Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 19

Des lumières blanches défilaient à toute vitesse, des bruits de pas précipités résonnaient dans ce long couloir, l'odeur du sang embaumait l'intégralité des lieux.

Ce lieu que tout le monde redoutait, détestant y entrer mais aimant en sortir.

L'hôpital.

Trois médecins tenaient le brancard sur lequel Hoseok reposait, tâché de son propre sang. Jungkook était aussi à ses côtés, de la sueur perlant de son front et de ses tempes. Son regard inquiet sur son ami ne l'avait pas quitté une seule seconde. Pas depuis qu'il l'avait mis dans la voiture et qu'il l'avait amené ici.

Un des médecins posa sa main sur son épaule, l'empêchant d'avancer davantage. Mais Jungkook résistait et clamait qu'il ne voulait pas abandonner son ami. Le médecin dû appeler la sécurité pour pouvoir rentrer au bloc opératoire sans que l'agent de l'O.I.P. ne le suive.

Jungkook, escorté vers la grande salle d'attente, jura plusieurs fois en passant ses mains dans ses cheveux en les tirants légèrement.

Il n'avait pas réfléchis en amenant Hoseok à l'hôpital, il avait pris la grande voiture qui avait servi à les conduire tous les six dans la clinique abandonnée. Il avait laissé ses collègues et avait installé Hoseok dans la voiture en essayant de garder le plus possible son sang-froid sous les acclamations de ses collègues qui lui demandaient de les attendre. Mais Jungkook n'entendait plus rien autour de lui, seule la survie de son partenaire était importante sur l'instant. 

Alors il avait démarré à toute vitesse la voiture et s'était rendu à l'hôpital le plus proche.

Il avait bien évidemment grillé des dizaines de feux rouges et enfreint environ une dizaine de lois du code de la route, mais même la police ne l'avait pas arrêtée, reconnaissant aisément les voitures de fonctions de la plus grande agence privée du pays.

Alors il avait pu y arriver en à peine cinq minutes, transportant son partenaire dans ses bras jusqu'à l'accueil des urgences où il avait hurlé pour qu'on lui vienne en aide.

A présent il attendait dans l'angoisse qu'un médecin lui apporte de bonnes ou de mauvaises nouvelles. Même si évidemment, il préférait que ce soit une bonne nouvelle.

Il regardait sa montre tout en soufflant bruyamment. Il était près de dix-neuf heures et il savait qu'à l'heure actuelle il devrait se trouver à la morgue pour analyser avec les médecins légistes les nouveaux corps, mais il n'en n'avait ni l'envie ni le courage. Pas alors qu'actuellement Hoseok se trouvait dans cet hôpital.

Il détestait tellement ce lieu, cette blancheur qui lui donnait le tournis. Il l'a connaissait que trop bien et depuis bien trop longtemps.

Il faisait les cent pas tout en regardant autour de lui. Ils avaient été si proche de coincer ces criminels ainsi que leur patron. Ca l'énervait tellement, toujours si proche mais pourtant si inaccessible.

Il se maudissait intérieurement de ne pas avoir prédit tous les faits et gestes de leurs adversaires. Il aurait dû savoir qu'eux aussi aurait un moyen de contacter des renforts tout comme eux.

Après tout LK était le miroir maléfique de l'O.I.P.

Et c'est à cet instant que Jungkook se figea. Oui. Oui, LK copiait tout de l'O.I.P., jusqu'à même les équipes. Si au début Jungkook pensait que c'était pour les mener vers une fausse piste pour accuser leur patron, à présent il savait que ce n'était pas réellement le cas. Il y avait autre chose.

LK copiait tout à l'identique. Vraiment tout.

Comme s'il savait exactement comment l'organisation privée fonctionnait.

Mais plus poussée encore, de façon plus perverse. Ils utilisaient leur technique contre eux-mêmes. Alors peut-être que Jungkook avait commis une erreur, une infime erreur.

LK n'avait peut-être pas pénétré dans leur locaux. LK était peut-être l'O.I.P.

Jungkook essayait de se dire que ce qu'il avançait avait un sens mais il n'arrivait pas à lier les deux bouts, quelque chose lui manquait. Mais même actuellement, son cerveau ne lui permettait pas de réfléchir correctement, du moins pas tant qu'il serait dans cet hôpital à s'inquiéter pour son meilleur ami.

L'organisation criminelle avait énervé Jungkook, et ça, ils le regretteront très prochainement.

Jungkook faisait parti de ces personnes dont les proches étaient plus importants que tout, même s'il ne voulait jamais le montrer. Et Hoseok était extrêmement important pour lui, il était le seul mise à part sa mère à tout savoir de lui, même ses sombres et lourds secrets.

Il ne pouvait pas le laisser mourir, pas à cause d'eux. Pas encore à cause d'eux.

Perdu dans ses pensées, il ne sentit pas tout de suite la main réconfortante sur son épaule. Cependant il se figea et se retourna rapidement.

Son air glacial laissant place à du soulagement.

Oui, il était soulagé. Après tout il avait abandonné ses collègues pour emmener son partenaire ici. Qui sait s'ils avaient été en danger ou non ? LK aurait pu en profiter pour les tuer sans que Jungkook ne puisse y faire quoi que ce soit.

Ils étaient à peine parti que Jungkook avait directement emmené Hoseok à l'hôpital, alors il ne savait pas s'ils avaient réellement quitté les lieux.

Mais fort heureusement, ça avait été le cas et à présent, ses collègues étaient tous là, devant lui.

C'est Vanille étrangement qui s'approcha de lui pour le prendre dans ses bras. Jungkook resta les bras ballants ne lui rendant pas son étreinte.

Et pour cause, il voulait à tout prix mettre de la distance entre son travail et sa vie privée, surtout avec son boulot. Sinon ce serait véritablement douloureux s'il devait en perdre un seul à cause de leur enquête.

Mais Jungkook, légèrement plus affaiblis qu'à l'accoutumé, fini par enrouler ses bras puissants autour du corps frêle de sa collègue.

Il la serra juste et posa son front sur le haut de sa tête.

Il savait qu'un jour il le regretterait mais il avait envie de donner sa confiance à ces autres collègues. Il ressentait au plus profond de lui le début d'un sentiment d'intimité - encore fragile mais pourtant bien présent - qui se tissait peu à peu.

Il finit par la lâcher en la repoussant doucement pour ne pas la brusquer. Et il regarda un à un ses collègues. Même si cela ne faisait que quelques semaines à peine qu'ils travaillaient ensemble, il remarqua à quel point il s'était peu à peu habitué à leur présence, même s'il avait dû mal et qu'à cause de sa outrecuidance envers lui-même il les avait repoussé au tout début, maintenant il savait qu'il pouvait compter sur eux, tous autant qu'ils sont.

Il regarda Kris un long moment, peut-être plus que les autres. Lui appréciait beaucoup Hoseok et voir de la tristesse dans ses yeux le faisait légèrement culpabilisé d'être un tel enfoiré avec lui.

Certes il ne l'aimait pas mais Hoseok s'entendait bien avec lui et parce qu'il se trouvait actuellement dans un bloc opératoire à se faire charcuter par plusieurs médecins, Jungkook ne pouvait pas avoir une algarade avec Kris.

Alors il lui fit un léger hochement de tête, signe qu'à présent il essaierait de faire des efforts envers lui. Pour Hoseok.

Ils s'asseyaient tous, attendant une quelconque nouvelle d'un médecin. Ils n'arrivaient pas à trop discuter, ils n'y arrivaient pas. Et ce fut environ une heure plus tard que le téléphone de Vanille sonna la faisant presque sursauter tant elle était dans ses pensées en train de réfléchir.

Ne connaissant pas le numéro qui s'affichait, elle fronça les sourcils et se leva pour aller décrocher dans un endroit un peu plus calme qu'une salle d'attente remplis de plaintes de personnes souffrantes.

Elle sortie devant l'entrée de l'hôpital et appuya sur la touche pour accepter son appel. Une voix qu'elle n'avait jamais entendue résonna dans son oreille.

- Bonsoir, Vanille Osborne ?

- Oui ? Qui est-ce ?

- Nous avion rendez-vous il y a une demi-heure chez vous, je suis le nouveau titulaire en sécurité de votre fille. Vanille semblait confuse.

