Partie deux : texte 1
Texte 1 :
" Deux heures que j'écoute ce professeur parler du programme de l'année, deux heures que je m'ennuie et pour passer le temps je regarde par la fenêtre. Oh tiens un pigeon.
J'allais enfin savoir qui de la goutte de pluie de gauche ou celle de droite allait gagner la course, quand je reçois en pleine face un morceau de papier. Intriguée, je me retourne vers ma voisine qui n'est autre que Lola. Je l'interroge du regard. Elle hausse les épaules me signifiant que ce n'est pas elle.
Je prends le petit papier plié en quatre et lis les deux phrases qui me sont adressées.
" Hey la nouvelle, toi et moi sous le préau à la récréation. Ne sois pas en retard."
Quand je relève la tête je passe le mot à Lola qui me donnait des coups de pieds pour que je lui passe le papier.
— Tu vas t'y rendre ?
— Oui je pense
— T'inquiète je ne serai pas loin, au cas où une pomme de terre météorite ne te tombe dessus.
— C'est sur on sais jamais ! En se moment, ça en tombe de partout.
Nous gloussons dans notre coin avant de dessiner un morpion sur la feuille de mon cahier. Quand la sonnerie retentit enfin, nous prenons nos affaires et partons vers le préau.
Je me plante au milieu de celui ci et Lola se cache en mode espionne contre mur. Au bout de dix minutes, j'allais partir quand je vis une grande blonde qui se rapprochait de moi. Tiens, elle me dit un truc.
— Salut Natacha.
— Euh.. On se connais ?
Je la vois ouvrir de grands yeux et limite si les larmes ne sont pas présente.
— Mais enfin... Nat'...Tu ne te souviens pas de moi. Lorenza. Ta meilleure amie.
Et là, je tilte. Cette fille était ma Lorenza. Ma sœur de coeur, mon tout, ma moitié. Mais elle m'avait abandonné.
— Lorenza. Je ne pensais pas te revoir. Qu'est ce que tu me veux ?
— Te reparler, t'expliquer. - Mais que vais tu m'expliquer ! Tu t'es barré du jour au lendemain. Sans prendre la peine de venir ma voir, de même me mettre au courant !
On avait dix ans quand je l'ai rencontré. Lorenza était une petite fille douce et gentille avec qui je m'entendais très bien. Après la mort de son père, elle et moi sommes devenues inséparables. Je l'aimais de tout mon cœur. Mais elle est partie, un jour pendant les vacances. Je ne l'ai plus jamais revu. Alors je l'ai détesté, haïs, insulté et moqué.
Quand je la revois maintenant, je ne vois plus mon amie. Je ne vois qu'une fille superficielle qui essaie de revenir vers moi et me détruire plus que sa disparition ne l'avais fait.
— Écoute Lorenza. Tu es partie et je t'ai oublié. Maintenant, si tu veux bien, je vais te laisser. Une personne peut rentrer dans mon cœur facilement mais quand elle en sort, elle reste sur le pas de la porte définitivement. Je te dis adieu, Lorenza.
Le cœur en morceau mais la tête haute et le regard déterminé je lui tourne le dos ainsi qu'aux mœurs de mon passés.
Le self est rempli quand nous rentrons, plateau à la main et ventre en plein supplice.
— Natacha, crie Lola, viens il y une table là !".
J'entame une marche rapide et pose mon plateau en effectuant un petit dérapage contrôlé.
— Berk ! C'est de la salade ça ?, s'exclame Lola.
— Je penche plus pour du vomi de vache mais après chaqu'un son point de vue !
— Rah ! Ça me donne encore moins envie de manger ! Tais toi !
J'éclate de rire avant de commencer mon repas. Très vite une discussion animé s'installe. Nous étions entrain de parler basket quand une ombre vient me cacher le soleil. Je grogne de mécontentement et lève la tête.
C'est qui encore lui ?
— Jules. Comme on se retrouve, s'enerve Lola.
— C'est un plaisir de te revoir ma chère cousine.
— Tu sais que tu ne fera jamais partie de ma famille. Dégage.
— Madame s'énerve ? Roh. Mais enfin ça donne des rides.
Je vois Lola commencé à rougir de colère donc je préfère intervenir avant que ça ne dégénère. Après tout, c'est mon amie.
— Excuse moi. Tu ne vois pas que tu déranges ?
— ouh une rebelle !
— Tu ferai mieux de partir.
— Et pourquoi je ferai ça.
— Parce que tu es quelqu'un de gentil ?
— Je suis tout sauf gentil.
Je souris et regarde mon frère s'avançait.
— J'ai une question pour toi jeune padawan. Sais tu qui je suis ?
— Non mais tu dois être nouvelle et insignifiante pour me parler comme ça.
Mon frère pose sa main sur l'épaule de ce Jules et lui la presse.
— C'est à ma sœur que tu parles.
Jules me regarde surpris, avant de deglutir bruillament et de s'excuser pour le dérangement. C'est bien mon frère ça. A peine arriver déjà il se fait respecter. Je le remercie et me retourne vers Lola qui a un air étonné sur le visage.
— Je ne savais pas que Jules était ton cousin.
— Oui, il l'ai malheureusement. Et je ne savais pas que tu avais un frère !
Nous rigolons et finissons nos assiettes avant de partir vers la sortie. L'air frais me frappe quand j'ouvre la porte du self. Que ça fait du bien ! Puis, nous partons vont un banc libre afin de finir de parler. Cet après midi, nous avons sport. En effet, j'avais reçu un mail via ma messagerie comme quoi il fallait prévoir une tenue de sport. Que j'ai pris bien évidemment. Nous fesons basket. Et comment vous dire que j'adore ce sport ! Alors go me proposer en capitaine d'équipe et intégrer dans la cervelle de mes coéquipiers que le rôle le plus important n'était pas celui qui avait le ballon mais plutôt ce lui qui ne l'avait pas. Une heure et demi et quatre match gagner plus tard, la sonnerie annonçant seize heures trente retenti. Je file dans les vestiaire avec Lola, prend mon sac et nous courons comme des folles vers le portail. Je tape ma meilleure bise à mon amie et lui fait une signe de la main quand je pars dans la direction inverse. Mes écouteurs dans les oreilles et mon frère derrière moi. Je repense à cette journée. Elle a été intéressanteet forte en émotions si je puis dire. Hâte d'être à demain. "
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