homosexualité était une abomination. J'ai grandit avec ça dans la tête donc je pensais être un monstre.
La salle retient son souffle.
Maxime continue les larmes aux yeux.
- j'étais terrifié à l'idée que mes parents découvrent mes sentiments pour Jérémy. Et cette peur, cette honte m'ont poussé à faire des choses horribles. J'ai harcelé Jérémy en ligne pour qu'il ne se doute jamais de ce que je ressentais vraiment. Je voulais éloigner tout soupçon de moi. Je ne savais pas quoi faire.
Il lève les yeux vers Jérémy, l'émotion se lisant sur son visage. Jérémy qui n'avait pas compris pourquoi son ami le plus proche s'était retourné contre lui de cette manière. Maintenant tout semble clair et un mélange de compassion et de tristesse se reflétait dans son regard
- je ne veux pas qu'il aille en prison, me chuchote Jérémy
- quoi ? Je me tourne vers lui étonné
- c'est la faute de l'éducation de ses parents qu'il est comme ça, ça change tout. Je veux qu'il soit puni mais qu'il soit aidé
- c'est vraiment ce que tu veux.
- oui et je veux lui parler
Le client est roi.
Mais il ne va pas s'en sortir comme ça .
Je me lève.
- votre honneur, je ne souhaite pas minimiser les actes de maxime mais à les expliquer. Ce jeune homme est lui même victime de préjugés et de l'intolérance de son propose foyer. Je demande à la cour de considérer une approche qui combine justice et compréhension, en envisageant une peine qui inclut une thérapie et des travaux d'intérêt général plutôt qu'une sanction purement punitive.
Mon client souhaite dire quelque chose.
Le juge accepta.
- je ne pardonne pas ce que tu m'as fait Maxime, ça jamais tu as pourri ma vie. Mais je comprends maintenant pourquoi tu l'as fait et j'espère que tu te rachètera et que tu changeras.
Le juge touche par les témoignages et la complexité humaine de l'affaire prend un moment de réflexion avant de rendre sa décision.
- Maxime votre comptent était inacceptable et à cause un préjudice réel. Cependant, il est clair que vous êtes également victime des circonstances. La cour vous condamne à une peine de travaux d'intérêt général de 200 heures et à suivre une thérapie obligatoire pour gérer vos émotions et comprendre les conséquences de vos actes. L'objectif est non seulement de punir mais aussi de réhabilité.
On a gagné.
Jérémy ne cri pas victoire tout de suite sûrement encore chamboulé par ses aveux.
Tous le monde quittent la salle d'audience.
Jérémy et Maxime ce jugement marquera le début d'un chemin difficile mais nécessaire vers la guérison et une nouvelle vie.
En sortant je croise Matthieu.
- salut ma beauté, dit il en le faisait un bisou sur la joue.
- salut toi !
- met ta plus belle robe ce soir je t'invite au restaurant
- pour quelle occasion
- pour avoir gagner ton procès et pour autre chose
- autre chose ?
Son sourire s'agrandit.
- tu verras le moment venu
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro