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15 - Unnecessary



[Bureau de Simon, Walt Disney en Floride, 11h47, Vérification du mois]


SIMON : « Aucun problème avec l'hôtel ? »

LOUIS : « Non. »

SIMON : « La nourriture ? »

LOUIS : « Non. »

SIMON : « Tu t'entends bien avec les autres ? »

LOUIS : « Assez bien. »

SIMON (faisant tapoter son stylo sur la table) : « Est-ce que tu te sens... bien ? »

LOUIS : « Parfaitement. »

SIMON : « Sûr ? »

LOUIS: « Simon – »

SIMON : « Monsieur Cowell. »

LOUIS (clignant des yeux, s'ennuyant) : « Simon... est-ce que tu te sens toujours obligé de poser les mêmes questions chaque mois, et à chaque fois que je viens là ? Rien ne change d'un mois à l'autre. »

SIMON : « Oui, je dois le faire. Pour être certain que tu es avec nous... » (tapant son stylo contre sa tempe) « Là dedans. »

LOUIS : « On peut éviter les formalités ? Ça fait au moins la 36ème fois que je fais ça. Je te le ferais savoir si les pâtes deviennent dégueulasses et si j'ai cassé le lit en m'étalant dessus ou bien d'autres trucs utiles. »

SIMON (sarcastique) : « Je m'inquiète vraiment pour ces choses là. »

LOUIS : « On a fini, là ? »

SIMON : « Pas encore. »

LOUIS : « Quoi, quoi d'autre ? Les bus, ça va. Les week ends, tranquille. Le costume me va toujours. Les parents ne sont pas trop chiants et la musique ne se répète que neuf fois par jour sachant que je sature à la dixième fois. J'ai oublié quelque chose ? »

SIMON : « Rien d'important ne t'est arrivé ? »

LOUIS : « Rien que je puisse raconter. »

SIMON : « Est-ce que dernièrement tu te sens moins... bien qu'avant ? »

LOUIS : « Genre parce que je travaille ici ? Bof. »

SIMON : « Louis, je suis sérieux, là. »

LOUIS : « Je suis toujours sérieux dans votre bureau, monsieur Simon. »

SIMON (soupirant) : « Tu as juste l'air plus irrité que d'habitude et les autres s'inquiètent. »

LOUIS : « Qui ça, les autres ? »

SIMON : « Les membres de l'équipe. »

LOUIS : « Je pense qu'on en était arrivé à la conclusion qu'ils ne m'aimaient pas vraiment alors pourquoi est-ce qu'on parle encore de ça ? Je suis tant à court de problèmes que ça qu'on doit venir ressortir les vieux, ceux qui sont déjà réglés ? »

SIMON : « Ils ne sont pas vraiment réglés... »

LOUIS : « Ils sont juste enterrés. Laisse les mourir. »

SIMON : « J'en parle juste car, comme tu le sais, nos conseillers sont toujours – »

LOUIS : « Là, libres, grâce à la générosité de Mickey Mouse, je sais. Je ne suis pas nouveau, j'ai juste changé de coiffure donc c'est possible que tu ne me reconnaisses pas mais... t'aimes bien, au fait ? »

SIMON (dédaigneux) : « Pas mal. »

LOUIS : « Je vais me laisser pousser la barbe. Ce n'est pas contre les règles ? »

SIMON : « Peut être que tu devrais considérer l'idée de parler à quelqu'un qui – »

LOUIS : « Oui... hm... considérer. C'est déjà considéré. Et non merci ça ira. »

SIMON : « Ça pourrait t'aider. »

LOUIS : « Tu sais ce qui pourrait m'aider ? Une augmentation. »

SIMON : « T'as besoin de plus d'argent ? »

LOUIS : « Ça ne me dérangerait pas d'en avoir plus. »

SIMON (roulant des yeux) : « Tu ne payes pas ni les transports, ni le logement, ni la nourriture alors pourquoi est-ce que tu aurais besoin davantage d'argent ? Tu enregistres tout tes chèques. Tout ce que tu as est juste de l'argent de poche, pour toi. »

LOUIS : « Et davantage d'argent de poche serait mal parce que... ? »

SIMON : « Pas d'augmentation. Tu peux avoir un soin gratuit au spa si tu le souhaites... mais seulement si tu vas voir un conseiller. »

LOUIS : « Chantage. N'as-tu pas honte ? »

SIMON : « J'essaye. »

LOUIS : « Tu penses que je suis fou ? »

SIMON : « Non, je pense que tu traverses une mauvaise période. »

LOUIS(moquant l'inquiétude) : « Pourquoi, que m'est-il arrivé ? Oh, je ne savais pas ! Pauvre moi. »

SIMON : « Louis. »

LOUIS : « Suis-je mort ? Ai-je perdu conscience de moi même ? »

SIMON : « C'est pour ça que je veux que tu vois quelqu'un. »

LOUIS : « Tu sais que je fais semblant d'être fou, hein ? J'ai pas vraiment besoin d'agir comme si je savais tout. Je suis plutôt bon acteur. »

SIMON : « C'est de ça que je m'inquiète. »

LOUIS : « Qu'est-ce que ça changerait de toute façon ? »

SIMON : « Ça te ferait te sentir mieux. Tu ne sais jamais comment les séances peuvent se dérouler. »

LOUIS : « J'ai déjà quelqu'un qui puisse m'aider. Elle s'appelle Mary Jane. »

SIMON : « J'espère que c'est une blague. »

LOUIS : « Si tu rigoles, c'en est une... »

SIMON : « J'espère que tu ne te fais pas prendre en train de fumer dans le parc. »

LOUIS : « Évidemment que non. »

SIMON : « Ça me décevrait. »

LOUIS : « Je ne te décevrais jamais, papa nounours. »

SIMON : « Si tu le voulais, tu pourrais juste- »

LOUIS : « Non ! Je n'irai pas voir un conseiller. Passe à autre chose. Je t'aide à changer de sujet si tu veux mais, s'il te plaît. »

SIMON : « Je veux juste que tu sois heureux. »

LOUIS : « Mon cœur de glace fond à tes mots. »

SIMON (grognant) : « Sans espoir. Je ne sais pas ce qu'il voit en toi. »

LOUIS : « Il, genre le seigneur ? Il est fan de mes péchés. »

SIMON : « Harry. Il t'idolâtre. Il dit que t'es sa partie préférée du boulot. Il était là, y a pas longtemps. » (remettant des papiers en ordre) « Il est bien plus sympa pour faire la conversation, certainement. Je n'ai pas à tirer sur son bras pour qu'il parle. Il est sûrement la raison pour laquelle je ne pense pas plus souvent à te virer. »

LOUIS (sarcastique) : « Je lui enverrais des fleurs. »

SIMON : « Tu devrais. Il serait tellement content qu'il se ferait pipi dessus. »

LOUIS : « Merveilleux. Je vais les commander dès qu'on aura terminé. Je pensais à des mimosas... n'est-ce pas une bonne idée ? Ah. Si seulement on pouvait en finir avec ce rendez vous. »

SIMON : « Vas y. » (le virant d'un mouvement de main) « Ça m'inquiète davantage d'avoir ces rendez vous avec toi que de au contraire ne pas en avoir. La prochaine fois, je ferais juste semblant de te considérer comme un employé modèle. »

LOUIS : « J'ai mieux, fais comme si je n'existais pas. » (fermant la porte derrière lui)



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