- Je suis sincèrement désolée, j'ai eu un empêchement mais je peux venir tout de suite. Actuellement Kara est chez ma mère, je vais aller la récupérer et je rentre directement.

- Ne vous pressez pas Madame Osborne, j'attendrais le temps qu'il faudra.

Elle semblait soulagée d'entendre que l'homme ne lui en voulait pas. Avec tout ce qui s'était passé, elle avait royalement oublié son rendez-vous avec le nouveau « babysitter » de sa fille. Elle ne pouvait plus confier Kara à une personne lambda, alors son directeur en physique et technique lui avait conseillé une boîte de sécurité pour enfant. C'était des sortes de garde du corps pour des personnes ayant des métiers à risque, et Vanille en faisait malheureusement partie.

- Merci, je ferais au plus vite. Elle fronça à nouveau les sourcils. Je n'ai pas retenu votre nom, vous êtes ?

- Kim Namjoon, madame. Elle fredonna sa réponse avant de lui dire de bien attendre devant chez elle.

Elle rangea son téléphone dans sa poche de pantalon avant et rentra dans l'hôpital. Elle fut surprise de voir - en arrivant là où elle avait laissé ses collègues – un médecin.

Elle se rapprocha rapidement et regarda immédiatement Jungkook pour savoir comment se portait Hoseok, malheureusement son visage était fermé et en révélait aucunement ce qu'il pensait actuellement.

Le médecin remarqua sa présence et se retourna vers elle.

- Je venais parler du cas de monsieur Jung.

- Il va s'en sortir ? le médecin regarda un par un les personnes qui selon lui, étaient les proches de son patients.

- C'est compliqué. Nous avons dû l'opérer de toute urgence car il a fait une hémorragie qui a entraîné un choc hypovolémique.

- Putain... Souffla Jungkook en passant une main sur son visage tendu par la fatigue.

- Et qu'est-ce que c'est ? demanda Kris.

- Une livraison insuffisante d'oxygène aux organes vitaux. Comme il a perdu beaucoup de sang, l'oxygène s'est fait extrêmement pauvre dans son organisme lui causant un arrêt respiratoire. Heureusement nous avons réussi à le réanimer, mais je ne vous cache pas que son cas est inquiétant.

Jungkook s'approchait du docteur et se planta juste devant lui, l'air menaçant.

- Et maintenant, est-ce qu'il est stable ou non ? le médecin recula d'un pas.

- Pour le moment oui, mais nous avons été forcé de le plonger dans un coma artificiel, mais pour une courte durée ne vous en faites pas. C'était juste pour éviter un nouvel arrêt cardiaque, qui là, aurait été dramatique.

- Qu'est-ce qui a été touché ? demanda Jungkook.

- Son poumon gauche.

- Quel risque ?

- Au mieux, une reconstruction du tissu, au pire il peut contracter une hémopéricarde. Jungkook fronça les sourcils et regarda dans tous les sens comme s'il voulait se souvenir de quelque chose. Puis d'un seul coup il écarquillait les yeux en regardant de nouveau le médecin dans les yeux.

- Un épanchement péricardique...Hoseok risque de mourir dans le pire des cas. Le médecin opina faiblement.

- Mais les risques sont mineurs, il a l'air de plutôt bien réagir au coma artificiel, nous n'avons remarqué aucune anomalie, alors vraisemblablement il devrait se rétablir.

Seokjin s'approcha à son tour.

- Si jamais tout se passe bien, combien de temps lui faudra-t-il pour être de nouveau opérationnel ? le docteur le regardait étrangement, mais après tout il avait conscience qu'à l'O.I.P. une personne blessée n'avait plus aucune utilité.

- Plusieurs semaines.

- Plus précisément.

- Je dirais entre quatre et six mois avant de pouvoir reprendre une vie normale avec le travail qu'il fait.

Seokjin souffla bruyamment.

- Mais il pourra retravailler ?

- Oui, sans aucun problème. Mais il ne doit pas essayer de faire des efforts avant un rétablissement complet.

- Pourquoi la cicatrisation est aussi longue ? demanda Rose.

- Ce n'est pas ça qui est le plus long, mais son métabolisme. Il doit réapprendre toutes les fonctionnalités basiques et secondaires, c'est ce qui est le plus long. Mais déjà au bout d'un mois il se sentira déjà mieux mais il faudra qu'il patiente encore.

- Donc il pourra faire du travail de bureau ? Ce n'est pas dangereux ?

- Non, pas du tout mais il doit tout de même se ménager un peu. La balle a perforé l'extrémité du poumon, c'est déjà moins grave que si elle avait l'avait perforée directement mais c'est tout de même inquiétant. Il doit faire attention.

Tous les membres de l'O.I.P. hochèrent la tête en même temps, remerciant le médecin, qui s'en alla.

Les cinq collègues se regardaient avant de souffler et d'aller se rasseoir. Cependant Vanille resta debout, attirant leurs regards curieux.

- Je dois y aller, j'avais oublié que j'avais un rendez-vous important.

- Pas de problème, on t'appelle si on a du nouveau, tu peux partir tranquille.

- Merci. Elle souriait vaguement avant de tourner les talons et quitter l'hôpital pour récupérer sa fille chez sa mère.

Elle appela un taxi puisqu'elle n'avait pas de voiture. Et patienta dix minutes avant d'enfin pour monter dans le véhicule.

Elle appela sa mère dans la voiture pour lui dire de l'attendre avec Kara devant chez elle parce qu'elle était pressée et qu'elle n'avait pas le temps de rester même un petit moment chez sa mère.

Cette dernière fut déçu mais étant habitué, ne pipa mot.

Alors une fois que Vanille eut récupérée sa fille, elle rentra immédiatement chez elle, culpabilisant tout de même de laisser patienter le titulaire de sécurité aussi longtemps.

Durant le court trajet en voiture elle lui envoya un rapide message pour de nouveau s'excuser de son retard et de l'informer qu'elle arrivera d'ici une quinzaine de minutes.

Elle discuta pendant ce temps avec sa petite fille qui lui raconta sa journée avec un sourire accroché à son visage. Elle semblait si fière des travaux manuels qu'elle avait fait mais elle ne pouvait pas en parler à sa mère pour le moment, sa maîtresse avait dit que ça devait rester un secret.

Une fois arrivée enfin chez elle, Vanille paya rapidement le taxi avant de rapidement prendre l'ascenseur avec sa petite fille.

Le petit ding la tira de sa rêverie et elle marcha jusqu'à sa porte d'entrée, là où un homme semblait l'attendre.

Elle le regarda quelques instants. Il était grand, surement un mètre quatre-vingt, bruns et semblait assez musclé sans que ce soit exagéré. En somme, il semblait parfait pour protéger sa fille.

Elle s'avança, mains dans la main avec Kara jusqu'à lui et quand il releva les yeux sur elles deux, un léger sourire prit possession de ses lèvres.

Il leva sa main devant lui et Vanille la serra en retour.

- Bonsoir, Kim Namjoon.

- Bonsoir, Vanille Osborne.

Elle lui proposa d'entrer dans son grand appartement, ce qu'il ne refusa pas.

Il regarda rapidement les lieux, mais étant déjà venu il savait où se trouvait toutes les pièces de cet appartement.

- Vous voulez boire quelque chose ?

- De l'eau s'il vous plaît.

Vanille hocha la tête et se dirigea dans sa cuisine laissant sa fille dans le salon. Elle prit un verre et le remplit d'eau fraîche avant de rapidement revenir dans le salon. Sa petite fille était en train d'enlever son manteau avec un grand sourire pour l'homme qu'elle ne connaissait pas encore.

- Tenez. Elle lui tendit le verre d'eau qu'il prit avec un petit sourire.

- Merci.

Vanille l'invita à s'asseoir sur le canapé pour discuter.

- Bien, j'ai eu votre dossier et parmi les vingtaines d'autres candidature, il m'a semblé le plus intéressant.

- Merci madame.

- Je vous en pris appelez-moi Vanille.

- Bien.

- Je voudrais vous poser quelques questions.

- C'est pour ça que je suis là. Lança-t-il avec un léger rire. Rire que Vanille lui rendait, se sentant en confiance avec lui.

Ce qu'il remarqua, bien évidemment. 

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro