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Chapitre 7 : Le hasard n'existe pas !

Les révisions s'étaient bien passées et à croire que ma tête décrivait à la perfection le fait que je ne veuille pas en parler car même Romeo ne dit rien et nous bossâmes. 

D'ailleurs, je l'aidai à réviser son cours de perfusion ou je ne sais plus trop quoi. 

Tout ce que je pouvais dire, ce qu'il le connaissait sur le bout des doigts et qu'il serait un parfait infirmier. Pour une fois, il vint diner avec nous. Et Basile aussi resta alors qu'habituellement, il allait retrouver sa copine. 

Au alentour de 21 heures, éreintée par cette journée, je décidai de les quitter. 

Seule, comme une grande fille, je regagnai ma chambre et constatai encore une fois que ma colocataire était passée en coup de vent et que j'allai probablement ne pas la voir du week-end. 

***

Vendredi arriva bien vite. Diana et Eve vinrent ensemble. Eve qui était d'habitude toujours enjouée de me voir, se fit très calme, pensant certainement que je lui en voulais alors que ce n'était absolument pas le cas. Je dus lui assurer que tout allait bien pour qu'elle sourit grandement à nouveau et nous propose un programme à quatre ce week-end. 

Sauf que je leur stipulai que j'avais d'autres plans, en particulier m'entraîner sur des plats et desserts que je maîtrisais pas encore à la perfection et que je prévoyais de faire ça demain. Je leur proposai donc de se joindre à moi et s'ils voulaient m'aider, manger et y participer, cela serait avec plaisir. Ils acceptèrent et nous décidâmes d'aller diner en ville. 

Comme chacun avec des goûts différents et que nous n'arrivions pas à nous mettre d'accord, je proposai que nous mangions dans un pizzeria du coin où la qualité gustative n'était pas mauvaise. C'était même la meilleure en ville. D'un commun accord, nous nous y rendîmes. 

Le diner se passa très bien. Diana nous parla de son stage dans le cabinet d'avocat où cela se déroulait très bien et nous annonça que Louis et Taylor lui avaient proposés de bosser pour eux, après la fin de celui-ci. 

— Mais c'est génial ! s'exclama Eve. 

— Ouais, fit-elle sans excitation. 

J'observai ma soeur et devinai facilement ce qui la tracassait. Romeo sembla comprendre aussi. 

— Pourquoi tu n'es pas emballée ? Tu ne veux pas travailler avec la famille de ton gars ? 

— Vous savez comme je suis ambitieuse et me retrouver dans une entreprise familiale donc celle de Dwight, c'est assez ... 

— Contraignant ? proposai-je comme terme. 

— Exactement ! Je n'ai pas envie de faire des erreurs, je n'ai pas envie qu'on m'épie, j'ai envie de me sentir libre sur mon lieu de travail. Et, je n'ai pas forcément envie de travailler avec Dwight. 

— Tu peux leur dire. Je ne vois pas pourquoi ils le prendraient mal, rétorque Eve. 

— Je crains qu'ils se vexent. C'est l'un des meilleurs cabinets d'avocats de la ville. 

— Comme tu le dis Di, c'est l'un des meilleurs. Tu as le droit de vouloir bosser chez les autres. Et tout le monde n'a pas envie de mélanger vie personnelle et vie professionnelle, argumentai-je. 

— Ken a entièrement raison, adjugea mon Rome. Mais honnêtement Diana, tu sembles ... tracassée. C'est le fait d'être amoureuse qui te fait peur ? 

Nous échangeâmes un regard et elle acquiesça. Je déposai mes lèvres sur sa joue comme signe de soutien et elle sourit. 

Diana voulait tout et en même temps, rien. Ça me faisait rire comme le fait d'aimer lui faisait perdre ses moyens. Elle désirait tout simplement se cacher dans un trou de souris, alors que d'habitude, elle était du genre à crier et dire ce qu'elle pensait. Et qu'est-ce qu'elle pouvait être chiante ! Mais, atteinte de la maladie de l'amour, ne sachant quoi faire de ses sentiments et de ses objectifs de vie qui devaient mener un sacré combat dans sa tête, elle se sentait perdue. 

Et, j'avais peur qu'elle choisisse la facilité : c'est-à-dire rompre avec Dwight dans la crainte qu'il empiète sur son bonheur, ce qui ne serait jamais le cas. 

