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⑲ Dix-neuf Décembre: Histoire du soir ⑲

– Mon histoire ! Mon histoire !
–  Patience papillon !
–  Allez !
–  Je me demande comment tu fais pour attendre Noël toi... 
–  Grace aux chocolats.

Son interlocutrice sourit...

–  Gourmande...
– Mon histoire !

... avant de soupirer:

 –  Et exigeante...  Bon, qu'est ce aujourd'hui ?
  – "Histoire du soir" de Aristoshawn "

Il était tard en ce soir festif du 24 décembre. Il faisait nuit noire, les seules sources de lumières étant celles des guirlandes encore allumées, accrochées aux maisons du petit village perdu dans les montagnes. La neige avant recouverte les routes silencieuses, les feux de cheminée crépitaient dans les foyers et les enfants encore debout s'endormaient près de la fenêtre, fatigués de la soirée. Un soir de Noël calme et heureux.

Dans une petite maison un peu à l'écart du village, le réveillon de Noël n'était pas finit. Bien que l'heure approchait de minuit,la maison était encore allumée et vive. Les adultes discutaient autours de la table, où les restes de la bûche trônaient, tandis que les enfants jouaient entre eux, encore en pleine forme. Tout ce petit monde n'avait nullement l'intention d'aller se coucher avant longtemps, le réveillon de Noël n'allait pas s'arrêter avant minuit, cela n'arrivait qu'une fois dans l'année et tous voulaient en profiter.

Mais parmi toutes ces personnes encore debout, il y avait à l'étage de la maison, une petite fille dans sa chambre. Presque fermés, les yeux de la petit Alice près de la fenêtre de sa chambre tenaient avec peine. Elle était fatiguée et serait bien allée se coucher si les autres en bas ne faisaient pas autant de bruit. Et puis, elle ne pouvait pas aller dormir sans son histoire du soir, que sa maman lui racontait toujours. Elle restait donc éveillée, attendant patiemment que le réveillon prenne fin pour pouvoir se coucher.

Près de sa fenêtre, elle regardait le ciel. Elle espérait, comme tous les enfants, apercevoir le traineau du Père Noël dans le ciel nocturne. Mais il faisait trop noir pour voir dehors et ses yeux se fermaient tout seul, ce qui la dérangeait beaucoup.

Alice soupira alors et décida d'aller tout de même se coucher, le sommeil l'avait gagnée et elle ne tenait presque plus debout. Elle enfila son pyjama, brossa ses cheveux et ses dents, avant de rejoindre de nouveau sa chambre pour se glisser dans son lit. Elle y entra, et qu'elle ne fût pas sa surprise en voyant son grand-père assit sur son lit, un livre dans les mains ! Elle sourie de toutes ses dents et sauta sur son lit toute contente. Son grand-père avait pensé à elle, qu'il était gentil !

- Eh bien Alice, dit son grand-père en souriant amusé, tu es déjà fatiguée ?

- Oui, dit la petite fille en baillant, je voulais que maman me raconte une histoire avant de dormir mais je suis trop fatiguée pour attendre.

- Et si je te racontais une histoire, moi, demanda son grand-père.

- Ce serait super papi, s'exclama la petite fille toute joyeuse.

- Allons, installes-toi dans ton lit et je te raconterais une histoire.

Alice mit sa couette sur elle tout en prenant sa peluche favorite près d'elle. Elle était contente, son papi racontait toujours de belles histoires ! Elle avait hâte qu'il débute son récit.

- Bien Alice, dis-moi, sais-tu pourquoi le sapin est-il l'arbre de Noël, demanda son grand-père en ouvrant son livre.

- Non...

- Alors voici l'histoire magique du sapin de Noël, qui lors d'une tempête de neige, aurait sauvé la vie du Père Noël, dit son grand-père en tournant la première page.

****

C'était il y a bien longtemps, lors un hiver particulièrement froid, des plus glaciales même. La Laponie entière subissaient des tempêtes de neiges toutes plus froides et violentes les unes que les autres, ce qui empêchait n'importe qui de sortir de chez lui.

Mais nous étions le 24 décembre, au soir pour être plus précis, et en cette soirée festive, il y avait une personne qui, malgré le froid, devait sortir dehors pour traverser le monde entier dans son traineau magique. Le fameux Père Noël. Il avait sa hotte pleine, son bonnet vissé sur la tête et quelques sucres d'orges dans la poche de son manteau rouge. Tout était prêt pour le grand départ et tempête de neige ou non, jamais il ne manquerait à sa tâche. Il devait livrer tant de jouets, les enfants du monde entier comptait sur lui, il ne pouvait pas se permettre de rester au chaud dans son chalet alors qu'il avait une mission à accomplir ! Et surtout pas en ce Noël où tous ne croyait plus en sa visite, il était le Père Noël non d'un pain d'épice !

