Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 65

Hoseok boutonnait la chemise de Jungkook en le regardant droit dans les yeux. Il venait de lui poser un micro, vérifiant qu'il fonctionnait correctement.

Il avait peur, tellement peur de perdre son meilleur ami après sa petite-amie, mais il ne lui répéta pas une fois de plus, conscient que Jungkook ne changera pas d'avis pour autant.

Il voulait coincer ces criminels et maintenant que son partenaire y pensait, il aurait peut-être du se demander pourquoi la haine de son ami était aussi grande envers LK. Il savait mais ne pouvait pas s'empêcher de se dire qu'il y avait quelque chose en plus.

Des mains se posèrent sur les siennes tremblantes. Sans le vouloir il laissa couler une larme fugace qu'il se dépêcha de chasser avant de se retourner. Mais son coéquipier semblait en avoir décidé autrement puisqu'il l'attrapa avec douceur pour le tourner vers lui.

Il attrapa en coupe son visage avant de déposer un tendre baiser sur son front.

- Je reviendrais, je te le promets.

- Ne fais pas de promesses que tu ne peux pas tenir. Tu ne sais pas ce qui t'attends une fois à l'intérieur de ce putain d'appartement. Jungkook souffla.

- J'ai un micro.

- Et s'il te fouilles et te demande de l'enlever ? Qu'est-ce que tu vas faire ?

- J'improviserais. Mais si jamais je ne suis pas revenu une demi-heure plus tard, vous intervenez.

Il regarda ses collègues qui hochèrent doucement la tête.

Il était presque l'heure de rendez-vous et l'angoisse semblait gagner du terrain chez les agents. Ils n'étaient plus sûr de rien et avaient peur pour la sécurité de leur collègue et ami.

C'était peut-être un piège.

Peut-être que Jungkook se ferait tuer à la seconde où il poserait un pied dans cet immeuble. Ils ne le savaient pas et c'était ça le plus effrayant. Ne pas savoir.

Jungkook se passait une main dans les cheveux en mettant sa veste par-dessus sa chemise, puis son manteau. Il vérifiait une dernière fois que son micro ne se voyait pas puis il prit son arme de service et la rangea dans son étui attaché à sa ceinture.

Il regarda un par un ses collègues avant de sortir le premier de la pièce sans un mot.

Ils avaient un plan de secours au cas où rien ne se passerait comme prévu. Mais le noiraud avait de l'espoir concernant cette rencontre. Il pensait sincèrement qu'il apprendrait quelque chose d'important, du moins il l'espérait.

Il sortit seul du parking, en ayant préalablement demandé aux autres de prendre la sortie d'urgence du bâtiment au cas où c'était un piège et que LK vérifierait que Jungkook était bel et bien seul.

C'était des tunnels qui longeaient la ville et il y avait plusieurs débouchés. Ils arriveraient à peine quelques minutes après leur collègue, alors ils n'étaient pas inquiets.

Sur tout le trajet, Jungkook était mitigé, il n'était ni rassuré ni serein, mais plutôt un mélange des deux. Il appréhendait cette rencontre mais en même temps avait hâte. 

Arrivé dans les quartiers isolés de Manhattan, il se gara à une place juste devant le bâtiment indiqué sur la lettre. Il prit une grande inspiration avant de sortir de la voiture et d'avancer d'un pas rapide, tout en regardant autour de lui, vers les grandes portes.

Il entra et constata directement que l'intérieur ne payait pas de mine. Tout semblait délabré, voir abandonné. Et Jungkook ferma les yeux quelques instants.

Il n'y avait personne ici, c'était certain.

Il sortit son arme qu'il pointa devant lui en commençant à avancer pour se rendre aux escaliers. Il devait arriver devant l'appartement deux-cent trois et vu qu'il n'y avait pas d'ascenseur, il allait devoir y aller en empruntant les escaliers.

Il les monta et arrivé devant la porte il remarqua que cette dernière était entrouverte. Il la poussa doucement, toujours en pointant son arme devant lui. Il fut soulagé de ne pas entendre la porte grincer et pénétra les lieux, mais très vite il fut arrêté.

A peine avait-il passé la porte qu'une arme derrière lui s'était collé contre sa tempe.

