Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre vingt-cinq

J'ouvris la porte de chez moi, incertaine. Je rentrai et tournai la tête vers le salon.

- Y a quelqu'un ? Dis-je.

Je vis la tête fatiguée de ma mère dépasser du canapé.

- Oh, Lenny. Ça va ? Tu étais où ?

Je posai mon sac au sol et m'avançai vers elle.

- Ouais. J'ai dormi chez un ami.

- Oh, le garçon en face à qui tu parles sur ton balcon ?

- Euh, ouais. Il s'est passé quoi ? Pourquoi papa n'est pas là ?

- Hum... Ton père est partit.

- Où ?

Je m'assis à côté d'elle.

- Il m'a dit qu'il ne voulait pas nous faire du mal, et qu'il s'en allait quelques temps pour qu'on puisse remettre nos idées au clair. La procédure de divorce se passera à distance.

- Oh, ok. Et toi, ça te convient ?

Elle se tournait vers moi.

-J'ai du mal à faire avec, mais c'est mieux ainsi.

Je hochai la tête.

- Tu me le présentera, cet "ami" ?

- Il vient me chercher ce soir. T'auras l'occasion de le voir.

- Waouh, vous avez un rencard ? Demanda-t-elle, toute excitée.

- J'en sais rien, peut-être bien.

Elle me sourit et me pris dans ses bras. Je ne répondis pas tout de suite, puis lui rendis son câlin finalement.

- Je sais que je n'ai pas toujours été très présente pour toi, mais maintenant, je le serais. Tu es mon unique fille, ma raison de vire, et je ne veux pas te perdre. Jamais.

Je sentis une larme tomber sur mon épaule.

- Je t'aime, maman, murmurai-je.

- Je t'aime aussi, mon bébé.

Une larme coula sur ma joue.

_Point de vue de Jay_

Après quelques secondes d'hésitation, je sonnai enfin. Quelques secondes plus tard, une femme m'ouvrit.

- Bonjour ! Entre, Lenny finit de se préparer.

Je la saluai à mon tour et entrai. L'intérieur était épuré, peu de cadres étaient sur les murs.

- Alors, c'est toi, son "ami" ?

Je souris à sa phrase pleine de sous-entendus.

- Apparemment, répondis-je simplement en lui souriant.

- Et où se passe votre "rendez-vous amical" ?

- Ah, ça, c'est un secret !

Elle rit et j'entendis une porte s'ouvrir. Je tournai la tête. S'offrait à moi la huitième merveille du monde. Mon cœur déchira ma poitrine en un instant tellement il s'était mis à s'accélérer. Lenny Collins se tenait devant moi, plus resplendissante que jamais. Elle portait une robe noire en col V sans manches, qui s'arrêtait au dessus de ses genoux. Ses cheveux platines, habituellement lisses, étaient bouclés et tombaient sur ses épaules. Elle s'était maquillée plus que d'habitude, mais ça ne la rendait que plus belle.

- Waouh. Tu es... Splendide.

Elle baissa la tête en souriant, ce qui la rendait encore plus mignonne.

- Bon, je n'ai rien pu arracher à Jay. Tu vas devoir foncer à l'aveugle, chérie, entendis-je de la part de sa mère.

Lenny rit tandis que j'esquissais un rire, tout en fixant toujours cette dernière. Comment des mecs ont pu lui faire du mal ? Jamais je n'oserais lever la main sur elle. Ni sur aucune fille, au passage. Après avoir eu des consignes de la part de madame Collins, nous sortîmes enfin.

- Désolé pour ma mère. Elle est dans sa phase "maman poule".

- Je la trouve adorable.

On sortit de l'immeuble et nous dirigions vers le parc.

- Ne me dit pas qu'on va sur la colline. Je n'ai pas mis une robe -chose que je ne fais jamais- pour qu'on se foute sur l'herbe.

- Tu deviens une fille upée !

- Upée ? Demandai-je, sans comprendre le sens de ce mot.

- Tu n'as même pas vu Gossip Girl ? Oh mon dieu... Je crois que je vais inviter une autre fille à sortir, qui ne vit pas sur un grotte.

Je ris à sa réplique. Après avoir traversé le parc, on prit la rue piétonne et après une quinzaine de minutes à marcher, nous arrivions enfin devant un restaurant très chic.

- Allez viens, découvrons la vie de l'Uper East Side, me dit Jay.

_Point de vue de Jay_

Lenny prit une part de pizza. Je fis de même.

- On est bien, là ! M'exclamai-je.

- Oui, enfin, on finit quand même sur la colline, sur l'herbe, avec une pizza.

Je ris.

- Comment aurais-je pu savoir qu'on avait besoin d'une réservation pour ce restaurant ?

- Arrête, même moi qui ne regarde aucune série, je sais comment ça se passe ! Répondit-elle avant de croquer dans sa part.

- De toute façon, c'était beaucoup trop cher pour moi, avouai-je.

- Quelle idée, aussi...

- Je voulais que ce rendez-vous soit mémorable, que tu t'en souvienne toute ta vie...

- Je n'ai pas vraiment besoin de grand-chose pour ça...

Je me tournais vers elle. Lenny regardait la ville, loin devant elle.

- Tu n'as jamais eu de rencard ?

