Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 57

La douleur, la froideur, l'incompréhension.

Mais surtout la douleur.

Tous ses membres étaient tiraillés et le faisait souffrir. Son cœur battait si vite qu'il avait l'impression de l'entendre tout autour de lui.

Oui, c'était ça. Il entendait les bips irréguliers l'envelopper entièrement. Ils faisaient de plus en plus de bruits brisant ses tympans, brisant son être sans qu'il n'en comprenne la raison.

Ces petits sons stridents s'enlaçaient dans une harmonie monstrueuse, cherchant à se toucher de plus en plus, de plus en plus vite.

Pour finalement ne former qu'un seul et même chant ininterrompu. 

Celui de la mort.

Et étrangement, il avait envie de l'accueillir, de se réfugier dans ses bras pour l'éternité. Il sentait qu'il s'était abandonné déjà à moitié à elle, mais pour une raison inconnue, il ne s'en rappelait pas.

Le seul sentiment clair dans sa tête était la tristesse, celui qui nous dévore de l'intérieur, créant un trou béant, nous condamnant à vivre jusqu'à la fin avec cette douleur. Et il n'avait pas envie de ressentir ça.

Et pourtant on l'y obligeait.

Un poids sur sa poitrine.

On le ramenait de force, sans son accord.

Un poids sur sa poitrine.

On le faisait ressentir sa douleur.

Un poids sur sa poitrine.

Et le chant fut de nouveau saccadé.

Et il ouvrit les yeux, doucement, presque avec peur et angoisse. Mais il les ouvrit tout de même, éblouit par une lumière et cette drôle de forme. Mais ce n'était pas celle qui le réveillait chaque matin. Non, cette forme n'avait pas les cheveux blonds mais noirs.

Ce n'était aucun des deux petits anges qu'il aimait.

Et la lumière n'était pas celle du jour qui se levait. Elle était artificielle, fausse et bien trop lumineuse pour ses yeux humides. 

Des sons graves emplissaient tout son univers. Mais ce n'était pas cette voix infantile qu'il aimait tant, ni cette voix mélodieuse qui lui susurrait des mots doux chaque matin et chaque soir.

Il y avait plusieurs personnes et il prit peu à peu conscience du lieu où il se trouvait.

Une pièce entièrement blanche, des fils branchés à son corps, les bips à présent réguliers.

Il se trouvait à l'hôpital.

Il sentait des mains partout sur lui. Combien de personnes étaient-ils ? Une dizaine ? Une vingtaine ? Plus ?

Tout lui paressait si décalé et flou, comme s'il n'appartenait pas à ce monde ou qu'il venait à peine de le découvrir.

Pourquoi se sentait-il si mal ? Pourquoi son cœur semblait se déchirer ?

Puis des voix, des mots, des phrases. Ses oreilles bourdonnaient mais semblaient se calmer doucement, comprenant peu à peu les mots qu'ils sortaient de la bouche d'une seule et même personne.

Il n'y avait qu'une seule voix, pas des dizaines.

Enfin ses yeux commençaient à s'adapter à ce trop plein de couleur et de lumière. Il y avait trois personnes mais une seule ne parlait. Il clignait des yeux comme si ce simple mouvement pouvait le faire mieux entendre.

Une main se posa sur sa poitrine et une autre sur son front. C'était froid.

Froid ?

Pourquoi une seule sensation lui donnait envie de pleurer ?

La personne parlait toujours de manière si incohérente, ou bien c'était lui qui ne comprenait pas ? Mais peu à peu, certains mots furent plus clairs, plus distinct.

Il essaya de lever son bras mais la douleur le prit d'un seul coup, le faisant gémir et pourtant c'était bien moins douloureux que la sensation de son cœur comprimé.

Il voyait et entendait un peu mieux. Un homme lui injectait quelque chose par intraveineuse et il sentit ce liquide qui glissait dans son corps, le brûlant par moment. Puis la porte s'ouvrit sur une femme en pleure et au visage cerné.

Elle lui disait quelque chose, il semblait la connaître.

Et quand elle s'approcha malgré l'interdiction des personnes présentes, il la reconnu.

Sa mère.

Elle avait posé ses deux mains sur ses joues et pleurait, elle pleurait tellement. Alors il mima cette action et pleura à son tour, déversant des centaines de larmes.

Puis sa mère ouvrit la bouche pour parler :

- Mon bébé ! Mon trésor ! Oh Seigneur, merci, merci de l'avoir protégé. Comment tu te sens mon cœur ? Tu as besoin de quelque chose ? Tu veux peut-être...

Mais elle se fit couper.

- Madame, il a besoin de repos. Vous pourrez le voir plus tard.

