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Chapitre 4

Coucou! Voilà le chapitre 4 et je peux enfin vous dire qu'au prochain chapitre nous verrons enfin, Jungkook et les autres ^^

Bonne lecture ~


*


Les années passaient, se ressemblaient, mais à la fois changeaient. La peur avait pris entièrement possession de New York, plongeant ses habitants dans une routine meurtrière. Peu à peu, certains ne regardaient même plus leur télévision, lassés de ces monstruosités, d'autres au contraire, étaient obsédés chaque jour devenant petit à petit dépendant de ces actes.

La curiosité poussait certaines personnes à essayer d'obtenir le plus d'informations possibles légalement ou au contraire illégalement. Il n'y avait plus de retenue, la société devenait pratiquement individuelle, tout le monde se méfiait des uns, des autres, puisqu'encore aujourd'hui, nous ne savions pas comment LK faisait pour kidnapper ses victimes.

C'était un mystère que même l'O.I.P. n'avait pas réussi à percer tant ils étaient discrets et ne laissaient aucune trace.

Et tout le monde savait qu'ils détestaient par-dessus tout échouer. Jamais, dans aucune mission, ils avaient dû reculer, peu importe le danger. Mais là, ils avaient affaire à de vrais fantômes et leurs nerfs étaient mis à rude épreuve.

Ils n'avaient aucune piste sérieuse, aucun témoin. 

Rien.

Et pourtant, cela faisait à présent vingt-six ans qu'ils enquêtaient. Vingt-six longues années et ils n'avaient toujours aucun indice. Rares étaient les personnes qui arrivaient à échapper à la justice new-yorkaise depuis la création des « Lois du Renouveaux » puisqu'il y avait des contrôles partout. On contrôlait le nombre d'habitants, ceux qui avaient un travail et ceux qui n'en avaient pas, le casier judiciaire de chaque personne ainsi que le nombre de fois où les propriétaires du bracelet Xtechnology ont dû l'activer.

Ces contrôles étaient mensuels et aucun habitant ne pouvait y échapper. Qui plus est, le bracelet Xtechnology avait grandement évolué en incluant à tous, un GPS qui traçait tous leurs déplacements, les classant par la suite en données utilisées par le gouvernement. 

L'O.I.P. avait eu l'idée d'intégrer un GPS qui permettait de voir en temps réel où se trouvait les personnes qui en portaient, et Cole Burton avait approuvé à l'époque. À présent, c'était un vieil homme de quatre-vingt-quinze ans, se reposant dans une grande maison près de la mer.

Il avait été un Président exemplaire, futuriste et son successeur Orlando Porter, âgé seulement de quarante-cinq aujourd'hui avait pratiquement les mêmes idéaux que lui. Il avait été élu Président à la fin de la cinquième vague meurtrière de LK. Il savait que ce ne serait pas de tout repos d'être le Président d'un pays en pleine souffrance, mais il avait assez de confiance en lui pour croire qu'il pourrait redresser le pays face à ces meurtres.

La population l'avait élu en dernier espoir d'une fin de calvaire qu'ils enduraient depuis bien trop longtemps.

Quarante-neuf ans.

Quarante-neuf ans de torture, de meurtre, de deuil. Et la population en avait assez. Surtout qu'il n'y avait que New York et ses arrondissements qui étaient touchés, aucune autre ville ne subissait autant d'horreur.

C'était pour cela que l'O.I.P. avait conclu très rapidement que les meurtriers habitaient à New York et qu'ils avaient des comptes à régler avec cette dernière.

Mais selon les contrôles réguliers, aucune personne ne pouvait correspondre à cause des GPS dans les bracelets connectés. Et puis ça avait été comme une évidence.

LK était un groupe organisé comprenant également plusieurs hackers et pas des moindres, de haut niveau. Pourquoi plusieurs ? Parce que l'O.I.P. avait tendu à piège en créant de fausses plaintes par courrier électronique, exactement cinquante-deux. Or, pouvoir visualiser ces plaintes une par une et filtrer celles qui pourraient mettre LK en danger demanderait au minimum deux personnes. Surtout qu'ils avaient réussi à pirater toutes ces plaintes en seulement huit minutes. C'était extrêmement fort et ingénieux de leur part.

L'O.I.P. savait depuis ce piège pourquoi la police ne recevait aucune plainte et qui plus est, ils savaient maintenant que ces meurtriers étaient extrêmement organisés. De vrais professionnels.

Mais ce qu'ils avaient également remarqué étaient la manière de tuer. Le mode opératoire semblait être le même pendant les cinq années de tueries, mais après les cinq ans de pause, il s'avérait être différent. Certaines entailles étaient plus petites, ou au contraire plus grandes et le tatouage variait également. C'était extrêmement subtil, mais cela n'échappa pas à l'organisation privée, qui au fil du temps l'avait remarquée.

Il y avait une possibilité que les meurtriers changent à chaque vague.

Et cela, semblait être le point le plus important de LK. Il ne restait maintenant plus qu'à savoir comment et surtout pourquoi il y avait des changements.

Comment LK recrutaient de nouveaux meurtriers ? Comment pouvaient-ils être sûr que ces personnes acceptent ? Et s'ils refusaient, les tuaient-ils ?


*


Jeudi 18 mai 2123, 19:10

Les corps sur les chaises donnaient presque envie de vomir aux employés. Encore ce matin, ils étaient vivant et à présent, leur sang peignait le sol et les murs qui autrefois, étaient d'un blanc immaculé.

C'était un véritable carnage.

Comment LK avait bien pu pénétrer dans les locaux de l'O.I.P. sans que personne ne les voie ?

Douze agents de l'organisation privée avaient été retrouvés mort à dix-huit heures. Tout d'abord, le symbole bien connu de tous était apparu comme à son habitude sauf qu'à la place de voir des scènes de torture, on y voyait très clairement les bureaux de l'O.I.P. Ils avaient réussi à entrer malgré la sécurité infaillible qui empêchait quiconque de pénétrer sans autorisation.

Ils étaient entrés dans le bâtiment le plus sécurisé de New York sans aucun problème.

Menaçant les agents de l'O.I.P. avec des armes pendant que les autres installaient les caméras dans cette salle, avant de forcer les otages à quitter la pièce en les suivant, bien évidemment menottés préalablement.

En direct. Les douze meurtriers étaient entrés sans se faire repérer en semblant connaître parfaitement les lieux, et donc la pièce où il y avait le moins de monde.

La salle des caméras.

Seulement quatre personnes y travaillaient. Ils les avaient donc menacés avec des armes avant de les emmener dans une pièce où normalement, il y avait des réunions hebdomadaires, interrompant justement, une qui avait lieu. Une réunion de sept personnes. Ils les maîtrisaient facilement et leur attachaient tous les mains sauf un. Il ne manquait plus qu'une seule personne, et l'un des douze criminels braquait son arme vers un des otages.

- Appelle ta secrétaire, dis-lui de venir tout de suite. L'homme menacé regardait autour de lui avant de commencer à sangloter.

- Nous sommes onze, si j'appelle ma secrétaire, nous serons douze...

- Très bien, tu sais compter. Maintenant, appelle là.

- Non...

Le silence envahit la pièce avant qu'un bruit sourd ne retentisse. L'homme qui refusait d'appeler sa secrétaire se tenait fermement la tête dû au coup de celui qui tenait le pistolet.

- Je ne me répéterais pas. Appelle là, ou je te promets que ta jolie femme Daphné ne verra plus jamais le jour. L'employé écarquilla les yeux de surprise avant de bégayer tout en secouant la tête.

- Je vous en prie... Ne lui faite pas de mal !

- Ce sont tes décisions qui me pousseront à tuer ta femme.

- Vous pensez que nous n'avons pas compris comment fonctionne LK

Un des employés venait pratiquement de cracher sa phrase, énervant les membres de l'organisation criminelle. Celui qui tenait son arme fermement braqué devant lui, tourna brusquement la tête et à grande enjambés se retrouvait devant l'homme qui avait parlé.

- Je t'en prie, exprime-toi puisque tu as l'air d'en avoir envie.

- Vous ne tuez jamais plus de douze personnes, ce schéma que vous répétez sans cesse vous bloque à présent. 

Un coup de feu.

Un gémissement.

L'homme qui avait voulu tenir tête, hurlait de douleur due à la balle qui venait de se loger durement dans son genou. Il ne pouvait même pas compresser la plaie vu qu'il était attaché. Des petits cris de stupeurs avaient envahi la pièce, mais avaient été très rapidement stoppés quand tous les hommes sortirent leurs armes en même temps.

- Si quelqu'un aurait de nouveau l'envie de parler, qu'il le fasse. Il se retournait. Maintenant, tu vas appeler ta putain de secrétaire tout de suite et si jamais tu tentes quoi que ce soit, je peux t'assurer que tu le regretteras.

Il tendit son téléphone au seul homme qui n'avait pas les mains attachées pour qu'il puisse l'appeler. Il tremblait en tapant le numéro sur l'écran et un sanglot lui échappa quand il porta le téléphone à son oreille.

- Elena, je... Tu peux venir s'il te plaît ? Sa voix était chevrotante et il pinçait ses lèvres entre elles pour ne pas pleurer.

Ladite Elena ne mit pas longtemps à arriver, ouvrant la porte avant de porter ses mains à sa bouche et d'essayer de s'enfuir. Malheureusement, elle ne fut pas assez rapide et fut rattrapée durement par un des hommes qui se tenait près de la porte.

Ils étaient à présent douze.

- Parfait. Nous allons nous déplacer, si un de vous fait du bruit, il recevra une balle dans la jambe. Est-ce que c'est clair ?

Ils hochèrent tous la tête, bien évidemment conscients qu'ils allaient bientôt mourir.

Ils sortaient de la pièce calmement sans faire de bruit, de toute évidence, les armes braquées dans leur dos les avaient dissuadés de faire un quelconque bruit ou d'essayer de jouer au héros.

Une fois de retour dans la salle de surveillance, les membres de LK installaient les otages sur des chaises avant de les attacher fermement. Puis un d'entre eux regarda sa montre en soupirant.

- Putain, il reste encore dix minutes.

- Soit patient, ce sera bientôt terminé et on pourra aller manger.

Des rires embaumaient la pièce. Étaient-ils réellement en train de penser à ce qu'ils allaient manger alors qu'ils allaient assassiner dans moins de dix minutes douze personnes ?

Un gémissement rompait leurs rires et plusieurs d'entre eux soufflaient.

- Quoi ? Pourquoi tu chiales toi ? Dit l'un des criminels. 

- Pitié, ne nous tuez pas. Il fit craquer sa nuque bruyamment et s'approcha, passant sa main dans les cheveux du seul otage féminin présent. Il en prenait une poignée avant de brutalement tirer dessus, la faisant gémir de douleur.

- De la pitié, hein ? Pourquoi on en aurait pour des bâtards dans votre genre ?

- Nous faisons de bonnes choses alors que vous, vous tuez des personnes innocentes ! Criait-elle, ce qui sembla déplaire à l'homme en face d'elle qui claquait sa langue sur son palais bruyamment.

- Vous faites de bonnes choses ? Ce n'est pas plutôt vous, qui tuez des innocents ?

- Quoi ?

- Combien de personnes ont déjà activé ce putain de bracelet de merde pour se faire passer pour des victimes hein ? Tu peux me dire Elena, combien ? Combien de personnes se sont faites exécuter alors qu'elles n'avaient rien fait, ça aussi, tu peux me le dire ? Vous pensez protéger la population alors qu'en réalité, vous l'étouffez et l'oppressez, réduisant les citoyens à de pauvres chiens avec une laisse. Un putain de GPS pour les suivre constamment ? Bande de connards. C'est pour cela qu'aujourd'hui, nous sommes là. L'O.I.P. se croit tout permis, nous vous montrons que nous aussi.

Il tira une nouvelle fois sur ses cheveux, la malmenant violemment, avant de la lâcher et de se retourner pour rejoindre son groupe, lorgnant une nouvelle fois sur sa montre.

- Il est l'heure. Il tapota l'épaule de son camarade à sa droite qui pianotait sur son téléphone. C'est bon ? 

-Oui. 

Il se tourna vers un autre. 

-Active la caméra. 

Il craqua sa nuque bruyamment, laissant ses lèvres s'étirer dans un sourire que personne ne pouvait voir. 

-Il reste trente secondes, bougez-vous, placez-vous derrière eux. J'ai pas besoin de vous rappeler ce que vous devez faire.

Ils exécutaient les ordres, se positionnant derrière les otages qui avaient commencé à paniquer et donc à gesticuler dans tous les sens. Ils furent arrêtés dans leur tentative de fuite par les armes qui se positionnaient sur leur tête.

La caméra clignota, signe qu'elle s'était allumée pour diffuser en direct. Celui qui semblait être le chef prenait la parole, sans avoir peur que l'on reconnaisse sa voix grâce au modificateur qui était placé dans son micro accroché à sa veste noire.

- Nous sommes LK, vous nous connaissez, vous savez ce que nous faisons, mais vous ignorez la raison. Patience, peut-être que ce jour viendra. Pour le moment, nous voudrions vous présenter quelques petites personnes. Il tourna la tête à droite et un autre membre prit la parole.

- Bien, je vous présente George, mais vous devez le connaître puisqu'il est l'un des conseillers de l'O.I.P. 

Il retira la sécurité de l'arme. 

-Maintenant, dites au revoir à George.

Puis il tira.

Les cris des autres personnes se faisaient bruyants et ils furent tous bâillonnés avec un chiffon pendant qu'un des criminels prenait la parole.

- L'O.I.P. se sentait peut-être protégée et surpuissante, mais nous vous prouvons aujourd'hui que ce n'est pas le cas. Nous pouvons nous déplacer partout, entrer dans n'importe quel bâtiment et sans jamais se faire voir. 

- Maintenant, que nous avons votre attention, il est temps de diffuser un petit message. À partir d'aujourd'hui, l'O.I.P. devra arrêter d'enquêter sur nous, de faire des recherches ou bien même d'essayer de nous retrouver. Et si jamais Monsieur le grand patron, vous ne donnez pas cet ordre à vos employés, nous les tuerons jusqu'au dernier. Croyez-nous, nous ne bluffons pas.

Ils positionnaient en même temps leurs armes sur la tête des otages qui pleuraient et sanglotaient.

- Elena.

Coup de feu.

- Cameron.

Coup de feu.

- Ethan.

Coup de feu.

- Troye.

Coup de feu.

- Tyler.

Coup de feu.

- Jason.

Coup de feu.

- Zack.

Coup de feu.

- Harris.

Coup de feu.

- Daniel.

Ce fut le dernier coup de feu et la dernière image retransmise avant que la caméra ne s'éteigne.

Ils rangèrent leurs armes avant d'avoir la confirmation que la voie était libre pour sortir de la pièce. Ils se dirigèrent tous vers la salle des archives là où ils avaient laissé tout leur équipement bien rangé et caché au cas où. Ils le récupérèrent avant de grimper chacun leur tour dans les conduits d'aération. Arrivé enfin à la pièce qui se situait non loin de la sortie de derrière, ils enlevèrent les vêtements qu'ils avaient revêtues avant de capturer les otages.

Ils vérifièrent qu'il n'y avait personne dans la salle pour ouvrir la grille du conduit et en sortir discrètement.

À présent, ils ressemblaient à des personnes lambda avec de faux badges de l'O.I.P. qui sortaient tout simplement des bureaux. De toute manière, personne ne les remarquait à cause du choc de l'exécution qui venait d'arriver.

Ils quittaient simplement le bâtiment avec de légers sourires mutins collés à leurs lèvres.

Encore une fois, ils avaient réussi, rendant leur patron plus que satisfait.

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