Pour notre enfant
Mois de Septembre
Weasley est notre roi !
Avec lui le Souafle ne passe pas !
Weasley est notre roi !
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La consigne : "La photo de classe. Un moment aussi attendu que redouté pour tous les élèves. Et ceux de Poudlard ne font pas exception à la règle...
Que ce serait-il passé s'il y avait des photos de classe à Poudlard ? Quels élèves auraient été au premier rang et sur leur 31 et lesquels à la dernière rangée, aussi décontractée que d'habitude ? A vous de décider..."
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La consigne : "On sait tous ce qui est arrivé aux Potter. Que Peter Pettigrow, l'homme qu'ils avaient choisis comme gardien du secret, mes a trahi. Qu'il les a vendu à Voldemort, causant la mort de Lily et James.
ais que ce serait-il passé s'il ne l'avait pas fait ? Voldemort aurait-il finit par être vaincu ? Harry aurait-il eu une enfance heureuse ? Le monde des sorciers serait-il le même que celui que nous connaissons ? Oui, que ce serait-il passé si Peter Pettigrow n'avait pas trahi les Potter ?"
Pour notre enfant
Vivre caché. Voilà à quoi ils étaient condamnés depuis près de dix ans. Se faufiler dans l'ombre, ne communiquer qu'avec l'Ordre, attendre les signaux. James ne pouvait plus le supporter. Il ne pouvait plus le supporter depuis des mois, mais ce que disait cet homme qu'il avait tant estimé par le passé dépassait ses limites. Il ne pouvait concevoir que son fils ne puisse se rendre à l'école comme les autres.
"Albus, enfin ! C'est une plaisanterie !
-James, calme-toi..., intervient Lily.
-Non, je ne veux pas me calmer ! Il vante Poudlard comme le lieu le plus sûr que le monde magique n'est jamais connu et malgré ça Harry ne pourrait pas s'y rendre pour ses études ?! Ça va trop loin !"
Les décisions d'Albus Dumbledore s'étaient toujours montrées correctes, réfléchies et bénéfiques sur le long terme, mais quand James regardait son fils, il ne pouvait pas supporter de le voir si malheureux. Ils avaient une jolie maison, pourtant. Godric's Hollow les avait accueillis depuis un sacré long moment, mais ne pas pouvoir en sortir demeurait pesant. Et un enfant ne devrait pas rester enfermé.
"James, vous savez très bien que c'est la meilleure solution.
-Non ! Non, ce n'est pas la meilleure solution et ça ne le sera jamais ! Regardez-le, Albus, regardez-le ! , s'exclamait-il en pointant son fils du doigt qui jouait dans l'autre pièce avec des trains en bois. Ce petit garçon, Albus, ce petit garçon qui grandit chaque jour et qui pose tous les jours des questions à ses parents sur l'école où ils ont été. Il s'y imagine déjà, il se demande quels amis il aura, quelles folles aventures il vivra. Vous voudriez l'en priver ?
-Vous n'avez sûrement rien fait pour contrôler ses rêves, James..."
L'ancien Gryffondor s'apprêtait peut-être à se jeter sur le vieil homme, à empoigner le col de sa robe de sorcier et à lui postillonner quelques insultes bien senties, mais les mains de Lily sur son bras et la brusque venue de Lunard l'empêchaient de commettre un tel acte.
"Le petit lion ne peut pas rejoindre Poudlard, c'est cela ?"
Lunard s'avança dans la pièce après avoir déposé sa veste sur le porte-manteau. Son meilleur ami venait leur rendre régulièrement visite, il avait ses petites habitudes.
"Lily, Albus, salua-t-il. J'ai l'impression que j'arrive au bon moment."
Il prit place et James pointa de nouveau son fils d'un geste de la main tout en parlant cette fois à son ancien camarade de classe :
"Regarde comme il est tout pâle. À son âge, nous n'aurions pas supporté d'être enfermé comme des animaux.
-Au moins ton fils n'est pas pâle parce qu'il doit se transformer ce soir en loup-garou."
James baissa son bras, se forçant à prendre une grande inspiration. Il savait très bien où voulait en venir son meilleur ami et ce dernier n'attendit pas de se faire prier pour aller plus loin dans son explication :
"Sa situation pourrait être pire. Elle n'a rien d'enviable, mais au moins il est vivant et il a des parents qui l'aiment. Beaucoup n'ont pas eu cette chance."
James accorda un long regard à son meilleur ami. Il semblait fatigué, très fatigué, plus que d'habitude. Il s'en inquiéta immédiatement :
"Il y a des mauvaises nouvelles ?
-Une attaque des Lestrange à Gringotts. Nous avons géré la situation, ne t'en fais pas, s'empressa-t-il d'ajouter avant que James ne se lève. Ils souhaitent qu'on ne les oublie pas et tu devrais prendre en compte ce message.
-Pour combien de temps je devrais faire attention ? Avec Lily nous n'en pouvons plus ! Nous n'avons pas fait un enfant pour qu'il ne puisse sortir qu'une fois par an sous bonne garde !"
Rouge de colère, il n'y tint plus et sortit de la cuisine dans laquelle ils discutaient. Sa femme resta en bas avec eux alors qu'il rejoignait létage pour retrouver son lit. Il avait besoin d'être seul. Il n'acceptait pas cette situation mais il ne pouvait pas se permettre de mettre Harry dans le Poudlard Express sans l'accord de Dumbledore. Il l'aurait fait plus jeune, mais aujourd'hui il avait conscience de ses responsabilités envers son enfant. Pas assez, apparemment...
