Nous voici au jour des résultats !! Il me manque encore un Os en attente (celui de Apprentie-Miracle) qui arrivera plus tard pour des raisons personnelles... Tout peut encore changer !

Voici donc le dernier Os de Misty1024 !

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Des teintes de gris

Marinette est une boule d'optimisme. Réellement. C'était le genre de personne à voir du bon en tout le monde, tout le temps... Bon, hormis peut-être Bob Ross...

Mais elle pensait réellement que tout le monde méritait une deuxième chance. Et même une troisième ! Ou une quatrième ! Et ainsi de suite.

Si bien qu'elle était prompte à pardonner quiconque vienne lui présenter de sincères excuses.

C'est ainsi qu'elle avait pardonné Chloé Bourgeois, suite à son erreur, celle ayant mis à mal les héros de Paris. Celle ayant compromis les identités de chaque porteur temporaire.

Elle était venue voir Ladybug, en premier lieu. Elle avait, d'après ses dires, passé de longues heures à arpenter les rues de nuit, à l'heure où il se disait que la coccinelle était de sortie, avant d'enfin parvenir à la croiser. Et dès qu'elle avait repéré une tache rouge dans les ténèbres, elle l'avait poursuivie, en l'interpellant.

Marinette étant celle sous le masque, l'arrêt de l'héroïne n'avait rien de surprenant. Elle avait pris le temps d'écouter celle qui fut la porteuse de l'abeille auparavant, sans l'interrompre.

– Ladybug...Je...Je voulais m'excuser. Je sais que ça ne ramènera pas les identités secrètes des héros, que ça ne te retirera pas le poids de ton rôle de Gardienne, parce que je me doute que ça doit te peser...Mais...Je voulais m'excuser d'avoir été égoïste, cruelle, d'avoir mis la ville entière en danger par simple orgueil. Je voulais m'excuser d'avoir trahi la confiance que tu m'avais accordée en me confiant un Miraculous dans le passé...M'excuser d'avoir fait alliance avec le Papillon en pleine conscience. Je...Je sais que je ne mérite pas ton pardon, ou celui de qui que ce soit après mes actes. Mais...J'ai pris conscience de mes erreurs, parce qu'on me les a pointées un nombre incalculable de fois. Je sais que je suis méchante, égoïste, et lâche...Mais...Voilà...

Après cette longue tirade, où des larmes avaient coulé sur le visage de Chloé, un léger sourire s'était dessiné sur celui de la fille au costume écarlate. Un sourire chaleureux, comme ceux qu'elle avait l'habitude de délivrer quand son masque n'était pas posé sur ses yeux. Elle avait ensuite ouvert la bouche, et prononcé.

– Ne dis pas ça. Si tu étais méchante, tu n'aurais jamais endossé le rôle de Queen Bee pour sauver Paris. Si tu étais égoïste, tu ne te serais pas préoccupée de l'avis des autres, ni inquiétée pour mon rôle de Gardienne. Et si tu étais lâche, tu n'aurais pas osé venir t'excuser auprès de moi. Je te pardonne, Chloé. Ça n'effacera pas tes erreurs, et il est important que tu continues de les avoir en tête pour t'améliorer. Si tu fais des efforts pour changer, alors tu n'es ni méchante, ni égoïste, ni lâche. Tu es juste en train d'apprendre la vie.

Et ces paroles eurent l'air de ranimer une lueur d'espoir dans les yeux de la blonde, et de déposer une pensée optimiste dans son esprit.

La deuxième personne qu'elle était venue voir fut Marinette. Si la surprise l'envahit de premier abord, elle finit par comprendre que sa camarade avait décidé de commencer directement les efforts. Elle s'était excusée, répandue en excuses, sous le regard interloqué des autres élèves. La fille aux couettes s'était contentée de l'observer, sans dire mot, et d'écouter ses paroles. Une fois qu'un silence de plomb fut installé dans la pièce, elle avait souri, posé sa main sur l'épaule de celle qui fut son ennemie, et répondit.

– Je n'oublierais rien, Chloé. Rien de ce que tu as pu me faire.

Une lueur de peur s'était allumée dans le regard à la couleur du ciel de la jeune fille, mais les mots avaient continué d'être prononcés.

– Mais je te pardonne. Si ce que tu me dis est vrai, et que tu veux véritablement changer, alors je te pardonne. On fait tous des erreurs, pas vrai ?

Ainsi, les jours s'étaient écoulés, et rien n'avait eu la prétention d'avoir pu émousser la conviction optimiste de la fille aux yeux océan. Elle s'était même aiguisée le jour où, probablement guidée par les actes de Chloé, ce fut au tour de Lila de venir s'excuser.

Cette fois, ce fut Marinette la première abordée. Bien évidemment, la méfiance coulait dans les veines de la jeune fille, avec une concentration encore plus élevée que celle de globules rouges, quand elle s'approcha. Mais ses premières paroles en distillèrent une grande partie.

– Je vais leur dire la vérité.

Et puis elle avait continué.

– Toute la vérité. Ce que j'ai fait, ce que j'ai dit, ce qui est faux. Mais avant ça, je voulais m'excuser. Parce que tu es celle à qui j'ai causé le plus de torts, avant même Ladybug. J'irais sûrement m'excuser auprès d'elle aussi...Je suis désolée. Je ne te demande pas d'accepter mes excuses, bien sûr, je comprendrais après tout.

Mais comme toujours, elle avait souri, avant de répondre.

– Tu es excusée. À condition que tu tiennes tes promesses.

La méfiance était restée, mais elle s'était peu à peu évaporée au fil des vérités et excuses énoncées.

Elle vint voir Ladybug en deuxième. Et la coccinelle la pardonna à son tour.

Dans un premier temps, tout s'était bien passé. Rien n'avait eu la prétention d'avoir pu émousser la conviction optimiste de Marinette...Mais tout finit toujours par se terminer.

Un optimisme à toute épreuve n'était pas une solution viable sur le long terme.

Parce que Bob Ross n'était pas le seul à ne pas avoir de bon en lui, loin de là. Pour mettre les points sur les i, il était facile de placer Lila Rossi dans cette catégorie aussi.

Parce que oui, dans ses élans positifs, la jeune fille, aux cheveux retenant la seule noirceur de son être dans leur couleur, avait accordé sa confiance à une mauvaise personne. Une personne qui avait su quelle était sa faiblesse, et l'avait immédiatement utilisée en apprenant la vérité qui entourait celle qu'elle avait pu qualifier d'insignifiante auparavant. Et qu'elle qualifierait à présent d'insecte dérangeant.

Parce que oui, la seule raison qui avait poussé la menteuse à s'excuser, à passer aux aveux auprès de tous, fut qu'elle avait appris qui se trouvait sous le masque rouge et noir de sa pire ennemie. Et ce n'était autre que son autre ennemie. Elle avait donc décidé de faire d'une pierre deux coups.

Et tout s'était passé trop vite pour la fille masquée, dont les iris bleus avaient reflété un rouge alarmant couvrant le sol, au bout de quelques simples minutes de combat face à une vilaine plus que violente. Mais cette couleur ne s'échappait pas de son costume, non, même si, de part sa teinte, on aurait pu dire cela. C'était d'une autre tenue qu'elle débordait, au point de s'échapper et de se déverser sur le sol.

C'était un simple costume noir, dont la couleur déteignait dans l'esprit de la jeune fille qui tenait le propriétaire de cet habit entre ses bras.

Un propriétaire blond, aux yeux verts, et dont le masque se volatilisa doucement, au moment même où un dernier battement de cœur avait retenti dans sa poitrine.

Évidemment, l'organe vital de la jeune fille se serra d'autant plus lorsqu'elle réalisa qui était le jeune homme. Qui était Chat Noir.

Ce fut donc avec un simple regard noir, empli de larmes, et avec une vision rouge de rage qu'elle retourna au combat.

Avant de perdre.

La bataille, tout comme ses boucles d'oreilles.

Elle ne put sauver qu'un anneau argenté, ou noir, selon comment on le regardait.

Elle s'était enfuie avec, arpentant les allées, alors que son corps était toujours ensanglanté, et que des blessures le parcouraient. Elle s'était enfuie avec, des larmes sur les joues, et le cœur déchiré, elle savait.

Elle savait qu'elle avait perdu.

Sans ses boucles d'oreilles pour tout réparer, Chat Noir, Adrien, resterait inanimé, dans l'état où elle l'avait laissé sur le sol, devant se résoudre à l'abandonner pour se sauver.

Elle avait vite atteint sa maison, s'était faufilée discrètement jusqu'à sa chambre, avait embarqué la Miracle Box, et de l'argent pour pouvoir subsister. Elle avait troqué ses vêtements couverts de sang, qu'il soit le sien ou celui du garçon dont le cœur avait cessé de battre plus tôt dans la journée, gardant tout de même sa tenue tachée avec elle. Elle avait ensuite attrapé des ciseaux, pour couper maladroitement ses cheveux, et ne pas pouvoir être reconnue.

Puis, avec une simple casquette sur la tête, et des lunettes sans verres, qu'elle devait à l'origine utiliser pour une création quelconque, elle était sortie de la même manière qu'elle était entrée.

Elle vivait dehors, elle n'avait plus le choix. Son identité était connue, et il lui était trop dangereux de rester chez elle, bien qu'elle sache que ses parents puissent être mis en danger même en son absence, mais elle devait protéger la boîte. Et le Miraculous du Chat Noir qu'elle avait glissé à l'intérieur.

Les gros titres du lendemain abordèrent la mort d'Adrien Agreste, mais aucune mention de la disparition de Marinette Dupain-Cheng ne fut à noter. Le décès du mannequin avait aspiré complètement sa disparition, et elle s'en réjouissait.

