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19. Il l'avait trouvé.

TW: mention de sang, de combat et de violence

Il l'avait trouvé. Changbin avait trouvé sa cible, et l'avait fait rouler au sol en le percutant avec son épaule. Les deux métaux -Noir et Blanc- s'étaient entrechoqués, et le Cavalier Blanc était tombé à terre, et son cheval avait rué, et s'était en allé du mieux qu'il pouvait dans cette forêt aux arbres serrés.

Changbin pointait maintenant son sabre sous la gorge de son ennemi. Décidément, c'était presque trop facile. C'était la pensée qui l'avait traversé, puis il s'était pris un coup dans le dos, le faisant tomber sur l'autre Chevalier, lui faisant lâcher son arme. Son ennemi le fit rouler pour se libérer de sa prise, et ils se remirent tous les deux sur leurs pieds presque en même temps. Changbin ne reconnaissait pas la manière que sa cible avait de bouger. Le faé n'avait jamais vu cette façon de se mouvoir chez qui que ce soit.

Peut-être venait-il de loin, de très loin.

Changbin serra les poings, frustré de voir son sabre juste derrière son ennemi, et se demanda ce qui avait bien pu le frapper dans le dos. Ce n'était pas le moment pour penser à ce genre de choses. Changbin fixa sa cible avec toute la fureur qu'il ressentait à l'idée de ne pas revoir Chan, et il s'en servit pour se jeter sur lui avec un cri bestial. L'autre l'évita avec une facilité qui le déconcerta, mais au moins, le Chevalier Noir avait pu récupérer sa précieuse arme.

Le violet perçut une faille dans la concentration de la personne en armure blanche. Il semblait troublé par quelque chose, mais Changbin ne savait pas quoi, et s'en foutait un peu du moment que cela lui permettait de le terrasser. Jetant donc en avant ses bras pour frapper son vis à vis au flanc, Changbin serra le manche de son sabre pour éviter qu'il lui échappe, cette fois-ci.

Le Chevalier Blanc avait enfin dégainé son arme, et semblait un peu hésiter jusqu'à ce qu'il pare le coup de Changbin, qui n'abandonna pas, et continua à attaquer son ennemi, encore et encore. L'autre semblait bouger avec une fluidité inhabituelle chez les êtres humains. Peut-être était-il lui aussi faé, et possédait un don particulier qui lui permettait de se déplacer comme l'air ? Changbin n'en savait rien.

Ce dernier continua à l'attaquer, le faisant reculer le long de la forêt, comme suivant le cours des combats de leur côté, mais sous le couvert des feuilles. Étrangement, le Chevalier Blanc, bien qu'il reculait, ne se cognait à aucun arbre. Changbin songea d'abord qu'il devait être venu faire du repérage avant la bataille, mais personne n'aurait pu retenir l'emplacement de chaque arbre pour parvenir à les éviter, aussi le garçon à la chevelure crépuscule supposa-t-il que c'était une capacité spéciale qu'il avait qui lui permettait de faire ça de la sorte.

Au bout d'un certain temps à parer, attaquer, avancer, reculer, tournoyer, attaquer, parer, les deux adversaires sortirent de la forêt, et débouchèrent sur une partie encore calme de la plaine des cendres. Cet endroit-là semblait hors du temps. Changbin n'entendait que très peu les cris de rage ou de douleur provenant de la bataille un peu plus loin. Il voyait de la fumée s'élever dans le ciel, preuve que du feu s'était allumé plus loin. Les hautes herbes étaient encore présentes, dans toute leur splendeur cramoisie et cendre, dressées haut, et non pas aplaties comme leurs congénères du lieu où se battaient la plupart des soldats des deux camps. Les deux Chevaliers restent figés quelques instants, regardant le ciel puis se dévisageant quelque peu, même si aucun des deux ne pouvait apercevoir le regard de l'autre.

Ce court instant de pause fit flotter un silence apaisant entre eux. C'était assez étrange pour deux personnes qui, quelques instants plus tôt, se battaient, mais c'était calme, et comme respectueux. Ils se dévisageaient simplement, comme si le monde n'existait plus, comme s'il n'y avait plus qu'eux. Ils ne se connaissaient pas, mais cela ne comptait pas. Ils étaient juste là, à cet instant, et c'était tout. Ils étaient deux êtres vivants, sachant parler et penser, raisonner et ressentir, et c'était tout.

Ils étaient simplement l'un en face de l'autre.

Pratiquement en même temps, ils se remirent en position de combat, chacun à sa manière, et ils se tournèrent un peu autour. Changbin était dos à la forêt quand il s'élança à nouveau pour l'attaquer, et qu'il donna un coup qui ricocha sur sa belle armure blanche. Il n'empêchait que cela avait fait une cicatrice sur le métal. Peut-être même que cela aurait troué son armure s'il n'avait pas eu le réflexe de reculer pour éviter l'attaque du prince de Kadoka. Pas que le métal de l'armure n'était pas résistant, mais simplement le métal de la lame du sabre de Changbin semblait plus puissant, plus fort, plus dur, plus résistant, plus coupant.

Les deux lames s'entrechoquèrent, créant des étincelles dans leur frottement de métal, et Changbin jeta un regard aux mains de son ennemi. Elles étaient nues, sans aucun gant de protection. Il pourrait l'avoir par là.

Quand il eut cette pensée, son regard remonta un peu, et il remarqua une citation sur le manche de l'arme.

La citation était la suivante : "Le Soleil n'en était pas conscient".

Cela semblait être en la même écriture métallique -néanmoins dorée ici- qui ornait le manche du sabre de Changbin et ce dernier se remémora les mots inscrits sur le sien, qui étaient "La Lune le regardait en permanence". Et Changbin fut surpris, et choqué. Leurs deux armes devaient avoir été faites par le même forgeron. Et Changbin remarqua encore des similarités sur leurs armes, comme les soleils présents sur le fourreau de son ennemi, pendu à sa ceinture. Son ennemi ne semblait pas l'avoir remarqué, car il profita aussitôt de l'occasion -car Changbin avait perdu sa concentration- pour l'attaquer. Il le bouscula de son épaule, le forçant à rouler au sol pour ne pas se tordre un membre, et Changbin fut presque aussitôt debout, à nouveau en position d'attaque. Son sabre avait roulé plus loin, et il n'avait pas le temps de le récupérer, donc il arma simplement ses poings, et recommença à attaquer le Chevalier Blanc avec simplement ses poings et ses pieds.

Il n'avait plus la même rage qu'auparavant. Là, il avait la sensation qu'il connaissait l'autre. Il en était même sûr. Si le créateur des deux armes était celui qu'il pensait, alors il devait peut-être connaître le porteur de la seconde œuvre. Il restait encore un doute à Changbin, qui persistait dans son cœur et son esprit.

Changbin avait maintenant l'intention de désarmer son ennemi, et de le mettre à sa merci pour le questionner au sujet de son arme et de son identité. Plus de le tuer comme il devait initialement le faire.

Selon qui il était, il réfléchirait à le tuer ou non.

Changbin repoussa encore sa cible, et il para ses attaques avec ses bras, mais la lame perçait son armure, puis sa peau, provoquant des grimaces de douleur sur son visage. Finalement, il parvint à attraper la lame avec sa main, déchirant le gant de cuir qu'il avait, alors même que c'était le cuir le plus résistant du monde entier. Ce métal devait être vraiment très précieux. Changbin ne comprenait pas pourquoi Jironda recherchait le cuir le plus résistant alors qu'ils avaient le métal le plus puissant.

Le sang coulait de sa plaie ouverte, et il repoussa la lame, n'essayant pas de la briser, mais plutôt de la repousser, de faire perdre à son ennemi sa prise dessus.

Il y parvint, et il donna un coup de pied dedans pour la faire voler plus loin. Elle atterrit tout près de celle du faé. Le Chevalier Blanc semblait vouloir se précipiter dessus, mais Changbin se plaça entre le soldat et son but pour l'en empêcher.

Maintenant, il ne lui restait plus qu'à l'immobiliser.

Une chose inattendue se produisit à l'instant où Changbin s'apprêtait à s'élancer à nouveau vers le Chevalier Blanc.

Une bûche d'arbre avait flotté assez vite, et cogné Changbin dans la tête. Il ne comprenait pas d'où ça venait, qui l'avait lancé, comment c'était arrivé.

Son casque était resté sur sa tête alors qu'il tombait, et il avait lâché un léger cri de douleur, plus aiguë que sa voix normale. Sa tête lui tournait, sa vision était floue alors qu'il sentait l'herbe sous lui, et qu'il était tombé à genoux, une main sur la tempe et l'autre sur le sol pour s'empêcher de tomber plus bas alors que le sol et le monde tanguait dangereusement.

Il sentit un liquide descendre de son nez jusqu'à sa bouche, mais il l'ignora, et tenta de se reconnecter au monde réel, et non pas de l'imaginaire de son esprit. C'était peut-être stupide, mais il donna quelques coups sur son casque, à l'endroit de sa tempe, comme si cela allait le faire se remettre debout en quelques secondes en se faisant encore plus mal. Il souffrait, mais avec la douleur, il réussit peu à peu à refaire surface, et il leva un regard douloureux sur le monde. La prairie autour de lui avait des flammes un peu partout, il ne comprenait pas pourquoi. Il risquait de se brûler, aussi il se releva du mieux qu'il pouvait, et ramassa les deux sabres avant de relever le regard à la recherche de son ennemi, priant pour qu'il ne se soit pas enfui trop loin.

En concentrant son regard, il parvint à apercevoir une silhouette sombre dressée sur une petite colline. Changbin se demanda si c'était bien sa cible, et le Soleil, dardant ses rayons blanchâtres à travers les nuages de fumée, confirma ses soupçons en se posant directement sur le Chevalier Blanc, l'entourant d'un halo comme divin qui fit ressortir la blancheur éclatante de son armure. D'autres personnes devaient apercevoir son éclat.

Si d'autres personnes le voyaient, ils devaient le prendre pour un Dieu.

Un Dieu...

Et le Démon qui se jetait sur lui.

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