Dans la cuisine, Lily gardait le ton calme qu'elle arborait toujours. Elle observait son fils qui jouait toujours aux trains. Elle savait qu'il écoutait leur conversation. Curieux de nature, il n'hésitait jamais à tendre l'oreille, même si pour ce faire il devait monter maladroitement sur une chaise en équilibre. Elle était certaine qu'il serait envoyé à Gryffondor s'il pouvait aller à Poudlard.
"Lily, vous comprenez que...
-Je n'ai pas besoin d'entendre les leçons raisonnables, je les connais."
Sa voix calme ne laissait pourtant pas de réponse possible.
"Je sais que c'est trop dangereux. Cela ne m'empêche pas de penser que James a sûrement raison.
-Lily..., commença Albus.
-A quoi bon vivre, monsieur le directeur, à quoi bon vivre si nous ne faisons que survivre ? Mon fils mérite d'être heureux, vous ne croyez pas ?"
La mère planta son regard dans celui du vieil homme et leurs points de vue se confrontèrent. Remus observait sans rien dire. Qui gagnerait entre la sagesse et l'amour ? Il n'y a eut pas de réponse, Lily trouvant plus sage de rompre le silence par la seule solution qu'elle eût trouvée :
"Menons cette opération dont nous avions parlé."
Elle se leva et ferma la porte afin de s'assurer qu'Harry n'entende rien. Une fois de nouveau assise, Dumbledore avait le visage toujours impénétrable et Remus avait écarquillé les yeux.
"Affrontons-le avant la rentrée.
-Lily...
-Remus, je veux que mon fils entre à l'école."
Elle ne haussait pas la voix, mais son ton restait suffisamment dur pour faire taire n'importe qui.
"Je veux que mon fils puisse voler sur un balai."
Un nouvel échange de regard. Elle avait pris sa décision et personne ne pourrait la faire changer d'avis. Personne, hormis James, ne se trouvait pas dans cette pièce.
Quand la nuit tomba sur les îles britanniques, plus aucun invité ne se trouvait dans la maison et le petit Harry Potter dormait à point fermé. Lily et James se trouvaient dans leur lit après avoir fait la ronde habituelle et s'êtres assurés que rien ne troublait leur quotidien sécurisé. Ils se faisaient face, James jouant avec une mèche de cheveux de sa femme et Lily caressant la main de son homme. Ils s'aimaient du seul amour capable de lier deux personnes d'un lien aussi fort. Un lien très fort qui accepte les risques.
"Et si l'un de nous ne revient pas ?
-Alors l'autre s'occupera très bien de Harry, répondit-elle.
-Et si aucun de nous ne revient ?
-Alors nous devrions trouver quelqu'un à qui confier Harry."
Le regard des deux amoureux était triste. Parce qu'ils étaient des Gryffondor par nature, ils ne pouvaient pas accepter la situation sans agir. Ils avaient par le passé fait d'autres tentatives pour anéantir celui qui se nommait tout seul le Seigneur des Ténèbres. Mais cette fois ils étaient prêts à prendre tous les risques pour ne pas laisser l'ennemi leur échapper.
"Il est hors de question qu'Harry continue à vivre caché."
James l'écoutait sans parler. Elle faisait comme si ils étaient déjà morts.
"Tu penses qu'Harry nous pardonnera ? , lui demanda James. Si nous ne revenons pas...
-Quand il sera grand, il comprendra."
James s'approcha d'elle et la prit dans ses bras. Ils se serrent alors avec force. Il pleurait, il ne voulait pas la perdre. Ils avaient leur chance, bien sûr, mais le risque demeurait trop grand pour qu'ils l'ignorent.
"Je t'aime Lily... Je t'aime comme je n'ai jamais aimé personne d'autre...
-Moi aussi je t'aime... Et c'est parce que nous aimons Harry aussi fort que nous allons le faire."
Il l'embrassa alors de toutes ses forces afin de lui transmettre tout ce qu'il pouvait ressentir, afin de combler la distance et de remplir le silence avec cet amour proclamé, choyé et assumé. Il l'embrassa parce que c'était la chose à faire, la chose qui comptait vraiment, et parce que s'il ne le faisait pas il le regretterait toute sa vie. La peur lui nouait les entrailles mais voir le visage de sa femme lui donnait le courage pour avancer.
Le lendemain l'opération fut lancée et Harry Potter resta dans sa maison de Godric's Hollow en compagnie de Peter Pettigrow qui devait le surveiller. Il jouait de nouveau aux trains sans se douter que ses parents se battaient pour lui et pour un monde meilleur. Sans se douter qu'une bataille avait lieu à quelques kilomètres et dont le résultat déciderait de la luminosité des jours à venir. Il ne se doutait pas non plus que le sorcier chargé de le surveiller, et qui ne cessait de regarder par la fenêtre, hésitait encore quant à appeler certains de ses amis. Il ne se doutait pas que ce sorcier ami de ses parents, meilleur ami de son père, était en train d'imaginer les trahir. Il en avait eu l'occasion une fois, il y a onze ans de cela...
"Peter, tu viens jouer avec moi ?"
Il ne se doutait pas que sa simple question avait sauvé le monde des sorciers d'une terrible trahison. Et, il l'apprendra un peu plus tard, que ses parents avaient combattu avec courage et n'avait pas abandonné, jusqu'à réussir à faire fuir Lord Voldemort avant de revenir vers leur fils. A le faire fuir, mais pour combien de temps ?
Fin
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