Elle secoua la tête.

- De copain ?

- Non. J'ai toujours trouvé les garçons de mon âge abusivement cons.

- Et c'est toujours le cas ? Demandai-je.

Elle se tourna vers moi.

- Hum... Je crois, oui.

Je fis la moue.

- Mais il y en a un qui, malgré ça, a su m'intriguer.

Je ris suite à ça.

- Pourquoi tu ris ?

- Parce que, à notre rencontre, c'est toi qui m'intriguait. Et pas qu'un peu.

Elle ne répondit rien pendant quelques instants, puis se leva.

- J'ai quelque chose à te montrer, moi aussi. Viens.

Je me levai à mon tour et la suivis. Une fois en bas de la colline, elle me prit la main et me fit traverser le chemin principal. Elle poussa une branche, que je me pris bien sûr en pleine tête, et je tombai sur un endroit caché du parc. Nous étions sur un petit carré d'herbe avec l'eau de la rivière qui coulait à côté. Les arbres et buissons nous protégeaient de l'extérieur. Quelques papillons et lucioles volaient au dessus de l'eau, ce qui nous offrait un spectacle magique.

- J'ai trouvé cet endroit il y a quelques jours, quand je t'attendais, dit-elle.

- J'adore.

Elle se tourna et s'approcha de moi.

- Alors, je t'intriguais ? Dit-elle avec un regard aguicheur.

A cet instant, j'utilisai toutes les forces de mon corps pour ne pas lui sauter dessus.

- Tu étais si mystérieuse, mais en même temps étrangère. J'étais totalement attiré par toi, sans pouvoir expliquer pourquoi.

Elle fit encore un pas vers moi, ce qui réduisait notre espacement de quelques centimètres seulement.

- Et c'est toujours le cas ? Demanda-t-elle, un sourire en coin.

- Non.

Son sourire disparut.

- Maintenant, je sais pourquoi.

- Ah oui ?

- Oui.

Elle prit sa lèvre entre ses dents.

- Jay ?

- Oui ?

- J'ai très envie de t'embrasser.

Ces mots m'enflammèrent.

- Moi aussi, Lenny.

- Alors vas y.

Je n'attendis pas une seconde et réduit l'espace entre nous. Je posai mes deux mains sur ses joues, et plaquai mes lèvres contre les siennes. Ce contact me donna des papillons dans le ventre. Lenny enfouit ses mains dans mes cheveux pour intensifier le baiser. Ce moment semblait passer au ralenti. Il semblait durer des heures, mais en même temps, des secondes. Je ne voulais jamais décoller mes lèvres des siennes. Pourtant, à bout de souffle, je le fis. Je collais mon front au sien. J'ouvris les yeux, comme elle. L'émotion sur son visage était indescriptible. Moi, je ressentais un millier d'émotions en même temps : de la joie, de l'excitation, de l'admiration. Avant que je ne puisse en dire plus, Lenny m'embrassa de nouveau. Ces lèvres au goût sucré me rendaient fou. Je répondis au baiser en mordant sa lèvre. Je la sentis sourire, et ses mains descendirent sur mon cou. Nos lèvres se séparèrent une fois de plus, à mon plus grand malheur.

- Je ressens tellement de choses en même temps, souffla-t-elle. J'ai l'impression que mon corps s'embrase.

Ses lèvres, gonflées, la rendaient plus sexy que jamais.

- Ça s'appelle l'excitation, blanche neige, dis-je en riant.

Elle rit aussi. Je me souvins soudainement de cette phrase : "je jour où un gloussement sortira de ma bouche, c'est que je serais amoureuse". Je souris.

- Pourquoi tu souris ?

- Parce que j'ai réussi mon paris.

Elle fronça les sourcils.

- J'ai réussi à devenir une personne qui compte pour toi.

- Oh...

Elle semblait déçue par ma réponse.

- Quoi ?

- Tout ça était fait pour ce pari ? Dit-elle, déconcertée.

- Quoi ? Non ! Bien-sûr que non !

Elle baissa la tête.  Je m'approchai d'elle et lui relevai le visage doucement.

- Tu ne peux pas savoir à quel point tu comptes pour moi aujourd'hui. Ces dernières semaines passées en ta compagnie était les meilleures de ma vie.

Son visage semblait s'éclairer.

- Et cette soirée... Bien qu'ayant mal commencé, est la meilleure de ma piètre existence.

Un sourire réapparut sur son visage.

- C'était la meilleure soirée que j'ai pu passer aussi.

Sur ce, elle m'embrassa chastement avant de se séparer de moi.

- Je dis rentrer, ma mère va s'inquiéter.

- Tout compte fait, je préférais quand elle se moquait de l'heure à laquelle tu rentrais.

Lenny rit face à a réflexion.

- Tu rentres aussi ? Demanda-t-elle.

- Euh, non. Je vais rester ici, un peu, répondis-je.

- D'accord. A Lundi, alors !

- Oh, tu crois qu'on arrivera à passer une journée sans se voir ?

- Certainement pas, répondit-elle avec un sourire sincère.

Sur ce, elle leva la branche et disparut de mon champ de vision. Je m'assis face à la rivière. Cette soirée avait été totalement folle. Et absolument magique. Les papillons pouvaient en attester.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro