Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

L'histoire de ces ruines

Le mercenaire Attia ben Samora avait repris la route. Tractée par un grand cheval noir, sa charrette remontait vers Salasala. Il avait décidé de faire une entorse à son programme pour rejoindre la capitale.

La chaleur écrasait les cultures de manguiers et d'oignons autour de lui. Lui-même assommé par cette poigne implacable, Attia ramena mollement un large chèche sur son front moite. Une pause aurait été plus que bénéfique.

Hors de question, résolut-il. Il vaut mieux ne pas perdre de temps... Je suis sûr qu'Eljad aura besoin de moi pour sortir de ce fichu palais ! Il n'est jamais capable de se débrouiller seul. Il faut que je sois sur place.

□□□

Fuzal avait très vite cessé de compter les jours. Une semaine n'était même pas encore passée qu'il avait l'impression d'être parti depuis des mois. Sa routine au palais lui paraissait lointaine, évanescente comme un rêve ancien. Ses sœurs, ses cousins, et même son petit frère Sohl, ne lui semblaient plus que des souvenirs d'un autre temps.

Pourtant, il songeait parfois à ce passé avec une étrange nostalgie. À l'enchantement et aux découvertes du voyage avait succédé une certaine monotonie. La majeure partie de la journée s'écoulait sur la pirogue, au rythme des rames. Assis au fond, il ne pouvait pas bouger et l'ennui le gagnait immanquablement. Les conversations de ses compagnons ne suscitait en lui que peu d'intérêt, il ne suivait pas le fil de leurs discussions si bien que lorsqu'il y prêtait l'oreille, il ne comprenait pas de quoi ils parlaient.

Il avait de toute façon très vite perdu l'envie de les écouter. Olfiyûr Ruisseau d'Argent était toujours aussi cassant et désagréable, et il l'affublait désormais du sobriquet de " Fizial " ; or, pour les Sozyès, donner un surnom à quelqu'un revenait à l'insulter.

Le Chasseur, lui, restait muré dans son silence, au point que Fuzal pensait qu'il devait être muet. Au contraire, la vieille dame, prénommée Nicia la Couturière au Couteau, posait des questions sans utilité apparente. Seules Nilani Rire de Lame et sa perruche insufflaient un peu de bonne humeur et d'enthousiasme.

Quant à Shand-Zang le Fléau des Farles, Fuzal ne savait plus trop qu'en penser. Il avait commencé par l'admirer sans réserve, mais l'homme lui avait finalement paru dissimuler une facette très sombre. Il était enjoué, jovial, souriant de toute son éclatante dentition, mais ses yeux trahissaient parfois un éclat dur, glacé, et ses plaisanteries était en général caustiques et sinistres. Fuzal avait au début trouvé cela divertissant, mais maintenant cela le mettait mal à l'aise. Il n'aimait pas non plus le regard dont il enveloppait Nilani, quand elle avait le dos tourné, un regard à la fois avide et furieux, comme s'il voulait l'embrasser et la frapper tout à la fois.

De plus, ses compagnons manifestaient tous une parfaite indifférence vis-à-vis de la religion. Ils ne citaient l'Unique guère que pour jurer, et Fuzal, qui s'était érigé son moine d'oncle en modèle, ne comprenait pas leur désinvolture. Cette frivolité les diminuait à ses yeux, lui donnait l'impression d'un manque de sérieux et de maturité, qualités qu'il aurait pensé trouver en eux.

Il fixa Olfiyûr Ruisseau d'Argent qui, à coups de rame précis, amenait la pirogue vers la berge. Ils avaient vogué plus que d'habitude aujourd'hui, sous la chaleur écrasante du midi. Olfiyûr avait insisté pour avancer encore, malgré l'heure venue de la pause.

« J'ai quelque chose à vous montrer, ce n'est plus très loin », avait-il expliqué.

Qu'est-ce que ça peut bien être ? se demanda Fuzal en enjambant le rebord de la barque.

Ils se trouvaient en effet entre des collines rocailleuses recouvertes de forêt tropicale, aux arbres enchevêtrés et aux ronces omniprésentes. L'air chaud vibrait du bourdonnement des insectes. Un vol d'aras verts passait à grands coups d'ailes au-dessus du fleuve. Hormis cela, la touffeur ambiante semblait immobiliser toute vie animale.

« Dépêchez-vous ! C'est par ici, lança Olfiyûr en pointant un monticule devant eux.

- Qu'est-ce que c'est ? geignit Nicia, la vieille dame. Si ce n'est pas important, je reste ici faire la sieste ! L'escalade, ce n'est plus de mon âge !

- Ça va t'intéresser », répondit Olfiyûr, et Fuzal sentit le regard acéré de l'homme peser sur lui.

Un mauvais pressentiment lui serra alors le cœur, et l'anxiété lui noua le ventre. Olfiyûr avait manifestement quelque chose derrière la tête, quelque chose qui le concernait lui, Fuzal, d'une manière ou d'une autre. Il n'avait tout d'un coup plus envie d'avancer, saisi par la crainte de cette chose inconnue mais forcément désagréable.

À contrecœur, il s'engagea à la suite des adultes parmi les arbustes tordus. Ils grimpèrent plusieurs minutes en s'aidant des lianes et des pierres, et atteignirent enfin le sommet. Poisseux de sueur, Fuzal se rétablit avec un soupir fatigué, et regarda autour de lui.

Avec surprise, il constata qu'au bas de la colline, enserrées entre les bras de la forêt, s'étalaient les ruines noircies d'une ancienne cité. Un silence de tombeau l'enveloppait, comme témoin du malheur qui, de toute évidence, avait frappé là. Les pans de mur calcinés et écroulés formaient un dédale que même la végétation semblait hésiter à pénétrer.

Du haut de la butte, tous demeurèrent silencieux devant cette vision sinistre.

« Malgré toutes mes expéditions, je n'avais jamais vu cette ville, finit par chuchoter Nilani comme si elle craignait de réveiller quelqu'un.

- Ce sont les ruines de Jah-Zaxaha », répondit Olfiyûr sur le même ton.

Malgré l'épaisse chaleur, Fuzal fut traversé d'un long frisson glacé. Il avait déjà entendu ce mot. Mais on ne le prononçait jamais qu'à mi-voix, avec des regards fuyants. C'était un nom qui faisait peur, un nom que l'on associait à celui de son père, Marfil Bris de Crâne. À nouveau, il se sentit coupable, sans même savoir de quoi. Olfiyûr se rapprocha de lui, menaçant tel un grand fauve. La pierraille et la poussière crissaient sous ses bottes. Les joues brûlantes et les membres raides, Fuzal n'osa pas esquisser un geste. L'homme l'attrapa par les cheveux pour le forcer à lever la tête.

« Regarde, petit idiot, regarde ce qu'a fait ton père ! lui cria-t-il brusquement dans les oreilles.

- Vas-y doucement avec lui quand même, intervint Nilani d'une voix un peu contrariée. N'oublie pas qu'un jour il sera ton chef. Il se souviendra de tout ça. »

Un rire sarcastique, désagréable, s'échappa de la bouche d'Olfiyûr.

« Je ne suis pas fou ! rétorqua-t-il. Je quitterai Salasala à ce moment-là. J'irai vivre ailleurs...

- Et ton rêve de devenir chef de la sécurité ? » intervint Shand-Zang avec son accent chantant.

Olfiyûr se redressa, rembruni.

« J'ai laissé tomber. Je ne serais jamais que remplaçant tant que Dabiang sera en vie... et je doute que le fils de Marfil me nomme de toute façon, même si je passais ma vie à lui lécher les chaussures.

- Il ne faut jamais abandonner ses rêves, asséna Nilani d'un ton sentencieux.

- Tu crois ça ? ricana Olfiyûr. Eh bien ces ruines sont la preuve du contraire. Écoutez un peu... Il y a plusieurs dizaines d'années, les habitants cette ville, Jah-Zaxaha, ont réclamé l'aide du gouverneur de l'époque. C'était Krâz Sang de Fauve, le père de Marfil Bris de Crâne. Ils se sont montrés très insistants, ils voulaient développer la ville et en faire un carrefour commercial. La santé de Krâz était alors déclinante et il n'a rien fait. C'est son fils Marfil qui a fini par les aider. Il a dépensé sans compter et la cité est devenue florissante. Tout le monde a loué la bonté et la générosité de Marfil, et les gens se sont enhardis dans leurs demandes. Puis Krâz est mort et Marfil a accédé au trône. Alors il est venu ici, de nuit, à cheval, avec un groupe de ses familiers. Il y avait bien sûr Nang-Waya l'Éclair Vert, son meilleur ami, et aussi Hoh-Yawao Dent-Dure, Ilsifa Réflexes de Serpent, Dabiang Trois-Griffes, et d'autres encore. Ils sont arrivés en hurlant, armes à la main. Ils ont mis la ville à sac. Ils ont tué les habitants, pillé les richesses, brûlé les bâtiments. C'est dans le sang que Marfil a fêté son arrivée au pouvoir et il a veillé à ce que cela se sache, même s'il a toujours officiellement prétendu que des bandits étaient les coupables. Cela lui a servi de prétexte pour massacrer encore bien d'autres personnes... Tout le monde a alors compris le vrai visage de Marfil, celui d'un homme qui ne donne que pour mieux reprendre, celui d'un homme sans pitié ni scrupule... et à partir de là, la peur a régné sur la région Nord. »

Il laissa un silence lugubre retomber après son récit. L'ombre de cavaliers aux armes ensanglantées semblaient encore planer parmi les ruines ; dans un écho de hurlements sanguinaires et de cris effarés.

Accablé de honte, Fuzal fixa les cailloux entre ses pieds. Il avait envie de de disparaître en-dessous, de devenir aussi petit qu'un de ces scarabées qui se faufilaient parmi les pierres. Pourquoi son père avait-il donc agi ainsi ? Il voulait à toute force lui trouver une excuse. Mais son cerveau en ébullition sombrait dans un gouffre d'incompréhension.

Olfiyûr Ruisseau d'Argent reprit, méditatif.

« Et cela a duré des années... jusqu'au jour où Marfil a été retrouvé mort, au palais. Quelqu'un l'avait poussé dans un bassin après lui avoir ouvert la gorge. »

Fuzal, aussitôt, détourna le regard, et aurait aimé que ses oreilles aussi cessâssent d'entendre. Il ne voulait pas penser au décès de son père. Il ne fallait pas y penser. Mais Olfiyûr poursuivit avec un rire peu charitable :

« Je peux vous dire qu'on a fêté cette nouvelle-là, dans tous les foyers de la région Nord. Enfin le tyran était mort ! Personne n'a osé le proclamer, bien sûr, mais tout le monde s'est soudain senti plus léger. »

Son hilarité s'éteignit brusquement. Par réflexe, Fuzal tourna la tête vers lui et vit son visage se parer d'une expression funeste. L'homme le saisit par le col de sa tunique, penché sur lui au point d'obstruer tout son champ de vision. Fuzal ne distinguait plus que sa figure abîmée, distordue par cette triple cicatrice blanche, et ses yeux bruns qui le foudroyaient d'éclairs vengeurs.

