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Chapitre 4 : Menteuse, menteuse !

Ma sœur se trouvait devant leur table et moi, un peu derrière elle, prête à la défendre et à l'aider en cas de pépin avec Dwight et sa possible copine, même si j'étais persuadée que ce n'était absolument pas sa copine. 

Dwight, les yeux écarquillés, l'observa et cette magnifique femme eut un sourire conspirateur sur les lèvres et regarda la scène qui se dessinait devant nous. 

J'étais en apnée tandis que Diana serrait et desserrait les poings, tout en respirant fortement. 

Si elle pouvait lui mettre un poing dans la face, elle le ferait. Mais, elle se retenait. Très fort. 

— Tu ne nous présentes pas, Dwight ? lâcha-t-elle, la voix lourde de reproche et de haine. 

Celui-ci ouvrit la bouche et jeta un regard à la femme qui sourit grandement. 

— Effectivement, Dwight. Après, je peux le faire toute seule, comme une grande femme. 

Alors, c'était sa copine ? 

J'avais presque envie de le frapper à mon tour, car il était clair que ma sœur était amoureuse de ce type et que tous les autres types qu'elle fréquentait, n'avaient aucune importance. 

Elle observa Diana et lui tendit sa main. 

— Je me présente, je suis Taylor Harris. Avocate au Cabinet Harris et aussi, la belle-sœur de Dwight. Tu es ? 

Instantanément, Diana dégonfla de colère et se laissa noyer par l'embarras tandis que je retenais un éclat de rire. Elle lui serra timidement la main et se laissa recouvrir par sa chevelure pour ne plus la voir. 

Dwight abaissa la tête avant de la relever et se leva pour se poster à côté de ma sœur. 

— Taylor, je te présente, se lança-t-il avant de s'arrêter pour échanger un regard avec Diana qui ne le lâcha pas, Diana Wang-Jones. Mon ... amoureuse, ricana-t-il gêné, quand elle le veut bien, ajouta-t-il. 

C'était tellement mignon, que j'avais l'impression que mon cœur allait fondre de béatitude face à leur réaction. 

Diana avait l'air d'être aux anges et c'était peut-être le seul signe qu'elle attendait de lui. C'était certainement le feu vert pour que leur relation perdure et qu'elle ne soit pas plus craintive de ses sentiments envers lui. 

J'échangeai un rapide coup d'œil avec cette très belle-sœur qu'il avait. Nous nous sourîmes. 

— Ah ! Je te vois donc enfin. Il m'a toujours parlé de toi, mais je pensais qu'il mentait. Il est dingue de toi. Néanmoins, tu le rends dingue aussi, dit-elle avec un petit rire. 

— Oh, lâcha Diana. Je suis confuse. Je ne savais pas qu'il ... 

— Qu'il avait une belle-sœur ?! Honte à toi Dwight Harris ! Tu ne lui as même pas parlé de moi ! Je suis vexée. 

Il était honteux, mais Diana se ressaisit et balança en admettant, qu'elle n'était pas du genre facile à vivre et qu'il lui avait certainement parlé d'elle, mais qu'elle n'avait pas dû écouter. 

— OK, vous deux, sourit-elle. Je vois. Vous êtes très beaux ensemble. Et à votre âge, il faut savoir assumer ses sentiments et vivre avec. C'est fini les déboires amoureux des lycéens. Vous êtes deux jeunes futurs avocats avec un avenir prometteur. Vivez votre amour et arrêtez de vous cacher derrière de stupides raisons. 

Ils se regardèrent et échangèrent un sourire timide. Elle avait entièrement raison cette Taylor. Je l'adorais déjà. 

— Et sinon, je suis Mackenzie, intervins-je pour interrompre ce silence, plein de "Je t'aime" entre eux. La sœur de Diana. 

Je serrai la main à cette bienveillante femme et saluai Dwight qui me fit une accolade, heureux de me voir. 

— Vous voulez vous joindre à nous ? demanda-t-il. 

— Oh. Non, ne t'en fais pas, répondit ma soeur. Nous allons rentrer. Nous avions prévu un week-end entre filles, répondit-elle. Nous n'allons pas vous déranger. 