- Je suis sa mère, j'ai le droit de le voir.

- Il est épuisé, il a besoin de calme.

Elle fronçait les sourcils puis finit par abdiquer en se levant, embrassant le front de son enfant et quittant la pièce, le laissant seul avec sa douleur.

Ce qui semblait être un médecin s'approchait de lui doucement :

- Monsieur Jung, je suis le docteur Parker. Votre corps a du supporter une grande charge de stresse et d'angoisse, c'est pour cela que vous vous sentez aussi faible, mais également à cause des médicaments que nous vous avons donné. Vous avez fait une hémorragie cérébrale et un arrêt cardiaque mais tout va bien à présent, vos constantes sont normales.

Il prit un dossier posé sur une table à son chevet et le regardait brièvement avant de le refermer.

- Vous réagissez bien aux antalgiques donc il n'y a pas de soucis à se faire. Vos autres blessures son superficielles. Vous n'aurez aucune séquelle.

Hoseok leva légèrement la main et pointa la porte du doigt en toussant. Le médecin comprit instantanément et souffla discrètement en regardant son patient.

- Vos collègues se trouvent dans d'autres chambres. Ils n'ont rien de grave mise à part quelques blessures superficielles tout comme vous. Monsieur Jeon est déjà sur pied devant votre chambre et attend de pouvoir entrer.

Le noiraud hocha la tête signe qu'il voulait laisser entrer son meilleur ami. Le médecin s'approcha de la porte pour l'ouvrir et faire entrer le brun. Ce dernier se précipita sur son partenaire avant de s'asseoir à ses côtés et lui prendre la main.

- Hoseok, comment tu te sens ? Les médecins ont dit que tu avais fait un arrêt cardiaque, est-ce que ça va ? il serra la main de Jungkook avant de la retirer et de l'amener à sa joue qu'il caressa doucement.

- Jungkook...

- Tout va bien Hoseok, tout va bien, je suis là, je reste ici.

Il voyait bien que son ami ne le regardait pas dans les yeux, qu'il évitait son regard pour être exacte. Alors Hoseok pinça doucement sa joue en fronçant les sourcils.

- Qu'est-ce qui...se passe ? articula-t-il avec difficulté.

- Hoseok...

- Parle-moi.

Jungkook se redressait en regardant le médecin qui lui fit un non de la tête. Clairement il ne pouvait rien dire sans lui provoquer un autre arrêt cardiaque. Il devait attendre qu'il soit un peu moins fragile pour aborder ce sujet. 

- Tu vas te rétablir et ensuite on parlera, moi je ne bouge pas d'ici. Hoseok jeta un coup d'œil à l'horloge avant d'hausser les sourcils.

- Six heures ?

- Je t'expliquerais tout plus tard.

- Jungkook. Ce dernier pinçait ses lèvres.

- Oui ?

- Où est Vanille ?

Son coéquipier embrassa son front tendrement avant de lui faire un petit sourire triste.

- Reposes-toi d'abord Hoseok.

Et il acquiesça, fermant déjà les yeux, emporté par la fatigue et la douleur.

Jungkook quitta la chambre avec le médecin. Ils marchaient côtes à côtes dans un silence amère, presque religieux, jusqu'à ce que l'agent se retourne et attrape le bras du docteur doucement.

- Quand sera-t-il rétablit ?

- D'ici quelques jours il ira mieux. Ce qui m'inquiète ce sont les séquelles psychologiques dont semble également souffrir monsieur Kim.

Jungkook se mordait la lèvre inférieure fermement. Il avait pu voir Seokjin avant Hoseok puisque ce dernier était déjà réveillé. Mais quand il était entré dans sa chambre, il avait eu l'impression de ne voir qu'un corps sans vie, une coquille vide.

Seokjin avait laissé quelque chose d'important sur cette île. Et Jungkook savait que ce serait pareil pour Hoseok.

Ce qu'ils avaient vécu sur cette île allaient tous les hanter pour le restant de leur vie.

- Vous pensez qu'un suivit psychologique sera nécessaire pour eux ?

- Pour vous aussi monsieur Jeon. Le noiraud baissa la tête.

- Nous avons un psychologue au travail, il nous écoute et nous aide à avancer. Est-ce que nous devrions en changer ?

- Je pense que le changement n'est pas une bonne chose. Si vous arrivez à vous sentir à l'aise avec lui alors continuer à le voir. Vous allez vivre des mois difficiles.

Jungkook acquiesça avant de voir ses collègues non loin. Il remercia le médecin et s'avança vers eux.