« N'oublie pas ce qui est arrivé à ton père, petit Fizial. Il était méchant et tout le monde avait peur de lui. Tu pourras faire pareil, quand tu seras gouverneur à ton tour. Tu pourras tuer qui tu voudras et te faire craindre de tous. Mais personne ne t'aimera et un jour, il t'arrivera ce qui est arrivé à ton père. Tu seras assassiné, on trouvera ton cadavre dans un coin, et les gens que tu gouvernais diront " Bien fait pour lui ! ". Puis ils fêteront ta mort, et quelqu'un de meilleur que toi prendra ta place. N'oublie jamais ça, quand tu seras tout là haut sur ton trône, et que tu auras pouvoir de vie et de mort sur chacun de nous. »

Hypnotisé par son regard féroce et ses paroles impitoyables, Fuzal fut incapable de répondre quoi que ce soit. Olfiyûr le relâcha, son attention détournée par Nilani Rire de Lame qui murmurait :

« Je n'avais jamais entendu parler de cette ville... C'est une bien tragique histoire. Je vais en prendre note... »

De ses gestes vifs, elle déposa son sac sur un bloc rocheux et en sortit une boîte en teck décorée de symboles étranges. A l'intérieur s'entassaient plusieurs rouleaux de parchemins, quelques plumes et un flacon d'encre noire.

« Ce sont mes cartes personnelles, qui comportent les annotations de tous mes voyages, expliqua-t-elle devant les regards curieux des autres.

- Fais voir », dit Shand-Zang en s'approchant.

L'œil noir, Nilani referma la boîte d'un claquement sec.

« C'est personnel, j'ai dit. Laissez-moi. »

Elle s'éloigna de quelques pas parmi les arbustes et s'assit sur une grosse racine. Olfiyûr haussa les épaules.

« Fais comme tu veux, nous, on redescend. Mais on repart dans une heure et demie, avec ou sans toi ! »

Elle fit un geste d'assentiment, et ils revinrent sur leurs pas en file indienne. En contrebas se voyait leur pirogue, derrière l'enchevêtrement de la végétation. Le Chasseur et Shand-Zang allaient en tête. Fuzal fermait la marche, derrière Olfiyûr et Nicia. Celle-ci, comme à son habitude, s'était remise à poser des questions.

« Dis donc, Ruisseau d'Argent, tu as parlé de la mort de Marfil... Mais qui est-ce qui l'a tué ? »

Fuzal serra les lèvres. Pourquoi ramener ce sujet ? Il ralentit volontairement le pas, mais la réponse d'Olfiyûr lui parvint quand même :

« Officiellement, c'est son ami Nang-Waya l'Éclair Vert. Il a été exécuté et l'affaire réglée... mais la plupart des gens pensent que c'est Mian-Meh le vrai coupable. En se débarrassant de son frère, il récupérait le trône... quel meilleur mobile que celui-là ? »

Fuzal s'arrêta et la suite de leur discussion se perdit dans un bruissement confus. Sa tête l'élançait de brefs et douloureux vertiges. Il ne voulait pas se souvenir. Mais il avait l'impression qu'un lourd rideau noir se déchirait en lui - ou tout autour de lui ? - sur une nuit plus noire encore.

Une nuit lourde et moite, noire...

Il sursauta et regarda autour de lui, affolé. Mais non, il descendait ce monticule caillouteux, sous un soleil implacable qui le trempait de sueur. Nicia avançait avec prudence, en s'accrochant aux branches et aux buissons rabougris, tandis qu'Olfiyûr allait avec plus d'assurance. Ce dernier ce retourna à ce moment-là, les sourcils froncés.

« Mais dépêche-toi, Fizial ! Tu ne veux pas que je vienne te chercher, si ? »

Fuzal se hâta sur ses jambes tremblantes. Mais les deux adultes n'avaient pas terminé leur discussion.

« Tout de même, bien des gens devaient en vouloir à Marfil au point de le tuer, réfléchissait Nicia.

- Oui, et puis il y avait beaucoup de monde au palais ce soir-là. Les dirigeants des quatre autres régions étaient présents, par exemple, certains avec une suite d'une centaine de personnes », acquiesça Olfiyûr.

La réponse de Nicia ne parvint à Fuzal que comme un bourdonnement indistinct.

Une nuit lourde et moite, au ciel sans étoiles, qui résonnait des cris des ivrognes...

Il trébucha et se rattrapa de justesse à un nœud de ronces. La douleur lui arracha un cri mais le ramena à la réalité. Il inspira profondément, essuya la transpiration sur son front.

Nicia parlait encore:

« Mais, Ruisseau d'Argent, toi qui y étais aussi, qu'est-ce que tu en penses ? »

Des pas qui s'approchaient, titubants dans l'allée...

Fuzal se retourna, la gorge nouée. Il n'y avait personne derrière lui mais, terrifié, il se précipita pour rejoindre ses compagnons. La voix d'Olfiyûr ne lui en parvint que plus claire :

« Oh... je n'ai pas de certitude... Je penche pour Mian-Meh, comme je t'ai dit, c'est lui qui y avait le plus intérêt... En fait, le seul dont je sois sûr de l'innocence, c'est Nang-Waya l'Éclair Vert, celui qui justement a été exécuté ! Marfil et lui avaient beaucoup bu tous les deux, et ils se sont disputés. Mais Nang-Waya tenait mal l'alcool, moins bien que Marfil. Il aurait été bien incapable de le tuer ! Marfil, aussi ivre qu'il soit, aurait eu l'avantage sur Nang-Waya. »

«Tu bois trop d'arack, Marfil. »

Voilà ce qu'avait dit l'assassin. D'une voix douce, presque avec pitié ; en souriant sans doute, à en juger par son intonation. Juste avant que ne brille dans sa main un éclair argenté...

Fuzal se sentit d'un coup basculer en avant, dans un puits tourbillonnant et obscur, dont les parois semblables à des plaques de métal répercutaient un cri déchirant.

D'autres bruits lui parvinrent à travers sa chute et il réalisa qu'il y avait des gens autour de lui, et qu'il avait la bouche ouverte. Aussitôt, le cri cessa. Il ouvrit les yeux et vit deux visages penchés sur lui, celui d'une vieille femme ridée avec un fichu à carreaux serré sur la tête, et un homme au teint mat froissé de part en part par une triple zébrure pâle, comme la trace d'une main atrophiée et grotesque. La mémoire lui revint, accompagnée d'un indicible soulagement.

Nicia la Couturière au Couteau et Olfiyûr Ruisseau d'Argent...

La vieille dame lui appuyait une main étonnamment fraîche sur la tête. Il commençait à se sentir mieux quand elle s'enquit :

« Qu'est-ce qui t'est arrivé ? C'est parce qu'on a parlé de ton père ? Tu l'aimais tant que ça ?

- Ça m'étonnerait, répondit Olfiyûr en se redressant. Marfil était complètement fou à la fin de sa vie, il n'arrêtait pas de taper ses enfants, surtout le dernier. »

Sohl. C'est normal, c'est à cause de lui que Mère est morte, songea machinalement Fuzal sans que, pour une fois, cette pensée n'éveille en lui beaucoup de révolte.

Il se sentait las, épuisé, il avait envie de se blottir dans un coin, de fermer les yeux et de tout oublier. Mais fidèle à lui-même, Olfiyûr lui jeta un regard sans compassion.

« Allez debout, Fuzal Cœur Fragile ! » lança-t-il sarcastique.

L'appellation tira un sourire à la vieille dame. Fuzal en fut blessé jusqu'à la moelle. À bout de nerfs, il se leva d'un coup. Ses mains et ses lèvres tremblaient malgré lui. Incapable d'articuler quoi que ce soit de sensé, il leur tourna le dos et dévala seul le chemin vers la pirogue. La voix d'Olfiyûr lui jeta une dernière pique :

« Je te l'avais dit, Nicia. C'est un sale gamin. Il a besoin d'éducation. »

□□□


Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro