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Chapitre 1

     J'ouvris les yeux alors que les rayons de soleil s'invitaient à travers les rideaux de la chambre. J'inspirai tranquillement et en profitai pour m'étirer dans ces draps égyptiens qui devaient valoir une fortune. J'avais très bien dormi, mieux que d'habitude. Il m'arrivait souvent de faire de l'insomnie et je somnolais la plupart du temps par intermittence. Ce matin, j'étais reposée et en pleine forme alors que ma copine roupillait encore.

J'eus envie de la réveiller, mais je savais qu'elle n'était pas de très bonne humeur le matin, surtout lorsqu'elle n'avait pas encore pris son café. Je choisis donc de ne pas la déranger et me levai.

Je pris une courte douche, même si l'envie de m'éterniser sous les multiples jets d'eau ne manquait pas, puis j'enfilai un short et un top et sortis en silence de la chambre. Je croisai quelques femmes de ménages, qui m'adressèrent des sourires et certaines me souhaitèrent même « Buenos Dìas ».

J'utilisai dans l'ascenseur et parvins au rez-de-chaussée. Le hall d'entrée était splendide. Le carrelage en marbre poli brillait de propreté, des fauteuils aux couleurs vives permettaient de relaxer et de contempler le bassin d'eau entouré de verdure. J'avais l'impression de me trouver dans un petit jardin intérieur. Des plantes tropicales ornaient le lobby et s'intégraient parfaitement au concept original de l'hôtel. Le hall était ouvert sur l'extérieur, mais c'était souvent le cas dans ce genre d'endroit où la température restait toujours aussi chaude toute l'année.

Des oiseaux exotiques aux plumages multicolores étaient perchés sur les plus hautes branches des palmiers intérieurs et gazouillaient, rendant l'atmosphère encore plus relaxante.

C'était mon deuxième voyage dans un pays chaud. La première fois datait de quelques années, avec mes parents. Ceux-ci avaient d'ailleurs été inquiets lorsque je leur avais annoncés que je partais en voyage avec une amie, mais je les avais rapidement rassurés ; je ne me promènerais pas seule en ville et je sortirais seulement via des voyages organisés de groupe pour visiter les sites touristiques Maya. Il me tardait justement d'y aller, mais Vanille voulait attendre quelques jours pour pouvoir, disait-elle, égaliser son bronzage. J'aurais plutôt dit « pour prendre de bons coups de soleil », mais j'ai gardé cette pensée pour moi.

J'en profitai pour que connecter sur le Wi Fi à l'aide de mon portable afin d'envoyer un message à mes parents pour les rassurer que nous étions bel et bien arrivées à destination. À vingt-deux ans, j'étais assez mature pour partir avec qui je le voulais et mon intention était de le leur démontrer.

Je leur envoyai même une petite photo du lobby d'hôtel.

— Un café, mademoiselle ? m'offrit un serveur d'origine mexicaine.

— Non, merci, lui répondis-je avec un sourire aimable.

Je souhaitais faire pour petit jogging matinal sur la plage avant d'ingérer quoi que ce soit. Contrairement à Vanille, je voulais absolument profiter de tous les moments ensoleillés que m'offrirait ce voyage de rêve. Moi qui détestais la neige et les températures glaciales, j'étais choyée de pouvoir pratiquer mon sport favori dans ce lieu paradisiaque.

De toute façon, si je prenais un café sans elle, mon amie m'en voudrait. Elle tenait à ce qu'on mange (et s'enivre) ensemble. Toutefois, j'espérais qu'elle changerait d'idée. Abuser de l'alcool en s'exposant au soleil rendait souvent malade, du moins, d'après ce que tout le monde racontait. C'était le premier voyage de Vanille, alors elle expérimenterait fort possiblement cet état. Quant à moi, j'étais assez avisée pour ne pas consommer d'alcool sous le soleil des tropiques à toutes heures de la journée.

Elle ne me trouverait vraiment pas marrante. J'avais hâte de voir sa réaction lorsque je sortirais mes cahiers d'école. Je les avais cachés dans mes valises de peur qu'elle me sermonne. Mon amie n'était pas aussi assidue que moi. Heureusement pour elle, elle apprenait vite et n'avait pas autant besoin d'étudier.

Je rendis à la plage par un petit sentier de pierre et fus époustouflée devant la vue qui s'offrit à moi. De loin, elle était magnifique mais, de près, la mer turquoise était un vrai petit paradis.

Je me pinçai afin de vérifier si je ne rêvais pas. Eh non !

Je déposai mes sandales et ma bouteille d'eau sur une chaise, puis commençai mon footing, pieds nus. Courir sur le sable était légèrement plus difficile que sur une surface solide. Je n'avais pas besoin d'écouteurs ; le son des vagues était la plus belle mélodie pour courir.

Une demi-heure plus tard, j'étais de retour dans la chambre. Vanille était réveillée et se préparait. Elle avait enfilé un petit bikini rose et se tressait les cheveux.

— Où étais-tu ? me demanda-t-elle en m'apercevant.

— J'étais parti faire mon jogging matinal, lui répondis-je.

— En vacances ? Tu pourrais t'en passer pour une semaine, non ?

Elle ne comprenait pas, alors je secouai la tête en renonçant à lui expliquer pourquoi j'appréciais autant ce sport.

Mon amie n'avait pas besoin de s'entraîner ; elle était mince de nature et avait des formes parfaites, contrairement à moi. La jolie brunette avait une taille de mannequin, de longues jambes fines, des hanches étroites, une poitrine rebondie et pas la moindre graisse. Elle pouvait consommer autant d'alcool qu'elle le voulait, manger n'importe quoi et jamais elle ne s'engraissait, contrairement à moi. J'étais petite, mesurant à peine 1m58, j'avais des hanches plus larges que les siennes, des jambes courtes et, même si j'étais plutôt mince, j'étais très complexée, surtout par mes fesses trop bombées et mes seins trop menus. Par ailleurs, j'essayais de manger raisonnablement pour ne pas jouer au yo-yo avec mon poids et je portais uniquement des vêtements qui m'avantageaient.

— Je meurs de faim, se plaignit Vanille en mettant sur sa tête un grand chapeau digne des stars d'Hollywood.

Elle ne passerait assurément pas inaperçue, mais c'était sans doute son but.

J'enfilai rapidement mon maillot de bain, qui était beaucoup moins sexy que celui de mon amie. Sa culotte était si échancrée qu'on voyait presque toutes ses fesses. La mienne les recouvrait en totalité.

— Tu ne bronzeras pas égal avec ce costume de bain, commenta Vanille.

— Mon but n'est pas de dévoiler mon corps à tout le monde, lui répondis-je.

— Pourtant, tu es assez bien foutue, me dit-elle. Tu n'as certes pas mes abdos, mais tu n'es pas grasse.

Toujours aussi directe !

— Merci, mais je me sens plus à l'aise ainsi, lui assurai-je en saisissant mon tube de crème solaire.

— Facteur de protection solaire de soixante ! s'exclama-t-elle en me dévisageant. Tu ne bronzeras jamais.

— Le but est de ne pas attraper de coups de soleil. Celui-ci est beaucoup plus fort ici.

— Je prends le risque de rougir. De toute façon. il est hors de question que je quitte cet endroit en n'étant pas bien brune.

Je soupirai et décidai de la laisser n'en faire qu'à sa tête. Lorsque je disais que cette fille était têtue comme une mule !

Nous nous rendîmes par la suite dans l'immense salle à manger de l'hôtel où un buffet varié nous donna l'eau à la bouche.

— Vanille ! s'écria une voix masculine qui nous détourna de la nourriture.

Un jeune homme d'environ vingt-cinq ans arriva à nos côtés et fit la bise à mon amie.

— Salut, Dave, lui dit-elle. Tes potes et toi avez fait un bon voyage ?

— C'était long, mais nous sommes finalement arrivés.

Il me fixa avec une curiosité malsaine.

— Voici mon amie, Amy, me présenta-t-elle tandis que le jeune homme me détaillait comme si j'étais un cornet de glace.

— Enchanté, me dit-il avec un sourire éclatant.

J'avais envie de rétorquer « Pas moi », mais je me contentai de le saluer amicalement. Ce type était le genre que je fuyais. Conscient de son charme et de sa beauté physique, il ressemblait aux mecs arrogants qui pensaient s'envoyer en l'air avec toutes les étudiantes de l'université.

Cependant, il verrait bien que son petit jeu ne fonctionnait pas avec moi. J'exécrais ce type de personne qui se prenait pour le nombril du monde. Vanille était légèrement égocentrique, mais, au moins, elle avait des qualités qui effaçaient ce petit côté agaçant.

— Vous pouvez venir vous asseoir avec nous, nous dit Dave. Je vais vous présenter les gars.

J'aurais préférer manger seule avec mon amie, mais celle-ci accepta avec enthousiasme.

     Le cousin de Vanille nous présenta ses potes, qui étaient aussi prétentieux que lui. Ils coulèrent un regard libidineux vers mon amie et je fus rassurée de savoir qu'ils ne me fixaient pas comme s'ils voulaient me dévorer. Cependant, Dave me mettait mal à l'aise. J'ignorais pourquoi, mais quelque chose chez ce type me dérangeait, une certain folie dont j'ignorais l'origine. J'espérais seulement qu'elle provenait de l'euphorie de ces vacances.

     Nous mangeâmes avec appétit pendant que nos nouveaux camarades discutaient avec enthousiasme de la semaine à venir. Ils prévirent du bon temps sur la plage, des soirées dans les différents clubs du site hôtelier et même un party nocturne sur le bord de la plage, une randonnée en catamaran suivie par de la plongée sous-marine et, finalement, une sortie à l'extérieur qui aurait lieu le vendredi. Nous nous entendîmes pour aller visiter « Tulum », connu pour ses ruines mayas.

     La programmation me convenait, mais je sauterais probablement les soirées dansantes si je voulais être en forme pour les activités du lendemain.

Pour notre première journée, nous nous la coulâmes douce, profitant du bord de la mer et buvant divers cocktails.

Vanille goûtait à tellement d'alcools différents que je craignais que son foie ne le tolère pas. Elle m'apporta, en après-midi, un cocktail de piña colada où une tranche d'ananas décorait le verre.

-       Non, merci, lui dis-je. Je suis allergique aux ananas.

Elle me fixa, suspicieuse.

-       Tu ne me l'as jamais mentionné.

-       Parce que c'est rare que l'occasion se présente. Toutefois, je dois faire attention, ici, puisque c'est un fruit assez populaire.

-       Que se passe-t-il si tu en manges ?

-       Ma langue gonfle, mon visage me démange et mes yeux deviennent boursoufflés.

-       C'est nul.

     J'acquiesçai. Toutefois, je préférais être allergique à ce fruit plutôt qu'aux noix.

     La journée passa rapidement. Après le dîner, nous assistâmes à un spectacle et nous nous rendîmes dans un club où beaucoup de jeunes s'y trouvaient, dansant une bonne partie de la nuit.

            Pour ma part, je restai jusqu'à minuit, puis je montai me coucher, harassée. Il faut dire que le décalage horaire n'aidait pas. Vanille, Dave et les autres veillèrent une partie de la nuit et, lorsque Vanille arriva vers quatre heures du matin, malade comme un chien, je soupirai en espérant qu'elle retienne la leçon.

Hélas, certaines personnes n'apprendront jamais...

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