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Chapitre 26

Bonjou ! J'espère que votre confinement se passe bien et que vous allez bien. Ce chapitre fait parti de l'un de mes préférés ! J'espère qu'il vous plaira aussi.

Bonne lecture ~

•••••••••••


Une vingtaine de personnes se trouvaient dans une vaste salle entièrement noire. Les murs, les chaises, l'estrade et même leurs vêtements.

Aucune couleur n'émanait d'eux. Comme s'ils voulaient garder l'anonymat, et c'était peut-être le cas.

Deux personnes approchaient de la scène où deux micros étaient disposés. Il y avait une petite table non loin où était posée une mallette grise d'au moins cinquante centimètres de hauteur.

La femme tapota légèrement sur l'un des micros avant de faire entendre sa voix.

- Bonsoir mes chers amis, collaborateurs. Je suis sincèrement heureuse de vous retrouvez ce soir. Pendant que la fête du dessus bat son plein je voulais tout d'abords vous rassurez sur les deux agents de l'O.I.P. que vous avez pu apercevoir ce soir. Vous n'avez pas à vous inquiéter, peu importe ce qu'il se passe, ils ne pourront pas passer la sécurité sans que je ne sois au courant.

Elle faisait quelques pas vers l'avant en désignant le sol de l'estrade.

- Et si jamais ils y arrivaient, je mettrais directement l'objet de votre convoitise à l'intérieur et ils ne trouveront rien. Alors je vous prierais de vous détendre un peu, vous ne risquez rien.

Elle émit un petit rire avant de retourner à sa place et de reposer le micro sur son appui.

- Bien, tout d'abord avant de commencer je voudrais laisser la parole à Enzo.

Il lui fit un sourire avant de détacher le micro et de le prendre en main en faisant quelques pas en avant.

- Bonsoir, comme vous le savez nous aurions dû être beaucoup plus nombreux à vous proposer l'objet de ce soir mais malheureusement il ne reste que moi.

Il baissa un peu la tête avant de la relever rapidement et d'afficher un sourire de convenance.

- Bien, commençons par la présentation du produit.

Il posa le micro et en attacha un plus petit à sa cravate avant de se diriger vers la petite table où était posée la mallette avant de l'ouvrir, montrant ce qu'il y avait à l'intérieur.

- Je vous présente la bombe à neutrons non homologuée, conçue par un artificier dans un laboratoire de l'Etat. La personne qui l'a créée à décidé de rester anonyme et je peux le comprendre.

- Comment savoir qu'elle est vraie ? demandait l'un des invités.

- C'est simple, si vous souhaitez vérifier il n'y a aucun problème. Il prit un objet dans ses mains. C'est un capteur qui permet de détecter toute trace nucléaire environnant.

Il positionna l'objet près de la bombe et des petits bips se firent entendre.

- Et comme vous pouvez le constater, le capteur réagit très bien. Qui plus est j'ai des papiers authentiques que j'ai ramené d'Irak, là où nous avons acheté la bombe qui avait été revendue à eux reprises.

- Nous voudrions les voir. Avait demandé un homme en se levant.

- Bien évidemment.

Enzo sortait de sa veste noire une enveloppe marron qu'il tendait à l'homme qui s'était rapproché de l'estrade. Il lut les différents documents avant de hocher la tête et des les rendre à son propriétaire. Ce dernier se racla la gorge avant de reprendre en main le micro.

- Bien, maintenant passons aux enchères.

Elaonor Gergiov prit à son tour la parole en souriant légèrement à ses invités.

- Nous commençons avec la modique somme de cent mille dollars. Un homme leva un petit carton avec le numéro trois inscrit dessus.

- Cent-dix mille. Elaonor le pointa donc du doigt.

- Cent-dix mille pour le numéro trois, qui dit mieux ? 

- Cent-trente mille !

- Cent-soixante mille.

- Deux-cent mille !

Elaonor regarda la femme qui venait de lever sa petite pancarte numéroté du nombre quatorze. La femme d'une vingtaine d'année était habillée d'une robe extrêmement courte mais sans pour autant tomber dans le vulgaire.

- Deux-cent-mille pour madame, qui dit mieux ?

- Trois-cent-mille.

L'homme non loin de la jeune fille arborait un fin sourire hautain. Elle fronça les sourcils avant de se lever d'un seul coup.

- Cinq-cents-mille

Enzo regardait Elaonor discrètement. L'objectif de cette vente était de vendre cette bombe à des millions de dollars, pas moins. Et ils avaient tout prévu pour être sûr d'en tirer le maximum.