Lorsqu'il décolla dans son traineau, sous les regards inquiets de tout les lutins, et de la mère Noël, il promit de revenir rapidement. Il devait faire plus vite que d'habitude sa distribution si il ne voulait pas se faire surprendre par une tempête encore plus violente lorsqu'il reviendrait de sa tournée. Et bravant la tempête de neige avec ses rennes, le Père Noël partit enfin pour son tour du monde, plus pressé que jamais de rentrer dans son cher village de Noël.

Quelques heures plus tard, la tournée du Père Noël était enfin finie. Il avait distribué tout les cadeaux que sa hotte contenait, avait traversé les cinq continents et mangé tout les sucres d'orges qu'il avait emmené depuis longtemps déjà. Il était sur le chemin du retours, heureux d'avoir remplie sa mission de distribution, et heureux de rentrer chez lui, au chaud, auprès de sa chère Mère Noël. Mais pour rentrer dans son chers village, il lui fallait encore retraverser la terrible tempête de neige qui était devenue encore plus forte que lors de son départ. Il avait trop trainé en Afrique et maintenant, il ne pouvait plus l'éviter, il allait devoir foncer dedans et espérer arriver à traverser la tempête sans encombres.

Mais le Père Noël, en entrant dans la tempête, dût se rendre à l'évidence que ses rennes ne pourraient pas tenir. Ils étaient tout aussi fatigués et frigorifiés que le Père Noël, et en plus, ils devaient trainer le traineau. Cette situation était critique, si les rennes ne se posaient pas maintenant, ils tomberaient de fatigue et qui sait ce que ferait cette tempête d'eux ?

Le traineau était violemment frappé par les flocons, il tanguait, encore pire qu'un bateau. Les rennes ralentissaient de plus en plus, ils déviaient de leur route et n'étaient même plus sûr qu'ils se dirigeaient encore vers le village de Noël. Et le Père Noël avait bien du mal à tenir le traineau, lui aussi était attaqué par les flocons, il faiblissait et avait énormément de mal à tenir le traineau un peu près droit. La tempête semblait devenir de plus en plus violente chaque minute, les flocons devenaient morceau de glaces et le vent gelait les rennes des pattes jusqu'au bois. Le Père Noël n'eut alors plus le choix, il fallait se faire poser le traineau tout de suite.

D'un mouvement brusque, il fit descendre les rennes en piqué, ne voyant pas vraiment où il allait. Il ne distinguait ni les arbres, ni le sol, ni même les montagne qu'il voyait normalement au loin. Il avait peur de s'écraser au sol, la vitesse et le manque de visibilité lui faisait peur, les rennes eux tombaient de fatiguent et ne pouvaient pas se faire redresser le traineau. La panique envahit le Père Noël. Si ils n'atterrissaient pas sur un sol plat, ils s'écraseraient contre un arbre ou une montagne.

Heureusement, le traineau toucha enfin le sol, violemment mais sans heurter d'arbre. Les rennes s'écroulèrent sous la fatigue et le froid tandis que le Père Noël, secoué par cet atterrissage forcé, sortit du traineau tant bien que mal. La tempête de neiges était moins violent en dessous des nuages mais si le Père Noël ne trouvait pas de quoi se protéger lui et ses rennes, il ne sait pas ce qu'il se passerait pour eux.

Il chercha aux alentours de quoi se protéger de la tempête et vit que le traineau avait atterrit dans une forêt. Sapins, Bouleaux, Chênes ou Hêtres, il y avait une multitude d'arbres encore pourvu de feuilles, très grands et forts pour les protéger du froid.

Alors le Père Noël alla vers un Bouleau vigoureux et lui demanda:

- Mon ami Bouleau, pourrions nous, moi et mes rennes, nous abriter sous ton feuillage et entre tes branches, en attendant la fin de la tempête ?

Le Bouleau se pencha vers le Père Noël, intrigué par cet homme tout en rouge qui venait de lui poser cette question. L'abriter lui et ses rennes durant la tempête ? Et puis quoi encore ! Il avait bien trop peur qu'ils ne salissent ses belles branches, ou pire, ne les cassent sans remords. Qu'elle horrible vision !

- Je suis désolé mais non, vous risqueriez de briser mes branches et je ne le veux pas, dit le Bouleau en se redressant.

Le Père Noël, trouvant le Bouleau bien méchant, se dirigea vers un grand Chêne avec un tronc et des branches épaisses.

- Mon ami Chêne, pourrions-nous, moi et mes rennes, nous abriter sous ton feuillage et entre tes branches, en attendant la fin de la tempête ?