— Tss. Vous ne nous dérangez pas. J'allais juste dire à cet idiot que j'étais enceinte et qu'il allait être tonton. Et toi, tata du coup. J'avais besoin de son aide pour faire la surprise à mon mari. 

Tous les deux, ils écarquillèrent les yeux de surprise et Dwight, très heureux par la nouvelle, étreignit la femme de son frère, aux anges. 

— Putain ! Il est au courant, Louis ? 

— Non ! C'est pour ça que je t'ai invité au restaurant. Je viens te dire que j'ai envie de lui faire la surprise, avec nos parents. 

— Putain ! J'ai cru que tu allais me dire que ça n'allait plus avec lui. J'allais lui régler son compte. Je t'aime comme la grande-soeur que je n'ai jamais eu. Ça m'aurait fait chier que tu te sépares de Louis. 

— Ne t'inquiète pas pour ça. Lui et moi, c'est pour la vie. Il n'a pas le choix et il le sait bien. 

— En tout cas, toutes mes félicitations, dit Diana. C'est une excellente nouvelle. 

— Merci. Bon, eh bien, j'espère qu'on va se revoir très vite maintenant. Ça me manquait de parler à une autre femme dans cette famille. 

En effet, Dwight avait deux grands-frères. Louis était l'ainé et il y avait un certain Jeremy. 

Diana, en total extase, sourit. Nous la saluâmes après qu'elle ait pris le numéro de Diana. Dwight nous raccompagna à la sortie après qu'il ait payé pour nous et que nous ayons récupéré le reste de nourriture. C'était un réel gentleman. 

Dire que Diana a failli laisser partir cette perle ... 

Une fois dehors, je le souhaitai une bonne fin de soirée et m'éloignai un peu d'eux pour qu'ils aient un moment seul. 

Ils étaient l'un face à l'autre et après un moment de silence où ils ne faisaient que s'observer en voulant littéralement se jeter l'un sur l'autre, elle réduisit l'espace et le prit dans ses bras. 

Discrètement, je pris une photo d'eux et lui envoyai avec un sourire attendri. 

Ils échangèrent quelques mots que je n'entendis pas et il l'embrassa en prenant son visage entre ses mains. 

Il finit par la laisser partir et Diana s'approcha de moi avec un visage illuminé et radieux de bonheur. 

Je passai immédiatement, mon bras autour de ses épaules et lui embrassai la tempe. 

— C'est bon ? Puis-je dire que ma superbe sœur est amoureuse de son Dwight ? Puis-je dire aux parents que tu vas bientôt te fiancer ? Est-ce que je peux appeler Dwight, beau-frère ? 

— Ouiiiiiiiii ! répondit-elle, toute excitée. Merde Ken ! Il a dit qu'il m'aimait et que j'étais la femme de sa vie et qu'il voulait qu'on soit ensemble pour la vie. 

— Et il y a quelques jours, tu me disais "Men are trash"  et que tu ne voulais pas d'une relation sérieuse avec lui, alors que t'es raide dingue de lui, que tu ne l'aimais pas, bla bla bla. 

Elle leva les yeux et m'avoua : 

— Je pense que si demain il me demandait en mariage, j'accepterai. C'est le seul mec qui ... 

Ses mots s'évanouirent dans le froid glacial extérieur. 

Je devinai bien que ce n'était pas facile pour elle d'assumer tout ça. D'assumer cette faiblesse qu'est l'amour, mais quand on aime, a-t-on besoin de le cacher ? Non. Taylor avait raison, il fallait assumer et éviter de se pourrir le coeur et la tête, juste par crainte que ça ne soit pas réciproque ou juste pour une fierté maladive. 

Et cela me renvoya à ma situation et ce que j'avais fait sous un coup de tête. 

— Tu sais quoi Di ? Tu n'as pas besoin de me le dire. J'ai compris. Je suis contente pour toi. N'oublie surtout pas de dire tout ce que tu ressens à Dwight. OK ? C'est définitivement une bonne personne et les parents l'aiment beaucoup donc je pense que c'est le Jackpot. Tu verras, tu ne regretteras jamais de te laisser aimer et d'être happée par l'amour. 