Enzo fit un léger signe de tête à un membre du public devant lui. Ce dernier hocha la tête avant de lever sa pancarte.

- Neuf-cent-mille dollars. L'organisatrice souriait en le pointant du doigt.

- Neuf-cent-mille pour le numéro treize. Quelqu'un d'autre propose mieux ?

La jeune femme qui se battait tout à l'heure s'enfonça dans son siège en croisant les bras sur sa petite poitrine tout en soufflant. C'était une très grosse somme et elle ne voulait pas dépenser autant pour ce soir du moins.

Un vieil homme leva son carton en l'air.

- Un million. Elaonor allait répliquer mais une autre voix l'interrompait.

- Deux millions.

Elle regarda l'homme qui avait proposé une telle somme. Il portait un costume complet bleu foncé, presque noir. Ses cheveux noirs étaient attachés dans une petite queue de cheval qui ne dépassait pas ses épaules.

- Deux millions pour le numéro deux. qui dit mieux ?

Personne ne parla, laissant un silence embaumer la pièce. Cependant, une voix très douce se faisait entendre.

- Je vous propose cinq millions. L'homme ne semblait pas ravit et fusilla du regard la femme.

- Huit millions.

- Dix millions.

- Quinze millions !

La femme d'une trentaine d'année se mit à rire subitement attirant l'attention de toute l'assemblée.

- Cinquante millions.

Elaonor écarquillait les yeux, peu certaine d'avoir bien entendu le nombre. Elle regarda Enzo qui lui, avait un grand sourire affiché sur le visage. Il était plus que comblé.

L'homme qui jusqu'ici semblait mener la danse, descendit très rapidement de son état d'euphorie en entendant la somme. Il n'avait pas cette somme à proposé, il pouvait au maximum dépenser vingt millions mais pas plus. Son sourire disparu et dans un geste brusque il jeta à terre sa pancarte tout en s'assaillant.

- Cinquante million. Bien, quelqu'un propose mieux ?

Silence.

La femme souriait avant de se mordre la lèvre inférieure, fière d'elle. Cette somme ne représentait rien pour elle. On pouvait dire qu'elle gagnait autant d'argent en une semaine de travail, alors elle pouvait se permettre de dépenser autant. Surtout que l'objet de sa convoitise était une bombe et elle imaginait déjà le lieu où elle la placera pour créer un incident politique et pourquoi pas, une guerre. Peu importe qu'elle soit civile ou mondiale, tant que guerre il y avait.

La cruauté était acceptée tant que ça faisait de l'argent. Peu importe si des personnes innocentes mourraient.

- Personne ? Très bien, s'il n'y a aucune autre offre, je me dois de clore cette vente. La bombe revient au numéro sept pour cinquante millions.

Des applaudissements embaumaient la pièce avant qu'Elaonor ne claque des doigts. Des serveurs habillés de gris apportèrent sur des plateaux blancs des coupes de champagne pour chaque invité.

Enzo en attrapa deux et tendit la deuxième à Elaonor qui l'accepta volontiers. Ils burent tranquillement tout en riant. Enzo avait acheté cette bombe en Irak pour seulement trois millions de dollars et il allait repartir avec la moitié de cinquante millions. Maintenant qu'il ne fallait plus partager en douze, il avait proposé à Elaonor d'organiser la vente au Miroir en échange de la moitié de la somme qu'ils allaient remporter ce soir. Elle n'avait pas refusé, qui l'aurait fait ?

Néanmoins elle ne s'attendait pas à autant d'argent, elle était comblé tout comme Enzo à présent.

Vingt-cinq millions de dollars, ce n'était pas rien. Même s'ils roulaient déjà sur l'or, cet argent était un véritable cadeau tombé du ciel.

Elle passa une main dans ses cheveux qui étaient plaqués en arrière avant de glousser doucement.

Cependant son petit rire s'arrêta aussi vite qu'il était venu, en voyant une silhouette près de la porte. Elle pensait rêver au début, elle pensait que le champagne lui montait déjà à la tête après seulement une coupe, mais non elle ne rêvait pas.

Se tenait devant la porte, arme en main, Jeon Jungkook.

Elle crut halluciner, il avait été fouillé alors comment diable possédait-il une arme ?

Elle secoua la tête avant de feindre un sourire, mais elle vit dans son regard qu'il ne venait pas seulement d'arriver. Non, il avait assisté à presque toute la vente.

Elle se mordit les lèvres avant de jeter un coup d'œil à Enzo, qui lui se tenait non loin d'elle figé également.

Jungkook porta sa main à son oreille pour demander des renforts, renforts qui étaient déjà actuellement en train de pénétrer à l'intérieur du Miroir.

