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Chapitre 70

Le mois de février s'était calmement terminé, laissant à mars un air de renouveau. Les beaux jours étaient de nouveau présents, même si le froid persistait à certains moments. Les couleurs gaies rendaient les jours maussades moins marquants, moins significatifs.

Mais qui disait nouveau mois, disait nouvelle série de meurtre de la pire organisation criminelle du pays. Et la nouvelle venait de tomber : les douze criminelles devraient tuer d'ici très peu de temps.

Leur patron semblait extrêmement pointilleux sur ces meurtres-là, ce qui avait dérouté ses employés.

Ils étaient actuellement dans le bureau de leur supérieur, alignés les uns à côtés des autres, la tête droites et les mains derrières le dos. Aucun d'eux ne parlait, attendant patiemment les nouveaux ordres.

Mino lui, était assit à son fauteuil en regardant les quelques feuilles présentes sur son bureau avec satisfaction. Il avait travaillé dur pour ces meurtres et voulait que ses employés en face de même.

Cependant, en les regardant un par un, la lueur presque taquine disparue d'un seul coup et il fronça les sourcils à un souvenir particulièrement contrariant. Il se leva doucement et marcha devant chaque homme et femme présent, avant de s'arrêter devant le leader.

- Taehyung.

- Oui monsieur ?

- J'aimerais savoir quelque chose. Quelque chose que je n'ai pas demandé depuis. Il posa une main ferme sur l'épaule du blond. Comment se fait-il que les agents de l'O.I.P. se soient rendus sur North Brother Island ?

- Je ne sais pas monsieur.

- Tu es sûr Taehyung ?

- Oui monsieur.

Mino se recula et marcha avant de se poster devant un autre de ses subordonnés.

- Est-ce que tu le sais toi, Namjoon ?

- Non monsieur.

- Ils ne pouvaient pas connaître ce lieu, à moins que quelqu'un leur en ait donné l'information.

- Vous savez à quel point ils sont intelligents. J'ai lu un des rapports d'autopsies et dessus, un des médecins légistes à relevé la présence de spores. S'ils les ont analysés, ils ont du faire le rapprochement avec le fait que ces champignons ne se trouvent que dans des lieux abandonnés depuis des décennies. Il était là au bon endroit et au bon moment, je ne vois que cette explication.

Le patron recula pour se rasseoir à sa place tout en soupirant. Il prit les feuilles sur son bureau avant de les déchirer vulgairement, comme s'il n'avait pas littéralement passé des heures dessus. Il les jeta à la poubelle avant de poser ses coudes sur son bureau et de croiser ses doigts.

- Éliminez-les. Je ne veux plus entendre parler de ces agents. Ais-je bien été clair ?

- Comment voulez-vous que l'on procède ?

- Kidnappez-les, peu importe comment, puis torturez-les et enfin, tuez-les. Vous avez une mission, j'ai une mission et je ne tolérerais pas que ces espèces d'enfants viennent la contrecarrer.

- Oui monsieur.

- Maintenant sortez tous, sauf Jimin.

Ils se courbèrent tous devant lui et quittèrent la pièce dans le silence le plus complet. Seul le jeune blond restait, debout, immobile à attendre une nouvelle fois que son père lui dise qu'il n'est qu'un incapable et qu'il le déçoit énormément.

Mais contre toute attente, ce ne fut pas le cas. Mino était toujours assis mais avait laissé son masque de grand patron, là, sur son bureau. Il regarda son fils, comme un père était sensé le regarder. Un léger sourire recourba ses lèvres et Jimin crut un instant que ça pourrait être un sourire sadique, mais non. Rien de tout cela.

- Je sais tout Jimin. Ce dernier se crispa.

- Quoi ?

- Je sais que tu n'as pas l'intention de tuer Jungkook et que tu es véritablement amoureux de lui. Mais tu ne dois pas.

- Je ne...

- Ta mère est en bas.

Là, ce fut de la surprise qui figea entièrement le corps du cendré.

Sa mère était en bas ?

Il ne l'avait pas vu depuis des mois à cause de son père. Il avait bien trop peur qu'il le sache si jamais il allait lui rendre visite, alors il n'avait rien tenté.

- Pourquoi ? ne put s'empêcher de demander Jimin.

- Disons que Chloé commence sincèrement à m'énerver pour te voir.

Jimin fit quelques pas en arrière et se retourna, la main sur la poignée, quand il se fut arrêter.

- Je sais que tu aimes ce garçon, mon enfant, mais il représente une menace, pour moi ainsi que pour toi.

- Tu ne le connais pas. Son père émit un rire presque diabolique.

- Toi non plus. Crois-moi Jimin, ce Jungkook cache des choses beaucoup plus sombres que tu ne pourrais l'imaginer.

- Peu importe ce qui sors de ta bouche, je ne le croirais pas.

Puis il ouvrit la porte et la claqua fortement, tombant nez à nez avec Namjoon.

Ce dernier tenait son ordinateur dans une main et son téléphone dans l'autre. Il regarda le blond avec insistance.

- Ils ont terminés.

Ce fut les seuls mots qu'il prononça, certain que son ami avait comprit de quoi il parlait. Ce dernier lui fit un hochement de tête et le dépassa assez rapidement, lui faisant un signe de la main.

Il était si pressé, il voulait tant voir sa mère. Elle lui manquait, et ne pas la voir durant un si long moment, l'avait tué à petit feu.

Elle était au courant pour LK, elle l'avait apprise bien trop tard, à ce moment-là elle était déjà enceinte de Jimin et ne pouvait donc rien faire. Même si elle a tout fait pour ne pas que son fils suive le même chemin que son père et son grand-père, elle n'a pas pu l'empêcher.

Jimin avait été endoctriné depuis son plus jeune âge par la folie des hommes de sa famille. Et sa mère, impuissante, n'avait été que la spectatrice de la destruction imminente de la vie de son fils.

Cette haine ne lui appartenait pas, cette vengeance non plus.

Elle n'était que la maîtresse de son propriétaire : Park Hu-Jun, le créateur de LK.

C'était lui à qui sa vengeance lui avait perdre la tête. Il n'avait pas put vivre avec une si grande injustice, qu'il avait décidé de faire payer le gouvernement. Et ça avait bien fonctionné, jusqu'à aujourd'hui.

Le premier janvier deux mille soixante et onze, fut la fin de l'homme aimant qu'il était. A partir de ce jour, plus jamais sa vie ne serra comme avant.

La justice l'avait brisé, alors il avait décidé de la briser retour.

Et c'est ainsi que sa frénésie meurtrière commença : par un procès, par une défaite, par une exécution.

Et c'est ainsi que LK vu le jour.

LK. Des initiales bien précises, comme toute cette organisation.

Douze. Un chiffre important.

Dix-huit heures. Une heure monstrueuse mais nécessaire, rappelant la douleur de ces quelques chiffres.

Tout dans l'organisation de LK, lui rappelait la douleur ressentit. Il ne voulait pas oublier, il voulait s'en rappeler jusqu'à son dernier souffle.

Alors à présent, alors qu'il était extrêmement âgé, il s'en souvenait toujours.

Il se souviendrait toujours la raison qui la poussé à commettre ces meurtres et à entraîner son fils là-dedans.

Tant de personnes avaient perdu la vie, tant de personnes souffraient. Mais la douleur sue lui ressentait, il avait l'impression qu'elle était supérieur à toutes les autres, que personnes ne pourraient comprendre ce que lui ressentait.

On lui avait tout prit, alors il en avait fait de même.

Et jusqu'à aujourd'hui, sa vengeance n'avait aucune faille. Du moins, c'était ce qu'il croyait.

Malheureusement pour lui, son petit-fils Jimin, n'était que très peu touché par la douleur qu'il ressentait. Alors il s'était égaré du chemin à suivre, pour totalement en choisir un autre : celui de la Paix.

Et en avançant lentement dans le hall, il sut que c'était le chemin qu'il devait prendre.

Il prit avec force sa mère dans ses bras en sanglotant légèrement. Cette dernière commença à pleurer, ne lui facilitant pas la tâche.

Elle le serrait également fortement mais finit par se détacher doucement de son enfant, posant ses mains sur ses douces joues.

- Mon bébé, mon petit ange...

- Maman...

- Comment vas-tu ?

- Je vais bien, je vais mieux.

- Ne me mens pas, pas à moi, tu sais que je le sens quand tu mens. Déclara-t-elle d'une douce voix en caressant les cheveux de son fils.

Jimin lui prit la main et l'emmena loin du bâtiment. Il prit sa voiture et conduisit dans le silence le plus total.