Il ferma les yeux, se trouvant ridicule et si peu professionnel de ne pas avoir vérifié derrière la porte pour voir s'il y avait quelqu'un.

- Lâche ton arme.

C'était à nouveau une voix modifiée. Il savait que s'il tentait quoi que ce soit, l'autre aurait largement l'avantage, alors il baissa son arme et la balança dans un coin de la porte.

- Avance.

Il s'exécuta et avança, sentant l'arme se déplacer jusqu'à arriver dans le creux de son dos.

Il ne pipa mot et marcha doucement jusqu'à arriver dans ce qui ressemblait à un salon. Il n'y avait pratiquement rien ici et les rideaux étaient tous tirés, seules quelques lumières étaient allumées. Mais pas suffisamment pour parfaitement bien voir.

- Ne bouge pas.

Il s'arrêta.

- Tu vas retirer le micro que tu portes, et avant de me faire toute une tirade en me disant que tu n'en a pas, je te conseille de l'enlever et de le détruire, immédiatement.

- J'ai effectivement un micro. Ne cacha pas l'agent.

- Alors enlève-le.

Jungkook déboutonna sa chemise et retira son micro en soupirant. Il le laissa tomber par terre et l'écrasa de son pied fermement. Puis il mit les bras le long de son corps, attendant les prochaines instructions.

Un petit rire résonna avant que l'arme ne se pose avec plus de force sur son dos.

- L'autre également. Jungkook fronça les sourcils.

- Je n'en ai pas d'autre.

- Je connais les procédures de l'O.I.P., vous mettez toujours deux micros. Alors maintenant enlève-le.

Jungkook soupira bruyamment mais s'exécuta. Là, il retira entièrement sa chemise, la faisant tomber au sol dans un bruit de froissement. Son dos était entièrement découvert et à la vu du criminel derrière lui.

- Je ne peux pas l'enlever seul, alors vas-y, fais-le.

Il y eut un moment de latence avant que des mains couvertes de gants ne viennent effleurer sa peau pour enlever le petit gadget électronique. Il le retira doucement et le jeta à terre avant d'à son tour, le détruire, laissant le noiraud remettre sa chemise.

Il recula d'un pas et pointa de nouveau son arme sur son otage :

- Tu vas t'asseoir sur la chaise devant toi. Si tu te retournes je te tire dessus, c'est aussi simple que ça.

Jungkook ne bougea pas et bougeait ses yeux de gauche à droite lentement, comme pour essayer de voir derrière lui, puis il s'avança et prit place sur la chaise sans un mot. Il entendit du bruit derrière lui mais ne s'en formalisait pas. Il ne pensait pas que l'homme allait le tuer, non, il pensait qu'il allait lui parler.

Un raclement au sol le fit se figer. Il essayait de faire le moins de bruit possible pour essayer de savoir ce que l'homme faisait. De ce qu'il pouvait entendre il venait de fermer la porte et de tirer un objet assez lourd sur le sol, surement pour la bloquer.

Jungkook était donc seul avec un membre de LK. Totalement seul.

Il souffla, et des pas venaient dans sa direction, puis ils se stoppèrent d'un seul coup. Mais cette fois, l'agent avait envie de parler.

- Si je suis ici c'est bien pour quelque chose, n'est-ce pas ? il entendit un soufflement.

- Oui.

- Donnes-moi la raison dans ce cas.

Aucune réponse.

- Tu es celui avec qui j'ai parlé sur l'île ?

Toujours aucune réponse, ce qui énerva doucement le noiraud.

- Est-ce que ton patron sait ce que tu as fait ?

- Non. Jungkook hocha la tête pour lui-même.

- Et tes collègues ?

- Non plus.

- Pourquoi tu fais ça ?

- Pourquoi es-tu venu ?

L'agent se mit à sourire.

- Tu pensais que je ne viendrais pas ?

- Je n'en savais rien. Qui serait venu après ce qu'il s'est passé sur l'île ?

- Tu as raison. Mais vu que vous avez fait des recherches sur nous, tu dois bien savoir que je suis têtu et déterminé.

- En effet.

Jungkook croisa ses jambes ainsi que ses bras.

