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9 - Manœuvre d'évitement !

     Cela semblait être une éternité qu'ils étaient dans le petit placard. Par Merlin, qu'est-ce qu'ils pouvaient bien avoir de si intéressant à se dire pour que ça dure aussi longtemps ?! Plus ça allait, plus l'air devenait irrespirable pour Vaars.

     Ce dernier se sentait de plus en plus mal à l'aise. Il était pratique collé au français et se retrouver dans un espace aussi étroit lui rappela toutes les fois où ses parents le punissaient en l'enfermant dans une pièce sans aucune source de lumière. En serrant ses poings, Vaars se rendit compte à quel point ses mains étaient moites, tout comme son front. Non, être dans un endroit clos ne lui correspondait pas du tout.

     L'odeur de Carnelian (un doux mélange de savon, de miel et de fleurs) semblait avoir envahi la pièce entière et perturbait Vaars. Il tenta de se reculer sans trop y parvenir.

« Euh, je te dérange ? murmura Carnelian.

— Tais-toi, répondit Vaars, on va se faire repérer.

     Carnelian haussa les sourcils dans le noir.

— Eh bien arrête de remuer, si tu me cognes trop fort je vais finir par faire du bru...

     Vaars plaqua sa main contre sa bouche pour qu'il se taise. Carnelian émit un grognement de protestation mais cela ne fit que renforce la prise de la main de Vaars sur ses lèvres. Il se tint tranquille durant quelques instants jusqu'à ce que Vaars daigne enfin desserrer sa prise.

— T'as les mains moites, c'est déguelasse, murmura-t-il entre ses doigts.

     Un frisson parcouru le cors de Vaars et il s'empressa de retirer sa main.

— Désolé, répondit-il, j'ai du mal avec la proximité et les autres, et les endroits clos.

— Ça t'a pas gêné pour me faire taire, pourtant.

— S'il te plait, arrête, tu ne rends pas la situation plus facile.

— Toi non plus !

— C'est-à-dire ?

— Arrête de gigoter comme ça, c'est épuisant ! J'ai comprit que tu n'aimais pas les gens, ni les espaces clos, mais plus tu t'agites, moins le temps passera rapidement, tu le sais ça, non ?

     Vaars soupira d'exaspération. À tâtons, Carnelian posa ses mains sur les bras du délégué (non sans que ce dernier ai sursauté) et il réussit à se frayer un chemin jusqu'à son visage.

— Qu'est-ce que tu fiches, Baiedefer ?...

— Essaye de te détendre. D'accord ? Prend de longues inspirations et expire lentement.

— Pourquoi ?

— Oh, mais contente-toi de faire ce que je dis, s'il te plait ! »

     Les mains de Carnelian étaient brûlantes sur son visage. Vaars ferma les yeux et tenta de se détendre. Il entendait ses battements de cœurs résonner dans son corps et ralentir progressivement. Carnelian retraçait toutes les boursouflures de sa joue avec l'une de ses mains, et de l'autre il se contentait de poser ses doigts sur son cou, pour écouter son cœur battre.

     Au bout d'un moment, Vaars consentit à fermer ses yeux et préféra se concentrer sur ce que se disait les deux personnes à l'extérieur du placard, tentant d'ignorer les doigts de Carnelian. En tendant l'oreille, il réussit à comprendre des morceaux de phrases, cela devait être deux autres délégués qui s'étaient croisés pendant leur ronde nocturne. Rien de très distrayant, malheureusement pour lui, l'attention que lui réclamait Carnelian était plus forte.

     Vaars serra son poing et priant n'importe quelle divinité pour que les deux autres délégués s'en aille et qu'il puisse enfin sortir. Mais au bout d'un moment, les doigts de Carnelian ne se firent plus aussi intrusifs. Son odeur commençait à le rassurait plus qu'autre chose et le cœur de Vaars s'emballa en même temps qu'il réalisait ce qu'il venait de penser.

     Ses yeux se rouvrirent d'un coup et il constata avec un mélange de soulagement et de frustration que les personnes discutant devant la porte étaient partis.

« Carnelian, on doit y aller, souffla-t-il.

— Déjà ?

— Je ne comptais pas passer ma nuit ici, mais fait ce que tu veux.

     Vaars attrapa les mains de Carnelian pour les retirer de son visage. Un froid désagréable l'envahi mais il tacha de l'ignorer. À la place, il contourna Carnelian pour ouvrir doucement la porte. Il jeta un coup d'œil avant de conclure qu'ils étaient de nouveau seuls. Le français hocha la tête et sortit du placard. Ils marchèrent silencieusement côte-à-côte à travers les couloirs.

