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Chapitre 10 - Adam 🌶️

Adam

Depuis que Nina a posé ses mains sur mes cuisses lors de sa chute, je n'attends que ce moment. Celui où ses limites cèdent. Celui où nos bouches se rencontrent et nos corps se retrouvent. Et à présent qu'elle est là, haletant contre moi, faisant vibrer de désir chaque fragment de ma peau, je panique.

Juste pour cette nuit...

C'est plus une prophétie qu'un avertissement.

Évidemment qu'un abruti comme moi n'a aucune chance avec une fille comme Nina à la lumière du jour.

Pourtant oui, j'en crève d'envie. Les battements de mon cœur s'accélèrent quand je réalise que je vais tout faire foirer.

Je referme les bras au creux de son dos pour éviter qu'elle s'éloigne, qu'elle m'échappe alors qu'elle est là prête à s'offrir.

Nina a ses plans. Ses concours, Polytechnique. Demain, elle passera à autre chose mais ce moment avec elle m'appartient. Mes doigts s'enfoncent dans ses flancs, je deviens possessif et ça ne me ressemble pas.

– J'en crève d'envie, je répète la voix étranglée par l'appréhension.

Nina pousse un gémissement adorable qui m'envoie une décharge qui électrise chacune de mes terminaisons nerveuses. Avec un empressement maladroit, ses lèvres cherchent les miennes. Elle les mord sans délicatesse. Son buste se soulève par à-coup, pressant ses petits seins sur mon torse.

Sa fougue terrasse la dernière once de ma lucidité. Sa langue rencontre enfin la mienne. Douce, langoureuse, elle a le goût du champagne. C'est étrangement inédit et terriblement exaltant.

Le bruit caractéristique de talons sur le bitume me rappelle qu'on est au milieu d'une rue. Je pivote et en quelques pas chassées, dans un ballet ridicule, je bloque Nina dans le renfoncement d'une porte d'immeuble pour la protéger autant que possible des regards.

Nina desserre son emprise de ma nuque et glisse ses doigts froids, jusqu'à ma clavicule. Je frissonne. Elle laboure mon cou, son pouce appuie sur ma pomme d'Adam dans un lent mouvement de va-et-vient, aussi désagréable d'excitant. Ma langue devient plus rigide. Je la pénètre, encore et encore, alors que sa bouche m'enserre. J'imagine mon sexe là, enveloppé de ses lèvres. Je frémis et m'enfonce plus profondément en elle.

Nina, gémissante, le souffle court, s'accroche à l'os saillant de ma clavicule comme s'il s'agissait d'une prise d'alpinisme. Et putain que j'ai envie qu'elle me grimpe dessus. Elle enroule sa cuisse sur ma taille. Je me faufile sous son manteau pour attraper son cul et la presser contre moi. Quand elle cherche à renforcer notre étreinte en se glissant sous mon polo, ses ongles me griffent, irradiant mon dos d'un supplice enivrant. Je tire l'élastique de son short pour atteindre son sexe humide. J'écarte ses lèvres et effleure son clitoris.

– Trouvé, murmure-t-elle presque amusée, la tête enfouie dans mon cou.

Ma main libre saisit ses longues boucles brunes au parfum fleuri et l'oblige à me faire face.

– Regarde-moi.

Être autoritaire n'est pas dans mon tempérament, mais j'ai besoin d'ancrer ce moment dans le réel.

Elle arrime ses yeux aux miens, alors seulement, je commence à la caresser. Sa respiration devient erratique, ses paupières se ferment par intermittence. Elle faiblit, je passe un bras sous son épaule pour la soutenir.

Nina bafouille des morceaux de phrases, de mots et d'injures qui me rendent cinglé.

Je frotte mon sexe enfermé dans mon jean trop étroit contre sa hanche, je pourrais jouir de ce simple contact mais je me retiens.

J'enfouis la main entre ses cuisses moites pour attraper une de ses fesses. Nina se caresse avec une langueur déroutante contre la peau fine de l'intérieur de mon poignet. Elle mord sa lèvre inférieure, ses iris sombres toujours rivés aux miens. Quand elle bascule la tête en arrière, incapable de soutenir mon regard, je réalise qu'elle va se faire jouir seule, utilisant mon bras comme un sex-toy. Je refuse que sa jouissance m'échappe. Je reprends le contrôle et enfonce deux phalanges en elle tout en écrasant le pouce sur son clitoris. Nina étouffe un cri d'exaltation qui me ravit. J'accélère mes mouvements jusqu'à son ventre soit secoué de spasmes et qu'elle s'abandonne contre mon torse.

Elle se love contre moi, la joue appuyée sur mon épaule et pousse un soupir d'aise comme si j'étais un gros ours en peluche. Je n'ose plus bouger de peur que la magie de l'instant s'évapore.

Quand sa respiration retrouve son rythme naturel, Nina se libère de mon étreinte. La fraîcheur de la nuit me file la chair de poule. Elle ramasse ma veste et me la tend sans me regarder. Petit malaise post orgasme...

J'enfile mon cuir, puis glisse la main dans mon jean pour tenter de replacer mon sexe dans une position plus confortable.

– Tu fais quoi ? demande Nina en fronçant les sourcils.

– Je bande, ça va passer, mais pour l'instant, c'est désagréable.

– Ah je... tu n'as pas... je devrais peut-être...

– Nina, arrête, tout va bien, il n'y a pas d'obligation à jouir quand on bande.

L'entrée de l'immeuble devant lequel on se trouve s'éclaire. On n'a pas été très discret, c'est clair.

J'attrape mon sac et la main de Nina.

– Allez, on se tire ! Pas envie d'expliquer aux voisins pourquoi tu as crié sous leurs fenêtres.

– Hey ! s'offusque-t-elle en ouvrant exagérément la bouche pour manifester toute son indignation.

On avance en silence, sans croiser personne.

– Je me demandais ? À part les sauts périlleux et le drapeau humain, tu peux faire d'autres trucs avec ton corps ?

– Content que le spectacle t'ait plu ! Je peux aussi réaliser des tractions où je gravis les marches d'un escalier imaginaire.

Ses yeux de chat se plissent alors qu'elle se représente la scène, puis elle mordille sa lèvre inférieure.

– Tu sais, il n'y a pas que le spectacle qui m'a plu. J'ai beaucoup, beaucoup aimé l'entracte.

Je glisse mes doigts entre les siens pour raffermir mon emprise. Tentant de contrôler ce que je peux, alors que tout part en vrille ce soir.

– Tu pourras peut-être me montrer cette deuxième partie de ton show après notre cinquième rendez-vous, renchérit-elle.

Nina sautille à côté de moi, improvisant une petite danse joyeuse.

Je la fixe, interdit.

– Tu me trouves bizarre, tu l'as déjà dit.

Je me contente de hocher la tête, sonné par les battements de mon cœur qui m'assourdissent.


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