Enfin arrivé à destination, il descendit et fit rapidement le tour de la voiture pour ouvrir la porte à sa mère. Cette dernière sourit de la politesse toujours excessive de son fils avec elle, mais ne lui dit rien.

Elle se laissa traîner dans un bâtiment très luxueux, jusqu'à l'ascenseur.

- Où est-ce qu'on est mon chéri ?

- Chez moi maman.

Le bip de l'ascenseur retentit, les forçant à sortir et à se diriger d'un pas pressé vers la porte de l'appartement.

Il ouvrit la porte, priant pour que l'appartement soit vide. Mais vu qu'il n'entendait aucun bruit, il fit un signe à sa mère d'entrer.

- Si c'est chez toi, pourquoi tu vérifies qu'il n'y a personne ? demanda-t-elle curieusement.

- Je ne vis pas seul et disons que je me suis disputé avec la personne qui vit ici.

- C'est un homme ? s'empressa-t-elle de questionner.

- Oui. Répondit-il en rougissant.

Elle fronça les sourcils et leva le menton de son fils, de deux de ses doigts. Elle ancra son regard dans le sien, d'un air tout à coup très sérieux.

- Est-ce que c'est Yoongi ? Jimin secoua rapidement la tête. 

- Non maman, avec Yoongi c'est terminé.

- Tant mieux. Souffla-t-elle. Il ne te méritait pas.

Jimin haussa les épaules avant de retirer son manteau et de demander à sa mère d'en faire autant.

Pendant ce temps, elle regardait tout autour d'elle avec un regard curieux et intéressé.

- Est-ce que c'est toi qui as choisi la décoration ? le cendré se retourna vers sa mère.

- On l'a fait à deux. Sourit-il.

- C'est la première fois que je te vois sourire comme ça. Ce n'est pas qu'un simple homme, n'est-ce pas ? Tu tiens à lui ?

- Si tu savais. Souffla-t-il. C'est l'homme de ma vie, mais j'ai tout fait foirer.

- Qu'est-ce que tu as fait ?

- Il est au courant de qui je suis réellement et lui, c'est un agent de l'O.I.P.

Sa mère ouvra sa bouche mais la referma aussi tôt. Elle s'approcha de son enfant et le prit dans ses bras fortement, lui caressant le dos de manière maternelle.

- Je suis désolée mon poussin. Mais il est au courant que tu n'as pas eu le choix ? Il sait de quoi est capable ton père, et même ton grand-père ?

- Pas vraiment, je n'ai pas eu le temps de m'expliquer.

- Alors fais-le.

- Ça ne changera rien tu sais. J'ai fait tellement de mal. Je ne me le pardonnerais jamais, alors comment lui, le pourrait-il ?

Chloé regarda partout autour d'elle. Ses yeux s'arrêtaient sur les photographies dans les cadres qui étaient accrochés un peu partout.

Un en particulier attira son attention. C'était une photographie de photomaton et dessus il y avait plusieurs clichés de son fils et de ce jeune homme. La première photo était un peu timide, ils souriaient juste, la deuxième était un peu plus décontracté puisque Jimin avait posé sa tête sur l'épaule du noiraud. La troisième était surement la plus belle, ils s'embrassaient avec toute la passion qu'ils semblaient ressentir. Et enfin sur la dernière, on les voyaient tout sourire, les joues rougis par leur précédent baiser.

Ils étaient amoureux, c'est la seule chose que la mère de Jimin remarqua.

- Il te rend heureux ?

- Tellement. Je l'aime tellement maman, j'aime être avec lui. C'est une personne formidable, si tu savais. Si on s'était rencontré dans d'autres circonstances, je te l'aurais présenté et je suis sûr que tu l'aurais adoré, tant il prend si bien soin de moi.

- J'en suis certaine. Elle embrassa son front. Mais rien n'est perdu mon chéri, si tu l'aimes, peu importe les obstacles et les épreuves, rien n'est insurmontable.

Il se détacha de sa mère avant de s'asseoir sur le canapé du salon et de basculer la tête en arrière, ayant vu sur la fenêtre en demi-lune.

- Tu sais, cet homme est sans aucun doute la personne la plus forte que je n'ai jamais rencontré. Il a un passé lui aussi, un passé triste et pourtant il prend tellement bien soin des autres, il les fait passer avant son propre bonheur. Cet homme, c'est un Ange et malheureusement moi dans cette histoire, je suis un Démon.