Kris tenait Rose dans ses bras qui sanglotait encore. Les larmes avaient détruit son maquillage, mais sa beauté en était encore plus époustouflante. Kris avait les yeux rouges mais semblait ne pas vouloir craquer devant sa partenaire.

En approchant, Jungkook le regarda en hochant la tête. Il prit la jeune femme dans ses bras et accueillit à bras ouvert ses larmes et gémissements de douleurs.

Elle s'accrocha désespérément à lui, déchirant presque son t-shirt. Il la serra fermement dans ses bras, essayant d'étouffer ses sanglots déchirants.

Ils avaient tous perdu une part d'eux sur cette île.

Jungkook lui caressa la tête et l'embrassa à de multiples reprises. Et peu à peu, elle se calma, cessant de pleurer, de sangloter et il comprit qu'elle venait de s'endormir, là, debout et dans ses bras.

Il la porta donc et la posa sur un des sièges aux côtés de Kris qui se tenait la tête en pleurant en silence.

Le noiraud se pinça les lèvres pour ne pas craquer également, il fallait que l'un d'eux reste fort et soutienne les autres. Ensuite, quand eux iront bien, il pourra craquer et s'appuyer sur eux. Mais pour le moment, le déni semblait être son meilleur ami.

Des pas précipités se firent entendre mais il n'osait même pas regarder derrière lui, gardant la tête baissée.

Mais c'est quand un corps s'entrechoqua au sien et que deux bras le serrèrent par derrière qu'il s'écroula.

Il ne le voulait pas mais il ne pouvait pas garder toutes ces émotions en lui. Il n'en était plus capable, plus comme avant.

Son masque s'était définitivement brisé, laissant enfin apparaître l'être humain beau et magnifique qu'il était. Un homme capable de ressentir des émotions, incapable de les dissimuler.

Alors il pleurait. Il pleurait à s'en déchirer les cordes vocales. Il hurlait toute sa douleur, toute sa peine mais également toute sa colère.

Il haïssait LK. Ils ne faisaient que de briser des vies sans penser aux conséquences, sans penser que leurs actes se répercuteraient avec une si grande puissance.

Ce pouvoir de destruction, ils le maniaient de la mauvaise manière sans s'en rendre compte.

Ses larmes s'écrasaient au sol et les bras autour de lui se resserraient toujours avec plus de force pur l'empêcher d'imploser.

- Jungkook...Je suis là, je suis tellement désolé.

- Jimin...

Il caressait du bout des doigts ses bras enveloppés autour de son torse.

- Je suis là.

C'était si hypocrite de dire ça, de réconforter Jungkook. Jimin le savait. Car c'était de sa faute s'ils étaient venu sur cette île, de sa faute si tout cela s'était passé.

Jungkook se retourna et entoura ses bras autour du corps de son amant en le serrant fermement.

- Est-ce que tu vas bien ? Tu es blessé ? demanda le blond.

- Non. Il secoua la tête. Très peu.

Mais l'agent fronça les sourcils avant de repousser Jimin brusquement.

- Comment tu as su que j'étais à l'hôpital ? le cendré le regardait dans les yeux.

- J'ai appelé tous les hôpitaux de la ville et l'O.I.P. avant que l'on me dise que tu étais ici. Si tu savais comme j'ai eu peur. Peur de te perdre, de ne plus jamais te revoir. Jungkook gardait les sourcils froncés.

- Je suis un agent de l'O.I.P., tu n'aurais jamais pu avoir de telles informations normalement.

Jimin se mordait les lèvres.

- J'ai dit que j'étais ton fiancé. Le brun souffla, comme rassuré avant de le reprendre dans ses bras.

- Si tu savais comme j'aurais du écouter Vanille et ne pas venir sur cette putain d'île. Elle avait raison, elle avait putain de raison et moi j'étais beaucoup trop obnubilé par ces enfoirés pour voir le véritable danger.

- Tu ne pouvais pas savoir.

- Au contraire, il y avait des chances que ce soit un piège. Même si là, c'en était pas un, ça à fini par le devenir. Il se recula. Ce sont des monstres Jimin, aucun d'eux n'a de cœur, même celui qui a laissé ces putains d'indices. Je les hais tous.

Et d'un seul coup, Jimin eut envie de tout lui dire, de tout lui raconter, quitte à le perdre définitivement.

Il prit le visage de son homme en coupe et déposa ses lèvres tendrement.

- Je t'aime Jungkook, si tu savais à quel point je t'aime.

- Je t'aime aussi Jimin. Il déposa à son tour ses lèvres sur celle sucrées de son blond.

Sa culpabilité devenait de plus en plus forte, il avait le besoin de dire la vérité.

Mais quel prix toute cette histoire lui coûtera ?

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro