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8 - Soirée

     Le sourire de Vesnamil illumina la salle commune de Dyr lorsqu'elle en passa la porte. Elle avait l'air essoufflée, mais visiblement très satisfaite d'elle-même.

« La voie est libre, murmura-t-elle en s'adressant à un petit groupe d'élèves restant, vous pouvez y aller !

     Quatre élèves sourirent à pleines dents et s'empressèrent de sortir discrètement dans le couloir. Vaars soupira longuement et il fusilla sa sœur du regard. Cette dernière se contenta de lui faire un clin d'œil. Carnelian lui donna un coup de coude dans l'épaule pour l'inciter à se détendre. Cela ne fit qu'accentuer son agacement.

— Je continue à penser que c'est une mauvaise idée ! râla-t-il.

— Mais non, je suis sûr que tu exagères ! répondit le français. »

     Vaars lui adressa un regard noir et ravala sa frustration. Après tout, ils célébraient tout de même une victoire et Vesnamil avait l'air plus que ravie.

     Sa sœur revint quelques minutes plus tard, pour annoncer une nouvelle fois que la voie était libre. Il ne restait que Vaars, Carnelian et Sybillia (le meilleur pour la fin, avait-elle annoncé en les voyant) et ils sortirent à leur tour du dortoir.

     Les couloirs du château étaient déserts et les quatre élèves avancèrent silencieusement. Ils se contentaient de suivre Vesnamil, qui les guidaient rapidement, s'arrêtant à l'angle d'un mur pour vérifier qu'il n'y avait personne. Après quelques minutes de marche, ils se retrouvèrent devant une petite porte en bois que Vesnamil ouvrit triomphalement.

« Vesna, c'est un placard à balais, souffla Vaars.

— Oh, mais enfin, soit un peu plus créatif, grand frère !

     Vaars fit rouler ses yeux dans ses orbites et il fixa sa sœur, attendant qu'elle fasse quelque chose. Vesnamil se tourna vers le placard et dégagea le mur qui se trouvait à gauche. Elle ferma ses yeux, posa l'index et le majeur de sa main et les glissa sur le long du mur de pierre.

— Vesna, marmonna Vaars, y'a de la lumière au bout du couloir, je ne sais pas ce que tu comptes faire, mais fait-le vite !

     La sorcière s'arrêta à un endroit précis et elle tapota le bout de sa baguette en murmurant une formule. L'instant d'après, un rectangle de lumière se dessina dans le mur et Vesnamil le poussa sans hésitation.

— Après vous, bien entendu ! »

     L'encadrement était très bas et ils se penchèrent tous pour passer de l'autre côté du mur...

     ... Pour se rendre compte qu'ils venaient de passer l'encadrement d'une cheminée. Derrière eux, Vesnamil referma la porte du placard à balai silencieusement et passa à son tour le cadre de la cheminée.

     Carnelian et Sybillia détaillèrent les lieux. C'était une grande salle sans aucune porte ni fenêtre, et la seule entrée qui semblait exister était le cadre fond de la cheminée en pierre qui pouvait se mouvoir au bon grès d'une formule.

     Sur les murs se trouvaient des tapisseries murales aux couleurs de la maison de Dyr, illustrant différentes constellations ou créatures fantastiques, et au plafond était suspendu d'immenses lustres qui illuminaient la pièce. Pour combler l'espace, des fauteuils et des canapés étaient installés un peu partout dans la pièce. Des tables basses se trouvaient au milieu des fauteuils et des canapés, et des verres pleins y étaient déjà posés. Sybillia et Carnelian avaient les yeux qui scintillaient, tandis que Vaars était... Particulièrement confus. Il se tourna vers sa sœur.

« Depuis quand une pièce comme ça existe ? lui demanda-t-il, et comment est-ce que je ne suis pas au courant ?

     Vesnamil dégagea une mèche de ses cheveux nonchalamment.