Sa mère prit place à ses côtés.

- Qui a dit que le Bien devait exister sans le Mal. On a besoin de ces deux combinaisons pour que le monde tourne rond. Les hommes sont comme ça trésor, ils s'aiment puis se font la guerre, c'est dans leur nature. Mais toi, tu es un Ange que l'on a forcé à enfiler le costume de Démon. Tu es quelqu'un de bien Jimin, je le sais puisque je suis ta mère. C'est ton père le monstre, c'est ton père qui t'a conditionné dès ton plus jeune âge.

- Mais ça n'excuse pas le fait que j'ai tué des gens. Maman, est-ce que tu te rends compte de ce que j'ai fait ? J'ai tué...

Elle se redressa légèrement et regarda son fils dans les yeux, avant de porter une main à sa douce chevelure blonde.

- Est-ce que tu regrettes ce que tu as fait ? demanda-t-elle sérieusement.

- Oui, tellement.

- Alors tu te puni déjà bien assez. Tu sais, si j'avais eu le courage je serais parti avec toi, quittant ton père, mais j'avais si peur qu'il te fasse du mal, alors j'ai été lâche et je l'ai laissé t'apprendre toutes ces monstrueuses choses.

- Ce n'est pas de ta faute.

- Si, j'aurais du voir que derrières ses sourires, cet homme n'était que l'interprétation du mal.

- C'est à cause de papa que tu as abandonné la galerie d'art et l'a confié à Rey ?

- En partie. Je n'arrivais plus vraiment à peindre. Je n'arrivais plus à voir la beauté dans cette vie si sombre, alors j'ai renoncé à ma place de directrice et on m'a très bien succédé.

Jimin s'approcha de sa mère pour la serrer dans ses bras. Ses pensées sombres refaisaient surface et il la serra de plus en plus fort, commençant à trembler.

- Tu sais maman, tout ça sera bientôt terminé, crois-moi.

- Comment ça ?

- Je ne peux pas te le dire pour le moment, mais bientôt LK coulera et son patron avec.

- Et toi ?

- Moi je partirais, tout simplement.

- Tu vas quitter la ville ? le cendré sourit.

- En quelque sorte.

Sa mère le repoussa brusquement, comprenant doucement ses paroles.

- Jimin.

- Tu sais, j'ai presque l'impression que l'homme que j'aime pourrait me donner une seconde chance, mais je ne la mérite pas. Je ne mérite pas son amour, tout ce que je mérite c'est de disparaître et de vous laisser faire vos vies, sans moi.

- Ne dis pas ça. Tu as ta place dans ce monde et tu es ce que j'ai de plus cher ici bas. Je refuse que la folie de ton père te détruise jusqu'à cette solution là.

- C'est trop tard. Je vais aider l'O.I.P. et puis enfin tout sera terminé.

- Cet homme.

- Jungkook ?

- Jungkook, tu crois qu'en te perdant il ne sera pas triste ?

- Au contraire, il sera enfin heureux sans moi. Il pourra vivre et il aura tenu la promesse de son père. Je l'aime tellement, que je reconnais que je lui fais plus de mal que de bien.

- Si je regarde ces photos, moi je vois le contraire, tu le rends heureux, ne gâche pas tout.

- Je le fais pour Jungkook, seulement pour lui.

Du bruit ce fit entendre et Jimin se retourna en fronçant les sourcils. Il se figea en voyant les personnes qui venaient de sortir de la cuisine, et il baissa la tête en se triturant les doigts.

- Je ne t'ai jamais demandé de mourir pour moi Jimin, jamais.

Les cinq agents de l'O.I.P. s'approchaient du canapé doucement. Jungkook ne quitta pas une seule fois le regard de Jimin, qui lui, semblait fuyant.

La mère du cendré se leva et s'avança du noiraud avant de lui tendre sa main.

- Park Chloé, je suis la mère de Jimin.

Jungkook regarda longtemps cette main avant de la serrer doucement.

- Jeon Jungkook, le petit-ami de votre fils.


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Bonjour ! J'espère que vous allez bien. 

Je voulais seulement dire que le rythme de publication va changer, je ne posterais plus trois chapitres mais seulement deux par semaines : le mercredi et le dimanche.

Voilà, à dimanche et merci beaucoup !

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