Elle parcourait les rues, son sac contenant la Miracle Box à la main, s'arrêtant parfois dans des lieux publics, comme des médiathèques ou des magasins, pour s'occuper sans rien dépenser, croisant parfois des affiches avec sa photo et le mot « Disparue » écrit en gros.

C'était ainsi qu'elle passa ses journées, inlassablement.

Un jour, dans une librairie, alors qu'elle laissait courir ses doigts sur des tranches de livres, l'un attira son attention : Les optimistes meurent en premier. Elle sourit légèrement en voyant ça, ç'aurait pu être vrai mais...Elle n'aurait pas dit cela comme ça. Non, ce qu'elle pensait, elle, c'était que s'il y avait si peu d'optimistes, c'était parce que la réalité cruelle du monde les rattrapait.

C'était ainsi qu'elle s'enfonçait dans une boucle de pessimisme. Son moral ne remontait pas, mais comment le pourrait-il ? Son meilleur ami, et le garçon qu'elle aimait étaient...Non, était mort. Même après qu'elle eut appris que les boucles d'oreilles n'avaient jamais atteint les mains du Papillon, prouvant probablement qu'elles étaient toujours en possession de Lila, elle ne trouva pas le courage de se battre pour aller les récupérer.

Non, c'était trop optimiste de penser cela, et tout allait une nouvelle fois mal se dérouler.

Ses parents ne furent étrangement jamais pris en otage par qui que ce soit.

Ni par le Papillon qui continuait d'attaquer, ni par la nouvelle porteuse du Miraculous de la coccinelle, qui avait l'air de gérer les attaques, et de réellement se soucier du bien de Paris.

Mais elle ressemblait trop à Lila pour que Marinette ne puisse envisager la véracité de cette dernière proposition.

Alors elle vécut comme ça durant plusieurs semaines, trois, si on voulait être précis. La ville ne se portait pas si mal, à vrai dire...Mais l'Akuma qui avait pris possession de l'akumatisée ayant mis fin aux jours de Chat Noir n'ayant jamais été purifié, celui-ci ne s'était jamais réveillé, malgré les nombreuses apparitions des coccinelles magiques et réparatrices.

– Marinette.

Entendre ce prénom pour la première fois depuis longtemps la fit frissonner. Elle essaya d'ignorer la personne, mais on lui attrapa le bras. Elle se retourna donc, prête à affronter n'importe quel adversaire.

Cependant, elle ne trouva que Chloé une lueur déterminée dans le regard. Elle savait qu'il était peine perdue de fuir, son état s'étant peu à peu dégradé au fil des maigres repas qu'elle prenait. Elle se laissa alors traîner jusqu'à un banc.

– Tu vas vraiment continuer comme ça, Ladybug ?

Elle ne prit même pas la peine d'être surprise, le lien avait probablement dû être facile à faire pour ceux qui avaient appris pour la disparition de Marinette, qui avait été totalement couverte par la mort d'Adrien, la disparition de Chat Noir, et l'apparition de la nouvelle Ladybug.

– Qu'est-ce que tu veux que je fasse ?

Sa voix était éraillée, elle ne parlait pas souvent, après tout.

– Te battre.

Elle resta silencieuse un moment.

– Mais à quoi bon ? Je vais perdre, si je me bats...Je n'ai plus mon Miraculous...Je n'ai plus Chat Noir...Je suis seu-

– Allez ! C'est bon, ça suffit.

La voix de la blonde la coupa. Elle était sèche et froide.

– On est tous, toute la classe, en train de te chercher en ce moment. Je suis juste celle qui a eu la chance de tomber sur toi. On sait tous qui tu es, tu as la Miracle Box, et tu nous as nous. Alors on va se battre, se débarrasser de Lila, récupérer tes boucles d'oreilles, puis trouver le Papillon. Quand ce sera fait, on lui demandera de nous filer l'Akuma qui a causé tout ça, on le purifiera, et on sauvera Adrien. Ok ?

Trouver le Papillon...Une chose qu'elle n'avait pas réussie en un an...

C'était trop optimiste pour fonctionner...Et elle perdrait tout ce qui lui restait.

Mais...Peut-être valait-ce la peine d'être essayé ? Après tout, ce serait plus utile que de fuir indéfiniment...

Oui, elle tenterait sa chance. Elle se battrait.

Et à voir ce qu'il se passerait...

Après tout, le monde n'était pas tout noir...Bien qu'il ne fut jamais tout blanc.

Non, le monde n'était composé que de nuances de gris...

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Tu obtient la note deeeeeeeee....

Je sais que tu attends ça depuis un moment.

Je sais que tu as très envie de savoir.

Peut-être que je pourrais être très méchante et donner tous les résultats à la toute fin....

Mais non X)

10/10 ! Bravo XD

Bisou <3

Aletheia2112