— Vaars, finit par dire Carnelian au bout d'un moment.

— Quoi ?

     Ils s'arrêtèrent juste devant la porte de la salle commune de Dyr.

— Ne laisse personne dire que tu es un monstre.

     Vaars fronça les sourcils.

— Pourquoi tu me sors ça ?

— Je sais que tu n'es pas un monstre. Ne laisse pas les autres t'en persuader le contraire.

     Le délégué haussa les sourcils, pas vraiment convaincu.

— Comme si c'était toi qui allait m'en persuader du contraire. »

     Carnelian fit une moue ennuyée avant de se rapprocher de Vaars. Il n'était pas plus grand que lui, ce qui l'arrangeait plutôt bien. Il plaça une de ses mains sur le côté de son visage brûlé et, en se mettant à peine sur la pointe des pieds, il déposa un baiser sur sa joue. Il le regarda ensuite dans les yeux, attendant une réponse.

     Vaars le regarda sans un mot, ouvrit et referma plusieurs fois la bouche, avant que son visage ne devienne rouge pivoine. Il contourna Carnelian sans un mot et rentra dans la salle commune, laissant Carnelian seul dans le couloir.

———————

     Le français observa ses cernes dans le miroir. Il n'avait presque pas fermé l'œil de la nuit et maintenant il était épuisé. Barbossa émit un miaulement d'impatience et Carnelian se décida à ranger sa brosse à dents et son dentifrice pour se diriger vers la salle de cours.

     Il tenta de sourire à Vaars et de lui adresser un petit signe de la main, mais ce dernier, comme la veille, rougit d'un coup et détourna son regard. Carnelian baissa lentement sa main et reporta son attention vers le professeur Nigma, chargée des enchantements.

« Tout se passe bien avec Vaars ? chuchota Sybillia au bout d'un moment.

— Oui, pourquoi ?

— Parce qu'il rougit chaque fois que vous vous regardez.

     Carnelian fronça les sourcils et se tourna vers Sybillia.

— Mais bien sûr que non.

— Mais bien sûr que si, rétorqua-t-elle.

     Le français lui adressa une moue.

— De toute façon, il faut que je lui parle de l'étudiante qui a disparue. C'est quoi son nom ?

— Rose Hawkings, elle était en première année. Mais tu ne lui en as pas parlé hier ?

— Euh, non, on n'a pas eu le temps.

— Mais qu'est-ce que vous faisiez après que tout le monde soit rentré ? On vous a attendu un peu avec Vesnamil, mais on a finit par aller se coucher.

— Oh, on a, hum, on a exploré le château. Comme c'est un délégué, ça passait tranquille.

— Ah... répondit-elle, visiblement peu convaincue.

— Mais bref, ne t'inquiète pas, je lui demanderai.

— Merci, Carnelian. Au fait, ça va faire du bien que le château se vide un peu, non ?

— Y'a des chanceux qui rentrent pour les vacances d'automne ?

— Il y en a pas mal, en effet !

— Avec un peu de chance, je vais avoir le dortoir pour moi tout seul.

     Le cours se termina et les élèves sortirent de la salle, Vaars en premier et plus rapidement.

— Tu es sûr tu ne sais pas pourquoi il t'évite.

— J'en suis persuadé, Sybillia.

     Ils tournèrent à l'angle du couloir pour se retrouver devant la porte de classe du prochain cours.

— Question importante, tu as une tenue pour Halloween ? demanda la jeune sorcière, mes parents m'en envoient une, mais ils ne m'ont pas dit laquelle...

— Oh... Je ne savais pas qu'il y avait une tenue imposée. Bon, j'imagine que j'enverrai une lettre à mes parents, dans ce cas.

— J'ai hâte d'y être, ça va être sympa !

     Carnelian soupira en apercevant Vaars de dos. Ce dernier sembla sentir son regard sur lui car il se retourna brièvement avant de croiser le regard. Le français tenta de lui sourire mais le délégué s'avança pour entrer dans la salle de cours.

— Je ne comprend pas, tu avais l'air de bien t'entendre avec lui, pourtant !

— Je finirai bien par réussir à lui parler un jour ou l'autre, dans tous les cas. »

     Carnelian lui sourit avant de s'écarter du passage pour la laisser entrer. 

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