Le Chêne se pencha lui aussi, regardant ce petit homme rouge qui lui demandait de l'aide. Lui, protéger du froid ses rennes et lui ? Mais contre quoi ? Si ce petit homme en rouge n'avait rien à lui donner en échange, ce qui semblait être le cas, il n'allait sûrement pas l'aider ! La protection qu'il pourrait lui offrir n'était pas gratuite, et avec des rennes qui pourraient manger ses feuilles... Hors de question qu'il ne le fasse sans rien en retours !

- Non, si tu n'as rien à me donner en échange, je ne pourrait pas t'aider, dit le Chêne en se redressant.

Le Père Noël tourna le dos au Chêne. Il n'y avait pas besoin de quelque chose en retour pour aider, il voulait juste une protection pour ses rennes et lui. Mais ni Bouleau, ni Chêne ne semblaient vouloir l'aider, ils étaient bien trop égoïstes. Alors, attristé, le Père Noël retourna vers son traineau en se demandant ce que lui et ses rennes allaient devenir. La tempête allait sûrement les faire mourir de froid et faible comme ils étaient, ils ne tiendraient pas longtemps.

Alors que tout espoir était perdu, une petite voix se fit entendre. Un grand sapin avait entendue le Père Noël demander de l'aide aux autres arbres et avait eu pitié du pauvre Père Noël et de ses rennes.

- Je peux vous abriter si vous le voulez, dit le sapin. Mes branches sont robustes et mes aiguilles vont protègerons du vent glacial et de la neige. Et si vos rennes le souhaitent, ils pourront grimper sur mes branches pour se reposer.

Le Père Noël sauta presque de joie en entendant le sapin. Enfin un arbre généreux envers lui et ses rennes, enfin un arbre qui voulait bien les aider.

Sans attendre, il détacha ses rennes du traineau et les amena vers le sapin qui s'était baissé pour qu'ils puissent grimper sur ses branches. Les rennes avaient prit place sur de grosses branches bien épaisses pour se reposer et le Père Noël s'était assit contre le tronc pour surveiller ses rennes et se reposer aussi. Le sapin n'avait pas mentit, ses aiguilles les protégeaient vraiment de la tempête. Le Père Noël remercia le sapin avant de s'endormir contre lui.

Le lendemain, la tempête s'était calmée. Le soleil se reflétait sur la neige et avait réveillé le Père Noël ainsi que ses rennes. Ils étaient descendu du sapin avant de retourner vers le traineau qui, fort heureusement, n'était pas abimer. Le Père Noël attacha ses rennes au traineau, ne voulant pas tarder pour rentrer chez lui, et était prêt pour le départ. Mais avant, il avait une chose à dire aux arbres de la forêt.

- Écouter moi, chers arbres, dit le Père Noël, ayant l'attention des arbres, il se trouve qu'hier, alors que je demandais de l'aide pour moi et mes rennes, aucuns de vous n'a voulu m'aider à m'abriter. Seul le sapin à bien voulu me porter secours. Alors pour vous punir de votre égoïsme et le remercier de sa bonté, vous perdrez tous vos feuille à l'approche de l'hiver tandis que le sapin gardera ses aiguilles. Et dorénavant ce sera lui, l'arbre de Noël, celui aimé et fêté par toutes les familles du monde.

Une fois ces paroles dites, tout les arbres perdirent leur feuilles, sauf le sapin qui restait verdoyant parmi ces branches nues. Les arbres se lamentaient, comprenant leur erreur, et le sapin remerciait chaleureusement le Père Noël lorsque celui-cit partit.

Et quand il rentra enfin dans son village, acclamé par tout les lutins et la Mère Noël, il demanda à tous de trouver un sapin et de le mettre dans sa maison, de l'habiller tel un roi et de le fêter, afin d'honorer la bonté de cet arbre qui avait sauvé le Père Noël et ses fidèle rennes.

C'est ainsi que, depuis des années maintenant, les familles se réunissent autours d'un sapin lumineux et verdoyant, symbolisant la famille réunie et protectrice, et que le Père Noël laisse maintenant ses cadeaux aux pieds de celui-ci, se souvenant pour toujours de ce sapin si bon, étant pour lui, un symbole de vie parmi l'hiver.

****

L'histoire était finie, la petite Alice venait de s'endormir, un sourire d'ange sur le visage. Son grand-père lui embrassa le front avant de sortir de sa chambre pour la laisser se reposer. Il rangea son petit livre dans sa poche avant de rejoindre les autres en bas, afin de finir ce réveillon de Noël tranquillement.

Et dans ses rêves, la petite Alice ne s'étonna pas de se trouver au sommet d'un sapin, faisant au loin, un signe au Père Noël passant pars-là.

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