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Chapitre 15 - Rey

Comme tous les vendredis soirs, l'habituel dilemme revint à la surface : le bar de fin de semaine. Ces derniers temps, j'avais été assez réticente à l'idée d'y aller, mais cette fois-ci, j'étais bien plus tentée.

Ceci ravit vraiment Finn, du moins, jusqu'à ce qu'il aperçoive Ben devant l'entreprise, à la fin de notre journée.

— Qu'est-ce qu'il fait là lui ? me demanda-t-il en essayant tant bien que mal de garder un air calme, mais vainement.

— Aucune idée...

Il n'était pas censé venir ici. Surtout pas. Nous étions censés rester cachés. Alors, ça devait probablement être assez grave pour qu'il se pointe.

Malheureusement, comme Finn l'avait vu, il s'approcha en premier et je le suivis à la trace. Une expression blasée se dessina immédiatement sur le visage de Ben et je ne pus m'empêcher de lui exprimer un brin de frustration. En même temps, il aurait mieux fait de me prévenir.

— Ben Solo... Qu'est-ce que tu fous encore par ici ? Tu veux récupérer Rey comme si de rien n'était ? s'emporta mon ami.

— Je suis venu pour discuter avec elle, pas avec toi, se défendit Ben d'un ton qui se voulait le plus neutre possible.

— Pour que tu la mettes encore dans un sale état ? Hors de question.

Je lançai un regard assassin à Finn pour essayer de le calmer, mais vainement. Il était vraiment têtu quand il le voulait et il me protégeait parfois un peu trop.

— Ça n'a rien à voir par rapport à notre relation et c'est vraiment important.

Ben faisait de son mieux pour ne pas être trop violent dans ses propos, mais je sentais bien qu'il voulait exploser à tout moment, surtout face à un Finn aussi buté.

— Je doute que ce soit important quand tu envoies ton assistante—

— Ma collègue, le reprit-il en comprenant aussitôt qu'il s'agissait de Trilla.

— Peu importe. Tu l'as envoyée à ta place pour racheter l'entreprise de ta propre mère. T'as pas été capable de parler à Rey en face pendant des semaines et tu te pointes maintenant alors que Rey semble enfin aller mieux...

Pitié qu'il ne fasse pas le lien... Pitié... Mais au vu de son regard qui alternait entre Ben et moi, c'était probablement raté. Il savait désormais qu'il y avait quelque chose entre nous, peu importe la nature.

— Alors, soit vous ressortez ensemble, soit vous couchez ensemble... Mais ne me prenez pas pour un idiot vous deux.

— C'est bien, tu esquives la possibilité où je suis un connard qui revient pile au pire moment pour Rey. Je pense que je vais prendre ça comme un compliment.

Cette remarque sarcastique de Ben ne fit clairement pas rire Finn, mais moi, je dus me retenir d'afficher un petit sourire sur mon visage.

— Tu ferais mieux de ne pas me chercher toi, rétorqua mon ami d'un ton on ne peut plus agressif.

Ben ne semblait pas inquiet par cette menace et seul un sourcil se leva sur son visage.

Jusqu'alors, j'avais été spectatrice de leurs querelles, mais ça ne pouvait clairement plus durer. Même s'ils n'étaient pas au point de s'égorger, ils finiraient peut-être par y arriver. J'avais également peur d'en dire trop. Parfois, j'étais vraiment nulle pour mentir. Il suffisait de voir comment c'était terminé cette histoire de faux couple...

— Ça suffit vous deux ! les arrêtai-je en me mettant entre eux deux. Et Finn, s'il te plaît, laisse-moi discuter tranquillement avec Ben... Je vous rejoindrai au bar tout à l'heure.

Il mordit ses lèvres un instant, juste pour se retenir d'enchaîner une énième connerie, au contraire de Ben qui restait extrêmement calme, du moins, en apparence. Puis, Finn soupira longuement avant de prendre la parole :

— Très bien... Je vais vous laisser, mais j'espère avoir rapidement une explication à tout ça.

Évidemment, il ne se gêna pas pour lancer un regard assassin à Ben. Comme toujours, il ne le portait pas dans son cœur, et d'autant plus dernièrement. La première impression pesait encore lourdement dans leurs échanges.

Ben ne fut pas déstabilisé par ce regard et Finn s'éloigna de nous. Je le fixai un bon bout de temps, suffisamment longtemps pour m'assurer qu'il n'était plus proche de lui. Puis mon regard se posa de nouveau sur Ben.

— Ça doit vraiment être important pour que tu te pointes ici et que tu aies pris autant de risque, lui fis-je remarquer, un sourire en coin.

— En effet... Peut-être qu'on devrait être dans un endroit un peu plus... confortable pour en parler.

— Serait-ce une ruse pour un rencard sans oser me le demander ? le taquinai-je de plus belle.

— J'aurais préféré que ce soit ça...

— Tu peux traîner chez moi si ça te tente. Mon appartement n'a pas changé depuis la dernière fois par contre.

— Je ne vais clairement pas m'en plaindre...

Même si je le sentais extrêmement proche de moi – ce qui était toujours un peu déstabilisant au vu des dernières semaines –, il y avait quelque chose qui le retenait, probablement notre future discussion.

Qu'est-ce qui pouvait lui faire perdre ses moyens à ce point ?

En même temps, c'était encore assez fragile entre nous...

*

Quand il franchit le seuil de mon appartement, j'avais des réminiscences de nos nombreux rendez-vous. Ces rendez-vous où on traînait juste pour parler ou encore où je me jetais à ses lèvres. Bien évidemment, j'avais terriblement envie de l'embrasser, de sentir son corps contre le mien. Même si notre dernière fois était assez récente, il y avait des tas de semaines sans... Des tas de semaines où j'avais dû m'habituer à son absence.

Il prit de longues secondes pour inspecter mon appartement, comme s'il le découvrait pour la première fois alors que rien n'avait changé. Je fermai lentement la porte sans jamais cesser de le regarder.

Puis il se tourna vers moi et un long silence s'en suivit. Il y avait comme une gêne entre nous, mais pas si désagréable que ça. Nous avions juste perdu beaucoup d'habitudes et il fallait qu'on prenne le temps de les retrouver, d'autant plus dans un contexte aussi bancal qu'actuellement.

Je voyais bien à son regard que, lui aussi, hésitait à se jeter dans mes bras pour m'embrasser fougueusement.

— Hum... Tu voulais me parler, lançai-je pour éviter toutes dérives.

À en voir sa tête, je venais de l'extirper plus ou moins brutalement de ses pensées.

— C'est vrai... Et je n'avais pas trop envie qu'il reste la moindre trace quelque part.

— Pourquoi ? C'est si grave que ça pour que tu t'inquiètes de te faire espionner ?

Il s'assit sur le canapé dans un long soupir puis je l'y rejoins. Je m'assis sur mes genoux et mon bras droit se posa sur le dossier du canapé pour que ma tête puisse y prendre appui. J'étais prête à l'écouter attentivement alors qu'il avait encore la tête rivée sur le sol.

— Des problèmes au travail ? lui demandai-je maladroitement.

— Si on veut... Hier, quelqu'un s'est pointé à mon travail. Une personne qui connaissait mon grand-père...

Il passa une main dans ses cheveux et je sentais que le pire était encore à venir. Je posai une main sur son épaule. Une main qu'il prit dans la sienne.

— Sauf que cette personne est ton grand-père.

Immédiatement, j'eus un bref geste de recul et sa main se resserra sur la mienne.

— Mon grand-père ? Mais je n'en ai pas... Je n'ai pas de famille.

Il posa alors son regard sur moi, un regard peiné.

— Même si tu ne le connais pas, il semblerait que ce soit bel et bien le cas. Il voulait que je t'emmène à lui.

— C'est mort ! refusai-je aussitôt en haussant le ton. Jamais je n'irai voir quelqu'un qui ne s'est jamais soucié de moi, qui ne m'a jamais vu de toute ma vie !

— Je me doute bien...

Il y avait encore quelque chose d'autre. Visiblement, le fait qu'il se soit retrouvé face à mon grand-père n'était pas le pire dans toute cette histoire. Il hésitait vraiment à me le dire, alors malheureusement, j'allais devoir forcer la conversation dans ce sens :

— Qu'est-ce qu'il y a d'autre ?

— Il était au-dessus de Snoke. C'est lui un des plus gros investisseurs de mon entreprise. C'était lui qui contrôlait tout depuis le début... Pas Snoke.

Soudainement, tout prenait sens. Je comprenais mieux le suicide de Snoke et pourquoi Ben avait dû reprendre toute cette affaire. Malheureusement, Ben n'avait été qu'un pantin dans toute cette histoire. Sauf qu'on croyait tous qu'il était celui de Snoke alors qu'en réalité, il s'agissait de mon grand-père qui régnait dans l'ombre, tel un fantôme qui attendait le bon moment pour ressortir.

— Pourquoi il me voudrait ? demandai-je assez brusquement. Il ne me connaît pas et ne m'a jamais vu... Alors pourquoi cette idée aussi soudaine ?

— Je n'en ai pas la moindre idée...

Pourquoi une personne de ma famille qui n'en avait jamais eu rien à foutre de moi pointait enfin le bout de son nez ? J'avais attendu des années et des années pour un signe de vie de n'importe qui de ma famille, mais il était désormais trop tard.

— Si je me rends à lui, qu'est-ce qu'il t'a promis ?

— Non... Ne fais pas ça Rey.

— Je veux juste savoir...

— Il m'a promis ma liberté, ainsi que celle de Trilla. Mais n'y songe même pas... Ça serait comme te tuer de t'emmener à lui et je ne veux certainement pas de ça.

Il était sincère dans ses propos, je le sentais. Mais je n'avais pas non plus envie qu'il reste dans cette sale histoire, qu'il s'autodétruise par ce biais...

— Je le forcerai à reprendre tes parts ainsi que celle de Trilla, lançai-je d'un air déterminé.

— Tu ne pourras pas faire ça...

— Crois-moi. J'ai mes ressources moi aussi...

Je lui adressai un sourire malin et il me rendit ce sourire. Je sentais encore l'inquiétude sur son visage, mais il y avait vraiment quelque chose de plus doux.

— J'ai dû tout apprendre de moi-même, me démerder alors qu'il n'y avait personne pour moi... Alors, peu importe qui il est vraiment, je n'ai pas peur de lui.

— J'aimerais avoir ta détermination...

Sa mine triste me donna envie de le prendre dans mes bras, ce que je fis par pur réflexe. Puis mes lèvres rejoignirent les siennes, pour un simple baiser, lent et langoureux. Rapidement, on commença à s'emballer et je m'assis sur ses cuisses. Ses mains se posèrent sur ma taille pour remonter délicatement mon débardeur.

En quelques secondes, toutes nos inquiétudes s'envolèrent, juste le moment d'un baiser.

— Tu n'étais pas censée rejoindre tes amis au bar ? me demanda-t-il, l'air taquin.

— Oh merde ! Je vais appeler Finn !

Je m'emparai de mon téléphone que j'avais laissé sur le canapé et composai le numéro de Finn, en espérant qu'il ne soit pas déjà trop alcoolisé. Les sonneries s'enchaînèrent et je commençai à m'inquiéter quant à une potentielle réponse. Au pire, je laisserais un message. Puis il finit par répondre, légèrement essoufflé.

— T'as prévu de venir vers quelle heure ? me demanda-t-il aussitôt.

— En fait, je voulais te prévenir que ce n'était pas la peine de m'attendre...

Ben posa un index sur mon cou qu'il fit glisser tout le long de mon torse, un doux contact tout aussi perturbant.

— J'espère que j'aurais le droit à des explications, lâcha-t-il, l'air grave.

Les lèvres de Ben se posèrent sur mon cou pour embrasser délicatement mon cou. Il remonta petit à petit jusqu'à mon oreille, ce qui me prit vraiment au dépourvu. Je me figeai un instant, impossible de répondre à Finn. Il me fit rapidement reprendre mes esprits :

— Rey ? Quelque chose ne ve pas ?

— Ne t'en fais pas, tout va très bien, répondis-je simplement.

J'essayais tant bien que mal de me concentrer au vu de Ben qui n'arrêtait pas de me titiller, et ça semblait vraiment lui plaire de me taquiner à ce point.

— Je te raconterai tout ça dès que je pourrais... Mais t'inquiètes pas.

Finn ne semblait pas convaincu, mais il accepta de mettre fin à l'appel. Au moins, j'aurais un peu de répit pendant quelque temps. Puis je me débarrassai de mon téléphone en le jetant sur le canapé. Je pris le visage de Ben entre mes mains, celui-ci avait un grand sourire sur les lèvres, ce qui creusait adorablement ses fossettes.

— Alors toi...

— Un problème ? Tu n'aurais pas apprécié ça ? me taquina-t-il de plus belle.

— Le problème, c'est qu'il m'en faut plus maintenant...

— C'est un problème qu'on peut facilement résoudre ça.

Il m'adressa un sourire complice, ce genre de sourire qui m'avait manqué avec le temps. En fait, tout m'avait manqué chez lui... Beaucoup trop même.

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