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Chapitre 19 - Rey

Désolée de la loooongue attente ! J'ai été pas mal prise ces derniers temps mais je vais essayer de reprendre un rythme plus soutenu prochainement ^3^

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Quand Ben m'annonça les dernières nouvelles par rapport à ses derniers rendez-vous, j'eus un bref moment de soulagement. J'avais comme la sensation qu'il touchait presque la fin de ses problèmes, qu'il allait enfin s'en sortir.

Évidemment, rien n'était encore sûr et tout pouvait basculer du jour au lendemain. J'en avais eu la preuve à plusieurs reprises, à mon plus grand malheur.

Parce que je savais très bien quelle épée de Damoclès se dressait au-dessus de ma tête. Une épée que tenait d'une main ferme mon grand-père.

Ben avait tenté quelques recherches à son sujet, mais même avec les données de son entreprise, il n'avait rien pu trouver à son sujet. Même pas une ressource avec son grand-père. Rien. Comme s'il n'avait jamais existé de ce monde... ou presque.

Cette épée de Damoclès finit par tomber, un jeudi soir après le travail, quand j'osai répondre à l'appel d'un inconnu.

— Rey Niima ?

— C'est bien elle. Vous êtes ?

— Ton grand-père.

Un long frisson parcourut tout mon corps et mon regard se perdit aux alentours un bref instant. Tous mes collègues et amis avaient quitté les lieux. Je me retrouvais seule dans cette rue... Seule avec cet homme qu'était mon grand-père.

— Que me voulez-vous ? demandai-je simplement.

— J'ai pu observer ton parcours de loin... Et je dois avouer que je le trouve très impressionnant. Tu as des capacités et des compétences dignes de mon héritage.

— Je ne vous connais pas et vous resterez un inconnu à mes yeux quoi qu'il arrive.

Un petit rire lui échappa. Pourquoi riait-il à ma remarque ? Mon ton était pourtant bien ferme et déterminé. Pourquoi ne me prenait-il pas au sérieux ? Ou le faisait-il dans l'unique but de me déstabiliser ? Malheureusement, je devais reconnaître que c'était en partie efficace.

— Ce n'est pas grave, on peut toujours rattraper le temps perdu.

— Je ne vois pas pourquoi je le ferais avec quelqu'un qui m'a abandonné, qui n'a pas osé me rendre visite quand j'en aurais eu besoin. Alors, toute personne se considérant comme ma famille peut aller se faire foutre...

J'avais comme l'impression que mes remarques acerbes ne lui faisaient aucun effet au vu de ce silence un peu long. Dans le fond, peut-être que j'aurais préféré l'avoir en face, juste pour voir ce sale sourire se dessiner sur son visage. Parce que je le sentais ce petit sourire même dans ce silence. Mais sans le voir, je n'émettais que des hypothèses...

— Ta mère biologique m'a éloigné de toi. Elle m'avait considéré comme quelqu'un d'extrêmement mauvais.

— Faire du chantage à Ben est plutôt mauvais dans le genre, rétorquai-je immédiatement.

— Mais est-ce vraiment un mal de vouloir retrouver sa petite-fille ? Une petite-fille dont j'ai été privé ? La famille, on pourrait faire n'importe quoi pour elle et encore plus pour notre descendance.

Il savait manier les mots à la perfection et je me rendais désormais compte que j'étais vraiment en face de quelqu'un de dangereux. Je ne pouvais pas me permettre d'agir impulsivement. Il fallait vraiment que je sois aussi calculatrice que lui.

— Malheureusement... Je n'ai pas de famille et je n'en ai jamais eu. Et le peu de famille que j'ai, visiblement, décide de se pointer au pire moment dans ma vie, en espérant que je l'accepte... Mais la famille, ce n'est pas qu'une histoire de liens de sang, c'est bien plus.

De nouveau, un rire. Le genre de rire qui me poussait à me cambrer par pur réflexe. Il y avait tellement quelque chose de vicieux dans son rire.

— Rey... Je sais ce que Ben essaie de faire pour se débarrasser de cette entreprise. Il a contacté certains investisseurs, actionnaires pour les pousser à racheter ses parts. Il veut se débarrasser de cette entreprise... Et il y arrivera. Mais il ne sera pas libre bien longtemps.

— Dois-je conclure qu'après le chantage, nous en venons aux menaces ?

— Ce n'est que la réalité.

Évidemment, il tentait de se déresponsabiliser de ces délits. Sauf que j'avais compris où il voulait en venir. Je ne pouvais pas lui faire confiance, peu importe les mots qu'il utiliserait.

— Écoutez, grand-père, vous voulez une autre réalité ? Prenez la tête de cette entreprise, ou de cet empire, mais je n'ai pas dit mon dernier mot contre vous. Au contraire. C'est plutôt vous qui ne serez pas libre bien longtemps avec cette entreprise.

Avant même qu'il puisse me répondre, je raccrochai. Je ne voulais pas lui laisser le moindre temps de réponse, juste pour donner l'illusion que je contrôlais la situation.

Pendant quelques secondes, mon regard se perdit aux alentours et quelques larmes coulèrent naturellement sur mes joues. Je ne ressentais pourtant pas une extrême douleur, pas une énorme peine non plus. Mais j'avais juste l'impression de jouer avec le feu et que je finirais par en payer le prix.

Alors, instinctivement, j'appelai Ben. Il décrocha immédiatement et, en constatant mon silence passager, il s'inquiéta. Je n'eus qu'une simple réponse à ses angoisses :

— Je peux venir chez toi ?

*

Même s'il n'y avait que quelques minutes à pied pour rejoindre la maison de Ben, j'avais pressé le pas. J'avais terriblement besoin de quelqu'un à mes côtés et il était mon meilleur choix pour me sentir moins seule, juste pour quelques instants.

Dès que j'eus franchi le seuil de sa maison, je le pris fermement contre moi. Sans dire un mot. Mes mains s'étaient agrippées à ses omoplates et il avait délicatement posé sa tête dans ma chevelure. Je n'avais pas bougé durant de très longues secondes, lui non plus.

Quand je le relâchai, son regard se plongea dans le mien, un brin inquiet.

— Ça n'a pas l'air d'aller. Tu veux en parler ? me demanda-t-il pour éviter toute obligation.

— Est-ce qu'on peut se poser pour en parler ?

— Bien évidemment... Il y a mon salon, ma chambre...

— Ta chambre. Même si elle est toujours aussi noire, je pense que je m'y sentirais à l'aise.

On échangea un simple regard. Un regard complice, mais toujours un peu timide. Puis il emboîta le pas pour me conduire jusqu'à sa chambre. Je m'allongeai immédiatement dans son lit à fixer le plafond, un demi-sourire sur les lèvres. Il vint s'installer à mes côtés et je pris sa main dans une longue inspiration.

Il attendait que je lance la conversation, ce que je fis au bout de quelques secondes :

— Mon grand-père m'a appelé...

Sa tête se tourna vers moi et j'empoignai sa main bien plus fermement, juste le temps de reprendre un peu mes esprits.

— Il voulait que je me joigne à lui... Mais je lui ai tenu tête. Il sait ce que tu prévoyais de faire. Il sait que tu vas te débarrasser de cette entreprise... Mais il a lancé des tas et des tas de menaces. On ne sera pas tranquille éternellement.

— Mais on est déjà beaucoup plus tranquille maintenant... J'ai laissé toutes mes parts de cette entreprise à des personnes tierces. Je n'ai plus aucun lien, plus aucune obligation quant à cette entreprise. Trilla non plus. Alors, s'il nous attaque de nouveau... On sera déjà en dehors de tout ça.

— Tu vas faire quoi du coup sans cette entreprise ?

— Peut-être rejoindre l'entreprise de ma mère... Autrement dit la tienne. Mais j'ai peur de ne pas être bien accepté...

Malheureusement, il y allait forcément avoir des conflits au début. Mais on allait devoir faire avec pour le moment. Enfin, je suppose.

— Je crois que seulement Finn aura du mal avec toi, lâchai-je sans trop savoir si ça l'aiderait vraiment ou non.

— Ça ne changera pas de d'habitude... Dans le fond, il n'a jamais vraiment eu envie de te faire confiance.

— Parce qu'il avait un crush sur toi ?

Je me tournai vers lui, presque mal à l'aise. Il avait ce sourire en coin, un brin malin, sur les lèvres. Je déposai un bref baiser sur sa bouche, plus pour jouer avec lui. Et aussi pour masquer mes angoisses passagères.

— Peut-être que ça a pu jouer en partie, lâchai-je dans un timide soupir. Et je me sens toujours terriblement stupide de ne pas l'avoir remarqué bien plus tôt... Il a fallu que tu le dises à voix haute pour que j'en prenne conscience.

— En même temps, tu as un peu de mal avec tout ce qui est lié à l'amour, au couple... Ça ne m'étonne pas vraiment.

Je ne pus m'empêcher de me relever pour le chevaucher. Ce geste sembla le surprendre, enfin, le surprendre agréablement.

— Imagine si demain je me pointe à ton entreprise, me lança-t-il avec un regard languide. Ça va foutre un bordel monstre... Surtout parce qu'on serait vendredi, le jour où vous avez l'habitude d'aller au bar. Imagine si je me pointe au bar avec vous alors que Finn ne me supporte toujours pas...

— Je peux te défendre Ben, ce n'est clairement pas un problème ça.

— Je ne t'en demande pas autant...

— Ce n'est pas un problème pour moi.

Mes mains prirent son visage et j'approchai lentement mes lèvres des siennes pour l'embrasser. Un long et doux baiser. Ses mains se posèrent sur ma taille pour se saisir des pans de mon t-shirt. Il commença à le soulever, un brin hésitant, puis je m'en débarrassai simplement pour l'embrasser de plus belle.

Alors que mes lèvres goûtaient à la douceur des siennes, ses mains se posèrent sur mes fesses. Mon baiser s'enflamma tandis que ses doigts s'enfoncèrent dans ma chair. Mes mains se glissèrent vers son torse pour déboutonner sa chemise, un de mes plaisirs coupables.

Rapidement, il se retrouva torse nu à son tour. Enfin, j'avais encore mon soutien-gorge contrairement à lui. Il se releva légèrement pour m'embrasser à pleine bouche.

À partir de ce moment, tout s'enchaîna assez rapidement et très naturellement. On connaissait clairement les désirs de chacun. On avait plus besoin de tâtonner comme à nos débuts. Bien évidemment, on s'assurait constamment du consentement de chacun sans même qu'on ait le moindre doute.

Mon soutien-gorge s'envola ainsi que nos pantalons. Ses lèvres avaient parcouru toute ma poitrine, mon ventre pour rejoindre mon intimité. Il avait délicatement embrassé mes lèvres. Il les suçait lentement et sa langue jouait avec mes orifices. Une longue inspiration par réflexe me prit et il continua de plus belle pour jouer avec mes sens.

Je n'avais jamais été très friande de sexe, mais là, avec lui, je n'attendais que ça. J'aimais explorer toutes les portes de ma sexualité. C'était encore tout nouveau pour moi et pourtant si plaisant.

Alors qu'il venait tout juste de s'en emparer d'un préservatif, mes mains se posèrent sur son sexe pour le malaxer lentement. Mon geste le gêna un bref instant avant de m'embrasser de plus belle.

— Ça te va ? me demanda-t-il une énième fois.

— Je n'attends que ça... Depuis des semaines. Alors, je t'en prie, ne me fais pas attendre.

Ma remarque l'amusa et le poussa à enfiler immédiatement son préservatif. Il m'adressa un dernier regard pour confirmer mes envies avant d'entrer en moi. Une brève bouffée prit possession de mon torse un instant. Mon regard se perdit un instant vers le mur avant de revenir plus vers lui. Je n'avais aucune douleur, mais c'était une sensation bien particulière. Mes muscles étaient si détendus et le laissaient aller si simplement.

Alors que je m'accrochais à ses épaules, il fit plusieurs mouvements de va-et-viens. Rien de trop brusque aux premiers abords. Mais dès que je lui demandai d'accélérer la cadence, il s'exécuta. Je n'avais clairement pas besoin que ça dure longtemps, mais plutôt que ça dure quelques secondes. Juste quelques secondes où chacun d'entre nous pourrait laisser ses désirs exploser.

Il y eut ce petit moment de flottement où on s'échangea un long regard. Puis il finit par se retirer pour s'allonger à mes côtés. Je me lovai contre lui, la tête posée sur son torse. Mes lèvres caressaient délicatement son cou et je l'embrassai lentement, délicatement. Une de ses mains se posa dans mes cheveux et entremêla quelques mèches dans ses doigts.

Tout était venu si naturellement, si simplement... Malheureusement, demain, ce serait une tout autre histoire lorsqu'il se pointera à mon travail. Sans compter mon grand-père qui menaçait de revenir à tout moment.

On était vraiment loin de s'en sortir...

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