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⑮ Quinze Décembre: À la rencontre du père Noël ⑮

  "–  J'ai une idée !

A ses cotés son aînée haussa un sourcil, sceptique. 

  –  J'ai hâte d'entendre ça...

–   Et si pour voir le père Noël je me cachais ?

Sa sœur soupira.

–  Tu ne le verras pas.

–  Pourquoi ?

–  Il est invisible ?

–  Ah bon ? 

–  Ou. Et à présent, concentrons nous sur l'histoire. Quel est le titre déjà ?

–  A la rencontre du père Noël de -_-_Ananas_-_-  "

Comme tous les ans je suis d'astreinte. Ma mère accompagne mon petit frère de six ans au super U pour aller voir le « père Noël ». Je suis chaque année forcé de les suivre. Mais qu'est-ce qui a pris à mes parents de faire un enfant dix ans après moi ?

Bref. Je passe les portes automatiques. Soit dit en passant, je déteste les portes automatiques. Ces objets sont comme les gosses, vicieux et imprévisibles. Je m'égare. Faites attention, je me perds facilement alors laissez-vous aller au rythme du récit sans chercher aucune logique !

Après avoir réussi l'épreuve dite de "la porte", il faut franchir l'accueil. Je ne sais pas si vous voyez la dame à l'entrée du magasin, qui se maquille, mais si ! Celle qui ne sert à rien devant son comptoir vide. Et bien dans ce super U, c'est ma mère. Tous les ans, le premier samedi de décembre, elle nous emmène voir le "Papa Noël". Quelle horreur !

En plus, Timéo est entré depuis quelques mois dans "l'âge chiant". Petite définition : c'est le moment où les mioches ne sont plus assez mignon pour être pardonnés par leurs frères et/ou sœurs, mais trop jeunes pour fermer leur bouche.

Alors Timéo râle, traîne des pieds. Il ne veut pas aller voir le père Noël. Moi non plus, d'ailleurs. Il veut seulement un cadeau. (Les jeunes d'aujourd'hui sont une catastrophe.)

La tuile, c'est que d'habitude, je peux m'éclipser discrètement dès que ma mère a le dos tourné. Mais cette année, comme par hasard, elle travaille. Oui. Vous avez bien lu. La dame inutile de l'accueil travaille le samedi. Et pas n'importe lequel, le samedi "torture".

Je marche rapidement dans le magasin. Mon esclave, mon frère, pardon, sur les talons. On va le trouver ce Père Noël. Et il ne va pas m'embêter longtemps.

Et là je le vois ! Le vieil homme en rouge.

Affalé sur son fauteuil, la mine triste, il regarde les enfants prendre des "selfies" dans ses bras. Moi qui venait pour lui taper dessus (au sens figuré, mes muscles sont quasi-inexistants), j'éprouve une soudaine compassion pour ce pauvre homme. Il n'a rien demandé et doit essayer de tenir les enfants tranquilles.

Timéo réclame une photo. Je retiens un : "Je t'avais bien dit que ça valait le coup de venir jusqu'ici !" victorieux.

Malheureusement, il n'est pas le seul à vouloir une photo. Tous les garnements de son âge en veulent une. Alors il faut faire la queue. Et qu'est-ce qui est plus horrible que de faire la queue entouré de gamins de cinq ans. Je vous le dit. Rien ! À part peut-être l'intégrale de Franklin.

Le temps passe, lentement, mais il passe quand même. Il ne reste plus que cinq personnes. Quatre... Trois... Deux... et la dernière se met sur les genoux du Père Noël. Clic, clac, c'est dans la boîte.

J'installe mon frère sur les genoux du vieillard. Je me recule... et catastrophe ! Timéo pleure !! Merde.

« Zuuuuules. Viens avec moiiiii. ZUUUUULES ! »

Oh non. Oh non. Je n'irais pas prendre une photo avec le vieux.

Toute la foule de parents me regarde. Ils sont tous ravis d'avoir trouvé une occupation. Certains me regardent avec compassion, semblant vouloir dire : "Oh le pauvre, je n'aurai pas aimé être à sa place...". D'autres sont plus dans le reproche : "Moi à sa place je n'aurais pas attendu.".

Le coup final fut porté par la mère de jumeaux, juste derrière moi.

« Si vous voulez, je peux prendre la photo ».

Je n'avais plus le choix. J'étais coincé. Je me dirige lentement, très lentement vers Timéo, cet abruti qui hurle encore. Les regards des parents m'opressent. Je ne sais pas si je m'en remettrai un jour.

Une chose me frappe. Le faux Père Noël me sourit. Il a un vrai sourire gentil. Un vrai sourire de... Père Noël.

Je m'approche de lui. C'est comme si tout mon entourage avait disparu. Les regards qui pesaient sur moi ne sont plus et la voix stridente de Timéo disparaît peu à peu. Puis je reprends mes esprits et me loge dans ses bras.

Il me surprend en chuchotant :

« Jules Donnet, que veux-tu pour Noël, mon enfant ?

Rien, enfin, pas de la part d'un vieil imposteur. Maintenant, je voudrais bien repartir, les autres attendent.

- Tu sais, je suis le vrai...

- Le vrai ? Mais il n'existe pas !

- Si, je suis le vrai. Tu veux une preuve ?

- Comment dire... non. Pas besoin. Je sais que vous jouez la comédie. On ne me la fait pas à moi.

- Et bien, continue-t-il sur le même ton. Je croyais en toi. Cette année tu n'auras pas de cadeaux. SUIVANT ! adresse-t-il à la foule.

...

C'est Noël. Je me souviens des paroles du vieil homme. Devant moi, des cadeaux. Mais une étrange lettre est posée sur le dessus de la pile.

"Cher Jules...

Je sais que tu ne crois plus en moi depuis longtemps. Lorsque je t'ai croisé, je me suis dis qu'avec un peu de chance tu étais encore un enfant dans l'âme.

Je ne t'en veux pas. Si tu ne crois plus en moi, c'est pas grave. Je suis le Père Noël, pas le Père Fouettard

Joyeux Noël à toi.

Noël"

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