- Pourquoi tu fais tout ça ?

- Je suis épuisé, je n'en peux plus.

- Alors pourquoi tu ne te rends pas à l'O.I.P. pour dénoncer ton père et tes collègues ? Je t'ai dit que je pouvais t'assurer une sécurité, une immunité pour ne pas que tu te fasses exécuter ou bien même emprisonner.

- Pas mes collègues, je te l'ai déjà dit. Répondit l'homme.

L'agent tapa ses mains sur ses cuisses violemment.

- On tourne autour du pot. Si tu ne veux pas dénoncer tes collègues alors pourquoi je suis ici aujourd'hui, qu'est-ce que tu attends de moi, concrètement ?

- Que tu comprennes. Jungkook fronça les sourcils.

- Que je comprenne quoi ? Tu es si énigmatique, je ne cherche qu'à comprendre, alors donnes-moi quelque chose, n'importe quoi pour que je puisse réfléchir.

- Tout est devant toi depuis le début.

Jungkook analysait ses paroles rapidement, puis la conversation qu'ils avaient eue sur l'île, lui revint subitement en mémoire. Il se mordait le pouce tout en essayant de formuler une phrase parfaite que l'autre homme ne pourra pas éluder.

- La dernière fois tu as dit que ton patron, donc ton père était proche de nous. Est-ce que tu parlais de mon équipe ou bien de l'O.I.P. ? demanda-t-il nerveusement.

- Il est là, il a toujours été là même si vous ne le voyiez pas au début.

- Je sais que ce n'est pas Aaron Jewelz malgré le fait que vous avez essayé de le faire accuser.

- En effet, et pourtant ton patron est également responsable.

- Je ne comprends pas.

Le noiraud voulu se lever par pur automatisme mais l'arme sur son crâne l'en dissuada fortement.

Il essayait de réfléchir rapidement à tout ce que venait de dire l'homme. Il essayait de faire le lien entre son propre patron et celui de LK, mais rien n'y faisait.

Alors il classa dans sa tête toutes les informations qu'il avait fait lors du profil du patron de l'organisation criminelle.

C'était un homme, surement un PDG d'une grosse entreprise avec un chiffre d'affaire annuel dépassant ou effleurant les milliards. Il avait également un enfant à qui il avait tout appris comme son père avait surement du le faire auparavant. Donc il avait baigné dans une enfance très peu seine et remplie de meurtres.

Il avait été entraîné pour répéter les actes de son père, jusqu'à arriver à une condition parfaite.

Puis, si on ajoutait le fait qu'il avait une corrélation très forte avec Aaron Jewelz, patron de l'Organisation Privée et Indépendante, ça faisait de lui quelqu'un d'important pour Aaron, quelqu'un de proche.

Ils devaient donc forcément se connaître. Et potentiellement, Aaron aurait pu parler des activités de l'O.I.P. de manière totalement innocente, sans se douter qu'il en parlait avec l'ennemi public numéro un.

Jungkook écarquilla subitement les yeux.

Il y avait bien quelqu'un qui entrait dans toutes les cases, quelqu'un d'assez influent.

Un PDG d'une multinationale dans l'armement, approvisionnant en matériel en tout genre l'O.I.P., avec un chiffre d'affaire avoisinant les quatre-vingt dix milliards de dollars par trimestre, ayant un enfant d'une vingtaine d'années, proche d'Aaron Jewelz depuis des années.

Une personne entrait dans toutes cases.

Une personne que Jungkook n'avait jamais suspectée ou plutôt qu'il ne voulait pas suspecter car cela aurait engendré la perte de son bonheur et le dépassement de son malheur.

Finalement il avait raison, l'un ne va pas sans l'autre. Son bonheur ne dur jamais, vite rattrapé par un malheur présent depuis son enfance.

Il ferma les yeux, refusant de les rouvrir. Il avait voulu être aveugle car ça l'arrangeait fortement et voilà où il en était aujourd'hui.

Il avait mal, extrêmement mal.

Au fond de lui, il sentait que sa souffrance n'avait jamais été aussi forte. Tout ce qu'il croyait aimer s'effondrait juste devant lui. Et il était à la fois le spectateur et l'acteur de la destruction de son bonheur.

Tout était devant lui depuis le début, il l'avait sentit, son subconscient avait tenté de le prévenir à de nombreuses reprises mais il avait préféré l'ignorer, se prouvant que ça ne pouvait pas être possible, qu'à aucun moment il avait pu avoir aussi faux sur toute la ligne.

Il respirait un peu plus vite et tenta de rejeter un sanglot qui voulait sortir de sa gorge, mais il mourut à la barrière de ses lèvres, ravalé par la haine, l'incompréhension et le dégoût.

Sa confiance, il en riait à présent. Elle avait été arrachée de ses mains, cajolée faussement pour au final se faire écraser de la pire des manières.

Jungkook ouvra sa bouche, mais aucun son n'en sortait, complètement absorbé par le choc de la nouvelle ou plutôt de la vérité. Celle qu'il avait volontairement dissimulé derrière un faux sentiment de bonheur.

Il se racla doucement la gorge et finit par prononcer d'une voix tremblante, presque mourante :

- C'est toi, pas vrai ?

Mais aucune réponse ne lui fut apportée.

Alors il se leva brusquement et se retourna, les yeux larmoyants et les sourcils froncés.

- C'est toi. C'est toi depuis le début.

L'homme ne répondit pas, les bras ballants de chaque côté de son corps. Il était muet, et pour cause, il avait attendu ce moment, celui où Jungkook découvrirait la vérité. Il n'avait jamais eu le courage de lui avouer, alors il avait prit une ultime décision : le lui faire comprendre.

La culpabilité était devenue bien trop forte pour lui, il n'en pouvait plus. Il n'en pouvait plus de voir le sourire rayonnant de l'homme qu'il aimait alors qu'il lui cachait la chose la plus importante et terrifiante de sa vie.

Son masque venait de tomber, le monstre était enfin révélé au grand jour.

Enfin le Mal n'était plus invisible, mais avait un visage. Un visage qui ne plaisait pas à l'agent.

Il s'approcha de lui avec cette aura colérique et pesante, avant de se poster juste devant lui. Il déposa sa main sur la joue de l'homme et un frisson parcourut son corps. Ce même putain de frisson qu'il aimait tant d'habitude, mais qu'aujourd'hui, il semblait détester.

Il fit parcourir ses doigts le long du visage de son vis-à-vis avant d'arriver à une petite fermeture derrière sa nuque. Il tira dessus doucement, comme s'il avait peur, et c'était le cas. Il était terrifié même si maintenant il savait ce qui se cachait derrière cette combinaison.

Car si c'était bien le visage qu'il voyait tous les jours en se levant et en se couchant, il savait que ça voudrait dire qu'il n'était pas le seul à lui avoir mentit. D'autres personnes à qui il avait accordé sa confiance étaient des imposteurs.

Le tissu glissa doucement, révélant peu à peu la peau lactescente du criminel, ses lèvres pulpeuses et roses, son petit nez, ses yeux verts et enfin ses cheveux blonds.

Et Jungkook ne put retenir une larme de couler de son œil gauche.

La douleur le déchirait de l'intérieur, l'étouffait presque. Ça faisait si mal, cette souffrance ne semblait pas avoir de limite, tant elle continuait de grandir dans sa cage thoracique.

Alors il posa son regard sur les traits familiers qu'il avait à présent devant lui. Ces traits qu'il aimait plus que tout, ces traits qu'il avait vu ce matin même avant de partir travailler. Ces yeux qui lui disaient qu'il était aimé de la plus belle des manières. Ce nez qui frôlait s'en arrêt le sien pour le taquiner, cette bouche qui cajolait chaque parties de son corps amoureusement.

Et cet homme, au complet, qui avait capturé son cœur dans le seul but de le briser plus tard.

Et dans un murmure, alors qu'il avait toujours sa main sur la peau douce de sa joue, Jungkook prononça un prénom, celui de l'amour de sa vie, mais également, celui de son ennemi de toujours :

- Jimin.


********

Et voilà ! Jungkook est enfin au courant pour Jimin, même si au fond de lui, il l'avait toujours su.

Comment pensez-vous qu'il va réagir ?

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro