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Le pire jour de sa vie (I)

Dans les bas-fonds de Salasala, devant une gargote des plus mal famées, le mercenaire Attia ben Samora tira une chaise pour son frère.

" Assieds-toi. "

Eljad se laissa choir de tout son poids. Attia s'installa devant lui et le dévisagea avec circonspection. Il peinait à le reconnaître dans ce hère maigre et hirsute, dépenaillé, au visage cave et à la barbe broussailleuse. Qu'était-il donc arrivé au bel Eljad, toujours si soigné et si raffiné ?

Attia frappa sur la table pour attirer son attention.

" Eljad ! Ça va ? Tu as fait du beau travail en tout cas ! Il y a eu beaucoup de morts au palais apparemment ? La rumeur est parvenue jusqu'ici... (Il rit.) Certains disent que c'est une intoxication alimentaire, d'autres une épidémie qui ne touche que les nobles... Bravo ! Je pensais que tu te ferais prendre. "

Il s'interrompit à l'approche d'une employée de la taverne, une lourde matrone à la démarche traînante.

" J'vous servions quoi ? "

Eljad leva brusquement la tête. Ses yeux noirs étincelaient.

" De l'encre et du parchemin ! "

C'était la première fois qu'il ouvrait la bouche depuis qu'Attia l'avait recueilli dans la décharge à côté. La matrone le fixa avec stupeur.

" J'avons pas d'ça ici ! C'trop cher ! (Elle plissa ses yeux globuleux.) C'est-y qu'vous buvions l'encre et l'parch'min ? "

À cette mention, un groupe d'individus louches attablés tout près se retourna vers eux. Attia se renversa en arrière pour mettre en évidence sa carrure de buffle, et le grand espadon à sa taille. Il n'utilisait en réalité guère cette arme, il lui préférait les sabres longs et fins de son peuple. Mais la large lame, associée à son épaisse silhouette, lui conférait un pouvoir de dissuasion presque infaillible. Les malandrins n'insistèrent pas et retournèrent à leurs dés. Attia adressa ensuite à la serveuse un sourire contraint.

" Mais non, nous n'avons besoin de rien. "

Il la congédia d'un geste péremptoire.

" De l'encre et du parchemin ! " insista Eljad.

Attia sentit le sang lui monter à la tête. Son frère n'avait pas son pareil pour l'énerver.

" Calme-toi ! J'en ai là. "

Il fouilla dans une poche de son manteau et en extirpa un flacon, un bout de parchemin et une plume cassée. Eljad se jeta dessus avec l'avidité d'un affamé.

" Je te préviens, menaça Attia, si c'est encore pour écrire des poèmes à la gloire de Kazhem ben Houl...

- C'est ma geste à moi qu'il faudra chanter bientôt ", coupa Eljad d'une voix fébrile.

Attia renonça à comprendre, avec un geste mécontent et un regard caustique. Son frère avait commencé à griffonner, mais curieusement il semblait dessiner plutôt qu'écrire. Finalement, quand il se redressa, Attia constata qu'il avait représenté une sorte de carte. Il attira le feuillet à lui.

" Qu'est-ce que c'est ? "

Eljad lui renvoya un regard brûlant.

" Le plan secret du Moine Mystérieux contre les Farles. "

□□□

L'unique fenêtre de la chambre était haute et étroite, à l'image d'une meurtrière. La lueur bleutée du petit matin n'y entrait qu'à grand-peine. Assis sur une paillasse peu confortable, Fuzal tâchait de prendre son mal en patience.

Il était seul. Aucun de ses compagnons de voyage n'avait accepté de s'encombrer de lui, tous ayant, à leurs dires, " des affaires importantes à régler ". La journée de la veille s'était déjà déroulée ainsi, ils l'avaient laissé enfermé dans cette chambre d'auberge jusqu'au soir.

" Il va y avoir beaucoup de monde dans les marchés et on ne pourra pas te surveiller correctement, avait prétexté Olfiyûr Ruisseau d'Argent. Tu vas nous déranger plus qu'autre chose. Reste ici et surtout ne sors pas et ne te fais pas remarquer. Ce n'est pas un endroit très sûr par ici. N'ouvre à personne et si tu as un problème, crie pour alerter l'aubergiste. On va lui donner quelques coquillages pour venir t'aider s'il t'arrivait quelque chose. Tu as compris ? "

Son regard menaçant avait convaincu Fuzal presque davantage que ses explications. Il avait patienté en pensant que ce serait seulement pour une journée, mais le même scénario s'était répété ce matin. Il était encore tôt et le soir paraissait bien loin. Le regard de Fuzal dévia de la fenêtre à la porte. Peut-être avait-il le temps de sortir un peu sans se faire remarquer ? Après tout, que pouvait-il lui arriver ? Olfiyûr avait certainement exagéré le danger pour lui faire peur. Il revit son visage balafré flotter devant lui.

" Ne sors pas ! Tu as compris ? "

Fuzal hésita, figé au bord du lit. Un souvenir en appelant un autre, il se rappela soudain des traits graves de son oncle.

" Cette mission est très importante, ne sois pas celui qui la fait échouer. "

Il poussa un soupir, son projet écroulé aussi vite qu'il l'avait monté. Une vague de nostalgie l'accabla un instant, comme chaque fois qu'il pensait à Mian-Meh depuis son départ. Le palais de Salasala lui semblait plus loin que jamais, et il ne savait pas s'il désirait y retourner. Une part de lui-même aurait aimé revoir ses proches, il songea à sa sœur Ayana et son cousin Kalal, avec qui il avait partagé tant de jeux. Puis le souvenir de la raclée qu'ils lui avaient mise ensemble, quand il avait surpris leur baiser, refit surface. Il donna un coup de poing rageur dans la paillasse. Les visages de Tzanado, Ololia et Sohl défilèrent dans son esprit.

Personne ne vaut rien ! A part oncle Mian-Meh, personne ne vaut rien là-bas.

Il extirpa Sursaut de sous sa tunique, le poignard que son oncle lui avait confié avant de partir. Il l'avait gardé soigneusement caché, de crainte que ses compagnons de voyage ne le lui confisquent. Les joyaux de la garde brillaient toujours du même éclat, la lame luisait encore de son aura meurtrière. Fuzal s'attela néanmoins à l'aiguiser, au cas où le voyage l'aurait émoussée. Il opérait avec fascination, se demandant ce qu'il en ferait, s'il oserait un jour s'en servir.

Soudain, les échos de voix familières le firent sursauter. Il rangea précipitamment son matériel et souffla sur ses doigts, juste au moment où la porte s'ouvrait.

Fuzal remarqua aussitôt que tous paraissaient de fort méchante humeur. Même le visage du Chasseur semblait plus sombre que de coutume. Les quatre autres étaient empêtrés dans une dispute dont ils tentaient à grand-peine de contenir les éclats.

" ... des femmes, des enfants, des bébés ! C'est monstrueux ! martelait Nilani, les yeux débordants d'éclairs.

- Je fais ce que je veux ! riposta Shand-Zang, sa voix coupée par celle de Nicia qui s'agrippait au bras d'Olfiyûr :

- Je te l'avais dit ! Je t'en ai parlé dès hier !

- Ça suffit ! tonna Olfiyûr. Taisez-vous ! "

Les bouches se refermèrent presque malgré elles devant son autorité. Shand-Zang s'assit sur la paillasse en face de celle de Fuzal et étendit ses longues jambes.

" Ne faisons pas grand cas de ce qui n'a pas d'importance, soupira-t-il.

- Pas d'importance ? se révolta Nilani. Tu as mis le feu à dix maisons hier soir et provoqué la mort de pauvres gens...

- Des Farles ! coupa Shand-Zang. Des Farles. Ils l'ont bien mérité, va.

- Tu es un monstre ! Tu n'as donc aucune pitié...

- Tais-toi, la coupa-t-il en se redressant brusquement. Occupe-toi de tes affaires. D'ailleurs, moi aussi je t'ai vue, hier... tu parlais avec un drôle de type... avec un pagne et une lance noire... c'était qui ? "

Nilani rejeta la tête en arrière.

" Un Dji-Nkaï.

- Quoi ? Qu'est-ce que c'est encore ? réagit Olfiyûr.

- Nous allons entrer sur leur territoire et j'ai voulu les prévenir.
- Hein ?

- Les Dji-Nkaï vivaient par ici avant les Farles, et avant les Sozyès aussi, se défendit Nilani. J'en ai déjà rencontré et je ne veux pas d'ennuis avec eux.

- Mais qu'est-ce qui t'a pris ? rugit Olfiyûr.

- Je n'ai rien dit sur notre mission, juste qu'on allait traverser leur territoire, c'est tout ! Ils voient avec les yeux des animaux et ils nous auraient interceptés ! Tu devrais me remercier de nous avoir évité des ennuis ! "

Olfiyûr découvrit ses dents à l'image d'un fauve qui feule, vaincu mais toujours furieux.

" Tu as trop voyagé, Nilani ! Tu aurais dû prévenir...

- Peste de ces Dji-Nkaï ! coupa rudement Nicia. Il y a plus important ! Les Farles ! Ils nous suivent, je vous dit ! Je me sens surveillée depuis qu'on est ici, et j'ai croisé plusieurs fois le même Farle, un homme aux cheveux orange, il avait l'air de m'observer !

- Il est peut-être tombé sous le charme de ton grand âge ! " se moqua Shand-Zang avec un rire peu charitable.

Nicia lui adressa un regard d'avertissement. Une colère inhabituelle palpitait sur ses traits ridés.

" Ne prenez pas ça à la légère !

- En même temps c'est normal d'être surveillé à Huastahuan, hésita Nilani. C'est une ville où on ne peut pas se sentir en sécurité. "

Shand-Zang hocha la tête. Olfiyûr fit une moue perplexe, l'air de ne pas trop savoir quoi penser. C'est alors qu'une voix inattendue, au timbre bas et un peu voilé, fit pencher la balance :

" La Couturière au Couteau a raison. Des Farles nous suivent. "

Fuzal commença par se demander qui avait parlé. Il lui fallut plusieurs secondes pour admettre qu'il s'agissait du Chasseur, demeuré silencieux depuis le début du voyage. Tous le fixèrent avec étonnement, d'autant plus qu'après tant de mutisme, son opinion tombait avec un poids certain.

" Que... Astayâr ? Tu dis que des Farles nous suivent ? " répéta Olfiyûr.

Le Chasseur inclina le menton d'un petit geste sec, comme si ses mouvements étaient trop précieux pour qu'il en gaspillât le moindre.

" Je vous avais prévenus ! " triompha Nicia.

Les trois autres échangèrent des regards assombris. Olfiyûr tapota le fourreau de son sabre, dont la couleur doré vieilli paraissait noire dans la pénombre de la chambre.

" De toute façon, nous savions que cette mission était dangereuse et qu'il en faudrait passer par là. Nous nous débarrasserons d'eux, qui qu'ils soient.

- Impossible de faire ça ici, à Huastahuan. Il y a trop de monde, fit remarquer Shand-Zang.

- Il faut continuer notre route, et leur tendre un piège, déclara Nicia.

- Et s'ils sont beaucoup plus nombreux que nous ? objecta Nilani.

- Il faudra trouver un promontoire, une colline, n'importe quelle hauteur d'où nous les verrons venir de loin, improvisa Nicia. Et là... (Elle adressa à Shand-Zang un sourire où perçait une pointe de sarcasme.) J'ai cru comprendre que tu tirais bien à l'arbalète, mon petit. Tu devrais pouvoir nous débarrasser d'eux ? "

Au regard qu'il lui renvoya, Fuzal comprit qu'il avait parfaitement saisi l'allusion à la nuit où il avait failli la tuer.

" Ne parle plus de ça, où le prochain carreau sera pour ta bouche."

Une série de cliquetis empêcha toutefois Shand-Zang de répondre, et ramena l'attention sur le Chasseur. Il était en train d'assembler de petits tubes de roseau pour former une longue sarbacane. Olfiyûr hocha la tête avec satisfaction.

" C'est bien ! Deux tireurs. À moins d'avoir des archers parmi eux, les Farles ne pourront pas grand-chose contre nous. "

C'est ça l'Avant-poste ?

Fuzal était déçu. Devant lui s'étendait une savane herbeuse, semée de buissons rabougris et de troncs morts. Des blocs rocheux s'élevaient à l'est, entourés d'une végétation sèche et clairsemée. Un troupeau d'impalas paissait au loin. Fuzal ne percevait aucun changement par rapport à tout ce qu'il avait pu voir au cours du voyage. Rien ici n'évoquait la civilisation farle, ni route pavée, ni aqueduc, ni étendard de pigeon voyageur.

" Tu es sûre qu'on est arrivé ? " demanda-t-il à Nilani assise devant lui.

Ils partageaient en effet la même monture. Lorsqu'ils avaient acheté des chevaux, à Huastahuan, Fuzal avait réclamé le sien, s'attirant ainsi les moqueries d'Olfiyûr.

" Tu as des coquillages ? Non ? Et tu penses payer avec quoi ? Tu crois que tout est gratuit parce que tu es l'héritier ? Mais non, Fizial Mains Vides. Quand on a rien, on n'obtient rien. "

Fort heureusement, l'aimable Nilani avait accepté de le prendre derrière elle. Fuzal se sentait néanmoins un peu gêné de la tenir ainsi par la taille, mais elle ne paraissait pas consciente de son trouble.

" Oui, répondit-elle d'une voix distraite en arrêtant sa monture près de celle d'Olfiyûr. Il serait peut-être temps de tendre notre piège, non ? Le temps passe, il est plus de midi. Il ne faudrait pas que ces Farles nous tombent dessus. "

Tous fixèrent l'horizon, les quelques rochers grisâtres et les petites collines plantées d'arbrisseaux chétifs semés à gauche, et, vers la droite, le baobab et les petits acacias aux feuillage encore vert malgré la sécheresse.

" Allons nous embusquer par là, conseilla Nicia en pointant l'est. Ces rochers sont assez hauts pour que nous les voyions arriver.

- Ça nous fait dévier de notre route, observa Nilani.

- Peu importe, on n'a pas le choix. Ces acacias là-bas ne sont pas assez denses pour qu'on puisse se cacher. Au moins, de l'autre côté, ils ne nous verront pas avant que nous les apercevions nous-même. "

□□□

Rémus était satisfait de son plan. Sorti de bon matin avec ses hommes sur les traces des émissaires sozyès, il avait pris soin auparavant de mobiliser plusieurs de ses agents en poste à Huastahuan et de les envoyer eux aussi sur la même piste. Il ne les avait pas intégré à son propre groupe pour ne pas attirer l'attention des Sozyès. Hors de question que ceux-ci s'aperçoivent de la poursuite et se replient sur leur territoire.

Rémus avait prévu que les deux groupes, le sien et celui formé par ses agents, suivent séparément les traces puis se rejoignent au crépuscule pour donner l'assaut au cours de la nuit. Ils auraient ainsi tous les avantages, tant la surprise que le nombre.

Oui, tout était parfait... si ce n'était la chaleur étouffante qui ne cessait d'augmenter, d'heure en heure, voire de minute en minute. Rémus essuya son visage moite, sans en ressentir d'amélioration. Il aurait voulu faire une pause, mais il craignait que les Sozyès ne filent entre les doigts. Ses pensées dévièrent vers l'Empire, il ne faisait pas si chaud là-bas, le climat y était bien plus clément. Il se rappela avec nostalgie des pluies froides qui arrosaient Sortor. Sa main attrapa machinalement sa gourde pour s'en asperger la figure. Mais il n'en tomba que quelques gouttes tièdes. Il la fixa avec incompréhension.

" Déjà vide ? Et il n'y en a pas d'autres ? (Il jeta un regard noir à ses compagnons.) Mais qu'est-ce que vous avez fait à Huastahuan ?
- On surveillait les Sozyès, répondit Athlos d'une voix peu conciliante. Et c'est toi qui nous as dit de ne pas trop nous encombrer. Et puis on trouvera bien une rivière quelque part.

- Ah oui, dans cette sécheresse ? railla Rémus avec mauvaise humeur.

- J'ai encore de l'eau, moi, si tu veux, proposa aimablement Antémis.

- Non, garde-là pour toi, soupira Rémus. C'est vrai qu'il faudra bien trouver une source...

- Moi je la veux, donne, Antémis. "

Rémus foudroya Athlos d'un œil furibond.

" Non, laisse-le tranquille !

- Il y avait une rivière juste là, on dirait, intervint Tigris dont le cheval avançait à quelques pas devant. Mais elle est à sec... (Il grimaça.) Dommage, à quelques jours près il y aurait eu encore de l'eau ! "

Rémus laissa échapper un soupir frustré et le rejoignit. Le lit d'une rivière serpentait en effet, encore légèrement boueux. Tigris fit un signe du menton vers l'est.

" D'ailleurs les Sozyès ont changé de route. Ils sont partis par là. "

Derrière Rémus, Cyrus secoua la tête.

" Impossible !

- C'est ce qu'indiquent leurs traces, rétorqua Tigris.

- Tu dois te tromper... Ils n'ont aucune raison d'aller vers l'est, Sucodis est à l'ouest !

- Vérifie par toi-même ", grogna Tigris en désignant la tourbe qui s'asséchait à leurs pieds.

Cyrus leva les yeux au ciel. La chaleur et les douleurs de sa blessure l'avaient rendu morose toute la matinée, et accentué sa suffisance naturelle. Rémus supportait d'ordinaire son caractère, mais sa patience à lui aussi commençait à s'émousser.

Cyrus approcha sa monture de celle de Tigris, avec l'air mécontent de qui va relever une erreur évidente. Il se pencha en grimaçant, une main pressée sur le flanc.

" Eh bien ? railla Tigris. Les traces sont très nettes. Parfaitement claires. "

Cyrus les fixa plusieurs secondes, aussi choqué que s'il s'était pris un mur dans la figure.

" Ce n'est pas possible, ce n'est pas logique... murmura-t-il.

- Ça commence à bien faire de ta logique, grogna Athlos. On ne va pas rester plantés comme ça sous ce soleil ! Allons-y, à la fin ! Les Sozyès vont nous échapper si on tarde trop ! J'ai hâte de les massacrer. Je vous préviens, je ne vais pas attendre un jour de plus. Il faut qu'ils soient morts avant demain matin, sinon je n'écoute plus vos plans et je fais ce que je veux ! "

Rémus se mordit la langue pour ne pas lui répondre vertement. L'accord passé avec lui lui semblait maintenant bien dérisoire face à sa soif de vengeance.

J'aurais tout fait pour lui éviter la cour martiale... mais on dirait qu'il va y passer quand même !

Il donna un petit coup de talon pour inciter sa jument à prendre la suite de ses compagnons, qui s'engageaient sur la piste laissée par les Sozyès.

□□□

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