— Grand frère, il y a plein de choses que tu ignores de ce château. Et crois-moi, ce n'est pas une seule salle qui est cachée comme ça. Il y en a beaucoup, beaucoup plus.

— Et comment tu sais tout ça, toi ?

— Mais enfin grand frère, il n'y a que toi pour arpenter le château tous les jours sans en voir les moindres recoins. Et puis, la salle est totalement insonorisé, il n'y a aucune crainte.

— Hum.

— Bien, et si maintenant nous portions un toast ? proposa Vesnamil.

     Vaars roula ses yeux dans ses orbites et accepta le verre d'Explosard tendu par sa sœur. Cette dernière s'assura que Carnelian et Sybillia en aient un eux aussi et elle se tourna vers le reste des élèves.

— À Sybillia Steward, annonça-t-elle lorsqu'elle eu l'attention de tout le monde, en espérant que nos duels contre Kostein et Uzem soient aussi victorieux que celui-là ! »

     Les élèves levèrent tous leurs yeux et descendirent tous cul-sec le verre qu'ils tenaient dans leur main.

     Et puis, les élèves se détendirent. Certains s'assirent dans les fauteuils et d'autres se dirigèrent vers la grande table en bois posée contre le mur. Elle était divisée en deux parties ; d'un côté la boisson et de l'autre la nourriture. Parfaitement détendu, Carnelian se laissa tomber sur un fauteuil vide et Sybillia s'installa dans le canapé situé juste en face. De temps en temps, des élèves venaient la féliciter ; non seulement il semblait que les Sang-Mêlés étaient capable de choses, mais en plus de cela Carnelian et Sybillia se rendirent compte que la rivalité entre les maisons étaient très marqué. Le comble était que Melnyk n'était pas vraiment apprécié de la maison Dyr.

« Ils sont assez accueillants, au final, non ? murmura Sybillia en se penchant vers Carnelian.

— Je dois avouer que c'est une bonne surprise, répondit-il, je ne m'attendais pas à ça de ma part.

— J'ai rarement vu des élèves de Durmstrang sourirent autant, c'est dingue !

— Sauf un, on dirait.

     Carnelian capta l'attention de Vaars et lui fit signe de se rapprocher. Le délégué de Dyr se décolla du mur où il était collé, un verre à la main toujours plein et il prit place dans le fauteuil entre le français et l'américaine.

— Tu ne bois pas ? osa demander Carnelian, les cocktails sont réussis.

— Je dois garder les idées claires. Et je suis là uniquement pour faire plaisir à ma sœur.

— Eh, lâche-la un peu, elle se débrouille très bien sans toi, tu sais ?

— Hum.

     Sybillia accrocha le regard de Vesnamil, qui lui répondit par un grand geste du bras. Elle arriva presque en courant et se laissa tomber dans le canapé à côté de l'américaine.

— Vous vous amusez bien ? demanda-t-elle avec un grand sourire, j'aurai du prévoir plus de choses à manger, mais bon, on devrait survivre !

— Vesna, quand est-ce que la soirée prendra fin ? demanda Vaars.

— Elle vient tout juste de commencer !

— On a cours demain, tu as oublié ?

— Non, pourquoi ? demanda-t-elle d'une voix innocente.

     Vesnamil eut droit à un énième regard exaspéré et elle se tourna vers Sybillia.

— Tu as déjà goutté à l'eau Glouglousse ? demanda-t-elle.

— Oui, c'est assez populaire aux États-Unis !

— Est-ce que tu veux goûter ceux de Durmstrang ? Tu pourras me dire s'ils sont à la hauteur, comme ça !

     Sybillia lui répondit par un grand sourire et les deux jeunes filles se levèrent, abandonnant Carnelian et Vaars.

— Je sens que ça va mal se terminer, cette histoire, marmonna-t-il.

     Il consentit enfin à boire quelques gorgées de son cocktail avant de remarquer que Carnelian le fixait.

— Quoi ?

