Coucou ! J'espère que vous allez bien !

Dynamite c'est une vraie bombe, j'ai stream toute la nuit et je suis heureuse de voir qu'on a dépassé les 100 M de vues ! je suis extrêmement fière de Bangtan et des Army, on a explosé un record mondial !

Je poste aussi un jour à l'avance mais je ne savais pas si j'allais pouvoir demain donc surprise !

Prenez bien soin de vous ♥

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Il faisait nuit noir quand un homme passa les portiques de sécurités de ce grand bâtiment. Il était près de cinq heures du matin et la fatigue se faisait doucement ressentir dans tout son corps. Ce n'avait pas été une nuit facile, au contraire elle avait été dangereuse et presque mortelle pour quelques uns d'entre eux.

Il pénétra dans le grand ascenseur et appuya sur le bouton du dernier étage tout en soupirant. Il allait se faire remonter les bretelles il le savait.

Le petit bip de l'élévateur lui coupa pratiquement le souffle. Il était effrayé et il savait qu'il n'était pas le seul. Son équipe avait pratiquement échoué et s'était retrouvée presque désarmée face à l'ennemie.

Il marcha jusqu'à arriver devant une grande porte bleu qu'il fixa quelques instants. Il prit une grande inspiration avant de tourner la poignée et de pénétrer dans cette vaste pièce épurée blanche et noire.

Ils étaient tous là, alignés devant ce bureau sombre à attendre sans un bruit. Aucun regard ne lui était attribué, ils regardaient tous devant eux, la tête bien droite et les mains entremêlées derrière leur dos.

- Avance.

La voix de l'homme assiégé sur son fauteuil tout aussi sombre que son bureau était si froide qu'elle lui donna des frissons tout le long de son échine. Il ne pipait mot et attendait que l'homme à la prestance écrasante parle en premier.

- Vous m'avez déçu. Tous autant que vous êtes. Vous n'avez pas été capable d'exécuter de simples instructions. Tout aussi surprenant que cela puisse paraître, une autre voix prit la parole.

- Si je peux me permettre notre plan était parfait, nous avons juste eu un léger contre temps.

- Un léger contre temps ? l'homme qui était assis se releva brusquement et aplatis avec force ses mains sur la surface du bureau. L'O.I.P. a réussi à vous localiser ! Comment une telle erreur a-t-elle pu arriver ?

- Je ne sais pas monsieur.

Ledit monsieur se leva et se posta devant l'homme avant de lever sa main en hauteur et de l'abaisser lourdement, giflant son employé avec une force monstrueuse. Il lui agrippa par la suite ses cheveux bruns en les tirants vers l'arrière.

- Tu es leur leader, tu es leur chef. Tu dois prendre des décisions en conséquence, tu dois t'assurer que le plan ne présente aucune faille, qu'il n'y a aucune possibilité de localisation, que ces enfoirés à l'O.I.P. ne puissent pas vous trouver.

- Je le sais monsieur. Il tira davantage sur les cheveux de l'homme en face de lui, cependant aucun son ne passa la barrière de ses lèvres à ce geste brusque.

- Vraiment ? Alors comment ont-ils pu vous trouver ?

- J'ai vérifié tous les abords du plan, toutes les statistiques et probabilités qu'il échoue et en aucun cas ce qu'il s'est passé à la gare aurait dû arriver monsieur.

- Alors comment expliques-tu que cela soit arrivé ?

Il tenait toujours aussi fermement les cheveux de son employé qui grimaçait légèrement. Son regard noir se posa sur son visage qu'il examina avec une telle profondeur que cela fit baisser les yeux de ce dernier.

Sa déception était prenante. Jamais une telle chose était arrivé depuis qu'il dirigeait LK, jamais l'O.I.P. n'avait été si proche de les capturer.

Pourtant il les avait bien choisi, comme toujours. Il avait vu leur potentiel, il avait vu leur soif de vengeance et de haine. Alors pourquoi avaient-ils échoué ?

Un petit raclement de gorge lui fit tourner la tête sur le côté. L'employé arrivé en dernier à cette petite réunion avait apparemment des choses à dire. Le patron relâchait la chevelure brune avec force, et se dirigea vers l'homme en question. Il lui prit le menton brusquement pour le relever malgré que son employé était plus grand que lui.

- Si tu as des choses à dires vas-y. Il déglutit face à l'aura dominante en face de lui.

- Si je suis arrivé en retard c'est parce que j'ai fait des recherches concernant une potentielle erreur de notre part.

- Et ?

- Aucune erreur n'a été commise à proprement parlé, en revanche nous n'avons pas fait attention à un léger détail concernant les courriers électroniques. Le patron lâchait son menton et se retourna pour s'asseoir derrière son bureau.

- Qu'est-ce que vous n'avez pas vu que l'O.I.P. a vu ?

- Un message codé. Toutes les têtes pivotèrent vers lui. Un courrier très banal concernant un vol mais si on le décortique un peu plus on voit que ça donne la position exacte de la gare.

- Quoi ?

- Il est écrit « dix-neuf heures quarante-cinq, train, City Hall » mais c'est impossible qu'un vol ait eu lieu ce jour là à cette heure précise.

- Pourquoi ?

- Parce qu'à ce moment, nous y étions. On aurait forcément remarqué quelque chose.

- Qui a envoyé ce courrier ?

- Il n'y a aucun nom.

- Vous auriez dû le voir, vous auriez dû comprendre que cette plainte n'était pas normale.

- Oui monsieur, mais nous avions beaucoup de mail étrangement ce jour-là. Ce courrier nous a échappé.

L'homme croisa ses jambes tout en regardant ses employés.

- Bien, les trois qui étaient en charge des courriers, rendez-vous immédiatement dans la salle de torture. Quand aux autres vous restez-là, je dois encore vous parler, puis vous les rejoindrez après. Vous savez quoi faire.

Trois des hommes s'inclinaient devant lui avant de quitter la pièce non sans une once de peur et d'anticipation. Ils n'avaient pas le droit à l'erreur et ils le savaient.

Une fois la porte fermée, les autres restants regardèrent leur supérieur en attendant qu'il parle ou leur donne un quelconque ordre. Ce fut le cas environ deux minutes plus tard.

- Je veux que vous fassiez des recherches sur les enquêteurs de l'O.I.P. en charge de l'enquête LK.

- Monsieur, nous l'avons déjà fait. Nous connaissons leur vie par cœur.

- Ce n'est pas ce que je vous demande. Je veux que vous connaissiez leurs habitudes, quels cafés ils fréquentent, quels sont leurs plats favoris, leurs fréquentations. Je veux tout savoir. Et surtout, trouvez-moi leurs faiblesses, c'est un ordre.

- Bien monsieur.

- Occupez-vous d'eux à présent, qu'ils comprennent qu'ils n'ont pas le droit à l'erreur.

Ils s'inclinaient tous avant de quitter la pièce à leur tour.

Sans réellement le vouloir des soupirs s'échappaient de leur bouche. Ils détestaient faire ça. Punir les leurs.

Ils prirent l'ascenseur pour descendre au sixième étage, là où était les salles d'entraînements, de réunions mais également les deux salles de tortures.

Les fois où ils y venaient sans être mal à l'aise c'était les moments où ils devaient s'occuper de leurs victimes, les torturer et les tuer. Mais outre ces moments-là, ils devaient y aller à contre cœur et torturer l'un des leurs.

C'est en passant la grande porte et en voyant leurs collègues qu'ils baissèrent légèrement leur tête un peu honteux de devoir leur faire ça.

Ils étaient debout, droits, attendant leur sentence. Leur chef souffla un bon coup avant d'ordonner calmement :

- Asseyez-vous. Les trois concernés prenaient une chaise pour s'y asseoir.

- On va vraiment les punir ? demanda une petite voix.

- Oui. Le patron l'a demandé.

En soupirant le chef de ce groupe les attacha un par un en ordonnant aux autres de prendre différents matériaux pour ce qui allait suivre.

Aucun d'eux ne voulait faire ça mais cela faisait parti des règles qu'ils avaient apprises par cœur au fil des années.

Leur leader donna des instructions très précises sur la torture qu'ils devaient effectuer. Pas sur les visages ni dans le cou. Seul les bras et les jambes étaient autorisés pour aujourd'hui. Il ne voulait pas non plus marquer le centre du corps. Même si ils avaient commis une erreur qui aurait pu tous les faire tomber, le patron était assez injuste de seulement les punir eux et pas les autres.

En effet, le leader devait prendre les responsabilités également, du moins lorsque cela touchait son domaine. Or, ici, les trois hackers de LK étaient les seuls à être puni.

- Tu sais que ce n'est pas juste.

- Tais-toi. J'obéis aux ordres. Il se tournait vers les autres.

- Vous deux.

Et ils savaient. C'était eux qui allaient devoir torturer avec leur chef même s'ils n'étaient pas en accord avec ça.

Les autres se devaient de regarder pour se convaincre davantage de ne pas commettre d'erreur à une prochaine occasion.

En attendant, celui qui avait été blessé à la jambe refaisait son bandage mais cette fois plus serré pour pouvoir mieux marcher et supporter la douleur.

Les cris, les pleures et les supplications étaient très difficilement supportables. Le sang en légère quantité qui s'écrasait au sol eut raison de l'un d'entre eux qui quitta la pièce rapidement ne pouvant pas voir l'un de ses proches souffrir davantage.

Encore lui. Toujours lui.

C'était le seul qui ne restait jamais jusqu'à la fin. Cependant, il torturait sans aucun problèmes les victimes mais être spectateur de ces immondices sur ses collègues, ça, non il ne le pouvait pas.

Une heure supplémentaire passa, toujours dans la torture, puis une autre et encore une.