***

Chez Nana, en ce samedi midi, je l'aidais à faire le ménage, pendant que Diana était en cuisine parce que Soo Wang tenait à ce qu'on sache parfaitement cuisiner coréen. 

Moi, j'adorais ça et c'était le cas, mais Diana avait de maigres compétences culinaires, particulièrement au niveau salée. C'était pour ça que je n'étais pas en cuisine et que mon grand-père, Ja Wang, m'indiquait de prendre correctement la poussière des meubles pour me punir du peu d'appels que je faisais depuis que j'étais à l'école de cuisine. 

— Il y a encore de la poussière Ken. Là. À gauche. 

Je regardai l'endroit où il pointait du doigt, sauf qu'il lisait en même temps son journal et qu'il n'y avait absolument pas de poussières. 

— C'est faux Pops ! 

Oui, nous appelions comme ça notre grand-père. Je trouvais ça adorablement mignon et il n'en plaignait pas. 

Il abaissa son magazine et me dévisagea à travers ses lunettes. 

— Fais ce que je te dis et viens t'asseoir auprès de moi. 

Je le fis, même s'il n'y avait absolument rien. La tâche accomplie, j'allai m'installer à ses côtés. 

— Alors, comment ça va les études ? J'ai hâte de venir manger dans ton restaurant. Tu pourras engager Soo, comme elle ne fait rien, à part me crier dessus. 

— Je t'entends d'ici, Ja ! hurla Nana de la cuisine. 

Nous rigolâmes et je lui répondis par l'affirmatif avant que Nana nous demande de mettre la table. Nous le fîmes et il poursuivit son interrogatoire. 

— Et toujours pas d'amoureux pour ma petite fille chérie ? 

Je ne savais pas trop quoi répondre. Et, je ne voulais pas en parler. Je ne voulais surtout pas lui mentir. 

— C'est compliqué avec l'école, Pops. Je n'ai pas trop le temps pour ça. Il faut que je devienne cette restauratrice avec un renom de folie, tu sais, répondis-je. 

— Et ta soeur qui est avocate a bien le temps d'avoir des copains, elle ! Ce n'est pas une justification. 

— Diana n'est pas encore avocate. Et, tu devrais être content. 

— Tu aimes les filles ? 

Je gloussai avant de répondre : 

— Non. C'est quelle question ça ? 

— Aujourd'hui, tout est possible. Sache juste que je t'aimerais toujours Ken. Tu es le sang de mon sang. Sois fière de qui tu es, parce que je suis fier d'avoir des petits-enfants comme vous, alors que certaines de mes connaissances ne me parlent plus, dès lors qu'ils ont appris le mariage de Joe et de Tracy. Tout ça pour une couleur de peau. 

— Oh Pops ! T'es définitivement le meilleur. 

Je lui fis un bisou sur la joue, alors qu'il me disait que je devrais le dire à Roger, le père de Maman, car il serait jaloux. 

— Vous êtes les meilleurs ! 

— Je le dirais quand même à Roger. 

Il tira la langue et hilare, je le regardai déposer les baguettes à côté des assiettes. 

Lui et Granps s'appréciaient énormément et vivaient de taquineries depuis de nombreuses années maintenant. C'était des meilleurs amis, mais ils ne se le diraient jamais. 

En tout cas, je me disais clairement que je devais arrêter avec cette histoire d'Angelo Jones, car si ça me retombait dessus, je serai bien ridicule...

***

Nous étions dimanche et je préparai mon sac pour mon retour à l'école, plus tard. 

J'envoyai un message à Romeo, car je n'avais peu de ses nouvelles depuis vendredi soir et c'était assez inquiétant, parce qu'on se parlait tous les jours. 

Comme quoi, avoir une copine, le changeait doucement, mais c'était tant mieux pour lui, comme pour moi. 

Bon, il me manquait un peu. 

D'en bas, j'entendis mes parents arriver.

Diana était sortie pour voir son Dwight qu'elle voulait présenter officiellement aux parents comme son potentiel mari... 

Hier, ils avaient eu une conversation de plus de deux heures au téléphone. Ils étaient dégoulinants d'amour et elle, sur un petit nuage. Je pouvais littéralement lui demander de me transférer 1000 dollars sur mon compte en banque, elle le ferait sans hésiter. 

Je descendis en vitesse et bondis sur ma mère que j'embrassai sur les joues et je reproduis mon acte avec mon père. 

— Toi aussi tu nous as manqué mon petit chat ! manifesta-t-il en me relâchant. 

Il me mitrailla de bisous alors que ma mère m'interrogeait sur mon week-end avec Diana. 

— C'était cool. C'était un vrai week-end avec elle pour le coup. Elle ne m'a pas trainé en soirée ou ses autres conneries. 

— Où est-elle ? 

— Elle arrive. Et vous, ça a été ? 

— Très bien, comme toujours. Nous avons du Yoga ...

Ils me racontèrent leurs activités tandis que je ne lâchai pas ma mère en restant accrochée à elle, comme un bébé koala. 

Dix minutes plus tard, Diana débarqua, accompagnée de Dwight, sous le regard intrigués de mes parents et des parents de Papa. 

Tout ce monde se salua et moi, je souriais, car je voyais bien qu'entre mes doubles D, leur relation avait complètement évolué et dans le meilleur des sens. Je n'aurais plus à écouter Diana se plaindre au téléphone, pendant des heures et dire qu'elle allait draguer d'autres mecs, car elle avait conscience de son potentiel d'action. 

— Eh bien, je ne pensais pas qu'on aurait autant de monde pour un dimanche après-midi, répliqua maman avec le sourire. Vous restez pour diner ? 

— Si ça ne vous gêne pas madame Wang, répondit Dwight. 

— Jamais Dwight ! Et sérieux, appelle-moi Tracy. Ça fait un moment qu'on se connait maintenant. J'imagine que ... 

— Ouais, Dwight et moi, c'est ... on est ensemble et pour de bon, je crois bien, rétorqua Diana, le sourire aux lèvres. 

— C'est super ça ! s'exclama Papa, enchanté. 

Mes parents en étaient vraiment heureux. De tous les gars de Diana, c'était le meilleur. Beau, bienveillant, intelligent, respectueux et tout un tas d'autres qualités. Pops et Nana étaient aussi très satisfaits de cette nouvelle. 

— Je me suis permis d'inviter Roger et Catherine, Tracy, informa Pops. Je me suis dit qu'avant le retour de Ken, pour la semaine, ça serait bien qu'on soit tous ensemble. Et pour fêter le retour de Diana et Dwight. 

— Merci Ja, déclara Maman, ravie. 

— Nous avons apportés le diner, ajouta Nana. C'est d'hier et je l'ai fait avec Diana. Elle sera une excellente épouse, dit-elle en direction de Dwight. Encore de la pratique, elle sera meilleure en cuisine. 

— Nana ! s'exclama Diana, outrée. 

Tout le monde éclata de rire et évidemment la conversation se dirigea vers mon futur restaurant et moi, car j'étais définitivement la plus douée de la famille en cuisine et même Nana le reconnaissait en stipulant que j'avais certainement pris cela d'elle. 

Bien sûr, les parents de Maman choisirent ce moment pour arriver et s'en suivit une longue discussion sous mon regard admiratif de ma famille. 

***

Pour le diner, j'avais invité Romeo. Il accepta et nous reprendrions la route après ça. Ses parents furent les bienvenues. 

Tout ce beau monde, se retrouva dans la salle à manger, autour de la table où nous faisions passer les plats. 

Romeo, à ma gauche, me disait que je lui avais manqué et qu'il promettait de se rattraper la semaine pour qu'on passe du temps ensemble. Il m'avait promis un ciné et un diner en tête à tête, comme si j'en crevai d'envie. J'annulerai certainement avec tous les devoirs à faire. 