— Comment tu t'es fait ça ? demanda-t-il en indiquant son visage.

     Vaars laissa échapper un long soupir et il finit son cocktail rapidement.

— Je... Je voulais pas te forcer, ni rien, hein. Fout-moi un vent si ça te fait plaisir. Mais bon, j'aimerais bien savoir pourquoi tout le monde semble te craindre et te...

— Je me suis brûlé, coupa Vaars.

     Carnelian fronça les sourcils.

— Tu t'es brûlé ? Comme tu t'es brûlé parce que tu es passé trop près d'une friteuse ou tu t'es brûlé parce que Melnyk est un mauvais perdant ?

— Je me suis brûlé, c'est tout.

     Le français ne força pas plus loin. À la place, il termina son cocktail et les deux élèves se mutèrent dans un silence gênant.

— Et ta jambe, ça va ? demanda-t-il au bout d'un moment.

— Oui, ça va. Pourquoi tu fais ça ?

— Je fais quoi ? demanda Carnelian.

— Tu t'inquiètes. Alors qu'on ne se connait que depuis quelques semaines. Ça n'a pas de sens.

— Hum, je te le dirai un jour peut-être, ne t'en fais pas. »

     Vaars haussa les sourcils avant de reporter son attention à l'ensemble de la pièce. La soirée se déroula sans accro, et plusieurs heures s'écoulèrent jusqu'à ce que Vesnamil revienne en courant.

« Krum et Duisternis à deux couloirs, Krum et Duisternis à deux couloirs ! cria-t-elle un peu paniquée.

— Bien entendu... marmonna Vaars.

     Il regarda sa sœur avec un œil signifiant « je te l'avais bien dit ». Elle répondit avec un sourire maladroit. Tous les élèves s'en allèrent un par un, surveillant que le passage soit libre.

— Désolé Vaars, murmura Vesnamil, j'aurai du être plus prudente.

— On en reparlera demain, d'accord ? En attendant, rentre dans le dortoir, ça sera moins grave si c'est sûr moi qu'ils tombent.

— C'est trop gentil, mais tu sais que tu sens l'Explosard à plein nez ?

— Allez, file !

     Vesnamil s'empressa d'obéir à son frère et elle se glissa à travers l'encadrement de la cheminée. Sybillia la suivit et il ne resta plus que Carnelian et le délégué.

— La voie est libre ? demanda le français.

     Vaars tendit l'oreille et il acquiesça. Les deux élèves se décidèrent à sortir avant de regarder les couloirs qui semblaient être déserts. Le délégué indiqua d'un coup de tête la direction à prendre, et Carnelian s'empressa de le suivre sans se poser de question.

     Ils arpentèrent le château en tentant d'être discret, avant de se rendre compte que les professeurs semblaient être partout. Visiblement, ils avaient eux aussi choisis de se promener tard dans les couloirs. Ils discutaient avec entrain, rigolant. Du moment qu'ils faisaient du bruit, ils seraient plus facile à repérer dans tous les cas.

     Vaars, n'entendant rien à l'angle d'un couloir, fit un pas avant d'être tiré en arrière par Carnelian.

— Mais qu'est-ce que tu fais ?! s'énerva Vaars.

     Carnelian mit son index sur sa bouche pour l'inciter à se taire. Il le tira en arrière et ouvrit la première porte sur laquelle il tomba, l'ouvrit précipitamment et la referma derrière lui. C'était un autre placard à balais, plus encombré que le premier et les deux élèves virent la lumière d'une torche passer sous la porte, en même temps que deux voix qui parlaient.

— Bordel c'est pas le moment de discuter pile devant cette porte, marmonna Carnelian.

     Vaars plaqua sa main sur sa bouche sans répondre.

— Pas un mot de plus, Baiedefer, murmura Vaars, et arrête de remuer ! »

     Carnelian abaissa ses épaules et roula ses yeux dans ses orbites. Génial. 

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