[Attraction Astro Orbiter, Walt Disney World en Floride, 16h35, distribution de bonbons]

LOUIS : « Tout ce que je dis est- »

NIALL : « Rien du tout. »

LOUIS : « Ne m'interromps pas. Tout ce que je dis est très important. »

NIALL (secouant la tête) : « Bien sûr. »

LOUIS (toussant) : « Tout ce que je dis est qu'il doit se faire pousser des couilles et commencer à dire le mot couille, à être plus- »

NIALL : « De qui on parle, déjà ? »

LOUIS : « Harry. »

NIALL : « Ah oui. » (marmonnant) « J'aurais dû le deviner. »

LOUIS : « Ça veut dire quoi, ça ? »

NIALL : « Rien, Lou. Juste que dès que tu pousses un coup de gueule c'est généralement à propos de Harry. »

LOUIS : « C'est tout simplement in-faux. »

NIALL : « In-faux ? »

LOUIS : « Je voulais dire inexact. C'est tout simplement inexact. J'allais dire inexact et faux en même temps et... bref, tu as tort. Je pousse beaucoup de coups de gueule genre pour les enfants avec leur morve jaune sur le bout du nez qui risque de me donner Ebola, ou la ligne d'attente au Starbucks chaque matin, ou le fait que Eleanor n'ait pas apprécié mes poils de couilles bleus- »

NIALL : « Ok, c'est bon ! Trop d'informations. »

LOUIS (gloussant) : « Tu veux- »

NIALL (immédiatement) : « Non. Non. Qu'importe le verbe que tu ajoutes ici, ma réponse sera toujours la même : non. »

LOUIS : « Tu ne veux pas... voir ? »

NIALL (roulant des yeux) : « Je suis sûr que c'est magnifique. »

LOUIS : « Une pure œuvre d'art ! »

NIALL : « Grandiose. »

LOUIS : « Le but est- »

NIALL : « T'es trop obsédé par Hercule. De nos jours ils ont vraiment trouvé un cadeau en t'engageant en tant que Hadès. »

LOUIS (mimant le choc) : « Je ne suis pas obsédé par Hercule. »

NIALL : « T'es obsédé par Harry Shyles, qu'importe son nom. »

LOUIS : « C'est Styles. » (dramatique, couinant) « C'est presque comme si tu ne m'écoutais même pas. »

NIALL : « C'est le cas. Quand tu pars dans des longs et verbeux monologues, je coupe le son. »

LOUIS : « Impoli. Je te le ferais savoir dès que je deviens intéressant et drôle. » (impertinent) « Et au passage, seules les personnes verbeuses peuvent utiliser ce mot, verbeux, donc suce ma bite verbeuse. »

NIALL (se moquant de lui) : « Euh, impoli. Suce toi toi même. » (ton normal) « En quoi ce qu'il dit et ne dit pas t'importe, de toute manière ? C'est juste un employé normal, essayant de se faire de l'argent et de vivre normalement. Je ne comprends vraiment pas pourquoi il requiert tant ton attention. »

LOUIS : « Il ne requiert pas mon attention. »

NIALL : « Alors pourquoi est-ce que tu ne t'arrêtes jamais de parler de lui ? »

LOUIS : « Parce que je parle de ma journée à mon meilleur ami. Truc de fou, c'est toi. Je sais, je ne l'ai pas vu venir non plus, surtout en voyant la façon dont tu me traites et ne m'écoutes pas durant mes monologues. Tu sais, je parie que actuellement, tu ne m'écoutes même donc il vaudrait mieux que je ne dise rien du tout. Niall est une bimbo idiote qui a brûlé sa poitrine avec de l'eau de javel- »

NIALL : « Outch. »

LOUIS : « Je sais, c'est ce que Niall avait dit, lui aussi. »

NIALL (entre ses dents) : « Je t'ai dit ça en secret. »

LOUIS : « Désolé. » (murmure moqueur) « Niall brûle les boucles sur sa poitrine avec de l'eau de javel parce que c'est un très mauvais exemple... chut... il me l'a dit en secret donc dites le seulement aux autres en secret. »

NIALL (soupirant) : « Revenons juste en à parler de Harry Smiles. »

LOUIS : « Styles, même s'il sourit beaucoup. Et je ne parle pas de lui. Je parle de ma journée et beaucoup de ma journée l'inclus, malheureusement. Je sais, blâmons Jésus. »

NIALL : « Alors fais en sorte que ta journée ne l'incluse pas, par n'importe quel moyen, t'as des jambes. »

LOUIS : « Brillante observation. Au contraire des autres qui se déplacent d'endroit en endroit comme des limaces, moi, je suis une créature bipède. »

NIALL : « T'es tellement prétentieux, une petite merde, tu sais ? Ce que je veux dire c'est que tu peux t'enfuir dès que tu le vois. »

LOUIS : « On travaille ensemble, Niall. Hadès... Hercule... même film, tu rejoins les pièces du puzzle dans ta tête ? On doit être vus tous les deux comme ça les enfants peuvent prendre des photos et jouer avec mes cheveux, le faire glousser et - pourquoi est-ce qu'il est tout le temps si heureux, bordel ? Tu ne te le demandes pas ? »

NIALL : « Non, parce que j'en ai rien à foutre. »

LOUIS : « C'est comme si il était sous drogue. »

NIALL : « Louis, ne panique pas mais il y a des personnes qui... » (chuchotant de façon dramatique) « Sont heureuses. Genre vraiment. Réellement. » (ouvrant la bouche d'un air faussement choqué)

LOUIS : « Ça doit être la drogue. Il devrait partager. »

NIALL (roulant des yeux) : « Ouais, sans doute qu'il le ferait si tu partageais quelque chose avec lui, il te rendrait la pareille. »

LOUIS : « Bonne idée. Je vais l'escroquer. »

NIALL : « Fais donc ça. »

LOUIS : « Comme ça moi aussi je serais heureux... n'est-ce pas un plan merveilleux ? »

NIALL : « Vis ton rêve. »

LOUIS : « Plus jamais de Disney tragique. »

NIALL (sec) : « Oh mince alors, Mario et Luigi. Nous sommes sauvés. »

LOUIS : « Sois sérieux. »

NIALL : « Non, je suis sérieux. Nous sommes sauvés de ta chronique de mauvaise humeur. Sérieusement, gars, investis dans une nouvelle attitude. Ça te ferait du bien. »

LOUIS : « Tu sais ce qui te ferait du bien ? Ma bite dans ta bouche. » (murmure rauque) « Et je ne brûle pas mes poils là bas, moi. »

NIALL : « Super, Lou, vraiment super. »

LOUIS : « Les gens devraient arrêter de dire ça. Vous n'appréciez pas tout ce que je fais pour vous. Je suis déprécié là. De partout. » (bruyant, mélodramatique) « Personne ne m'aime... »

NIALL : « Je pleure derrière mon masque, tu sais. J'ai peut être l'air indifférent à ta douleur parce que Woody sourit de manière super flippante mais à l'intérieur... » (touchant son cœur) « Là où ça compte... » (moquant une voix pleurnicharde, avalant sa salive) « Je sanglote pour toi. »

LOUIS : « Je vais finir par te frapper... avec mon serpent. Et pas celui qui est dans ta botte. »

NIALL : « Ok, d'accord. »

LOUIS : « Ça sera dans tes fesses. »

NIALL (sec) : « Très bien. »