— C'est de ma faute, Ken, intervint Eve. Nous avons passé un week-end en amoureux donc ...

— Pas de souci, la coupai-je avant qu'elle ne m'en dise trop. Je me le coltine depuis pas mal d'années, alors j'ai ma dose. Et, j'ai passé le week-end avec Diana, donc c'était top. Ça faisait longtemps. 

— Bon sang ! Elle et Dwight, ça va être mariage-appart-bébé bientôt, commenta Rome en les regardant. Elle a même l'air plus assagie. 

Dwight embrassa la joue de ma sœur, celle-ci le repoussa timidement, gênée , mais ça le fit rire et il réitéra l'action. 

— Ils puent l'amour, ajouta-t-il. 

— Arrête Rome, le réprimanda sa copine en le frappant à l'épaule. Et toi, Ken ? Il va bien ton Angelo ? Il m'a raconté que vous échangiez des messages énamourés ...

— Angelo ? Qui c'est Angelo ? questionna Maman qui avait les oreilles qui trainaient dans notre conversation. 

Tous les regards se portèrent dans ma direction. 

Eva fit les yeux ronds, embarrassée et s'excusa faiblement. 

— Ce n'est personne, répondis-je en vitesse. 

— Comment ça, personne ? poursuivit mon père, curieux. Romeo et Eve m'ont l'air bien informés par une personne qui n'est personne. 

Mon rythme cardiaque s'emballa indubitablement. 

J'avais juste envie de disparaitre. Gérer mon faux petit-ami avec Romeo, Diana, Eve et des camarades de classe, c'était une chose, mais avec ma famille, c'était très très difficile. J'étais du genre, très honnête, alors mentir sur ça, je n'en avais certainement pas le cran. 

— Je n'ai pas envie d'en parler, répliquai-je. 

— C'est un copain ? m'interrogea Nana Catherine. 

— Laissez-là tranquille, intervint Diana. Elle en parlera lorsqu'elle sera prête de ce gars. 

— C'est donc un potentiel petit-copain ? s'excita Maman. Kenzie, tu as un copain ? 

— Noooooooooon ! répondis-je. C'est juste ... un gars avec qui je parle. 

Réalisant que j'avais dû me taire, leurs yeux exorbités commencèrent à se faire avide de réponses. 

Je soupirai pendant qu'on parlait de moi, comme si je n'étais pas là. Je ne parvenais même pas en placer une, alors qu'on me demandait à quoi il ressemblait et qu'est-ce qu'il faisait dans la vie. 

Peu à peu, j'avais l'impression de quitter la pièce et de ne plus rien entendre, juste cette voix qui me disait que de dire la vérité et de leur dire à tous, d'aller se faire foutre, car ma vie sentimentale ne les regardait pas. 

— C'est une super nouvelle ! Il faut que tu nous le présentes. C'est ton premier petit copain, Ken ! Il a intérêt d'être au top du top avec toi, sinon je le tue, insista mon paternel.  

Excédée, par ce brouhaha, je hurlai un "stop" et les observai tour à tour, en colère. 

— Vous savez quoi ? J'ai menti. Je n'ai pas de gars. Ce Angelo Jones n'existe même pas. Je l'ai inventé parce qu'un ami de Romeo me faisait chier avec sa drague à deux balle. Pourquoi vous êtes tous obnubilés par le fait que je sois en couple ? Vous pensez que je suis anormale de ne pas être intéressée par les garçons ? Putain ! J'en ai rien à foutre de leur espèce pour le moment. Je veux réussir et c'est tout ce qui compte pour moi. Vous m'excusez, je dois finir de préparer mes affaires. 

Je jetai ma serviette de table, reculai ma chaise bruyamment et quittai la pièce, en colère contre eux. 

Je n'avais ni le courage, ni la force de poursuivre ce mensonge. 

C'était trop gros et j'avais trop de dignité pour qu'on découvre ma supercherie sur le Angelo Jones de mes rêves et qu'on me dise que je n'étais qu'une stupide menteuse. 

Dorénavant, ils comprendront qu'ils me gonflaient avec cette histoire de gars. 

***



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