— Il lui dit qu'elle aime et elle n'arrive pas à le lui dire, déclarai-je. 

— Putain ! J'ai 23 ans, j'ai eu une dizaine de mecs et je n'ai jamais dit "je t'aime" ! se plaignit-elle comme si c'était la fin du monde. Je suis super nulle. Je crois que je n'ai pas de coeur. 

— Pfff ! Absolument pas, gloussa Eve. Ce n'est rien. Ça arrivera quand ça arrivera. Si je peux te rassurer, j'ai été la première à le dire à Romeo, en deux semaines. Alors, que je ne l'avais dit à aucune autre gars avant lui. J'avais envie de lui et de lui faire savoir. C'est tout ! 

— Et moi, ça m'a fait peur, avoua-t-il en prenant la main de sa dulcinée. Je me suis demandé si elle n'était pas dingue mais non. Chacun a son rythme et elle m'a fait comprendre qu'elle attendrait jusqu'à ce que je le ressente et quelques mois plus tard, c'est sorti sans que je m'en rende compte. Ne te mets surtout pas la pression. Je pense que Dwight est un gars assez bien et assez mature pour savoir que tu as besoin de temps. 

Eve l'embrassa avec amour et lui murmura un "je t'aime". 

Diana sourit, attendrie et peut-être rassurée par leur histoire. 

— Et dire que Romeo était amoureux de moi ! lança-t-elle un peu plus détendue. 

Celui-ci leva les yeux et nous rigolâmes. 

— Arrête avec ça. Ce n'était pas vraiment de l'amour. Tu étais juste la magnifique grande-soeur de ma soeur de coeur. 

— Encore plus bizarre ! dis-je en riant. 

Nous le taquinâmes avec, même Eve qui était au courant depuis longtemps. 

Pour le dessert, nous décidâmes de nous rendre chez le glacier du coin qui proposait de très bons gâteaux. Nous nous installâmes et comme il ne faisait pas très tard, nous décidâmes d'aller au cinéma pour finir cette soirée en beauté. 

Choisissant ma coupe de glace, je me liquéfiai sur place lorsque j'entendis sa voix. 

Eh merde ! Je laissai mes tresses retomber sur mon visage, comme si ça allait me faire disparaître tandis que ma soeur et Eve le dévisageaient. 

— Hey Mackenzie ! Comment tu vas ? 

Vraiment, son impolitesse me scotchait. Il voyait que j'étais entourée, mais il ne les saluait pas. Se rendant finalement compte de mes proches, il se rattrapa et se présenta. 

— Salut ! Je suis Angelo Jones, mais vous pouvez m'appeler AJ. Tout le monde m'appelle AJ. Je suis au Culinary Institue of America avec Mackenzie. 

La mâchoire de Diana faillit se décrocher et Eve s'agrippa à Romeo comme si elle allait tomber. 

Il reporta son attention vers moi et réitéra sa question. 

— Ça va, bredouillai-je. 

— Cool. Alors, tu as pu réfléchir ? 

— C'est toujours un non, répondis-je, tranchante. 

— Mack ! lâcha-t-il, agacé. Tu ne vois pas que je suis à deux doigts de te supplier à genoux et qu'en plus, le hasard n'existe pas. Regarde, on se retrouve ici, tous les deux. 

J'osai le regarder et il semblait encore plus beau qu'au cours de jeudi avec monsieur Clarkson. Il portait un col roulé noir pour le coup, mais il avait presque la même tenue. C'était très simple, mais en même temps ça lui allait très bien...

Puis, je constatai que son regard était pétillant de je ne sais quoi. 

— J'en ai rien à foutre Angelo, rétorquai-je, acerbe. 

OK. Ça me faisait tout drôle de dire son prénom à cet instant, surtout autour de Diana, Eve et Romeo qui buvaient littéralement la scène qui dessinait sous leurs yeux. 

— J'aime bien quand tu dis mon prénom, sourit-il. Ce n'est pas tout le monde qui le fait. J'ai l'impression que tu l'as toujours dit. 

OK, j'avais envie de mourir. 

Je mis des M&M's sur ma glace, les mains tremblantes et sous son regard fixe. À quoi il jouait ? 

— Angel... Écoute AJ, appuyai-je, c'est toujours non. Tes phrases de charmeur à deux balles ne m'intéressent pas et ne fonctionnent pas sur moi. 

— Oh ! fit-il en apportant sa main parfaitement soignée, tu m'en vois navré. 

Je secouai la tête et laissai la place aux autres pour se servir d'éclats d'amandes et autres sur leur coupe de glace. 

— Tu veux que je me mette vraiment à genoux ? 

— Non, soupirai-je, ça ira. 

À mes côtés, je me sentais petite, alors que je faisais un bon mètre 70 quand même. Il devait faire les trois mètres, là. 

— Je peux t'inviter à diner et te montrer le contrat que j'aimerais proposer à mes associés ? 

— Non. Tu me suis ? 

— Non, répondit-il. Tu me détestes ? me renvoya-t-il. 

— Nope ! Je n'ai pas le temps de détester les gens. 

Il me scruta et secoua la tête en lâchant un petit rire. 

— Bon. Je vais continuer d'insister. Tu finiras pas céder, j'en suis sûr. Bonne soirée, Mack ! 

Quelle audace ! Il m'appelait par mes surnoms comme si je lui en avais donné l'autorisation. 

Il alla récupérer sa commande et me lança un clin d'oeil avant de disparaître. 

À ma table, Diana, Eve et Rome m'y rejoignirent et évidemment, ils s'excitèrent. 

— Alors, tu n'as pas menti ! Angelo Jones existe ! lâcha ma sœur. 

— Pourquoi avoir dit que tu avais menti ? renchérit Rome. Je savais bien que tu n'étais pas une menteuse...

— Vous vous parliez vraiment ? Attendez les gars, vous avez ressenti l'alchimie entre les deux ! J'avais envie de disparaître tellement ils échangeaient des regards très chaud...

— Euhhhh, peut-on parler du fait qu'il ait dit " j'aime bien quand tu dis mon prénom" ?! reprit Diana. Lorsqu'un gars dit ça, crois-mois que tu lui as tapé dans l'œil. 

— J'affirme ! adjugea Rome. Mais Ken, je répète : pourquoi nous avoir menti ? 

Bon. Deux options se dessinaient à moi : soit je leur disais que vraiment, cet Angelo Jones n'était qu'un pur hasard, mais ils ne me croiraient pas. Soit, je replongeai dans mon mensonge et prétextais quelque chose. 

Ou troisième option : leur demander de ne plus en parler. 

— Je n'ai pas envie d'en parler, d'accord ? Vous pouvez me laisser tranquille. 

D'un regard dur, je me mise à savourer mon dessert, dépassée par les derniers événements. Ils ne dirent plus rien, mais je savais qu'ils voulaient en savoir davantage pour étancher leur soif. 

***

Après avoir choisi notre film de la soirée, nous nous rendîmes au cinéma. Ils ne m'en parlèrent pas et je leur en étais presque reconnaissante. 

Comme c'était l'unanimité qui le remportait, nous étions partis sur un dessin-animé. Je n'étais pas trop pour mais bon, j'allai pouvoir dormir. Allant me chercher des pop-corn, je laissai passer une petite fille d'au moins dix ans qui était trop adorable pour que je refuse. Elle m'avait demandé si poliment que je ne pouvais pas résister. 

— Merci beaucoup, sourit-elle. 

Elle prit le plein de bonbons et le caissier lui demande cinq dollars. Elle compta sa monnaie et la mine déconfite, elle lui montra ses trois dollars et des cents. 

— Je n'ai que ça. Est-ce que je peux aller demander à mon frère s'il vous plait ? demanda-t-elle au caissier. Je reviens très vite. 

— Je ne peux pas attendre mademoiselle ... 

— Tenez ! lui tendis-je un billet de cinq. 

— Oh merci ! 

— Je t'en prie. 

Elle put récupérer ses bonbons et s'en alla en me remerciant très chaleureusement. Je commandai mes pop-corn et ma boisson. Je réglai mes achats et une fois l'action accomplie, je me dirigeai vers la salle de projection quand j'entendis la petite voix de la fille de tout à l'heure. 

— C'est elle, AJ ! C'est elle qui m'a payé mes bonbons. 

Je me retournai, m'imaginant voir un autre AJ, mais c'était bien le AJ de l'école et du glacier. 

— Quand je dis le hasard n'existe pas Emily, il faut croire ton grand-frère. 

OK ? C'était quel type de conspiration ça ? 

***



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