*Chapitre 4
{P.D.V ???}
Je me réveilla en sursaut, accablé de multiples frissons me traversant tout le corps. Mon corps tremble incessament. J'ai l'impression d'avoir reçu sur ma tête et mon corps, un sceau d'eau gelé. C'est exactement la même sensation. Je regarde autour de moi, je suis dans ma chambre, à la surface mais... Il n'y a pas Asriel dormant dans son lit. Il fait nuit, la seule lumière est celle de la lune qui passe au travers de la fenêtre. Les rideaux bleutés ne sont pas fermés, et d'ailleurs, la fenêtre est entre-ouverte, laissant passer le son du vent qui vient empester la noirceur de la pièce. Je me mis à pleurer sans le vouloir... Non, non, non... Pas le bruit du vent... Où est Asriel ?!
. .. .. . ... .. .
Un bruit ressemblant à un code morse se fait entendre partout dans la chambre... Je l'ai déjà entendu ce bruit. Je ne croyais pas l'entendre à nouveau. Je me retourna dans tous les sens, mon regard cherchant dans l'obscurité. En face de mon lit, sur le mur, se trouve un miroir. Je peux y voir au coin de l'oeil, mon reflet... Mes yeux sont rouges vifs comme un démon cette nuit.
Mais les horribles frissons ne s'arrêtent pas. Malgré la couette d'une couleur grisâtre -Je ne me demanderai pas pourquoi elle n'est plus verte..- qui m'abbrite, il fait de plus en plus froid, mais ce n'est pas à cause du vent ou de la fenêtre, je le sais, j'en suis persuadé. Il y a une cause, et cette cause est ici. Je prononce un seul nom, qui me semble évident.
*Gaster.
Du coin le plus géant et le plus sombre de ma chambre, y sortit une grande silhouette blanche tapissée de noir. Elle sourit constamment, cette silhouette. Son sourire est figé comme le mien l'a déjà été. Il commença à parler, en windings, bien sûr. Mais je comprends ce qu'il dit, il a bien fallu apprendre un jour ou l'autre, la langue du silence et des mains.
# Chara.
Cette silhouette avance très lentement vers mon lit. Au tout premier coup d'oeil, il serait facile d'être appeuré ou dérangé par l'expression qu'abore le docteur. On a l'impression que ce sourire n'est pas saint. Mais malgré tout, je me demande d'ailleurs comment a-t-il fait pour... se matérialiser un peu plus. Habituellement, les gens matérialisés comme Frisk par exemple, lorsqu'on veut interragir avec, il disparait... À moins que ce ne soit moi qui ait été dématérialisé, pour qu'il ait pu m'emmener dans un monde qui est le sien.
Je le fixe, le regard grave.
# N'avais-tu pas oublié notre marché, jeunot ?
*Je n'oublie jamais mes marchés, docteur.
Lorsque je prends parole pour lui répondre, j'ai le pré-sentiment qu'il y a quelque chose d'étrange. Quelque chose de différent, qui était là avant de ne disparaître.
# Je penserai que j'ai le besoin de te la rappeler avant que tu ne l'ai oublié.
*Nul besoin. La technologie humaine a ce qu'il nous manquait pour compléter ce qui ne pouvait être fini avec la technologie des monstres.
# Chara. Mon enfant. Les humains compteront sceller le trou du souterrain afin que quiconque jadis ou bientôt ne voulaient y mettre les pieds. Mes plans et la machine ont demeurés là où j'allais les mettre.
*Les humains comptent empêcher quiconque de s'y rendre, alors ? Mais Frisk est l'ambassadeur des monstre, il va aux réunions, il aurait certainement dû nous prévenir.
À moins que Gaster n'ai vu le futur ou le passé...
# Les humains n'ont pas pu prédire ce qu'il s'est passé dans le futur.
C'est ce que je me disais.
# Madame Dreemurr n'autorise jamais ses enfants à retourner à l'endroit vide d'âmes. Mais l'enfant de la première prophétie y est allé. Enfant de la nuit, tu devras à nouveau être.
*Vous voulez que j'y aille... Maintenant.
J'avais prononcé ces mots sans émotions, bien que les tremblements de mon corps n'aient pas cessés. Je zieuta mon cadran qui annonçait 66h2. Les chiffres doivent être inversés... 2h66 ? Donc 3h06 du matin... Mes yeux piquent en plus de tout ce putain de bordel.
# Le plus tôt possible était préférable.
Je fixe de nouveau Gaster, droit dans les orbites. Le mysteryman qui est si intenable. Autrefois je l'était autant. Après tout, il est tout à la fois... Et rien à la fois. Il entend tout, il n'entend rien. Surtout. Il voit tout.
*Quand ?
# Plus tard que 2 semaines, moins que la semaine dernière.
*... Environ 3 semaines ?
Il hoche lentement la tête. J'ai l'impression que plus nous avançons dans cette conversation, moins je ne comprends le sens et la logique de ses paroles.
Soudain il apparaît à côté de moi, enfin à côté de mon lit, ce qui me fait sursauter en lâchant un cri.
# Peur.
Décrit-il en observant mes agissements, mon expression et sans doute le cri qu'il peut revoir comme bon lui semble. Lui qui voit le futur, il aurait dû s'en douter.
# Je voudrais le voir de moi-même. C'est comme lorsque tu regardes le lets-play d'un jeu, et que tu joueras à ce jeu en faisant les mêmes choix qui seront faits par le lets-play ... Meilleure est l'expérience, lorsque c'est nous qui le fait . . .
Soudain, il entre violamment son bras dans ma poitrine, m'arrachant un cri étouffé de douleur. Il en ressort mon ÂME de DÉTERMINATION. Le faisant flotter dans ses... mains squelettiques, il observe l'ÂME tantdisque je ramène mes bras vers mon torse tremblant encore plus. Je me sens soudainement si vide. Si seul. Si froid. Je me sens...
Mort.
Et violé. ptdr.
Mais surtout mort. Encore une fois.
# Cette âme a appartenu à l'humain de la seconde prophétie... Tu l'utiliseras, mais elle ne sera jamais tienne. Un mot d'encouragement, je te donnerai. Ou une forme de menace, as-tu vu.
Ramène-moi dans ce monde. Réparais cette machine, feras-tu.
Tu l'as alimenté ensuite. Utiliséééé cette ÂME de DÉTERMINATION pour l'alimenter.
PeNdaanNt ce tEmps. Je t'ai ramené.
L'ÂME qui est tienne, Chara.
Sur ces mots douloureux à entendre, tellement que j'ai l'impression que mes oreilles saignent... Il rentre sa main dans ma cage thoracique pour y redéposer l'ÂME. Les larmes me viennent cette fois aux yeux, encore. Le souvenir d'un petit garçon appeuré... Rejeté des autres. Car il faisait peur aux autres. Car il était le monstre aux yeux de ces... Dégoûtantes créatures appelées humains. Me joue encore dans l'esprit. L'Âme réchauffe mon être qui était froid, la carcasse qui était vide et recherchais une fois de plus désespérément à ne plus jamais l'être...
# Je te laisserai dans ce monde. Tant et aussi longtemps que notre marché perdurait et perdurera.
Puis enfin, le noir. Le noir complet qui me fait perdre conscience.
La fin d'un cauchemars pour en débuter un autre...
N'oublie pas.
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