Elaonor tourna les talons et secoua Enzo pour qu'il prenne la mallette et qu'ils puissent s'enfuir, mais une fois retournée, elle fut face à face à une vingtaine d'homme habillés entièrement en noir, avec un uniforme spécifique et reconnaissable pour tout citoyen.

L'O.I.P. 

Elle ferma un instant les yeux avant de les regarder et de se diriger vers la mallette mais deux hommes lui barraient le passage en l'attrapant sans délicatesse.

Elle tenta de se débattre mais c'était piètrement ridicule et au fond d'elle, elle le savait. Mais c'était humain et on ne pouvait pas lui reprocher ça.

Jungkook s'approchait de la mallette pour y jeter un coup d'œil et ferma les yeux un instant. C'était une bombe à neutrons il la reconnaissait facilement.

Il demanda à des hommes de venir s'en occuper et de faire extrêmement attention à ne pas la faire exploser. Il fallait juste espérer qu'elle ne soit pas sensible aux mouvements ni au bruit.

Il se retourna et vit toutes les personnes présentes, toutes ces personnes appartenant au VIP Or. Des entrepreneurs, des politiciens, des artistes. Il y en avait pour tous les goûts. Il secoua la tête avant de faire plusieurs signes de mains.

- Coffrez-moi ceux-là, on les interrogea plus tard.

Tous les invités de cette salle avaient à présents des menottes aux mains et se faisaient emmener par les agents de l'O.I.P.

Jungkook rangea son arme avec un léger sourire. Il était heureux de voir que son plan avait marché. Les agents de sécurité l'ont effectivement fouillé, cependant, ils n'ont pas fait attention à son téléphone portable, au stylo qu'il avait dans la poche, à sa montre et à quelques matériaux qu'il avait scotché au niveau de sa ceinture. Ce qui au touché passait inaperçu.

En sortant de la grande salle tout à l'heure, il s'était rendu au toilette pour assembler son arme, il avait mit environ dix minutes donc il n'avait pas pu entendre le début de la vente aux enchères, mais suffisamment pour emmener toutes les personnes présentes devant un tribunal.

Elaonor Gergiov, Enzo De Luca et l'acheteur de la bombe allaient surement être exécutés.

Il prit des menottes à l'un des agents encore présents dans la pièce et se retourna pour les mettre à Enzo. Cependant en se retournant il le vit se tenant à la petite table sur l'estrade. Il fronça les sourcils et s'approcha de lui, il posa sa main sur son épaule et le retourna tout en écarquillant les yeux.

Enzo De Luca était en train de cracher du sang. Beaucoup de sang.

Il s'effondra à terre et Jungkook le tenait fermement tout en hurlant aux autres d'appeler une ambulance. Il le le mit en position latérale de sécurité et prit sa petite lampe de poche pour examiner ses yeux. Ses veines avaient littéralement éclaté remplissant ses yeux d'hémoglobine. Du sang sortait également de son nez et Jungkook n'avait plus de doute.

Il avait été empoisonné. LK avait réussi sans pour autant l'approcher, où alors quelque chose avait échappé à Jungkook.

Mais comment ?

Il regarda autour de lui rapidement en cherchant ce qui aurait pu l'empoisonner et c'est là qu'il la vit.

La coupe de champagne.

Et c'est également là qu'il le vit.

Un homme habillé d'un costume entièrement gris qui portait un plateau blanc, posa des lunettes sur son nez. Il avait un grand sourire rectangulaire tout en regardant Jungkook. De loin Jungkook ne pouvait pas vraiment voir les détails de son visage. Même s'il le souhaitait il n'arriverait pas à en faire un portait robot et l'homme juste en face de lui le savait. Ca se voyait.

Il lâchait doucement l'homme qu'il tenait dans ses bras et se releva tout en pointant son arme de fortune sur l'homme à une dizaine de mètre de lui.

- Ne bougez plus !

- Merci de nous avoir facilité le travail avec Vanille ! Criait l'autre.

Jungkook fronçait les sourcils. Les agents de sécurité avaient été occupés avec Vanille pendant son « malaise ».

Putain, ils avaient littéralement permis aux agents de LK de s'infiltrer en tant que serveur. Sans ça ils n'auraient surement pas pu.

Il approcha mais l'homme juste en face tenait quelque chose dans ses mains. Mais même de loin Jungkook savait ce que c'était. Oh oui il le savait et il ne voulait pas savoir ce qu'il avait l'intention d'en faire.