Il était à présent huit heure du matin quand la session de punition fut enfin terminée. A présent il fallait les soigner et les remettre vite sur pied puisque leur travail n'était pas encore terminé. Ils devaient changer de lieu pour exposer leurs victimes. Un nouveau lieu un peu moins significatif mais le temps pressait. Ils avaient exactement deux jours pour tout planifier et exécuter la dernière phase du plan.

Leur téléphone sonna tous en même temps. Un message. Ils le regardèrent avant de souffler. Le chef secoua la tête avant de passer une main dans ses cheveux bruns.

- Ces enfoirés ont déjà dressé des profils.

- Ils mentionnent une femme. Moi je présume.

- Oui. Si jusqu'ici on avait réussi à semer le doute sur le recrutement de LK, à présent ils savent que des femmes y travaillent également.

- Ils ont remonté la piste de Frank Decrue plus rapidement qu'on ne l'avait imaginé.

- Ils sont intelligents. Bien, puisque vous n'étiez pas dans le bureau je vais vous dire ce que le patron nous a demandé. Il veut que nous fassions des recherches approfondis sur les enquêteurs de l'O.I.P. en charge de l'enquête. Rien ne doit passer à côté, on doit tout savoir même jusqu'à leur repas préféré.

- Bordel, le patron est sérieux ? Comment on fait pour les approcher d'aussi près ? On ne peut pas postuler à l'O.I.P. c'est impossible, ils vérifient chaque dossiers.

- Il faut se méfier de Jungkook et de Hoseok, c'est deux là sont plus intelligents qu'on ne le pensait. Je suis même persuadé que ce sont eux qui ont remonté jusqu'à nous grâce au mail.

Un silence pesant embaumait toute la salle, silence qui fut brisé par l'arrivé ou plutôt le retour d'un des employé. Il fronçait les sourcils en les regardant un par un.

- Qu'est-ce qui se passe ?

- Pourquoi t'es partis ?

- Tu le sais très bien, je n'aime pas les voir souffrir.

- Rien à foutre, aucun de nous n'aime ça mais on reste quand même.

- Ne commencez pas, on a du travail.

- En effet. Bon on se répartit en équipe comme d'habitude.

Le leader se pinça l'arrête du nez avant de souffler bruyamment. Ils n'avaient pas dormis, ils étaient tous épuisés mais ils avaient du travail, ils se reposeraient plus tard.

- L'équipe Shadow au complet, vous vous occupez de faire des recherches sur ces connards.

- Bien chef.

- Soyez discret.

- Comme d'habitude.

Puis l'équipe entière s'en alla sans demander son reste, obéissant à leur supérieur comme ils en avaient l'habitude.

- L'équipe Ego, vous allez vous occupez des victimes et des finissions.

- Entendu. Ils quittèrent à leur tour la salle.

- Et nous alors ?

- Notre équipe va s'occuper de l'infiltration pour le mois de mars. Nous devons peaufiner notre plan pour qu'il soit parfait et qu'il n'ait aucune faille.

- Comme celui d'hier ? lançait ironiquement la seule fille présente. L'homme à la tête de cette équipe fronça les sourcils avant de s'approcher d'elle rapidement en attrapant sa gorge.

- Tu oses l'ouvrir alors que c'était toi qui devait t'assurer que les trois hackers fassent bien leur travail ? Tu te fous de ma gueule Lisa ?

Elle posait ses mains sur celle de l'homme en face d'elle. Il serrait beaucoup trop fermement sa gorge pour que ce soit anodin. Même s'il était à cran il n'avait pas à se défouler sur ses collègues et il le savait mais, il était épuisé et elle se permettait de l'ouvrir un peu trop librement.

- Tu me fais mal... Elle commençait à suffoquer, cependant il ne bougea pas sa main, serrant sa gorge davantage.

- Je donne les ordres, tu les exécutes en fermant ta grande gueule. Est-ce que j'ai été clair cette fois ? les larmes de la jeune femme coulaient sur ses joues et s'écrasaient sur la main autour de sa gorge.

- Tu vas la tuer, le patron ne sera pas content. Il regarda vivement à sa gauche en apercevant ses collègues restant.

- Vous la fermez.

Les jambes de la femme lâchaient subitement mais elle ne tomba pas à terre, retenue par la main puissante et brûlante qui écrasait sa gorge.

- P-pitié...Demandait-elle en tentant d'articuler comme elle le put.

- Je veux que tu me répondes. Est-ce que tu m'as compris Lisa ? Continueras-tu d'obéir à mes ordres ? elle hochait la tête lentement.

- Oui...Il penchait la tête sur le côté.

- Oui qui ?

Elle fermait les yeux, en laissant davantage de larmes rouler sur ses joues puis prononça d'une voix frémissante.

- Oui Taehyung.

Il la relâcha brusquement la faisant tomber à terre et passa à côté d'elle sans lui jeter un seul regard tout en quittant la pièce.