Tout se passa très vite. L'agent de LK dégoupilla rapidement une grenade et la lança vers Jungkook

Il eut le réflexe de l'attraper à terre et de poser son doigt fermement dessus, l'empêchant d'exploser. Il entendit un rire avant de relever la tête en direction de l'homme. Il lui faisait un signe de la main, toujours avec un grand sourire avant de quitter la pièce.

Jungkook n'avait pas le choix, il savait qu'il ne garderait pas longtemps son doigt bien appuyé et si jamais il la lâchait, la grenade exploserait. Il ne pouvait pas risquer la vie de dizaine de personne.

Il ferma les yeux sous les regards inquiets de ses collègues.

- Sortez tout le monde d'ici je vais la faire exploser.

- Jeon, vous...

- Je vais m'en sortir d'accord mais il ne faut plus qu'une seule personne se trouve dans le bâtiment.

Tous les hommes quittèrent la pièce en faisant en sorte de sortir tous les civils qui se trouvaient ici dans le Miroir.

Jungkook prit son oreillette - un des agents lui en avait donné une – et la porta à son oreille. Dès qu'il l'inséra il entendit des cris de protestations.

- Jungkook sort d'ici ! Bordel qu'est-ce que tu fais ?

- Seokjin, ne t'inquiète pas je vais sortir mais il faut éloigner tout le monde de plusieurs mètres d'accord ?

- Putain Jungkook ! Si jamais tu ne t'en sors pas je te jure que...

- Je vais m'en sortir Jin.

Puis il prit son oreillette et la laissa tomber au sol. Il n'avait plus beaucoup de temps, son doigt tremblait de plus en plus. Il ne savait pas si son idée était réellement brillante mais il n'avait pas d'autre choix.

Il sortit de la salle et remonta les escaliers tout en se dirigeant vers l'ascenseur. Il monta dedans et indiqua le dernier étage. Ce n'était pas un grand bâtiment, il n'y avait que cinq étages et il espérait qu'il n'y avait personnes à l'intérieur.

 Une fois arrivé au dernier étage, il appuya sur le bouton pour bloquer les portes. Il sortait rapidement pour trouver une chaise, une fois trouvé il rentra de nouveau et monta sur la chaise pour ouvrir la petite trappe. Il regarda autour de lui, il y avait une petite échelle juste sur le mur en face. Il ferma les yeux quelques secondes et redescendit dans la cage en métal.

Il appuya sur plusieurs boutons en même temps, il savait que grâce à ça l'ascenseur serait un peu lent avant de commencer à descendre.

Il remonta rapidement sur la chaise et s'extirpa de l'ascenseur avant de s'accrocher à l'échelle juste à côté.

Du bruit indiqua que la cage allait descendre et il prit une grande inspiration avant de la voir descendre vers le bas. Il n'avait qu'une seule chance et il ne devait pas la rater.

Si la grenade explosait à l'intérieur, il aurait des chances de s'en sortir, sinon, il mourrait à coup sûr dû au choc et aux flammes qui se rependraient très rapidement.

Là, il espérait seulement que la cage en métal enfermerait l'explosion sans faire trop de dégâts.

Il avait seulement une petite ouverture. La petite trappe. Il visa tout en soufflant et jeta la grenade.

Si elle n'entrait pas, il mourrait.

Il la regardait tomber, le temps sembla passer si lentement. L'ascenseur était à plusieurs mètres de lui à présent et il souffla quand il vit l'objet certes petit mais très dangereux, tomber dans le petit trou.

Il s'accrocha fermement à l'échelle tout en fermant les yeux.

L'explosion fut si forte, mais il avait eu raison, l'élévateur avait retenu une grande partie des flammes. Il chutait à présent et s'écrasait au sol dans un bruit monstre. La chaleur remontait mais Jungkook ne fit pas attention, il descendait de l'échelle pour arriver aux portes métalliques. Il garda toujours une main fermement enroulée autour de l'échelle et tenta comme il pouvait d'attraper le rebord des portes.

Enfin il réussit et avec sa force se hissa pour atterrir sur le sol.

Il prit une grande inspiration avant de se relever. Il devait prendre les escaliers à présent et descendre cinq étages mais peu lui importait.

Il était en vie.

Arrivé au rez-de-chaussée il ouvra la porte sur le grand hall, qu'il traversa pour la deuxième fois ce soir. Il ouvrit les grandes portes et s'effondra presque à terre, mais une paire de bras le rattrapèrent.

Seokjin.

- Putain Jeon Jungkook, je vais te tuer.

Jungkook souriait légèrement tout en toussant.

- Je t'avais dit que j'allais m'en sortir.

Puis il s'évanouit, se laissant tomber dans les bras puissant de son collègue qui avait réclamer une ambulance de tout urgence.

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